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    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications

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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:45

    Rappel du premier message :

    .

    Mensonges, Mythes et falsifications


    Le Voyage Nocturne, Sourate 17 = FAUX

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 8u4r



    SOURATE 17 
    AL-ISRA˓(LE VOYAGE NOCTURNE)

    111 versets 
    Pré-hég. nº 50

    Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

    1.Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muḥammad], de la Mosquée Al-Ḥarām à la Mosquée Al-Aqṣā dont Nous avons béni l’alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C’est Lui, vraiment, qui est l’Audient, le Clairvoyant.


    Le truc, c'est que cette mosquée n'existait pas du vivant de "Mahomet", ce qui veut dire que nous sommes face à un mensonge coranique de plus.

    Mort de "Mahomet = 632 ap. J.-C.

    Construction de la mosquée = "705" ap. J.C.

    .
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:51

    .

    Le Coran ou la fabrication de l'incréé


    Tout le monde sait depuis toujours que tous les ouvrages de la Bible hébraïque ont des « auteurs », même lorsqu’ils restent anonymes.

    Quand le nom en est donné dans les textes eux-mêmes, comme pour les prophètes, et même lorsque ceux-ci disent : « Oracle de YHWH ! », ils se racontent aussi en disant « je » ; il y a des relais, des médiations ; il y a des noms d’hommes et de lieux, des événements situés en des temps donnés. Cela est vrai également pour les ouvrages du Nouveau Testament. Les spécialistes en toutes disciplines peuvent travailler, et le lecteur peut garder sa distance et se demander : « Qui agit ? qui parle ? à qui s’adresse-t-il ? quand ? pour qui ? pourquoi ?


    Dans le Coran, les choses sont différentes.
    Nous savons bien, en dépit des affirmations contraires, que ce livre, comme les autres, a des « auteurs », nous dirions aujourd’hui des rédacteurs –, et qu’il a une histoire. Mais cette histoire a abouti à un fait massif significatif de la manière dont le Coran est reçu par les musulmans – la moindre citation qu’ils en font est précédée par un : « Dieu Très-Haut a dit. » Pour connaître l’histoire de cette histoire, il est nécessaire de commencer par ce que disent les textes coraniques sur le Coran.

    « Nous l’avons fait descendre… »

    Qui parle dans le Coran ? Lorsqu’il s’agit du Coran lui-même – et, par voie de conséquence, de tout ce dont il parle – tout s’y organise autour d’un « Nous » de majesté.

    Le seul qui parle, c’est « Nous », Allah, qui avons fait descendre cette Écriture.

    Nous l’avons fait descendre sur toi ; Nous te l’avons inspirée – le récipiendaire est toujours anonyme. Nous l’avons fait descendre durant la Nuit de la destinée. Nous l’avons répartie pour que tu la récites aux gens sans te précipiter. À Nous appartient de la rassembler et de la réciter. Nous en avons bien détaché les mots et les phrases. Nous l’avons fait descendre en Coran arabe. Humains et djinns associés n’en peuvent point produire de semblable. Il provient de la Mère du Livre. C’est un Coran glorieux conservé sur une Table, auprès de « Nous », etc.


    Comme pour les dix commandements de la Loi de Moïse « inscrits du doigt de Dieu sur les Tables de pierre », selon le livre de l’Exode (31, 18), nous pourrions dire : dans le Coran, nous avons affaire, aussi, à un langage métaphorique et symbolique. Certes. Mais, outre que c’est nous qui disons cela en tant que lecteurs extérieurs, et non les exégètes ou le commun des musulmans, la question n’est pas là.

    Elle est dans l’envahissement total de l’activité et du champ de la proclamation et de la transmission du Coran par ce « Nous » souverain, qui ne donne une place à un autre qu’en lui ordonnant : Dis !, et en lui dictant à la lettre ce qu’il faut dire. Lorsque, dans un texte, apparaît un mode d’expression qui semble échapper à cet envahissement, les commentateurs autorisés, s’appuyant sur les traditions attribuées à Mahomet, les hadith, ont tôt fait d’y ramener les lecteurs. S’étant soumis eux-mêmes à la logique d’ensemble de l’écriture coranique, ils ont raison en ce sens que c’est bien là l’atmosphère constante et dominante dans laquelle son mode d’expression plonge le lecteur. Le caractère répétitif d’affirmations à la fois péremptoires et enveloppantes est plus efficace, pour justifier l’adhésion de celui qui veut croire, faire croire ou laisser croire, que tout raisonnement distancié sur la métaphore et le symbole.



    De toutes ces anciennes versions du Coran qui ont été détruites, seuls deux manuscripts ont survécu jusqu'à notre époque : le Codex de Samarcande (daté de 654) conservé au musée Doktary à Istamboul et le Codex de Londres (daté de 772) conservé au British Museum. Chacun contient environ 750 divergences par rapport au Coran actuel (on remarque que c'est souvent le Coran actuel qui semble avoir ajouté des mots ou des phrases au texte primitif).

    Al Tabry, au 10ème siècle, l'avouait carément :
    "Le texte du coran n’était pas fixé à mon époque."

    Et l'Imam Ja'far, pour résumer la situation, allait plus loin encore :
    "Le véritable Coran n'existe pas !"

    Selon As-Suyuti (mort en 1505) Ibn ’Umar al Khattab aurait dit :
    "Que personne d’entre vous ne dise qu’il a acquis le Coran entier, car qu’en sait-il ? Beaucoup du Coran a été perdu ! Alors qu’il dise : J’ai acquis ce qui était disponible. "
    (As-Suyuti, Itqan, partie 3, page 72).

    Cela indique bien que le Coran ne nous a pas été retransmit dans son intégralité.

    L’Imâm Al-Bukhârî et Ibn Jarîr disent que, selon Ubayy Ibn Ka`b et Anas b. Malik, ces paroles ont été révélées dans la Sourate 102 "At-Takâthur" (La course aux richesses) :
    "Le Prophète (paix et bénédiction d’Allâh sur lui) a dit : 'Si le fils d’Adam avait deux vallées de richesses, il souhaiterait que lui en fût échue une troisième. Rien ne peut remplir le ventre du fils d'Adam sauf la terre ( la mort), mais Dieu revient vers celui qui revient à Lui' ...".

    Pourtant on ne retrouve plus ce passage dans la sourate 102 (qui ne contient que 8 versets) du coran actuel. Il a donc été enlevé.

    On rapporte qu'un homme récitait le Coran en compagnie de l'Imam Ja'far. Le narrateur dit qu'il entendit certains versets, durant la récitation, qui ne correspondaient pas à des versets reconnus. L'Imam Ja'far dit à la personne qui récitait :
    "Ne récite pas de cette manière. Récite comme les gens jusqu'à ce que le Mahdi arrive. Quand le Mahdi arrivera, il récitera le véritable Coran et le Coran compilé par Ali, sera de nouveau ramené !" (Usul Kafi: 2.622)

    Cela indique bien que les versions du Coran postérieures à celles d'Ali sont considérées comme défectueuses.

    Selon Jabir, l'Imam Baqir aurait dit :
    "Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur. Les seules personnes à avoir entièrement compilé et appris par cœur le véritable Coran étaient Ali ibn Abi Talib et les Imams qui lui ont succédé !" (Usul Kafi: 1:228 )

    Les Chiites le confirment :
    "Celui qui a compilé le Coran véritable c'était Ali ibn alit tabib !"
    (A noter qu'ils estiment aussi que les versets relatifs à Ali ont été supprimés par Othman, le calife imposteur anti-Chiites)

    Selon As-Suyuti, Aïsha, l’épouse favorite du Prophète, aurait dit :
    "Du temps du Prophète, la sourate des Parties (ou des Confédérés) faisait deux cents versets à la lecture. Quand Othman édita les copies du Coran, seuls les 73 versets actuels furent enregistrés !" .

    Selon As-Suyuti aussi :
    Uba Ibn Ka’b, l’un des grands compagnons de Muhammad, aurait demandé à l’un des Musulmans, "Combien y a-t-il de versets dans la sourate des Parties ?" Le Musulman dit : "Soixante-treize versets." Uba Ibn Ka’b lui raconta : "Autrefois il était pratiquement égal à la sourate de la Vache (environ 286 versets) et comprenait le verset de la lapidation". L’homme demanda : "Qu’est-ce que le verset de la lapidation ?" Uba Ibn Ka’b dit : "Si un vieil homme ou une vieille femme commettait l’adultère, lapidez-les à mort."

    Au sujet de ce verset disparu, Ibn Majah a rapporté les paroles de Aisha qui disait :
    "Le verset relatif à la lapidation et à l'allaitement (9, 8a) est venu et sa feuille se trouvait sous mon lit : aussi, quand l'envoyé d'Allah mourut, et que nous fûmes occupés par les détails entourant sa mort, un animal domestique entra et dévora la feuille."

    Les textes historiques confirment effectivement que les anciens musulmans lapidaient les personnes adultères, suivant en cela ce qui était écrit dans un verset dont on n'a plus retrouvé la trace depuis.

    Au sujet du verset 6 de la sourate 33 "Les confédérés" ("...Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes; et ses épouses sont leurs mères."), Uthman dit que le texte d'Ubai b. Ka'b comportait :
    "Pour les croyants le Prophète a priorité sur eux-mêmes ; et il est un père pour eux et ses épouses sont leurs mères."

    Voila encore une sourate qui a été modifiée.

    Au sujet du verset 49 de la sourate 12 "Joseph" ("...Puis, viendra après cela une année où les gens auront beaucoup de pluies et presseront le raisin et les olives..."), l'Imam Ja'far raconta qu'un homme demanda comment il devait lire ce verset. Ali répondit que ce verset avait initialement été révélé comme suit :
    "Puis une année viendra ou les gens recevront une aide généreuse et ou il pleuvra abondamment" (Commentaire d'Al-Qummi: 192)

    Ce commentaire indique que le Coran a été modifié pour rendre service aux fantaisies des Califes amateurs de vin. Le mot Yâ'siroun ayant été transformé en Yâsiroun.

    A noter que les Kharijites trouvaient que la sourate "Joseph" racontait une histoire trop offensante et érotique pour vraiment appartenir au Coran authentique. (Pourtant cette sourate s'inspirait d'un passage de l'Ancien testament).

    Au sujet du verset 33 (ou 30) de la sourate 3 "La Famille d'Imran" ("...Certes, Allah a élu entre tous les hommes Adam, Noé, la famille d'Abraham et la famille d'Imran..."), le commentateur chiite Allamah Ali ibn Ibrahim AI-Qummi a dit :
    "Les mots 'La Famille de Mouhammad' étaient eux aussi révélés avec les mots 'La Famille d'Imraan'. Mais les compagnons du Prophète ont retiré les mots 'La Famille de Mouhammad' du texte original". (Commentaire d'Al-Qummi:308).

    Il est clair que ce commentaire accuse les Compagnons du Prophète d'avoir modifié le Coran.

    Au sujet du verset 114 (ou 115) de la sourate 20 "Taha" ("...En effet, Nous avions auparavant fait une recommandation (ou un pacte) à Adam, mais il l'oublia, et Nous n'avons pas trouvé chez lui de résolution ferme..."), Usul Kafi a rapporté que l'Imam Ja'far aurait dit que ce verset avait initialement été révélé avec les mots suivants :
    "Nous avons parlé à Adam de Mohammed, Ali, Fatima, Hassan, Hussain et des Imams, leurs progénitures, mais Adam a oublié." (Usul Kafi : 1:416)

    On retrouve ici l'écho de la guerre entre les partisans de Ali (proto-Chiites) et les partisans d'Othman (proto-Sunnites) qui trafiquaient le contenu du Coran et des hadiths pour essayer de difamer leurs adversaires tout en se glorifiant eux-mêmes.

    Au sujet du verset 9 (ou 10) de la sourate 47 "Muhammad" ("...C'est parce qu'ils ont de la répulsion pour ce qu'Allah a fait descendre. Il rendra donc vaines leurs oeuvres..."), l'Imam Mohammed Baqir aurait dit que l'ange Jibreel avait transmis initialement le verset comme suit :
    "C'est parce qu'ils découvrirent ce qu'Allah révéla à propos de Ali." C'est ainsi que les apostats enlevèrent le nom de Ali du Coran. (Commentaire d'Al-Qummi: 1011)

    On retrouve encore ici l'écho des guerres entre partisans de Ali et partisans d'Othman : Les chiites accusent des sunnites d'avoir effacé les textes louangeant leur chef Ali.

    Dans le verset 29 de la sourate "Waqi'ah", il est écrit :"Et les gens de la droite ; Que sont les gens de la droite ? Ils seront parmi des jujubiers sans épines, et parmi des bananiers aux régimes bien fournis." Une personne récita ce verset en présence de Ali. Celui-ci dit que le mot "Talh" n'était pas le bon et que l'on devait lire Tal'a comme dans la sourate Shu'araa. Certains demandèrent pourquoi ils ne changeraient pas le mot pour réécrire le bon. Ali répondit que le temps n'était pas encore venu de le faire car corriger le Coran ne ferait que troubler les gens. Il fut dit la même chose aux Imams, seul le Mahdi (le Messie) aura le droit de réintroduire le Coran tel qu'il était au temps du Prophète. (Commentaire d'Al-Qummi: 1067)

    Ici aussi les Chiites prétendent qu'Ali savait que le Coran avait été corrompu.

    Un des scribes suggéra de rajouter deux versets en l'honneur du Prophète à la fin de la sourate 9 "Le repentir". La majorité des scribes fut d'accord avec lui. Ali, quant à lui, trouva la chose scandaleuse. Il ne cessa de leur répéter, avec véhémence, que la parole de Dieu ne devait jamais subir la moindre altération.

    De nombreux documents font référence au désaccord d'Ali. Par exemple, Jalaluddin Al-Suyuty, a écrit en 1318 : "On demanda à Ali : 'Pourquoi restes-tu chez toi ?' Il leur répondit :

    'On a rajouté quelque chose au Coran et j'ai fait le serment de ne sortir que pour la prière tant que le vrai Coran ne serait pas rétabli !' " (Al Itqaan fee 'ulum al Quran, p.59)


    Justement, ces deux versets (128 et 129, ou 130) de la sourate 9 ont toujours été douteux. Par exemple, on peut lire dans la fameuse Hadith de Bukhary et le fameux Itqaa de Al-Suyuty que "chaque verset du Coran a été vérifié par de nombreux témoins, les versets 128 et 129 de la Sourate 9 mis à part. Seul Khuzeimah Ibn Thaabet Al-Ansaary les avait en sa possession. Lorsque cet étrange fait fut remis en cause par certains, quelqu'un apporta une hadith disant que 'Le témoignage de Khuzeimah vaut le témoignage de deux hommes !!!'"... ce qui n'est autre qu'un argument d'autorité.

    Mullah Muhsin Kashani, un savant Chiite du 11ème siècle, fait le commentaire suivant :
    "Il est clair, d'après toutes les traditions et récits de la famille du Prophète, que le Coran que les musulmans possèdent de nos jours, n'est pas le Coran complet tel qu'il a été révélé à Mohammed. Certains versets contredisent même ce qui a été révélé. Parmi les versets qui ont été modifiés ou qui disparurent figurent ceux où apparaissaient les noms d'Ali, 'la Famille de Mohammed' et à plusieurs reprises certains ou figuraient les noms d'hypocrites. Plus encore, l'ordre des sourates dans le Coran actuel n'est pas celui qu'avait choisit Allah et son Messager". (Tafseer de Saafi : l:32).

    Abû Mansur Ahmed Tibrisi, un célèbre savant Chiite du 8ème siècle, a écrit:
    "Enumérer les modifications et les oublis de ce type (dans le Coran d'aujourd'hui) deviendrait vite un travail laborieux et pourrait mettre à jour ce que la Taqiyyah m'oblige à ne pas divulguer (Taqiyyah = pratique consistant à cacher la vérité pour des raisons religieuses)..." (AI-Ihtijaj de Tibrisi 1:254)

    Jabir a rapporté que l'Imam Bar a dit :
    "Personne ne peut affirmer avoir rassemblé tout le Coran tel qu'il a été révélé par Allah, si ce n'est un menteur ! Le Prophète dit alors : c'est ainsi que le démon m'a envoyé ses deux serviteurs à l'instant Abu Bakr et Omar". (Commentaire de bas de page de la traduction de Maqbool : Sourate "Hajj": 674)

    Le Mullah Baqir raconte un récit rapporté par l'Imam Zainul Abideen selon lequel un homme vint voir l'Imam et lui demanda de l'informer à propos d'Abû Bakr et de Omar. L'Imam lui dit qu'ils étaient tous les deux des mécréants. (Haqqul Yaqeen : 551)

    -Al haj annouri attabrassi, mort en 1230, rapporte dans son livre "Fassl al khitab fi tahrifi kitabi rabbi al arbabe" que plus de 300 grands savants chiites ont déclaré à l'unanimité que le Saint Coran a été falsifié ou modifié.

    On peut résumer ainsi ce que disent les Chiites à ce sujet :

    - Le texte du Coran dont les musulmans disposent n'est pas conforme à ce qui a été Révélé au Prophète Muhammad. Ceux qui ont compilé cette version (c'est-à-dire les Compagnons, parmi lesquels Abu Bakr, Omar et Othmân) ont falsifié ce Texte révélé afin de servir leurs intérêts.

    - Des passages et même des sourates entières du Coran contenant, notamment les vertus de Ali et des gens de la famille du Prophète Mouhammad ont été effacés par les "hypocrites" (c'est-à-dire des Compagnons) anti-chiites. An Noûri At Tabrassi affirme que les savants chiites qui renient la falsification du Coran n'agissent que par "taquiyya" (attitude qui a pour but de dissimuler sa foi réelle).

    - Selon les Chiites, le texte révélé n'a été compilé sous sa forme originale et dans son intégralité que par Ali. Des membres d'un cercle très fermé de l'élite chiite prétendent connaitre néanmoins le contenu de cette compilation. Mais il n'ont pas le droit de la dévoiler au grand public (même au sein des chiites): Ce n'est que lorsque celui qu'ils considèrent comme étant leur douzième imâm infaillible ("le Mahdi", caché dans une grotte depuis douze siècles) reviendra parmi les hommes, qu'il dévoilera à nouveau en public la véritable et authentique compilation du Coran.

    Même par l'analyse du style poétique, on peut déceler des phrases supplémentaires qui ont été ajoutées au Coran car elles rompent le rythme et la versification des sourates.(ex : 20-15, 78-1 à 5, 78-32 à 34, 74-31 et 50-24 à 32).

    Ainsi la sourate 42-36 à 38 a été visiblement rajoutée pour justifier le choix d'Othman comme calife à la place d'Ali. De même, une glose a été ajoutée à la sourate 104 pour traduire faussement hawiya ("sans enfant") par hotama ("feu de l'enfer").

    Ainsi une rupture de rythme affecte visiblement le verset 51 de la sourate 5 :
    "Ô les croyants ! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Nasârâs (Nazaréens ou Chrétiens) : ils sont amis les uns des autre."
    On peut constater que c'est la mention et les Nasârâs" qui est de trop car elle rompt le phrasé originel. Il s'agit donc d’un ajout tardif, probablement inséré pour discréditer les Chrétiens. En fait, on peut même remarquer que les passages contenant le mot "Nasârâ" sont pratiquement tous des interpolations. Par exemples : Dans les sourates 2:111, 2,113, 2:120, 2:135, 2,140 et 5,18.

    On peut également regarder dans le livre "Fiqh Akbar", écrit vers 750. Celui-ci présente les vues de l’orthodoxie islamique sur les questions qui se posaient alors en matière juridique. Or, étrangement, il ne fait aucune allusion aux 800 versets fixant des règles juridiques, qui se trouvent dans les Corans d’aujourd’hui. Apparemment ces versets étaient alors absents et n'ont été rajoutés que plus tard dans le Coran.

    Le chrétien Al-Kindi (à ne pas confondre avec l’Arabe, philosophe musulman) écrivant aux alentours de l’an 830, critiquait le Coran en ces termes :
    "Le résultat de tout ceci est patent pour vous qui avez lu les écritures et qui voyez comment, dans votre livre, les histoires sont brouillées ensemble et entremêlées ; une preuve que beaucoup de mains différentes ont été à l’œuvre, et ont causé des divergences, ajoutant ou retranchant tout ce qui leur plaisait ou déplaisait. Et maintenant, voici les conditions d’une révélation envoyée ici-bas depuis le Ciel ?"

    A noter, également, que le Coran aurait été mal traduit.
    Christoph Luxenberg, éminent professeur de linguistique, a montré que de nombreux passages obscurs du Coran s’éclaircissent si on lit certainsmots en syriaque et non en arabe. Ainsi fait-il disparaître les houris, vierges aux grands yeux de biche du Paradis, toujours consentantes, promises aux croyants.

    Selon la nouvelle analyse avancée par Christoph Luxenberg, qui s’appuie sur les Hymnes d’Ephrem le Syrien, le contexte est clair : ce sont de la nourriture et des boissons qui sont offertes, et non des jeunes filles pures.

    En syriaque, le mot “hour” est un adjectif féminin pluriel qui signifie blanc, dans lequel le mot “raisin” est implicite. Les éphèbes immortels ou les jeunes filles semblables à des perles décrites par des sourates (exemples : 44-54, 52-20 et 56,22) seraient nés d’une interprétation erronée d’une expression qui signifie en syriaque “des raisins frais”, que les justes auront le plaisir de goûter, par opposition aux breuvages bouillants réservés aux infidèles et aux damnés.

    "Nous leur aurons donné pour épouses des Houris aux grands yeux" se transforme alors en : "Nous leur donnerons une vie facile sous de blanches et cristallines grappes de raisin".

    En tentant de lire à partir du vocabulaire arabo-syriaque d'autres passages obscurs du Coran, les résultats sont étonnants. Ainsi, dans le verset 24 de la sourate 19 ("Marie"), par exemple, il est question de Marie, qui est accusée de grossesse illégitime et chassée par ses parents. Avant l'accouchement, elle se retire sous un palmier et dit: "Dussé-je être morte plutôt que de vivre à cette heure!" Jésus, qui vient de naître, lui dit : "Ne t'attriste pas, ton Seigneur a mis au-dessous de toi un ruisseau". Pourtant le mot "sariya" ne signifie pas "ruisseau" en arabe. C'est en fait un adjectif araméen qui signifie "légitime". Et "au-dessous de toi", lu à l'araméenne, signifie "accouchement". Cela donne alors : "Ne t'attriste pas, ton Seigneur a rendu ton accouchement légitime". Alors là, ca devient clair : Marie ne souhaitait pas la mort parcequ'elle avait soif mais parcequ'on lui reprochait d'avoir un fils illégitime.

    Un autre exemple est celui de la sourate 108 ("Al-Kawthar /L'Abondance") , dont le sens est obscur :
    "En vérité, Nous t'avons donné l'ABONDANCE. Prie donc ton Seigneur et SACRIFIE ! En vérité, celui qui te HAIT se trouve DÉSHÉRITÉ".

    Tous les chercheurs reconnaissent que cela n'a pas de sens. Mais avec une lecture syro-araméenne, cela donne :
    "Nous t'avons donné la PERSÉVÉRANCE. Prie donc ton Seigneur et PERSISTE !
    Ton ADVERSAIRE se trouve alors VAINCU".
    A l'origine de cette courte sourate, se trouve une liturgie syriaque, réminiscence de la première épître de saint Pierre 5, 8-9.


    Mais il y a plus grave

    Même Muhammad est suspecté de ne pas avoir transcrit fidèlement la parole d'Allah :

    Le Coran passe pour être la parole de Allah (voir les sourates 43-3, 55-77, 85-22). Pourtant des sourates s'adressent à Dieu à la 2ème personne (sourates 1-4 à 6, 113, 114, 27-91, 6-104 à 114); de même, dans les sourates 75-1 et 90-1, Allah jure au nom d'Allah ! Se parle-t-il à lui-même ? (Quand aux sourates 19-64 et 36-164 à 166, il est clair que ce sont des anges qui s'y expriment et non pas Dieu.)
    Cela indique donc que certaines sourates ont été acceptées alors qu'elles ne venaient visiblement pas de Dieu.

    Selon At Tabari et Ibn Sad, Mahomet aurait accordé quelques concessions pour amadouer les non-musulmans de la Mecque : il aurait ainsi dit qu'on pouvait adorer les "trois filles d'Allah" (des déesses paiennes). Par la suite, il aurait retiré ces paroles de la sourate 53-19 à 23 en disant que c'était le diable qui les lui avait soufflées (ce sont les fameux "versets sataniques").
    Cela montre que l'on ne peut pas se fier aveuglément à tout ce qu'a révélé le Prophète.

    Le célèbre commentateur Boukhari a rapporté l'anecdote suivante :
    "Le Prophète, ayant entendu quelqu'un réciter le Coran à la mosquée, dit : 'Dieu fera miséricorde à cet homme, car il m'a rappelé tel et tel verset qui m'ont échappé dans telle et telle sourate'."

    Cela montre que la mémoire de Prophète était faillible. Peut-on alors lui faire confiance pour la retranscription des paroles de Dieu ?

    Une autre fois, c'est un compagnon du Prophète, le futur calife Umar, qui se flatte d'avoir été à l'origine d'une révélation :
    "J'ai dit : 'ô apôtre d'Allah, des gens bien et des gens moins bien fréquentent tes femmes. Si tu leur ordonnais de se voiler ?' Alors, le verset du voile est descendu."


    et dans les hadiths (Vol. 1:148) recueillies par Boukhari, on lit :
    "Umar était extrêmement désireux que les versets de Al Hijab (observance du voile par les femmes musulmanes) soient révélés. Accédant à ses désirs, Allah révéla les versets de Al Hijab."

    Si même le Prophète laisse n'importe qui inventer de nouvelle sourates, alors comment se fier au contenu du Coran ?

    Ibn Abi-Sahr (Abd Allah ibn Sad Abi Sahr) était le scribe du Prophète. Il se flattait d'avoir pu noter "miséricordieux" et "absoluteur", là où le prophète lui avait dicté "sage" et "puissant".

    On notera que Ibn Abi-Sahr finira plus tard par apostasier l'islam, estimant qu'un Prophète qui laissait son scribe modifier la parole de Dieu ne pouvait pas être un prophète véridique. Il était également dégoûté par l’opportunisme des révélations divines, qui tombaient toujours à pic pour justifier les actes du Prophète. Il fut plus tard exécuté...
    Plus étrange encore : Certaines sourates du Coran sont contredites par d'autres.

    Pourtant la sourate 4, 82 ou 84 affirme que le Coran est non-contradictoire :

    "Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !"

    Ces contradictions sont dues au fait que certaines sourates récentes (de l'époque médinoise) remplacent et abrogent le contenu d'autres sourates plus anciennes (de l'époque mecquoise). On appelle cela des "sourates abrogeantes" et des sourates "abrogées" (il y en a au moins 550).

    Mais comment donc Allah peut-il donc revenir sur ce qu'il avait lui-même dit ? Le Dieu qui dicte les sourates à la Médine n'est-il plus le même que le Dieu qui les dictait à la Mecque ?

    Pourquoi les sourates anciennes étaient-elles pleines de tolérance et de miséricorde alors que les sourates récentes, qui les remplacent, sont pleines d'intolérance et de dureté ? En effet, on voit très bien que les sourates mecquoises sont les seules à contenir des versets pacifiques à l’égard des chrétiens, des juifs et des non-croyants. Ce qui n’est pas le cas pour les sourates médinoises.

    C'est ainsi que les 124 passages mecquois appelant à la tolérance religieuse sont abrogées par des sourates médinoises plus récentes et plus guerrières :

    "Et quiconque désire une religion autre que l'islam ne sera point agréé, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants." (Sourate 3, 85)

    "Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur." (4, 89)

    "Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade....
    .... Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit, et ceux d'entre les hommes des Ecritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites leur la guerre jusqu'à ce qu'ils versent le tribu de leurs propres mains, après s'être humiliés." (Sourate 9, 5-29)

    Pourtant les abrogations sont des modifications, et cela s'oppose à la sourate 85, 21-22 qui prétend que le Coran est éternel, et immuable :

    "C'est plutôt un Coran glorieux préservé sur une Tablette éternelle (auprès d'Allah)."

    Certains passages affirment que ces modifications sont faites pour améliorer le Coran :

    "Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ?" (Sourate 2, 106)

    "Allah efface ou confirme ce qu’Il veut car l’écriture primordiale est auprès de Lui." (sourate 13, 39)

    "Quand Nous remplaçons un verset par un autre – et Allah sait mieux ce qu’Il fait descendre – ils disent : 'Tu n’es qu’un menteur'. Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. Dis : 'C’est le Saint-Esprit (Roûh el Qoudous = Gabriel / Djibrîl) qui l’a fait descendre de la part de ton Seigneur en toute vérité, afin de raffermir ceux qui croient.'...’’ (sourate 16, 101-102)


    La parole d'Allah n'est-elle pas parfaite dés qu'elle est révélée ? Pourquoi devrait-il la modifier pour l'améliorer ?
    Est-ce vraiment Allah qui a transformé ses propres paroles ... ou est-ce la l'action de simples humains ?

    Il existe aussi 9 versets coraniques qui prétendent que le Coran a été écrit dans une "langue arabe claire".
    Et pourtant, on peut observer que le Coran contient au moins 275 mots non-arabes. N'est-ce pas une preuve qu'il a été retouché au contact de populations non-arabes converties à l'islam ?

    On trouve, par exemple : "qintâr "(Coran 3;14), d'origine byzantine ; "surâdiq" (75;51), d'origine abyssinienne ; "sundus" (18;31), d'origine persane ; etc. etc... Or le Coran se prétend lui-même être "en arabe pur". La conclusion est donc que ces mots non-arabes ont été rajoutés au texte originel (qui était "en arabe pur") lors de la conquête de territoires perses et byzantins par les Arabes, après la mort du Prophète.

    Exemples de termes persans dans le Coran :
    Abarigh, Estabragh,Tanour,Djahanam, Dinar, Al Rass,Al Rome, Zandjébil, Sédjil, Saradégh, Saghar, Salsabil, Sndass, Ghofl, Kafour, Kanz, Kourte, Madjous, Mardjan, Mask, Maghalid, Mazdjah, Né, Houd, Yagoute, Al Yahoud.

    Exemples de termes abyssins / éthiopiens :
    Ela Raéc, Avâh, Avâb, Al Djabt, Horm, Haub, Dôrï, Sïnïn, Shatre,Tâhâ, Tâghoute, Al Eram, Ghéise, Ghoureh, Kafle, Machcouh, Mansâh, Nachééh,Yassin, Yassdon.

    Exemples de termes romains dans le Coran :
    Sérâte, Tafagh, Ferdôs, Ghéste, Ghéstass.

    Exemples de termes syriens dans le Coran :
    Yam, Houn, Ghouyoum, Addan, Toure.

    Exemples de termes hébraïques dans le Coran :
    Akhlad, Baïre, Raéna, Al Rahmân, Tavâ, Marghoum, Hodnâ, Ghamle.

    Exemples de termes nabatéens dans le Coran :
    Varz, Varâ, Malakoute, Côfre, Ghat, Mazhan, Sinâé, Sôfréh, Havâriyoun, Hasbe, Akvab, Asphar, Al, Alîm.

    Certains versets du Coran sont même des traductions des Gattas de l'Avesta :
    "Lorsqu'au début de l'univers, tu nous as créés, et soufflé de ta nature pour nous offrir la raison, lorsque tu nous as inspiré de la vie."(l'Avesta)
    = la sourate 15, 29 du Coran.

    "Quelle est la punition de celui qui rend maître le menteur impur?"(l'Avesta)
    = "la Sourate 9, 31 du Coran.

    "Quel est la sanction de ce malveillant qui ne gagne sa vie qu'en blessant les agriculteurs honnêtes et les animaux ?" (l'Avesta)
    = la Sourate 9, 34 du Coran.

    Jusqu'aux alentours de l'An Mille, les commentaires autour du Coran ont été innombrables, en liaison avec une grande effervescence intellectuelle.

    Mais en l'an 1019, le calife abasside de Bagdad, Al Qadir, craignant que la libre discussion ne mène à des divisions, a fait lire au palais et dans les mosquées une épître dite "épître de Qadir" (Risala al-qâdiriya) par laquelle il a interdit toute exégèse nouvelle et fermé la porte à l'effort de recherche personnel des musulmans (l'ijithad).


    Cette décision a été d'une importance capitale pour l'islam. Elle a tué l'esprit critique et favorisé l'imitation servile (le taqlid). Toute recherche sur le texte primordial du Coran devenait alors impossible... et toute chance de trouver la vérité aussi.

    En 1972, au cours de travaux de restauration, des ouvriers ont trouvé une cachette dans les combles de la grande mosquée Jama'a al-kabir de Sanaa, capitale du Yémen. une sorte de cachette, ce qu'on appelle une "tombe de papiers".

    Le dr Gerd-Rüdiger Puin a découvert alors qu'on était en présence de manuscrits arabes du Coran parmi les plus anciens connus. Il obtint le droit d'en tirer des microfilms, malgré les réticences de ses hôtes, car les autorités du Yémen ne souhaitaient pas que le contenu des manuscrits soit révélé au grand public. Le Dr Puin soupçonnait même les Yéménites d'avoir volontairement exposé à la lumière ses microfilms, pour les rendre inutilisables. Cependant les pellicules étaient voilées, mais encore lisibles.

    Quelle inavouable vérité renferment donc les manuscrits de Sanaa ? Pour le Dr Puin, ils constituent la preuve que le texte coranique a connu des "évolutions". Bref, qu'il a une histoire. Et cette hypothèse n'est tout simplement pas admissible pour l'islam sunnite.

    Gerd Puin a étudié le fac-similé des manuscrits de Sanaa :"Il s'agit d'un Coran de style hedjazien, qui correspond à la graphie en vigueur à la fin du VIIe siècle dans le Hedjaz, la région de La Mecque et de Médine." Le manuscrit daterait de 680 environ.

    En comparant les manuscrits il relève une dizaine de variantes par page avec le Coran actuel, mais qui ne sont "pas significatives". La découverte qui l'enthousiasme le plus est un palimpseste : un manuscrit sous l'écriture duquel apparaît nettement un autre texte, effacé par lavage. "Ce texte est également un passage du Coran, écrit dans le même style archaïque. Il est malheureusement impossible de le déchiffrer. Sans doute s'agit-il du plus ancien texte coranique connu.

    Pourquoi l'a-t-on 'lavé' ? Peut-être simplement parce que son contenu n'était plus admissible..."

    .
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:52

    "Le Prophète de Satan"

    L'ange que Mohamed a pretendu avoir vu n'est pas Jibril ...Ce Tafsîr nous fait cette déclaration que ce démon est apparu sous la forme de Jibril. ..Al-Qurtubi (arabe) 37/18 

    Ce Tafsîr nous fait cette déclaration que ce démon (Al- Abyad - le blanc) est apparu sous la forme de Jibril. ..Al-Qurtubi (arabe) 37/18 / تفسير القرطبي فقال الأبيض ، و هو صاحب الأنبياء ، و هو الذي قصد النبي .. في صورة جبريل 

    Traduction: Al-Abyad (un démon) est l'ami des prophètes et c'est lui qui est apparu au Prophète (que la paix soit sur lui) sous la forme de (l'ange) Gabriel - Al-Qurtubi (arabe) 242/19 / تفسير القرطبي"


    Jami’ al-Ahkam -Tafsir de l’Imam al-Qurtubi (m.671h)

    L’épisode des versets sataniques est devenu mondialement célèbre grâce à la version romancée écrite par Salman Rushdie. L’auteur, qui a échappé à une vingtaine de tentatives d’assassinat, est l’objet d’une fatwa de l’Ayatollah Khomeini (m. 1989). Les traducteurs japonais et italien de l’œuvre ont été agressés à l’arme blanche et son éditeur norvégien fut sérieusement touché. En 2005, l’Ayatollah Ali Khamenei confirme la fatwa de son prédécesseur en déclarant que le meurtre de Rushdie pour apostasie est légal. L’histoire des versets sataniques est pourtant comprise dans l’immense héritage littéraire que nous ont légué les grands noms de la théologie musulmane.

    Un Coran diabolique
    Sirat Rasoul Allah, la toute première source islamique, rédigée par Mohammed Ibn Ishâq (m. 767), a mentionné cette anecdote, cependant, le passage en question a été censuré dans la recension d’Ibn Hichâm (m. 834) intitulée As-Sira an-Nabawiyya.


    Par chance, le célèbre érudit Mohammed Ibn Jarir at-Tabari (m. 923), qui possédait un original d’Ibn Ishâq, a recopié ce texte dans ses livres. Ibn Sa’d (m. 845), un historien postérieur, a lui aussi transcrit les versets sataniques d’après la version d’al-Wâqidi (m. 822) au sein de son recueil At-Tabaqât al-Kobra. L’histoire a de même été reprise par les transmetteurs de traditions mahomédiennes. Mais avant d’en prendre connaissance, il serait utile de connaître les circonstances et l’état d’esprit de Mahomet au moment de la révélation de ces fameux versets controversés.

    Les Qoraychites, le peuple qui avait élu La Mecque pour domicile, et dont faisait partie Mahomet, étaient polythéistes et adoraient de nombreux dieux : « le Prophète est entré à La Mecque, rapporte ‘Abdullah bin Mas’oud, et il y avait autour de la Ka’ba trois cent soixante idoles ». On raconte accessoirement que des fresques recouvraient l’intérieur de la Maison sacrée dont certaines représentaient Jésus et sa mère Marie, ainsi qu’un vieil homme, Abraham, tirant au sort au moyen de flèches. Mahomet aurait commandé de les effacer d’après plusieurs rapports, tandis que d’autres prétendent qu’il les a laissés. La péninsule arabique comptait également différents lieux de culte abritant diverses idoles. Il y avait, parmi elles, Manât, al-Lât, et al-‘Ozza. L’historien irakien Hichâm Ibn al-Kalbi (m. 819) a tracé un historique de ces trois divinités dans son Kitâb al-‘Asnâm (le livre des idoles) :

    Manât était la plus ancienne de toutes les idoles. Les Arabes appelaient leurs enfants ‘Abd Manât et Zayd Manât. Elle avait été érigée au bord de la mer aux environs d’al-Mouchallâl à Qoudayd, entre Médine et La Mecque. Tous les Arabes la vénéraient et offraient des sacrifices devant elle. Les Aws, les Khazraj, ainsi que les habitants de Médine et La Mecque et de leurs environs, la vénéraient, lui offraient des sacrifices et lui faisaient des offrandes. (…)

    Puis, ils ont adopté al-Lât. Al-Lât était à at-Tâ’if et elle est plus récente que Manât. C’était une pierre de forme cubique. Il y avait un juif à côté d’elle qui mélangeait de la bouillie sucrée. Les Banou ‘Attâb bin Mâlik de Taqîf étaient chargés de sa garde. Ils avaient bâti pour elle un édifice. Les Qoraychites et tous les Arabes vénéraient al-Lât. (…)

    Ensuite, ils ont adopté al-‘Ozza. Elle est plus récente que al-Lât et Manât, puisque j’ai entendu dire que les Arabes appelaient leurs enfants du nom de ces deux dernières avant al-‘Ozza (…).Celui qui a adopté al-‘Ozza fut Zâlim bin As’ad. L’idole se trouvait dans une vallée de Nakhlat ach-Châmiyya appelée Hourâd, à côté d’al-Ghoumayr, à droite de la route de La Mecque vers l’Irak. C’est au-dessus de Dhât ‘Irq, à neuf mille d’al-Boustân. Il a bâti pour elle une maison et ils entendaient à l’intérieur la voix. Les Arabes et les Qoraychites ont alors appelé leurs enfants ‘Abd al-‘Ozza. C’était la plus grande des idoles chez les Qoraychites. Ils allaient lui rendre visite, lui faisaient des offrandes et des sacrifices afin d’obtenir ses faveurs.

    Les sources concernant le culte que rendait le Prophète à ces divinités sont très rares. Les grandes biographies sont systématiquement épurées de ce genre de « détails » et tentent de faire passer Mahomet pour un monothéiste dès son plus jeune âge. Citons, tout d’abord, Ibn al-Kalbi, qui a écrit que le Messager de Dieu a dit : « j’ai offert à al-‘Ozza un mouton grisâtre et je suivais la religion de mon peuple ». L’élève d’at-Tabarâni (m. 970), le mouhaddith Abou Bakr al-Bazzâr (m. 905), a, de son côté, enregistré dans son Mosnad :

    Zayd bin Hâritha a rapporté :
    Je suis sorti avec le Messager d'Allah et il était monté en croupe par une journée chaude de La Mecque. Nous avions un mouton avec nous que nous avions sacrifié et préparé sur une table servie. Nous avons rencontré Zayd bin ‘Amr bin Noufayl et chacun de nous l’a salué avec la salutation de la période préislamique. Le Prophète a dit : « Ô Zayd – c’est-à-dire Zayd bin ‘Amr – pourquoi est-ce que je vois ton peuple éprouver de la haine envers toi ? » Il a répondu : « par Allah, Ô Mohammad ! Ce n’est pas à cause de moi. Je suis parti à la recherche de cette religion jusqu’à atteindre Khaybar, mais j’ai découvert qu’ils adoraient Allah en lui attribuant des associés. J’ai donc demandé où est-ce que je peux trouver cette religion. Je suis alors allé jusqu’en Syrie, mais j’ai découvert qu’ils adoraient Allah et lui attribuaient des associés. J’ai demandé : « où puis-je trouver cette religion que je cherche ? » Un homme parmi eux a répondu : « tu poses des questions à propos d’une religion que nous ne connaissons pas, personne n’adore Allah seul sauf un vieil homme de la péninsule arabique ». Je suis allé à sa rencontre. Quand je l’ai vu, il m’a dit : « je vois quelqu’un qui est complètement dans l’erreur. D’où viens-tu ? » J’ai répondu : « je fais partie du peuple de la maison d'Allah, je suis un polythéiste et un panégyriste ». Il a dit : « celui que tu recherches est apparu dans ton pays. Un prophète a été envoyé et son étoile s’est levée, mais il n’a pas encore ressenti quelque chose », Ô Mohammad ». Le Prophète a approché vers lui la table servie. Il a demandé : « qu’est-ce que c’est ? » Il a répondu : « un mouton que nous avons sacrifié sur un de ces autels ». Il a dit : « je ne mangerai rien qui a été sacrifié pour un autre que Dieu ».

    L’authenticité du récit est confirmée par al-Boukhâri (m. 870) qui a consigné dans son corpus la tradition suivante :
    ‘Abdullah a rapporté que le Messager d'Allah a rencontré Zayd bin ‘Amr bin Noufayl dans un endroit en-dessous de Baldah. Ceci se passa avant que la révélation ne descende sur le Messager d'Allah. Le Messager d'Allah lui a présenté une table servie sur laquelle il y avait de la viande. Il a refusé d’en manger, puis il a dit : « je ne mangerai pas ce que vous avez sacrifié sur vos autels, je ne mangerai rien sauf ce sur quoi le nom d'Allah a été prononcé ».

    Quelques savants, qui n’ont sans doute jamais eu connaissance du rapport d’al-Bazzâr, ont nié que le Prophète puisse avoir été un jour païen. Ceux-ci ont sorti des explications plus ou moins tarabiscotées contredisant clairement le sens apparent du hadith. Ibn Hajar al-‘Asqalâni (m. 1448) a répertorié les avis divergents dans son commentaire et y a greffé ses propres observations :
    Ibn Battâl a dit : « la table était servie par des qoraychites qui l’ont présentée au Prophète. Il a refusé d’en manger, puis le Prophète l’a présenté à Zayd bin ‘Amr mais il a refusé d’en manger, et il a dit en s’adressant aux qoraychites qui avaient servi la table en premier : je ne mangerai pas ce qui a été sacrifié sur vos autels ». Ce qu’il a dit est possible, toutefois, je ne sais pas d’où il tient cette affirmation (…).
    Al-Kattâbi a dit : « le Prophète ne mangeait pas ce qu’ils sacrifiaient aux idoles sur les autels, il mangeait de tout sauf cela. Ils ne mentionnaient pas le nom d'Allah sur l’offrande, car la loi n’avait pas encore été révélée. La législation interdisant de manger ce sur quoi n’a pas été mentionné le nom d'Allah n’a été révélée que longtemps après la mission » (…). Al-Kattâbi a ajouté : « et il a été dit : l’interdiction de cette chose n’avait pas été révélée au Prophète ». Je dis : c’est envisageable, puisque c’était avant la mission. (…) 
    Ad-Dâwoudi a dit : « avant la mission, le Prophète se tenait à l’écart des coutumes païennes bien qu’il ne savait pas quelles étaient les prescriptions relatives aux sacrifices. Zayd le savait grâce aux gens du livre qu’il avait rencontrés ». 
    As-Souhayli a dit : « le Prophète a d’abord appris cette vertu de Zayd grâce à sa réponse, dans le hadith, qu’il n’en mangerait pas (…) ».

    Outre cela, le Coran fait lui-même état du paganisme de Mahomet, ainsi nous lisons dans la sourate ach-Choura : « tu n’avais aucune connaissance du Livre ni de la foi » (42.52), et dans la sourate ad-Douha : « ne t’a-t-Il pas trouvé égaré ? Alors Il t’a guidé » (93.7). La grande majorité des rituels islamiques ne sont en réalité que la continuation de cérémonials païens pratiqués par Mahomet dans sa jeunesse. Les rites des idolâtres ont fortement imprégné le dogme musulman, et de toute évidence, le fondateur de la nouvelle religion était auparavant un païen jusqu’à la découverte du monothéisme.

    Lorsque le Prophète a commencé à prêcher l’islam, les mecquois n’ont pas vu d’un très bon œil cette nouvelle doctrine. Humiliation, persécution, et parfois même torture, étaient le quotidien des adeptes de la secte naissante. Les musulmans jouaient parfois la provocation et blasphémaient contre les dieux des idolâtres : « suce le clitoris d’al-Lât ! », avait l’habitude de dire Abou Bakr. Mahomet était devenu un paria et cela l’affligeait grandement. Un jour, on vient lui dire :

    « Ô Mohammad ! Viens, pour que nous adorions ce que tu adores, et que tu adores ce que nous adorons. Nous et toi serons unis dans cette affaire. Si celui que tu adores est mieux que ce que nous adorons, nous prendrons une part de lui, et si ce que nous adorons est mieux que ce que tu adores, tu y prendras une part ». Allah a fait descendre à leur sujet : « dis : Ô vous infidèles ! Je n’adore pas ce que vous adorez. Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. À vous votre religion, et à moi ma religion » (109.1-6).

    Bien que le Prophète ait dans un premier temps décliné la proposition des qoraychites, l’idée lui a manifestement trotté dans la tête pendant un petit moment, en effet, « le Messager de Dieu était attaché au bien-être de son peuple, remarque Tabari, et il souhaitait se rapprocher d’eux d’une façon ou d’une autre. On a dit qu’il cherchait un moyen pour se rapprocher d’eux ». C’est alors qu’il décida de revenir sur ses propos et d’accepter l’offre de ses concitoyens. Ce revirement est à l’origine de ce qu’on appellera plus tard les « versets sataniques », car le diable sera accusé à la place de Mahomet.

    Ibn Hamîd nous a rapportés : Salama nous a rapportés : Mohammed bin Ishâq m’a rapporté d’après Yazîd bin Ziyâd al-Madani que Mohammed bin Ka’b al-Qorazi a dit :

    Quand le Messager de Dieu a vu son peuple se détourner de lui, il fut attristé de les voir rejeter ce qu’il était venu leur apporter d'Allah. Il souhaitait en lui-même que quelque chose vienne d'Allah afin de se rapprocher de son peuple. Avec son amour pour son peuple et son attachement à leur bien-être, il serait heureux si certaines difficultés qu’il subissait venaient à disparaître. Il parlait de cela en lui-même et désirait une issue. 

    Et Allah a fait descendre : « par l’étoile à son déclin ! Votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur, et il ne prononce rien par désir » (53.1-3). Quand il est arrivé à ses mots : « avez-vous considéré al-Lât et al-‘Ozzâ, ainsi que Manât, cette troisième autre ? » (53.19-20), Satan a jeté sur sa langue, comme il parlait en lui-même et voulait que son peuple vienne à lui : « ces gharânîq sont prééminentes, et leur intercession est fortement espérée ». 

    Quand les Qoraychites ont entendu cela, ils se sont réjouis. Ils étaient heureux et ont aimé la façon dont il a parlé de leurs dieux et ils l’écoutèrent, tandis que les croyants avaient confiance en leur prophète dans ce qu’il leur avait apporté venant de leur Seigneur et ne lui avaient reproché aucune faute ni chimère ni erreur. Quand il est arrivé à la prosternation, après avoir fini la sourate, il s’est prosterné et les musulmans se sont prosternés avec leur prophète et croyaient en ce qu’il avait apporté et suivaient son exemple. Les païens qoraychites et d’autres présents dans la mosquée se sont également prosternés quand ils ont entendu la mention de leurs dieux. Il n’y avait personne dans la mosquée, croyant ou mécréant, qui ne s’était pas prosterné, excepté al-Walîd bin al-Moughîra, qui était un très vieil homme et ne pouvait pas se prosterner, mais il a pris une poignée de terre dans sa main et s’est incliné sur elle. 

    Ensuite, les gens se sont dispersés de la mosquée. Les Qoraychites sont partis et ils avaient le cœur joyeux parce qu’ils avaient entendu la mention de leurs dieux, ils disaient : « Mohammad a parlé de nos dieux de la meilleure des façons en affirmant dans sa récitation que les gharânîq sont prééminents et leur intercession fortement espérée ».

    Les compagnons du Messager d'Allah qui était en Éthiopie ont eu vent de la prosternation. On a dit : « les Qoraychites se sont convertis à l’islam ! » Certains hommes se sont levés et d’autres sont restés. Djibril est venu trouver le Messager d'Allah, il a dit : « Ô Mohammad, qu’as-tu fait ? Tu as récité aux gens ce que je ne t’ai pas apporté venant d'Allah et tu as dit ce qui ne t’a pas été dit ». Le Messager d'Allah en était peiné et cela l’attristait profondément. Il craignait beaucoup Allah. Allah a fait une révélation, car il lui était clément, afin de le réconforter et d’alléger son fardeau. Il lui a informé qu’il n’y a jamais eu avant lui de prophète ou de messager qui n’a désiré ce qu’il désirait et souhaité ce qu’il souhaitait, sans que Satan ne jette son souhait, comme il a jeté sur sa langue. Allah a abrogé ce que Satan a jeté et renforcé ses versets, c’est-à-dire, tu es comme certains prophètes et messagers. Dieu a révélé : « Nous n’avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète qui n’ait émis un souhait sans que le Diable ne jette dans son souhait. Allah abroge ce que le Diable jette, et Allah renforce ses versets. Allah est omniscient et sage » (22.52). Allah a ôté le chagrin de son Prophète et l’a rassuré à propos de ce dont il craignait. Il a abrogé la mention de leurs dieux que Satan a jeté sur sa langue : les gharânîq sont prééminents et leur intercession fortement espérée. 

    Allah a dit après « al-Lât et al-‘Ozzâ, ainsi que Manât, cette troisième autre ? » : « avez-vous le mâle et Lui la femelle ? Cela, alors, serait un partage inique ! », c’est-à-dire, faussé, « ce ne sont que des noms dont vous les avez nommées, vous et vos pères » (53.21-23), jusqu’à sa parole : « en faveur de qui Il veut et qu’Il agrée » (53.26). 

    C’est-à-dire : comment l’intercession de leurs dieux peut-elle être profitable auprès de Lui ? Quand Allah a fait venir ce qui a abrogé ce que Satan a jeté sur la langue de son Prophète, les Qoraychites ont dit : « Mohammad s’est repenti sur ce qu’il a dit à propos de la position de nos dieux par rapport à Allah et il apporté autre chose ». Ces deux phrases que Satan a jetées sur la langue du Messager d'Allah étaient dans la bouche de tous les païens. Ils lui faisaient encore plus de tort et étaient violents envers les convertis qui suivaient le Messager d'Allah. Les compagnons du Messager d'Allah qui ont quitté l’Éthiopie, quand ils ont entendu que les mecquois avaient accepté l’islam en se prosternant avec le Messager d'Allah, approchaient. Quand ils furent arrivés près de La Mecque, on leur a dit que la nouvelle de la conversion des mecquois à l’islam était infondée. Aucun d’entre eux n’est entré sans protection ou alors en secret. Parmi ceux qui sont rentrés à La Mecque et y sont restés jusqu’à l’émigration à Médine et étaient présents avec lui à Badr, il y avait parmi les Bani ‘Abd Chams bin ‘Abd Manâf bin Qousayy : ‘Othmân bin ‘Affân bin Abi al-‘Âs bin Omayya, accompagné de sa femme Rouqayya, la fille du Messager d'Allah, et Abou Houdhayfa bin ‘Otba bin Rabî’a bin ‘Abd Chams, accompagné de sa femme Sahla bint Souhayl. Eux et d’autres étaient au nombre de trente-trois personnes.

    Al-Qâsim bin al-Hassan m’a rapporté : al-Hussein bin Dâwoud nous a rapportés : Hajjâj nous a rapportés d’après Abi Ma’char que Mohammed bin Ka’b al-Qorazi et Mohammed bin Qays ont dit :

    Le Messager d'Allah était assis dans une assemblée de qoraychites, il y avait beaucoup de gens de son peuple. Il souhaitait ce jour-là qu'Allah ne lui apporte pas quelque chose qui les ferait s’éloigner de lui. Allah lui a révélé : « par l’étoile à son déclin ! Votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur » (53.1-2). Le Messager d'Allah l’a récité jusqu’à ce qu’il arrive à : « avez-vous considéré al-Lât et al-‘Ozzâ, ainsi que Manât, cette troisième autre ? » (53.19-20). Satan a jeté sur lui deux phrases : « ces gharânîq sont prééminentes, et leur intercession est fortement espérée ». Il leur a parlé ainsi et a continué de réciter la sourate. Il s’est prosterné à la fin de la sourate et tous les gens avec lui se sont prosternés. 

    Al-Walîd bin al-Moughîra a levé de la poussière jusqu’à son front et il s’est incliné sur elle. C’était un très vieil homme et il n’était pas capable de se prosterner. Ils étaient satisfaits par ce qu’il avait prononcé. Ils ont dit : « nous reconnaissons que c’est Allah qui donne la vie et la mort. C’est lui qui a créé et qui donne la subsistance, mais si nos dieux intercèdent pour nous auprès de Lui et si tu leur donnes une part, alors nous sommes avec toi ! » Ce soir-là, Djibril est venu le trouver. Il a révisé avec lui la sourate. Quand il est arrivé aux deux phrases que Satan a jeté sur lui, il a dit : « je ne t’ai pas apporté ces deux-là ! » 

    Le Messager d'Allah a dit : « j’ai inventé des choses sur Allah et j’ai dit des choses sur Allah qu’il n’a pas dites ! » Allah lui a révélé : « ils ont failli te détourner de ce que Nous t’avions révélé, pour que tu forges quelqu’autre chose contre Nous », jusqu’à sa parole « et ensuite tu n’aurais pas trouvé de secoureur contre Nous » (17.73-75). Il était troublé et inquiet jusqu’à ce que descende : « Nous n’avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète » jusqu’à sa parole « Allah est omniscient et sage » (22.52). Quand ceux qui avaient émigré en Éthiopie ont entendu que les mecquois s’étaient tous convertis à l’islam, ils sont retournés vers leurs familles, ils ont dit : « ils nous aiment », mais ils ont découvert que le peuple avait changé d’avis quand Dieu a abrogé ce que Satan a jeté.

    Cet évènement se déroula en l’an 4 de la mission, au mois de ramadan, selon l’historien al-Wâqidi, et ceux qui avaient émigré en Afrique sont rentrés chez eux presque un an plus tard.

    Gharânîq est le pluriel de ghournouq ou ghirnîq qui signifie « grue » (l’animal). Dans ce contexte, le terme renvoie aux trois idoles. Le verset 22.52 est la plupart du temps traduit de cette façon : « Nous n’avons envoyé avant toi ni messager ni prophète qui n’ait récité sans que le Diable n’ait essayé d’intervenir dans sa récitation » (Hamidullah), seulement, cette traduction est erronée et se base sur une mauvaise interprétation des commentateurs du Coran : « la majorité des exégètes a dit : le sens de sa parole « tamanna » est de réciter le livre d'Allah ; « Satan a jeté dans oumniyyatihi », c’est-à-dire, dans sa récitation ».

    Or, tamanna et oumniyya signifient respectivement, d’après le dictionnaire : « aimer que, souhaiter que, faire le vœu de » et « désir, souhait, vœu ». Blachère a tenté une traduction en ce sens : « avant toi, Nous n’avons envoyé nul Apôtre et nul Prophète, sans que le Démon jetât [l’impureté (?)] dans leur souhait, quand ils [le] formulaient ».

    Les paroles attribuées à Satan ont bel et bien une origine humaine. Ibn al-Kalbi a noté que « les Qoraychites circumambulaient autour de la Ka’ba et disaient : « par al-Lât, al-‘Ozza, et Manât, cette troisième autre ! Ce sont des gharânîq prééminentes, et leur intercession est fortement espérée ». Ils disaient que celles-ci étaient les filles d’Allah et qu’elles intercédaient auprès de lui ».

    Et avant que ne sortent ces mots de la bouche de Mahomet, la tradition rapporte plusieurs autres incidents où le Prophète était à deux doigts de céder aux exigences des polythéistes, ceci mena à la révélation du verset : « ils ont failli te détourner de ce que Nous t’avions révélé, pour que tu forges quelqu’autre chose contre Nous » (17.73).

    ‘Atâ’ a rapporté qu’Ibn ‘Abbâs a dit : ceci fut révélé à propos de la délégation de Taqîf. Ils sont allés trouver le Messager d'Allah et ils ont posé des questions outrancières. Ils ont dit : « laisse-nous jouir d’al-Lât pendant une année, et déclare sacrée notre vallée comme La Mecque est sacrée : ses arbres, ses oiseaux, et sa faune ». Ils ont insisté mais le Messager d'Allah ne leur a pas répondu et a refusé toutes leurs demandes. Ils ont dit : « nous voulons que les Arabes sachent que nous sommes favorisés par rapport à eux. Si tu n’aimes pas ce que nous disons, et que tu crains que les Arabes ne disent : « tu leur as donné ce que tu ne nous as pas donné », dis-leur : Allah m’a ordonné cela ». Le Messager d'Allah ne leur a pas répondu alors qu’ils le désiraient fortement. ‘Omar leur a crié : « ne voyez-vous pas que le Messager d'Allah ne vous répond pas parce qu’il déteste ce pourquoi vous êtes venus ? » Le Messager d'Allah allait leur accorder cela et Allah a fait descendre ce verset.

    Sa’ïd bin Joubayr a dit : les païens ont dit au Prophète : « nous ne te laisserons pas tranquille tant que tu ne te seras pas rapprocher de nos dieux, même si c’est avec le bout de tes doigts ! » Le Prophète a répondu : « que m’arrivera-t-il ? Allah sait que je déteste cela ! » Allah a fait descendre ce verset : « ils ont failli te détourner de ce que Nous t’avions révélé » jusqu’à sa parole « de secoureur » (17.73-75).

    Qatâda a dit : on nous a rapportés qu’une nuit les Qoraychites sont allés voir le Messager d'Allah, leur rencontre a duré jusqu’à l’aube. Ils lui ont parlé. Ils l’ont honoré et se sont rapprochés de lui. Ils ont dit : « tu as apporté quelque chose que personne avant n’avait apporté, tu es notre seigneur et le fils de notre seigneur ». Ils ont continué jusqu’à ce qu’il soit presque d’accord avec certaines choses qu’ils souhaitaient. Mais Allah l’a protégé contre cela et Allah a révélé ce verset.

    Cela démontre que Mahomet n’était pas fermement convaincu par le monothéisme et qu’il était encore très attaché à ses racines païennes. Ses doutes sur la véritable voie à suivre ont inévitablement ressurgi dans le Coran, on peut y lire : « et si tu es en doute sur ce que Nous avons fait descendre vers toi, interroge alors ceux qui lisent le Livre avant toi. La vérité certes t’est venue de ton Seigneur, ne sois donc point de ceux qui doutent. Et ne sois point de ceux qui traitent de mensonge les versets d’Allah. Tu serais alors du nombre des perdants » (10.94-95).

    Comment un homme qui prétend voir régulièrement un ange de Dieu pourrait-il tergiverser sur ce qui lui est révélé ? Mahomet était un imposteur qui a utilisé à des fins personnelles les balivernes du vieil homme sénile rencontré par Zayd ibn ’Amr et s’est fait passer pour le prophète en question.

    Authentification du récit
    Une minorité de savants a affaibli l’histoire des versets sataniques, néanmoins, aucun d’entre eux ne l’a intégralement rejetée, pour la simple et bonne raison qu’il n’existe pas d’autre cause de révélation pour le verset 22.52. Comme nous le verrons ci-après, le fait d’abaisser le degré de recevabilité du hadith est une porte ouverte à la réinterprétation.

    Parmi ceux qui l’ont affaibli, l’exégète ar-Râzi (m. 1210) a signalé que « l’imam Abou Bakr Ahmed bin al-Hussein al-Bayhaqi a dit que cette histoire n’a pas été transmise d’une manière fiable », al-Qortobi a considéré que « les hadiths rapportés à propos de la révélation de ce verset n’ont rien de vrai », et Abou Bakr Ibn al-‘Arabi (m. 1148) a rejoint l’opinion du cadi ‘Iyâd (m. 1149) qui a déclaré :

    Ce hadith n’a été rapporté ni par une personne véridique ni par une personne digne de confiance par une bonne chaîne de transmission ininterrompue. Ceux qui y portent de l’intérêt sont le genre de commentateurs ou d’historiens intéressés par tous récits étranges, ils ont compilé et couché sur papier tout ce qui est authentique ou faible.

    Ibn Kathir (m. 1373) est, lui, plus sceptique : « les voies sont toutes moursal, dit-il, et je ne pense pas que l’une d’elles soit authentique. Allah seul le sait ». « Moursal », dans la terminologie du hadith, signifie que la chaîne de transmission s’arrête au tabi’ et que le nom d’un compagnon est manquant en bout de chaîne (les mouhaddithin sont divisés concernant l’acceptabilité du moursal). Le juriste chaféite se trompe ici, car il existe bien un isnâd sahih remontant jusqu’à Sa’ïd bin Joubayr (m. 714). Ce dernier apprenait d’Abdullah bin ‘Abbâs (m. 687) qui avait connu le Prophète. Jalâl ad-Din as-Souyouti (m. 1505) a authentifié ce moursal dans son tafsir, et il a également inséré une tradition, avec « une chaîne de transmission dont les hommes sont dignes de confiance », citant Ibn ‘Abbâs par la voie d’Ibn Joubayr. C’est suffisant pour réfuter les arguments de nos précédents savants. Il existe, qui plus est, deux autres moursal sains. Ibn Hajar, le maître incontesté dans la science du hadith, y a fait référence et condamne l’ignorance des oulémas susmentionnés dans cette affaire :

    Toutes les voies sont ou faibles ou discontinues sauf celle de Sa’ïd bin Joubayr, toutefois, les nombreuses voies indiquent que l’histoire a une origine, et il y a en plus deux autres voies moursal dont les hommes répondent aux conditions des deux Sahih. La première des deux a été rapportée par Tabari par la voie de Younous bin Yazîd d’après Ibn Chihâb : Abou Bakr bin ‘Abd ar-Rahman bin al-Hârith bin Hichâm m’a rapporté, etc… Et la seconde qui a été rapporté par la voie d’al-Mou’tamir bin Soulaymân et Hammâd bin Salama d’après Dâwoud bin Abi Hind d’après Abi al-‘Âliyya. Comme à son habitude, Abou Bakr Ibn al-‘Arabi a osé dire que Tabari a mentionné de nombreux faux rapports sans aucun fondement. C’est aussi l’avis d’Iyâd : « ce hadith n’a pas été rapporté par une personne véridique ou de confiance ni par une bonne de chaîne de transmission ininterrompue (…) ». Si les voies sont nombreuses et variées, cela indique que le rapport a une origine. Comme je l’ai dit, il y a trois chaînes de transmission dont certaines remplissent les conditions des deux Sahih bien qu’elles soient moursal. Ceci constitue une preuve aussi bien pour ceux qui considèrent le moursal comme argument concluant comme pour ceux qui le nient, à cause de la fortification mutuelle des chaînes.

    As-Souyouti partage l’analyse d’Ibn Hajar. Al-Boukhâri appuie d’autant plus le compte rendu des historiens étant donné que le récit de la prosternation collective figure dans son recueil : « le Prophète s’est prosterné à la sourate de l’étoile. Les musulmans, les païens, les djinns, et les hommes se sont prosternés avec lui » ; « ceux qui étaient avec lui se sont prosternés sauf un vieil homme qui a pris une poignée de pierres ou de terre et l’a levée jusqu’à son front et a dit : « ceci est assez pour moi ». Après cela, je l’ai vu être tué en tant que mécréant ». Le vieil homme aurait été tué à la bataille de Badr d’après un rapport d’Abou Dâwoud at-Tayâlisi (m. 819), on dit que c’était al-Walîd bin al-Moughîra ou Abou Ohayha Sa’ïd bin al-‘Âs, ou bien Omayya bin Khalaf. Tabarâni a de surcroît relevé un hadith selon lequel les juifs et les nazaréens se sont aussi prosternés avec les païens et les musulmans ! Tous ces éléments démontrent sans conteste l’authenticité de l’incident des versets sataniques et il serait bien malhonnête d’affirmer le contraire. Ceux qui la nient ne se basent sur aucune preuve tangible.

    Réinterprétation
    Malgré qu’Ibn Hajar ait authentifié le récit, celui-ci n’accepte pas l’histoire telle quelle : « le sens littéral n’est pas possible ici, car il est impossible pour lui (le Prophète) d’ajouter intentionnellement ou par inadvertance quelque chose qui ne fasse pas partie du Coran ». L’association de divinités avec Allah a de quoi faire vaciller la foi du plus fervent des croyants, si bien qu’on a imaginé toutes sortes d’interprétations afin d’innocenter Mahomet. Il a été dit : « le Prophète récitait le Coran et le Satan attendait qu’il fasse une pause. Il a prononcé ces mots avec le même timbre de voix et ceux qui étaient près du Prophète ont entendu cela et ont cru que ces mots étaient de lui ». C’est l’avis d’Ibn al-‘Arabi. Certains ont prétendu, comme l’a rapporté l’imam Abou Bakr al-Jassâs (m. 980), que les versets ont été récités par un polythéiste ou un djinn :

    Il y a eu des désaccords concernant le sens de « le Satan a jeté ». On a dit : lorsque le Prophète a récité cette sourate et qu’il y a mentionné les idoles, les mécréants savaient qu’il les invectiverait, alors l’un d’eux a dit quand le Prophète est arrivé à avez-vous considéré al-Lât et al-‘Ozza : « ces gharânîq sont prééminentes », et ce fut en présence d’un grand nombre de qoraychites dans la mosquée sacrée. Les autres mécréants qui étaient éloignés de lui ont dit : « Mohammad a loué nos dieux ! » Et ils ont pensé que cela faisait partie de sa récitation. Ensuite, Dieu a infirmé leurs dires et montré que le Prophète n’a pas récité ceci, mais c’était la récitation d’un païen. Il a appelé « Satan » celui qui a jeté cela dans la récitation du Prophète, car c’est un démon parmi les hommes comme Il a dit : « des diables d’entre les hommes et les djinns » (6.112). Satan est le nom de tout rebelle parmi les djinns et les hommes. Et on a dit qu’il était possible que ce soit un satan parmi les djinns démons.

    Chacune de ces hypothèses est infondée et nul hadith ne peut les soutenir. Elles sont en réalité le fruit d’une réinterprétation tardive de théologiens du Xe siècle, attendu que les premières générations de musulmans ont littéralement cru à cette histoire, à savoir que c’est le Prophète en personne qui a prononcé ces deux versets. Ibn Taymiyya (m. 1328) a confirmé ce fait dans Minhâj as-Sunna : « quant à ce qui s’est passé pendant la sourate de l’étoile à propos de sa parole : « ces gharânîq sont prééminentes, et leur intercession est fortement espérée », il est connu que, d’après les salafs et leurs successeurs, ceci était sur sa langue, ensuite Dieu l’a abrogé et infirmé ».

    En plus d’Ibn ‘Abbâs, on trouve, entre autres, parmi les exégèses, les commentaires de son esclave affranchi ‘Ikrima (m. ~723), de son élève as-Souddi (m. 745), ainsi que ceux d’Abou-l-‘Âliyya (m. 712), Mouqâtil ibn Jabr (m. 722), et ad-Dahâk (m. 720), le disciple d’Abdullah Ibn ‘Omar (m. 693), qui ont tous assuré que ces mots étaient sortis de la bouche de Mahomet. Et Qatâda (m. 734) a pareillement stipulé : « le Prophète somnolait et ceci a couru sur sa langue par la prononciation du Satan sans en être informé ». C’est, par ailleurs, le point de vue de la plupart des savants de l’islam. Le moufassir al-Baghawi (m. 1122) a indiqué que « la majorité a dit : cela a couru sur sa langue d’une manière inattentionnée par la prononciation du Satan et Allah n’a pas tardé à le prévenir ». Il n’y a par conséquent pas matière à débat ici. Si les disciples des compagnons ont tous affirmé en cœur la même chose, cela veut dire que la version originale de l’histoire est établie avec certitude.

    Point de vue chiite
    Les théologiens de l’autre grand courant de la religion musulmane ont également mentionné l’épisode des versets sataniques dans leurs travaux en alléguant que c’est le peuple qui colporte cette histoire. La tradition chiite ne semble pas l’avoir référencé, et pour les mollahs comme Mohammed Baqir al-Majlisi (m. 1689), cela relèverait presque du blasphème :

    Le hadith des gharânîq que le peuple rapporte est une thèse qui n’a aucun fondement. Il est étonnant que les oulémas parmi les gens de la sunna (ahl as-sunna) aient rapporté cela dans leurs livres et humilient ainsi gravement le Messager, le purifié, et outragent sa sainteté. Comment est-il possible pour un musulman, qui croit en Allah et qui connaît son Messager et sa sincérité, de prononcer de telles paroles contre le Prophète qui ne prononce rien d’autre que la révélation et ne fait que ce qui satisfait le Seigneur ?

    Il existe un hadith chiite permettant d’élucider le verset 22.52, toutefois, l’explication est difficile à croire et on ne peut que soupçonner une fabrication à la hâte :
    Abi ‘Abdullah a rapporté : le Messager était dans le besoin. Il est allé voir un homme des Ansârs et lui a dit : « as-tu quelque chose à manger ? » Il a répondu : « oui, Ô Messager d'Allah ! » Il a abattu un mouton et l’a fait cuir. Quand il s’est approché de lui, le Messager d'Allah a souhaité qu’Ali, Fatima, al-Hassan, et al-Hussein soient avec lui. Deux hypocrites sont arrivés, ensuite ‘Ali est arrivé après eux. Allah a fait descendre concernant cela : « Nous n’avons envoyé avant toi ni Messager ni prophète ni mouhaddath qui n’ait émis un désir sans que Satan ne jette dans son désir. Allah abroge ce que Satan jette », c’est-à-dire, quand ‘Ali est venu après eux. « Puis Allah renforce ses versets », c’est-à-dire que le commandant des croyants est venu prêter assistance.

    « Ni mouhaddath » n’apparaît pas dans le Coran actuel. Le verset a subi une modification, à l’instar de beaucoup d’autres, vu que l’on constate que la tradition sunnite a aussi conservé cette variante : « Ibn ‘Atiyya a dit : on a rapporté qu’Ibn ‘Abbâs récitait : « Nous n’avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète

    ni mouhaddath ». Le mouhaddath est « celui qui reçoit la révélation dans son sommeil, en a déduit l’imam Abou Bakr al-‘Anbâri (m. 940), car les rêves des prophètes sont inspirés ». La tradition chiite est particulièrement intéressante à cause d’éléments tel que celui-ci qui permettent de dénombrer les multiples retouches apportées au Coran.
     
    Les versets sataniques sont la démonstration de l’errance spirituelle de Mahomet, tiraillé entre la foi de ses pères et le monothéisme prêché par des étrangers. Il n’a jamais pu décrocher de son addiction aux bétyles puisqu’il a continué d’embrasser et de saluer la pierre noire de la Ka’ba jusqu’à son dernier souffle. L’islam est, en fait, une religion monothéiste sur la forme et païenne sur le fond.
     
    1 Sahih al-Boukhâri 2346
    2 Kitâb al-‘Asnâm, Hichâm Ibn al-Kalbi, p.13, 16-18, Dâr al-Kotob al-Misriyya, 2000
    3Ibid. p.19
    4 Al-Bahr al-Zakhâr, Abou Bakr al-Bazzâr, volume 4, p.165-166, Maktabat al-‘Ouloum wa-l-Houkm, 1988-2009
    5 Sahih al-Boukhâri 5180
    6 Fath al-Bâri Charh Sahih al-Boukhâri, Ibn Hajar al-‘Asqalâni, volume 7, p.143, Dâr al-Ma’rifa, 1379
    7 Sahih al-Boukhâri 2583
    8 As-Sira an-Nabawiyya, Ibn Hichâm, volume 1, p.362, Mou'assassa ‘Ouloum al-Qor’ân
    9 Târîkh ar-Rousoul wa-l-Moulouk, Mohammed Ibn Jarîr at-Tabari, volume 2, p.337, Dâr at-Tourâth, 1387
    10 Ibid. p.337-341
    11 At-Tabaqât al-Kobra, Mohammed Ibn Sa’d, volume 1, p.205, Dâr as-Sâder, 1968
    12 Ma’âlim at-Tanzîl fi Tafsir al-Qor’ân, Abou Mohammed al-Baghawi, volume 3, p.347, sourate 22 verset 52, Dâr Ihyâ’ at-Tourâth al-‘Arabi, 1420
    13 Kitâb al-‘Asnâm, p.19
    14 Asbâb an-Nouzoul, ‘Ali bin Ahmed al-Wâhidi an-Naysâbouri, p.297, Dâr al-Kotob al-‘Ilmiyya, 1411
    15 At-Tafsir al-Kabir, Fakhr ad-Din al-Râzi, volume 23, p.237, sourate 22 verset 52, Dâr Ihyâ’ at-Tourâth al-‘Arabi, 1420
    16 Al-Jâmi’ li-Ahkâm al-Qor’ân, Mohammed bin Ahmed al-‘Ansâri al-Qortobi, volume 12, p.74, sourate 22 verset 52, Dâr al-Fiker
    17 Kitâb ach-Chifâ’ bi-Ta’rîf Houqouq al-Moustapha, ‘Iyâd bin Moussa bin al-Yahsoubi, volume 2, p.477, Dâr al-Fiker, 2002
    18 Tafsir al-Qor’ân al-‘Azîm, Ismâ’il Ibn Kathir, volume 5, p.441, sourate 22 verset 52, Dâr Tayba, 2002
    19 Ad-Dourr al-Manthour fi-t-Tafsir bi-l-Mâ’thour, Jalâl ad-Din as-Souyouti, volume 6, p.65-66, Dâr al-Fiker
    20 Fath al-Bâri Charh Sahih al-Boukhâri, volume 8, p.439
    21 Loubâb an-Nouqoul fi Asbâb an-Nouzoul, Jalâl ad-Din as-Souyouti, p.136, Dâr al-Kotob al-‘Ilmiyya
    22 Sahih al-Boukhâri 1021 et 1017
    23 Mosnad Abi Dâwoud at-Tayâlisi, Abou Dâwoud Soulaymân bin Dâwoud bin al-Jâroud at-Tayâlisi, volume 1, p.228, n°281, Dâr al-Hijr, 1999
    24 Al-Mou’jam al-Kabir, Abou-l-Qâsim at-Tabarâni, volume 11, p.318, n°11866, Dâr Ibn Taymiyya
    25 Fath al-Bâri Charh Sahih al-Boukhâri, volume 8, p.439
    26 Ibid. p.440
    27 Ahkâm al-Qor’ân, Abou Bakr Ibn al-‘Arabi, volume 3, p.306, Dâr al-Kotob al-‘Ilmiyya, 2003
    28 Ahkâm al-Qor’ân, Abou Bakr al-Jassâs, volume 5, p.84, Dâr Ihyâ’ at-Tourâth al-‘Arabi, 1405
    29 Minhâj as-Sunnat an-Nabawiyya fi Naqd Kalâm ach-Chi’a al-Qadariyya, Taqi ad-Dîn Ibn Taymiyya, volume 2, p.409, Maktaba Ibn Taymiyya, 1986
    30 Ma’âlim at-Tanzîl fi Tafsir al-Qor’ân, volume 3, p.347-348
    31 Ibid. p.348
    32 Bihâr al-‘Anwâr, Mohammed Baqir al-Majlisi, volume 17, p.56, Dâr Ihyâ’ at-Tourâth al-‘Arabi, 1983
    33 Tafsir al-Qoummi, ‘Ali bin Ibrâhîm al-Qoummi, volume 2, p.85, Maktabat al-Houda, 1387. Les deux hypocrites sont Abou Bakr et ‘Omar d’après le récit recensé par al-Majlisi, cf. Bihâr al-‘Anwâr, volume 31, p.630-631.
    34 Al-Jâmi’ li-Ahkâm al-Qor’ân, volume 12, p.74
    35 Ibid. p.75
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:53

    Dans le Coran, livre "incréé", la terre est plate comme une crêpe.


    Bible Jean Frédéric Ostervald (1744)
    40:22 C'est lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l'habitent sont comme des sauterelles; c'est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter;



    "Miracle scientifique du Coran" - Dans le Coran, livre incréé, la terre est plate





    Sourate 15, 20 :
    "Et quant à  la terre, Nous l'avons étalée et y avons placé des montagnes et y avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée.

    Sourate 71, 19 :
    ... "et c'est Dieu qui vous a assigné la terre comme tapis."

    Sourate 79, 30 :
    "... et quand à la terre, en plus de cela il l'a écrasée / roulée comme une pâte."

    Sourate 88, 20 :
    "... et la terre comme elle est aplatie ?"

    Sourate 78, 6-7 :
    "N'avons-Nous pas fait de la terre une couche ? Et mis les montagnes comme des piquets de tente (pour la fixer) ?"

    Sourate 15, 20 :
    "Et quant à la terre, Nous l'avons étalée et y avons placé des montagnes et y avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée.

    Sourate 71, 19 :
    ... "et c’est Allah qui vous a assigné la terre comme tapis."

    Sourate 79, 30 :
    "... et quand à la terre, en plus de cela il l'a écrasée / roulée comme une pâte."

    Sourate 88, 20 :
    "... et la terre comme elle est aplatie ?"

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 Pic3

    Sourate 78:6-7: "N'avons-Nous pas fait de la terre une couche?  Et placé les montagnes comme des piquets?"

    Sourate 21:30: "Et Nous avons assigné des montagnes à la terre, parce qu'elle aurait bougé, et les gens avec."

    Sourate 16:15 : "Et Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin qu'elle ne branle pas en vous emportant avec elle..."


    .
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:53

    .

    Le Coran est l’œuvre des nazaréens


    Des thèses, largement vérifiées, de Bardet, Théry et Bertuel : Le Coran est l’œuvre des nazaréens et en occurrence d'un prêtre judéo-chrétien (Waraqa Bin Nawfal), qui a converti Mahomet et les arabes au monothéisme 

    (thèse expliquée en détail dans le grand ouvrage de Joseph Bertuel : « L'Islam : Ses véritables origines »). Les discours et les allocutions de Mahomet, qui composent les sourates du Coran, tirent essentiellement leur racines sur les textes de la secte des nazaréens.



    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 6bac

    Waraqa ibn Nawfal est le cousin de Khadija, première épouse de Mahomet. Waraqa était selon certaines sources un prêtre converti au christianisme nestorien, prêcheur à la Mecque, qui y mourut en chrétien nestorien.
    Date de décès : 1 janvier 610 ap. J.-C.

    La création du Coran et du monothéisme arabe appelé Islam serait l’œuvre des nazaréens (secte des judéo-chrétiens), l'un d'eux est judéo-nazaréen, il s'appelle Waraqa Bin Nawfal, prêtre de la secte à la Mecque à l'époque de la jeunesse de Mahomet. Il est cousin à Khadija, la première femme de Mahomet, une juive convertie au christianisme de la secte nazaréenne des judéo-chrétiens.




    HADITHS AUTHENTIQUES ATTESTENT :

    Des hadiths de Aïsha en parlent de Waraqa :
    (...)
    (Sahih Al-Bukhari, Volume 4, Book 55, Number 605) : « Le Prophète retourna vers Khadija tandis que son coeur battait rapidement. Khadijâ le conduisit chez son cousin Waraqa bin Nawfal ibn Asad ibn 'Abd al-'Uzzä ibn Ouzzä. Celui-ci avait embrassé le christianisme lors de son âge d'ignorance, et il avait pris l'habitude de transcrire l’écriture hébraïque et l'Injil de l'hébreu, tant que Dieu lui en avait accordé la force de le faire. Waraqa était très âgé et il était privé de la vue .... ».

    (Sahih Al-Bukhari, Volume 9, livre 87,111) : « ... Waraqa était le fils de son oncle paternel, c'est à dire le frère de son père, qui pendant la période pré-Islamique était devenu un chrétien. Il savait tracer les caractères hébraïques et avait copié en hébreu toute la partie de l’Évangile qu’Allah avait voulu qu’il transcrivit. Il était âgé et était devenu aveugle .... ».
    (...)
    Waraqa a probablement influencé fortement Mahomet. 

    En effet, Bukhari disait ceci :
    « Lorsque Waraqa est décédé, la révélation s’est tarie ». Cela montre qu'il était l'inspirateur de Mahomet pour l'écriture des Sourates. Lorsque Waraqa est mort, Mahomet n'en a plus écrit.
    La (Sourate 16, 105). : montre d'ailleurs que les Arabes soupçonnaient cette influence de Waraqa : « Certes nous savons que les infidèles disent : + Cet homme a seulement pour maître un mortel ! + Mais la langue de celui auquel ils pensent est une langue barbare, alors que cette prédication est en claire langue arabe ».

    D'autres hadiths principaux le mentionnent, qu'il a joué un rôle significatif :
    (...)
    Voici ce qu’écrit (Al Boukhari, Sahih, Livre 1, Chapitre 1) : « Cet homme (Waraqa Ibn Nawfal) qui était cousin de Khadidja du côté de son père, avait embrassé le nazaréisme avant l’apparition de l’islam. Il savait écrire l’hébreu, et avait copié en hébreu toute la partie de l’évangile que Dieu avait voulu qu’il transcrivît ».

    Autre citation de (Al Boukhari, Sahih, Livre 1, Chapitre 1) : « Le prêtre Waraqa écrivait le Livre hébreu. Il écrivait de l’évangile en hébreu ce que Dieu voulait qu’il écrivît ».

    Ibn Kusaïr, Biographie du prophète, 1, 386. Abû al-Faraj al-Isfahânî, Kitâb al-agânî, (Le livre des chants). Abû al-fida Ibn Kathîr, Tafsîr al-qur’ân, (Explication du Coran), une copie de l’ouvrage de Tabari.et al-Isfahânî et Ibn Kathîr donnent la même information : « Ce texte indique que Waraqa était un prêtre nazaréen ». Le fait qu’il ne mentionne qu’un seul évangile le signifiait également, et nous en verrons encore d’autres attestations.

    Muslim, compilateur de l’un des six recueils principaux, très célèbre, mais moins cependant que celui d’Al Boukhari, cite le même hadith, avec cependant une différence significative, (Muslim, Sahih, I, 78 et 79) : « Le prêtre Waraqa écrivait le Livre arabe. Il écrivait de l’évangile en arabe ce que Dieu voulait qu’il écrivît ».

    Dans la Sira (ce qui signifie l’histoire) d’Ibn Hichâm, écrite 200 ans après la mort de Mahomet, unique biographie n’ait pas disparu, on peut lire (Ibn Hicham, Sira, 1,175 et 203) : « Waraqa était devenu nazaréen et avait suivi les livres et appris la science des hommes ... Il était excellent connaisseur du nazaréisme. Il a fréquenté les livres des nazaréens, jusqu’à les connaître comme les gens du Livre ».


    Au début du dixième siècle, près de trois siècles après la mort de Mahomet, Al Yaqûbî publia un recueil de sermons attribués à Mahomet, dans lequel il écrit (Al-Yaqubi, Tarikh, 1, 256 et 257) : « Parmi les Arabes qui sont devenus nazaréens, il y a un groupe de Quraysh ... parmi eux figuren t... Waraqa ibn Nafal ibn Assad ».

    (Al Isfahânî, Al kital al-agânî, Le livre des chansons Le Caire, 1937, vol 3, 144) écrit lui aussi : « Waraqa s’est converti au nazaréisme au temps de l’ignorance (c’est-à-dire avant l’islam) ». Ainsi, Waraqa était un juif converti au nazaréisme, et devenu prêtre nazaréen. C'est lui qui célébra la bénédiction du mariage de Mahomet avec Khadidja.

    Al Halabi écrivit une biographie de Mahomet en utilisant essentiellement l’œuvre d’Ibn Hichâm. Quelques renseignements anciens ont pu lui parvenir par tradition orale, et enrichir son œuvre. D’après lui, lors du mariage de Mahomet avec Khadidja, Waraqa a déclaré : « Nous sommes les chefs et les guides des Arabes ».
    (...)

    Les sources islamiques elles-mêmes confirment la profondeur de leur accord, car Waraqa était l’inspirateur de Mahomet. Boukhari ajoute en effet cette indication (Al-Boukhari, Sahih, Livre 1, Chapitre 1) : « Lorsque Waraqa fut décédé, la révélation s’est tarie ».

    Cela laisse penser que Waraqa fournissait à Mahomet la matière des ses allocutions et discours, à partir de traductions en arabe de textes religieux ou liturgiques nazaréens. À la mort de Waraqa, Mahomet déclara qu’il l’avait vu au paradis (Alépine, vol 1. opus cit.).

    .
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 15:57

    Le mythe de la Bible falsifiée : qui l'a inventé ???

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 Dad8

    (La Bible falsifiée selon les Musulmans et les "neo musulmans")
    D'où vient ce mensonge ???

    Histo :

    Ce n'est que tardivement, (que "les musulmans" qui affirmaient que le dieu du Coran était le même que celui de la Bible et que le Coran en n'était qu'un simple rappel de la Bible, "sans jamais l'avoir étudiée"), se sont rendu compte que cela n'était pas vrai, ce n'est qu'en 1064 de N.E. que "Ibn-Khazem" a constaté les énormes différences entre la Bible et le Coran. Il en a conclu que la Bible était falsifiée.

    Il s'est rendu compte que les deux messages étaient diamétralement opposés. Il a été obligé de conclure que la Bible était falsifiée puisque pour lui le Coran était la vérité révélée par "Allâh", le seigneur de la Kaaba.

    Coran :
    les sourates 2:40-42,126,136,285; 3:3,71,93; 4:47,136; 5:47-51, 69,71-72; 6:91; 10:37,94; 21:7; 29:45,46; 35:31; 46:11 faisaient foi pour dire que les révélations précédentes étaient bonnes

    Pour justifier leur ignorance complète de la Bible, "les néo musulmans" n'ont qu'une réponse automatique : "elle est falsifiée". Point final. Où, par qui, quand, comment, en quoi, ils ne savent pas, ils répéteront juste : "elle est falsifiée", alors que ce n'est qu'une invention tardive ( de 1064 de N.E. par "Ibn-Khazem").

    Ce n'est qu'au 11ème siècle que pour la première fois, un érudit musulman, déclare la Bible altérée !.

    En effet ce fut Ibn Khazem (1064) qui suite à la constatation des énormes divergences entre la Bible et le Coran, déclara : « puisque le Coran est vrai, ce doit être le texte contradictoire de l'Évangile qui est faux.

    Cependant cette déclaration est dénué de sens et n'a que pour appuie seul le désir "d'Ibn Khazem" de préserver le Coran indépendamment au fait que nous avons des milliers de textes de la Bible datant d'avant "Mahomet", de plus notons cette remarque pertinente de Muhammad Abduh, un musulman égyptien :


    « la charge de la corruption des textes bibliques ne semble pas du tout être raisonnable. Il n'aurait pas été possible partout aux juifs et aux chrétiens de convenir sur le changement du texte. Même si ceux en Arabie l'avaient faite, la différence entre leur livre et ceux de leurs frères, laissés en Syrie et Europe, aurait été évidente. »

    En effet comment voudriez-vous que les chrétiens et juifs de divers horizons se mettent en accord sur la même falsification des textes ?

    Ce livre légendaire écrit par un fou "Abdul Alhazred", dont la simple lecture pourrait affecter irrémédiablement la santé mentale. Surtout, il ne faut pas lire la bible, il ne faut pas accepter de discuter de ce qui s'y trouve écrit... Dans plusieurs pays arabes la simple possession d'un exemplaire de la bible est un délit.

    Pour justifier leur ignorance complète de la bible, ils ont une réponse automatique : "elle est falsifiée". Point final. Où, par qui, comment, en quoi, ils ne savent pas, ils répéteront juste: "elle est falsifiée"...

    .
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 16:03

    Les créatures de légendes préislamiques

    Les Djinns Mythologie Arabe




    Les jinns (parfois orthographié djinns) sont des créatures du folklore sémitique. Ils sont en général invisibles, pouvant prendre différentes formes (végétale, animale, ou anthropomorphe) ; ils ont une capacité d'influence spirituelle et mentale sur le genre humain (contrôle psychique : possession), mais ne l'utilisent pas forcément.

    Selon l'Islam, ils ont le pouvoir de posséder ceux qui sont en état de souillure (c'est-à-dire ceux qui n'ont pas fait leur ablution rituelle)
    ou qui consomment des aliments interdits (drogue, alcool, sang,).
    Il y a de bons et de mauvais jinns ; les mauvais sont nommés Shayādjīn.
    Ne pas confondre le terme jinn avec le terme perse Djans qui signifie "l’Esprit Individuel d'un être", et qui est différent des Esprits de Groupe.
    Le terme Djinns pourrait signifier, si on se base sur la racine hébraïque, "ceux qui viennent du ciel étoilé"

    Pour les Arabes, les djinns représentent une autre race habitant la terre, ce sont des esprits qui habitent les endroits déserts, les points d'eau, les cimetières et les forêts.

    Pour se manifester, ils prennent diverses formes (métamorphe), dont celles de l'homme ou des animaux, couramment des serpents.

    Le mot djinn ou 'ifrit désigne d'ailleurs à la fois ces esprits ainsi que certaines variétés de serpents.

    Leurs noms, paroles ou comportements, qui demeuraient étranges, permettaient de les discerner des humains quand ils en prenaient la forme.

    Certains de ces esprits étaient, selon les légendes pré-islamiques, les muses des poètes : ce sont les hawajis (singulier : hajis). Comme les hommes, ils sont organisés en royaumes, États, tribus, peuples, ils ont des lois et des religions

    En arabe classique et ancien : Jinni (masculin) Jinnia (feminin), pluriel : Jinna ou Jinn, dans certains dialectes arabes postérieurs Jinn, pluriel : Jnoun.

    Dans la tradition populaire des pays musulmans, on ne dit pas "avoir une mémoire d’éléphant" mais une mémoire de jinn.




    Dans l'Islam, les jinns sont des créatures dotées de pouvoirs surnaturels, ils ont été créés d'un maillage/tissage de "lumière d'une flamme subtile, d'un feu éclairant" (comme l'être humain l'a été à partir d'argile), ils sont appelés à croire et subiront le jugement dernier.

    Les appellations spécifiques des jinns sont :

    •les 'Efrits (de 'Iphrit) : djinn de feu.
    •les Maritins (de Marid) : djinn d'eau.
    •les Sylphes : djinn d'air

    Les diables, Shèïètines (au singulier Shèïtan, Satan pour les langues latines) sont de mauvais djinns.

    Pour les Musulmans, le Diable n'a jamais été un ange mais bien un Djinn et ce depuis toujours, car contrairement aux anges qui n'ont pas de libre arbitre et ne font que ce que Dieu demande : les djinns (comme les hommes) peuvent désobéir à Dieu et faire des péchés. C'est cette faculté d'avoir le choix qui à permis à Satan (mais Adam et Eve aussi ) de désobéir à dieu selon le Coran et d'être puni pour cela.




    On peut noter que le mot « génie » (au sens merveilleux comme dans Aladdin) est une francisation du mot « djinn ».

    La confusion avec le mot génie au sens commun (personne dotée d'une habileté intellectuelle remarquable) est semble-t-il intentionnelle.

    Il convient aussi de remarquer que dans l'arabe moderne le mot désignant un génie au sens commun du terme est ’abqari qui vient de ’abqar un oued de l'ancienne Arabie réputé comme étant un repaire de djinns.

    Dans les Mille et une nuits, les djinns habitent la cité rose de Shadukiam.

    Le plus ancien djinn, par lequel ils jurent ou prêtent serment, se nomme Kashkash. D'après un grimoire médiéval (Le Livre du pouvoir), Ampharool est le jinn qui peut enseigner au magicien le secret du vol.

    Victor Hugo a écrit un poème Les Djinns publié dans son recueil Les Orientales, qui a été mis en musique par Gabriel Fauré.

    Dans la trilogie de Bartiméus, œuvre de Jonathan Stroud, l'histoire raconte les épreuves de magiciens pouvant invoquer des djinns, créatures malfaisantes et bien souvent antiques.

    Ils existe différents degrés d'esprit, principalement, du plus faible au plus fort : gnomoncule, gnome, foliot (fantastique), djinn, Éfrit, marid et d'autres innominés ainsi que d'infinies quantités d'autres créatures.

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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 16:06

    .

    Îsâ, le "jésus" musulman, un faux semblant ! Origine

    Coran :
    Et à cause de leur parole: "Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d’Allah"… Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié; mais ce n'était qu'un faux semblant! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude: ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont certainement pas tué. (Sourate An-Nissa': 157)

    Qui est à l'origine de cette invention ???

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 Oj2m

    Basilide a enseigné la philosophie à Alexandrie de  l'an 125 à l'an 155.

    Il était polythéiste et appartenait au courant gnostique.

    Le Coran étant exact en tout selon les musulmans, il n'est nul besoin de le démontrer.

    Selon Basilide, le monde a été créé par un démiurge, un dieu inférieur qui règne sur le monde matériel. Ce démiurge, ce dieu inférieur, correspondrait à Yahvé, le dieu redoutable de l'Ancien Testament. Yahvé entretiendrait la violence et le désordre sur terre. Un dieu tout puissant, dominant Yahvé, est lui, bienveillant.

    Basilide croyait en la transcendance de ce dieu bon et souverain : la Pensée, puis la Parole, puis la Prudence, la Sagesse et la Force émanent de Lui. Le dieu bon envoie le Christ céleste, l'expression de sa Pensée, prendre chair dans Jésus de Nazareth, un homme ordinaire, afin de corriger les querelles engendrées par Yahvé.

    Basilide pense que ce Christ céleste vient en l'homme Jésus à son baptême et le quitte sur la croix.

    C'est lui premier qui va imaginer que le Christ a été remplacé par un sosie.

    Même si Basilide ne croit pas en Christ, le seul fait que Jésus soit l'envoyé de Dieu, lui rend insupportable qu'il ait souffert et qu'il soit mort... Il va donc inventer la substitution du Christ...

    Basilide écrit : « Le Christ ne souffrit pas lui-même la Passion, mais un certain Simon de Cyrène fut réquisitionné et porta sa croix à sa place. Et c'est ce Simon qui, par ignorance et erreur, fut crucifié après avoir été métamorphosé par Jésus pour qu'on le prît pour lui. Jésus s'est métamorphosé lui-même en l'image de Simon et il l'a livré pour être crucifié à sa place. Quand Simon fut crucifié, Jésus se tenait en face en riant de ceux qui avaient crucifié Simon à sa place. Quant à lui, il … s'est retiré au ciel sans souffrir. Quant à Simon, c'est lui qui a été crucifié et non Jésus. ».

    Basilide, le philosophe polythéiste travaillant en Égypte au II e siècle a été inspiré par qui pour raconter une telle ânerie sur Jésus ???

    En réalité, le Coran, par la voix de "Mahomet" n'a fait que reprendre cette hérésie inventée par un philosophe du 2e siècle, ce qui est confirmé par lui-même dans ses écrits et que plusieurs après lui, ont reprit à leur compte pour en faire une vraie fausse vérité !.

    Une raison de plus pour ne croire en la révélation supposée du Coran.





    La fin du mensonge

    La racine et l'origine du nom " Îsâ"


    " Ishou , le Msih kdaba " (messie le menteur) des mandéens

    ‘Ishou , le Msih kdaba (messie le menteur)  des mandéens, peuple proche des araméens de Harran en Syrie actuelle .

    Selon les Écritures mandéennes, le Guinza Rba  encore appelé le livre d’Enoch, l’homme, enjeu de la lutte entre le monde Supérieur de la Lumière et le monde inférieur des ténèbres est tenté par les religions infernales mais trois Sauveurs sont envoyés par le Royaume de la Lumière  pour affermir sa croyance.

    «Ensuite la place de Jérusalem sera dévastée : les juifs s'en iront en exil et ils seront dispersés dans toutes les villes. Ensuite viendra Ahmat, le fils du magicien Bisbat  (Ahmat Bar Bisbat)... (Guinza Rba.)

    Parmi ces trois « sauveurs »   -- il y-a d’abord le premier messager céleste :

    -Yokhanan (Jean le baptiste ) qui dès sa vingt deuxième année va au bord du Jourdain et pendant quarante deux ans prêche la repentance et baptise les hommes. 

    Il y voit venir à lui - ‘Ishou  , le second et principal messager céleste, l’illuminateur des fidèles, celui qui apporte la Vérité, c’est-a-dire le Salut.

    Enfin :  Anosh Outhra, le troisième messager céleste, descendu du ciel parmi les juif. Ce dernier opère de miracles, prêche la bonne doctrine et convainc ‘Ishou, le second et principal messager céleste, de mensonges puis remonte au Ciel d’où il reviendra sous la forme d’un aigle blanc pour châtier Israël… 

    Ishou  le second et principal messager céleste aurait, d’après les Écritures mandéennes, annoncé la venue parmi les mandéens d’un prophète du nom d’Ahmat.

    Alfred Loisy  assimile « Ahmat » à Mohamed alors que le Coran confond Ahmed et Mohamed, Ahmat étant le nom du prophète qu’attendaient les mandéens.

    Le texte coranique aurait visiblement considéré les textes mandéens comme des Évangiles chrétiens annonçant Ahmat.

    Quant à Jésus fils de Marie annonciateur selon le Coran de la venue d'Ahmat, il s'agit de ‘Ishou forme mandéenne de Ieshou’a, nom que les mandéens attribuant Jésus dans leurs manuscrits et qu’ils désignent par le nom de «Messie le menteur» (M’sih kdaba) après qu’ils l’eurent confondu de mensonge ou ‘Issa, sa forme arabisée.

    Ni la Torah ni les Évangiles n'avaient annoncé la venue d'un prophète du nom d'Ahmed.

    En revanche, le Ginza Rba (gawaïta harran) livre mandéen, parle de la venue d'un prophète du nom d'Ahmat .

    L’ambigüité et l’ambivalence qu’entretient Mahomet quant à ces deux personnages c’est qu’il distingue l’un de l’autre.

    Le premier (Ishou*-‘Issa) est un « menteur » mais il annonce «sa» venue, le second, (Jésus fils de Marie), selon l’islam, reviendra porté par les anges à la grande mosquée de Damas (mosquée Zacharia, sur le tombeau de Jean Baptiste), mettra à mort Ishou le «Messie le menteur», mais  confortera la véracité du Coran et justifiera  Mahomet comme envoyé de Dieu.  (Et c’est là tout l’intérêt posthume que Mahomet rencontre auprès du véritable sauveur Jésus fils de Marie)

    ’Ishou , prononciation mandéenne contractée ou déformée de Ieshou’a, devient  ‘Îsâ dans le Coran. Le son  « ch » mandéen, araméen , nabatéen ou hébreux est prononcé « SE » par les arabes            

                               Exemples :  MoSHé  (Moïse) devient MouSSa

                                                    Shlomo (Salomon) devient Souleîman

                                                    SHalom (Paix) devient Salam

                                                    SHabat devient Sebt                                 

    Les Évangiles disaient Jésus-Iasu’ « Massih », c’est-à-dire qu’il était oint d’une mission et de pouvoirs exceptionnels. A ne pas confondre avec ‘ichou  le « second  messager » envoyé par le Royaume de la Lumière des Écrits mandéens, le Guinza Rba, convaincu d’imposture et qui n’était plus à leurs yeux que le « Msih Kdaba », - « Messie le menteur », le « Massih  adadjal » des musulmans – ‘Ishou  en mandéen ou «  ‘Issa » sa forme arabisée coranique.

    Coran:
    Voilà ‘Îsâ  fils  de Maryam. Le  verbe de  vérité dont  ils*  doutent.
    Sourate 19 Maryam,


    Il s’agit indéniablement de ces mandéens dont le troisième messager Anosh Outhra d’après leur livre sacré le Guinza Rba aurait convaincu « ‘Ishou » qu’ils appellent Msih Kdaba (Messie le menteur) de mensonge et d’imposture.

    Mahomet ne pouvait ignorer pour les avoir côtoyés en Arabie que les Arabes chrétiens tout comme les moines rencontrés çà et là, désignaient Jésus par « Iasu’ al Massih »

    Le réflexe ou le choix mandéen de Mahomet de l’appeler ‘Issa (Ishou’-M’sih  kdaba) est soit une tentative évidente de déprécier son statut de «Sauveur», soit un parfait amalgame des personnes, conscient ou non, délibéré ou non».

    Toutefois Mahomet retient à toutes fins utiles que ce M’sih  kdaba, ‘Ishou, annonce la venue dans leur peuple d’un prophète nommé Ahmat ( le fils du magicien Bisbat : Ahmat Bar Bisbat)...» qu’il assimile sans plus de façon à « Ahmed » nom qu’il se donne dans deux sourates du Coran.

    Toutefois  son père abd al Lah ibn abd al Mouttalib, n’est pas magicien, mais qu’à cela ne tienne il suffit d’escamoter le « ben  Bisbat » ( le fils du magicien) et ne conserver qu’Ahmat, transformé pour la bonne cause en Ahmed. C’est là tout l’intérêt que Mahomet  porte à ce Ahmat  .

    Ainsi confondu avec « Ishou » mandéen c’est à dire « Messie le menteur » Jésus ne sera plus désormais que ’Îsâ de son nom arabisé, qui devra lui céder la place tout en le désignant Paraclet, « l’Esprit de Vérité qui ne parlera pas de lui-même mais dira tout ce qu’il entendra au Ciel. »

    Mahomet Infaillible par préservation al-Lahienne, ne fait quant à lui que recevoir et transmettre sans rien y altérer, ou apporter de lui-même, le Verbe incréé d’al Lah, sa parole parfaite, sa Vérité sublime et immuable qu’aucun mortel ne peut imiter, qu’aucun prophète avant lui n’a pu dire ou recevoir, le Coran. La couverture est vite tirée à lui par Mahomet qui lui ne fait donc que transmettre « ce qu’al Lah lui dictera par Gabriel » … comme le Paraclet !

    Il veut alors convaincre les Arabes chrétiens qu’il est « envoyé » en tant que continuateur mais néanmoins restaurateur de leurs Écritures altérées et dévoyées ; en tant que le prophète naturel et véridique que leur espérance attendait. Il est « Ahmed* » le prophète annoncé par les Écritures, mais qu’ils  refusent de reconnaître comme tel.

    Mais s’il veut faire accroire aux chrétiens qu’il a de la considération pour «‘Issa» (et pour «Maryam» sa mère) en réalité Mahomet instrumentalise cette «considération» pour mieux séduire  les disciples  de «Ieshou’a», se faire accepter comme « prophète » dans le lignage et la filiation spirituels de ce dernier par les tribus chrétiennes de son époque .

    Il va jusqu’à faire usage dans sa « révélation coranique » de quelques emprunts aux religions judaïque et chrétienne, mais c’est pour les utiliser à nier certaines de leurs vérités dogmatiques, les faire mentir et accréditer par la même occasion sa propre version des faits notamment en ce qui concerne Jésus.

    (Tiré du livre de  Jacques Hureiki, « Essais sur l’ origine  des  Touaregs .  Ed Karthala, 2003. Pages 633 à 636.)

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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 16:06

    .

    La Kaaba - Les origines païennes pré-islamiques



    La Kaaba - Les origines païennes pré-islamiques

    Les anciens chroniqueurs rapportent qu'avant l'avènement de l'islam (jahilya), il y avait 24 kaabas dans la péninsule d'Arabie, mais celle de La Mecque était vénérée par toutes les tribus.

    Quant à son apparence primitive, la Ka‘ba apparaissait probablement au départ comme un simple enclos de pierres sans toit, édifié à proximité immédiate d'un point d'eau salvateur au fond d'une vallée sèche et non arborée. Sa construction dans ce lieu insolite signalait manifestement déjà une intention cultuelle et confirmait son caractère d'espace sacré.

    Bientôt, les populations bédouines vinrent de toute l'Arabie y déposer les statues (asnam) de leurs idoles, auxquelles ils rendaient visite une fois par an lors d'un pèlerinage. On dit qu'à l'avènement de l'islam, la Kaaba contenait plus de 360 statues de divinités, les plus vénérées et les plus plébiscitées étant : Hubbal, al-Lat, al-`Uzza ou Manat.

    La Ka'ba mecquoise fut édifiée à une époque indéterminée. Le Coran dit que c'est le prophète Ibrahim (Abraham) qui l'a construite avec l'aide de son fils Ismaël.

    Les rites musulmans
    - Lors de leur prières, les musulmans se prosternent 5 fois par jour en direction de ce morceau de meteorite orné d'argent
    - Lors du hadj, les pelerins se bousculent pour caresser ou embrasser la pierre noire. Météorite située dans un angle de la Kaaba.
    - Le rite islamique veut que les pelerins tournent 7 fois autour de la kaaba. Culte que l'on retrouve dans les sectes et "religions" païennes.
    - Selon un hadith Muslim authentique, cette pierre avait l'habitude saluer le prophète de l'islam.

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 284l

    Les anciens chroniqueurs rapportent qu'avant l'avènement de l'islam ("jahilya"), il y avait 24 kaabas dans la péninsule d'Arabie : la Kaaba est donc un des 24 temples païens qui existaient en Arabie (avant que Mahomet fasse détruire les kaabas des autres tribus et qu'il garde intacte la Kaaba gérée par sa tribu).

    L'islam prétend que c'est Adam (le premier homme selon la Bible) qui l'a édifiée. En réalité, cette construction date de la fin de la période romaine.

    Avant l'islam, ce lieu de culte était agrémenté de nombreuses statues (détruites sur l'ordre de Mahomet). Les tribus païennes y venaient en pélerinage. Les pélerins païens tournaient nus autour de cette kaaba. Ceci prouve une fois de plus son origine complètement païenne.

    La Kaaba est un bâtiment de 15 mètres de haut. Un de ses côtés est de 10 mètres. L'autre côté est de 12 mètres. Il ne possède qu'une porte comme ouverture. L'intérieur est vide. Le plafond est supporté par trois piliers de bois. Le bas des murs est un assemblage de grosses pierres. Le haut des murs est un assemblage de petites pierres. Ces pierres sont cimentées les unes aux autres de façon grossière. Afin de cacher cette construction archaïque, un brocart noir brodé de versets coraniques (la "kiswa") recouvre la construction.

    Une pierre noire (une météorite) est enchassée dans l'angle nord-est de la construction. Elle sert de point de repère pour les tournées rituelles autour de la Kaaba comme faisaient les païens d'autrefois qui tournaient nus autour de la Kaaba. Cette pierre noire, censée venir du paradis, est adorée par les mahométans qui se bousculent lors de leur pélerinage pour la toucher et l'embrasser.

    Quand les musulmans prient, ils se tournent vers la Kaaba et se prosternent devant elle. Quand ils construisent des mosquées (salles de prière), ils orientent celles-ci en direction de la Kaaba.

    Quand ils enterrent leurs morts, ils placent leurs cadavres alignés vers la Kaaba.

    Quand ils égorgent les animaux de boucherie, ils les sacrifient en direction de la Kaaba (comme faisaient autrefois les païens qui sacrifiaient leurs viandes aux idoles).

    Quand ils font le pélerinage, ils tournent autour de la Kaaba, ils se prosternent devant elle, ils la touchent, ils l'embrassent.Quand ils reviennent de pélerinage, ils affichent dans leur maison une gravure ou photo de la Kaaba...

    Tout le culte islamique tourne autour de la Kaaba : prosternation, sacrifice, culte mortuaire, icônographie...

    A la vue de toutes ces pratiques, il est possible de dire que, selon les critères habituels retenus pour définir une idole, la Kaaba est une idole.

    Qu'une idole ait une forme de cube, de pyramide, d'animal ou d'homme... elle n'en reste pas moins une idole.

    La Kaaba est donc en réalité une idole païenne dont l'histoire de la construction a été falsifiée par Mahomet.

    .
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 16:07

    .

    La  "révélation coranique" a commencé à utiliser ce mot, il n'a pas été l'introduction d'un nouveau nom de Dieu qui était étranger aux oreilles des arabes contemporains, les historiens ont démontré que Allah désignait le chef de la kaaba (sorte de panthéon se situant à la Mecque) , et c'était l'appellation donnée à un des "360 dieux [un pour chaque jour de l'année] "vénérés par les arabes païens et ceci avant la venue de Mohamed.

    Dans la tradition païenne en Arabie, "le dieu lunaire" était communément appelé "Allah", c'est-à-dire le chef ou le dieu élevé parmi les dieux qui étaient adorés par la société pré-islamique et il était associé à trois autres divinités.


    Le grand-père ,et "le père de Mahomet" , qui était le gardien de la ka'ba à la Mecque s'appelait Abd'Allah ce qui signifie "serviteur d'Allah".


    Un peu d'histoire et géographie démontrant l'origine païenne l'Islam original

    Parmi les prescriptions faites par le Coran en matière de culte, beaucoup ne font que restaurer de vieilles traditions sémitiques conservées pendant des millénaires dans le désert, parfois transformées par le contact des Arabes avec les judéo-chrétiens. Les symboles tels que le symbole du croissant de lune qui peut être trouvé sur le sceau d'impressions, de stèles, de la poterie, des amulettes, tablettes d'argile, les bouteilles, poids, boucles d'oreilles, colliers, mur de peintures murales, etc ..., les temples et les rituels de l'islam moderne, ont été pratiquées par les polythéistes avant que Mohammed naisse.

    Partout dans le monde antique, Les archéologues ont découvert des temples du dieu lune dans tout le Moyen-Orient. La religion dominante de l'Arabie était le culte du "dieu lune" qui avait d'ailleurs reçu la nomination "Allah". Au sud de l'Arabie les archéologues ont même découvert le Temple de Hureidha (un temple dédié au "dieu lune").

    Au moment ou la troupe de syrus voulait traverser la Mer Rouge pour aller vers l'Egypte, ils ont créé un temple du feu à la Mecque, qu'on le nomme aujourd'hui la " Kaaba Muhammadienne ", les iraniens l'ont nommé " l'endroit de feu " (ateshgah) et c'était un lieu sacré pour les Iraniens dont la religion était le zoroastrisme mais qui fut plus tard influencé par les pratiques religieuses babyloniennes, comme c'était le cas dans tout le Moyen Orient.


    Ateshgah de bakou (Azerbaïdjan)....................Ka'aba de Zoroastre ( Iran )

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 4bf9Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 C4gv

    Les anciens chroniqueurs rapportent qu'avant l'avènement de l'islam (jahilya), il y avait 24 ka'bas dans la péninsule arabique, mais celle de La Mecque était vénérée par toutes les tribus.

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 R0z1

    (Remarque : lorsqu'un musulman prie où qu'il se trouve il se tourne toujours vers la ka'ba alors que la Bible nous dit que la demeure de Dieu sont les cieux spirituels et non un endroit précis sur Terre. La direction de la prière (la kiblah) répond à des règles très strictes énoncées par Mohammed dans le Coran. Au début, la kiblah correspond à la direction de Jérusalem (s.2, v.36), pour satisfaire les convertis d’origine juive ou chrétienne. Puis, afin d’asseoir définitivement son autorité tout en contentant la masse des nouveaux fidèles d’origine païenne, la kiblah se tourne vers la Mecque, haut lieu ancestral d’un culte païen. L’importance de ce lieu chez les musulmans s’affirme avec le pèlerinage de la Mecque (le hadj), un des cinq piliers de l’Islam.).

    D'après la version musulmane la ka'aba (الكعبة) à la Mecque signifierait cube en arabe, mais la Ka'aba elle-même est l’ancienne " Kaabou ", du mot grec qui signifie ‘jeune fille’, et désigne la déesse Astarté, c’est-à-dire Aphrodite dans la mythologie grecque qui correspond à la Vénus Romaine et l'al-'Uzza (العزى) des Arabes considérée comme la déesse de la fertilité.

    La principale divinité du temple était le "dieu lune" aussi connu comme "Hubal"; les trois filles, al-Lat, al-Uzza et Manat sont parfois représentées avec "le dieu lune" avec un croissant de lune au-dessus d'eux.

    L'une des principales divinités de ce temple était également "Baal" et la lune sous le symbole de la déesse Astarté présentée comme sa campagne, leur union était censée assurer la fertilité pour l’année. Le terme habBa‛al (le Baal) est appliqué au faux dieu Baal. L’expression habBe‛alim (les Baals) se rapporte aux diverses divinités locales considérées comme les propriétaires ou les possesseurs d’endroits particuliers où elles exercent une influence.

    Dans le Moyen Orient Baal était considéré comme le propriétaire du ciel, considéré par ses adorateurs comme celui qui donnait les pluies et la fertilité, pour cette raison le prophète Élie ordonna une sécheresse au nom de Yahvé (1R 17:1).

    Après trois années et six mois, Baal s’étant révélé incapable de mettre un terme à la sécheresse en réponse aux nombreuses suppliques que ne manquèrent pas de lui adresser ses prêtres et ses adorateurs, Élie convoqua tout le peuple au mont Carmel afin qu’il soit témoin d’une grande épreuve qui déterminerait qui est le vrai Dieu. À l’issue de cette épreuve, les adorateurs de Baal furent humiliés et 450 prophètes de Baal tués. Yahvé, et non Baal, fit ensuite pleuvoir pour mettre fin à la sécheresse. — 1R 18:18-46 ; Jc 5:17.

    A la kaaba, on a trouvé une multitude de symboles du croissant de lune et pas moins de vingt et un inscriptions avec le nom du "dieu Lune".

    Le croissant de lune, symbole du "dieu lune" fut plus tard adopté par les musulmans comme signe général de l'Islam se trouvant encore aujourd'hui en haut des mosquées et des minarets.

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 Mbzq

    Le culte des pierres dans la société arabe préislamique et l'actuelle " Pierre Noire " de la Ka'ba.

    La Pierre Noire était scellée au coin de la Ka'ba dans le temple de La Mecque bien avant l'Islam. C'était une idole particulière car « venue du ciel » ( une météorite ou un bétyle ).

    Le culte préislamique des pierres peut être rapproché à des cultes lithiques des bétyles qui furent répandus dans tout le Proche Orient dès la plus haute antiquité. En effet ce culte rendu à une pierre n'est pas isolé dans l'Antiquité : on peut citer la pierre noire d'Émèse dont Héliogabale fut le grand-prêtre avant de devenir empereur romain, la pierre noire de Dusares à Petra, et c'est sous la forme d'un bétyle qu'en 204 avant J-C que Cybèle, la déesse-mère phrygienne de Pessinonte, fait son entrée à Rome.

    Dans de nombreuses cités orientales, des pierres sacrées sont l'objet de la vénération des fidèles, telles l'Artémis de Sardes ou l'Astarté de Paphos. En Arabie ce n'était pas une exception car le culte des pierres était omniprésent dans la société préislamiques, par exemple la "pierre rouge" était la divinité de la ville arabe au sud de Ghaiman ou la "pierre blanche" dans la Kaaba d'al-Abalat (près de la ville de Tabala, au sud de La Mecque).

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 3snv Quand Mahomet détruisit les 360 idoles contenues dans la Ka'ba, il conserva toutefois la « Pierre noire » , en déclarant qu'elle était un ancien cadeau de Dieu. C'est ainsi que cette pierre aurait le pouvoir surnaturel d'absorber les péchés de celui qui la touche, d'où sa couleur noire, alors qu'à l'origine elle aurait été blanche.

    Sachant que la « Pierre noire » était une pierre vénérée par toutes les tribus le fait d'avoir voulu garder la « Pierre noire » cela avait pleinement un but politique de rapprocher ainsi les différentes tribus. La preuve c'est que Mahomet a accepté l'éminence et l'intercession des idoles des Quoriche afin de connvertir ces derniers en son propre rite.

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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 16:07

    .

    Jésus et l'islam. Qui est le père de Jésus si Dieu n'est pas son père.

    Le récit d’après Ibn Hisham (biographie du prophète)

    "Voici ce que rapporte Ibn Ishâq:

    La délégation des chrétiens de Najrân vint voir le messager d'Allah - que la bénédiction et la paix soient sur lui. Ils étaient au nombre de soixante hommes sur montures, parmi lesquels se trouvaient quatorze dignitaires, dirigés par trois chefs auxquels revenaient toutes les décisions. Ces trois chefs étaient: Al-'Aqib, celui qui détenait le commandement dans la population de Najrân, qui était consulté pour toute décision à prendre et dont l'avis était indispensable en toute circonstance. Son nom était 'Abd al-Masîh. Al-Sayyid était leur intendant. Il s'occupait de l'organisation de leur voyage et de leurs réunions. Il s'appelait Al-Ayham. Abu Hârita Ibn 'Alqama, l'un des membres de la fraction Banû Bakr b. Wâ'il était leur évêque, leur homme de science, leur chef spirituel ; il dirigeait aussi leur école religieuse, midrâs.

    C'est Abu Hârita qui acquit la plus haute dignité dans le Najrân. Il était si bien versé dans l'étude de leurs écritures qu'il devint un véritable spécialiste des sciences religieuses. Les empereurs chrétiens de Byzance l'avaient élevé au rang de dignitaire, lui versant de fortes subventions et l'investissant de charges officielles. Des églises lui furent édifiées et il put bénéficier de grandes largesses de la part des Byzantins, à cause de sa renommée d'homme de science et à cause des efforts qu'il prodiguait dans le domaine religieux.

    Quand la délégation quitta Najrân en direction de Médine, Abu Hârita se trouvait monté sur une mule et avait à son côté l'un de ses frères nommé Kûz b. Alqama.

    Il advint que la mule d'Abu Hârita trébucha; Kûz s'écria alors: "Malheur à l'étranger" (comme pour parer au mauvais augure), visant par là le messager d'Allah.

    "Que le malheur retombe plutôt sur toi", répliqua aussitôt Abu Hârita.
    "Pourquoi donc, mon frère ?", interrogea Kûz.
    "Par Allah, répondit Abu Hârita, c'est bien le prophète que nous attendons."
    "Qui t'empêche de le suivre, alors que tu sais bien cela ?", répliqua Kûz.
    "Ce que ces gens (les Byzantins) ont fait pour nous, répondit Abu Hârita. Ils nous ont ennoblis, subventionnés et couverts de leurs largesses ; mais ils ont décidé avec cela de s'opposer au Prophète. Si moi-même je m'engageais à le suivre, ils retireraient de nous toute l'aide que tu vois."

    Kûz garda le secret de ce témoignage apporté par son frère, jusqu'au jour où il se convertit à l'islam. C'est lui-même qui en faisait le récit, par la suite, d'après ce qui m'a été rapporté.

    Quand la délégation arriva chez le messager de Dieu à Médine, les hommes pénétrèrent à l'intérieur de la mosquée du Prophète, au moment où celui-ci venait de terminer la prière du 'asr. Ils étaient vêtus de costumes yéménites, en tuniques et toges, dans le plus bel apparat des Banul-Hârit b. Ka'b. Ceux des compagnons du Prophète qui les ont vus ce jour-là racontent qu'ils n'ont jamais vu, après eux, aussi belle délégation.

    Quand arriva l'heure de leur prière, ils se levèrent pour célébrer leur office. Le messager d'Allah dit à ses compagnons : "Laissez-les faire." Ils dirigèrent leur face vers l'Orient au cours de cette cérémonie.

    Les noms des quatorze chefs de la délégation sont, toujours d'après ce que rapporte Ibn Ishâq: Al-Aqib qui est 'Abd Al-Masîh, Al-Sayyid qui est Al-Ayham, Abu Hârita ibn 'Alqama des Banu Bah b. Wâ'il, Aws, Al-Hârit, Zayd, Qays, Yazîd, Nubayh, Khuwaylid, 'Amr, Khalid, 'Abd Allah et Yuhannas. Ces quatorze dignitaires conduisaient une délégation de soixante hommes sur montures.

    Abu Hârita Ibn 'Alqama, Al-Aqib 'Abd al-Masîh et Al-Ayham al-Sayyid furent ceux qui adressèrent la parole au messager d'Allah.

    Le messager d"Allah dit aux chefs religieux qui lui parlaient: "Convertissez-vous." Ce à quoi ils répondirent : "Nous sommes déjà convertis."

    "Vous ne l'êtes pas encore, mais faites-le maintenant", affirma encore le Prophète.

    "Nous sommes convertis avant toi", répliquèrent les chefs najrâniens.

    Le Prophète dit alors: "Vous mentez. Ce qui vous empêche d'être convertis, c'est votre proclamation que Dieu a un fils, votre adoration de la croix et votre consommation de la viande de porc."


    Ils lui posèrent ensuite la question suivante: "Qui est son père (le père de Jésus), ô Muhammad ?" Le messager d'Allah se tut et ne leur fit aucune réponse.



    C'est après cela qu'Allah fit descendre sur Son messager la révélation au sujet des croyances chrétiennes et de la personne de Jésus en quatre-vingts et quelques versets dans le début de la sourate de Al 'Imrân.

    Le verset de la Mubâ hala compris dans cette révélation est le suivant:
    " S'il y a encore des gens qui persistent à argumenter contre toi sur la personne de Jésus, après la science révélée que Nous t'avons donnée à son sujet, tu leurs diras: "Venez donc, que nous convoquions nos enfants et vos enfants, nos femmes et vos femmes, nos personnes et vos personnes, et que nous adressions ensemble une prière ardente à Dieu pour qu'il jette Sa malédiction sur ceux d'entre nous qui proclament le mensonge”.


    Coran :
    Sourate 4, verset 171 "Allah n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant". Sourate 6, verset 101 "Créateur de cieux et de la terre. Comment aurait-Il un enfant, quand Il n'a pas de compagne?" La Sourate 19 verset 35 dit:

    "Il ne convient pas à Dieu d'avoir un enfant. Gloire à Lui!". La Sourate 23 verset 91: " Dieu ne S'est point attribué d'enfant et il n'existe point de divinité avec Lui".



    Mon commentaire :

    Jamais la Bible ne dit que Dieu a un enfant, mais Un Fils Unique qui est Jésus, le détournement de la parole de Dieu est ici flagrante !

    A.T. (Ancien Testament). Première mention du Fils de Dieu dans la Bible.

    Proverbes 30:4 Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu?

    CQFD !

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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 16:08

    .
    Les Origines du jeûne musulman - Ramadan


    Origines du jeûne musulman



    Comment Mahomet a utilisé les rites de l'époque pour son mixte religieux appelé "islam".

    Deux minutes pour changer d'opinion sur l'islam..




    Les racines du Ramadan 

    Le Ramadan, neuvième mois du calendrier islamique est une observance rigide de trente jours de jeûne diurne. Il commence et se termine par une lune croissante.

    L’observation de ce jeûne était pratiqué bien avant l'apparition de l'islam, en Asie et Moyen Orient par les adorateurs du dieu lune.

    Ibn al-Nadim et Shahrastani nous parlent d’al-Jandrikinieh, une secte indienne qui commençait le jeûne lorsque la lune disparaissait et le terminait par une grande fête lorsque le croissant réapparaissait.

    Les sabiens qui étaient des païens du Moyen Orient étaient identifiés en deux groupes, les mendaïtes et les harraniens. Les mendaïtes vivaient en Irak durant le deuxième siècle après JC. Leurs dieux se classaient en quatre catégories : « première vie », « deuxième vie », « troisième vie » et « quatrième vie ».

    Les anciens dieux faisaient partie de la « première vie ». Ils appelaient des divinités qui à leur tour ont créé des divinités « deuxième vie » etc. L’autre groupe, considéré comme des sabiens était les harraniens. Ils adoraient Sin, le dieu lune, et le considérait comme leur divinité principale.

    Les sabiens étaient en contact avec Ahnaf, un groupe arabe que Mahomet a rejoint avant de se proclamer prophète.
    Ahnaf a cherché la connaissance en allant au nord de l’Irak, où se trouvaient de nombreuses communautés de mendaïtes. Ils étaient aussi allés dans la ville de Harran dans la région d’Al-Jazirah à la frontière entre la Syrie, l’Irak et l’Asie Mineure. A la Mecque, les Anhaf étaient appelés sabiens à cause des doctrines qu’ils professaient.

    Plus tard, lorsque Mahomet s’est proclamé prophète il a été appelé sabien par les habitants de la Mecque parce qu’ils l’ont vu accomplir de nombreux rites sabiens : prier cinq fois par jour ; faire des mouvements dans la prière qui étaient identiques à ceux des mendaïtes et des harraniens, faire des ablutions ou lavages rituels avant chaque prière.

    Le Ramadan était à l’origine un rituel annuel célébré dans la ville d’Harran.
    Ils existent de nombreuses similitudes entre le Ramadan d’Harran et le Ramadan islamique. Bien que le jeûne du Ramadan ait été pratiqué dans les temps préislamiques par de nombreuses tribus arabes, il a été introduit en Arabie par les harraniens. Harran était une ville à la frontière entre la Syrie et l’Irak, très proche de l’Asie Mineure. Leur divinité principale était la lune et ils adoraient cet astre en faisant des jeûnes diurnes qui duraient trente jours. Il commençait le huit mars et finissait en général le huit avril.

    Les historiens arabes, comme IbnHazm, ont identifié ce jeûne au Ramadan. Ibn al-Nadim a fait des recherches sur les différentes sectes religieuses au Moyen Orient. Il pense que durant le mois où les harraniens jeûnaient trente jours, ils honoraient le dieu Sin, connu aussi comme le dieu-lune.

    Un autre historien, Ibn Abi Zinad parle aussi des harraniens en disant qu’ils jeûnaient trente jours, qu’ils regardaient vers le Yémen quand ils jeûnaient et qu’ils priaient cinq fois par jour. Chaque prière devait être précédée d’ablutions. 

    Le jeûne des harraniens est similaire à celui du Ramadan islamique parce qu’ils jeûnent avant que le soleil ne se lève jusqu’à son coucher tout comme le font les musulmans pendant les jours de Ramadan. Un autre historien Ibn al-affirme que les harraniens terminaient leur jeûne en sacrifiant des animaux et en présentant des aumônes aux pauvres.


    La Kaaba de la Mecque était-elle à l’origine un temple hindou ?

    La Kaaba d’Azerbaidjan était un ancien sanctuaire hindou. Voici une inscription de la Kaaba : la première ligne dit :« je te salue Seigneur Ganesh ».

    Une récente fouille archéologique au Koweit a mis à jour une statue plaquée or du dieu hindou Ganesh. Un résident musulman du Koweit a demandé une étude historique qui puisse aider à expliquer la relation entre la civilisation hindou et arabe.

    Un archéologue a été agréablement surpris de trouver dans la Kaaba de la Mecque une référence écrite du roi Vikramaditya prouvant sans aucun doute que la péninsule arabique faisait partie de l’empire indien.

    Le texte de cette inscription cruciale se trouvait inscrite sur un plat en or accroché dans le sanctuaire de la Kaaba et est évoqué à la page 315 du livre « Sayar-ul-Okul » conservé à la bibliothèque Makhtab-e-Sultania à Istambul en Turquie.



    Mois lunaire du jeûne hindus
    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 A9hv


    Le ramadan (culte lunaire) est un rituel pré-islamique indhu

    symbole lunaire, pré-empire ottoman (présent sur la station d'abhram)
    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 Xtkj

    Shiva est toujours représenté avec un croissant de lune sur la tête (symbole de l islam)
    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 2psa

    Présence de script indu sur la Kaaba d Azerbaijan et la kaaba de "Mahomet" a la Mecque
    Atashgah inscriptions
    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 Atfe

    Image of the Fire Temple on an Azerbaijan postage stamp from 1919.

    Générale information : Type Ancient Hindu Religious Shrine

    An inscription from the Baku Atashgah. The first line begins: I salute Lord Ganesh (श्री गणेसाय नम), the second venerates the holy fire (जवालाजी, Jwala Ji) and dates the inscription to Samvat 1802 (संवत १८०२, or 1745-46 CE). The Persian quatrain below is the sole Persian inscription on the temple[4] and, though ungrammatical,[4] also refers to the fire (آتش) and dates it to 1158 (١١٥٨) Hijri, which is also 1745 CE.

    he Ateshgah at Surakhani, Baku
    Atəşgah (in Azerbaijani)
    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 96bw     
    Ancient Syncretic
    (Hindu, Sikh, and Zoroastrian)
    Temple Baku.

    Kaaba
    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 Dwo8

    .
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    Message  Arlitto Dim 15 Nov 2020 - 16:09

    .

    Les divinités de la Mecque



    Quelles étaient les divinités les plus adorer à l'époque de Mahomet ?

    Dans le hadith de Bukhari ( 64.48.7), il est rapporté, qu'en 630, lorsque Mahomet "conquit" La Mecque, il y avait encore dans de la Kaaba 360 idoles. ( représentant surement les 360 jours d'une année lunaire).


    Al-Uzza était la déesse arabe préislamique de la fertilité. L'une des principales déesses de l'Arabie, qui dominait la triade, elle était la plus jeune des trois déesses. Son nom semble dériver de la racine arabe ʿZY et signifier " la puissante ". Son culte est lié à la planète Vénus, elle est identifiée à la divinité Inanna chez les Assyriens, Ishtar chez les Akkadiens et  Aphrodite chez les Grecques.

    C’était la plus grande des idoles chez les Arabes,

    des enfants étaient prénommés Amat-ʿUzzayan (servante dʿUzzā) ou Abd al-ʿUzzā ( esclave d'Uzza).

    Notez la tradition païenne d'associer les noms d'enfants à des divinités. Comme le père de Mahomet qui  s'appelait "Abdallah" (esclave d'Allah) et l'oncle paternel de Mahomet, qui était surnommé Abû Lahab mais son vrai nom était Abd Al-Uzza ( esclave d'Uzza) ! Ou encore la première femme de Mahomet qui s'appélait Khadîjah Bint Khuwaylid fille de Khuwailed bin Assad qui était fils de  Abd Al-`Uzzâ !.


    Il est ici intéressant d'évoquer la descente aux enfers Al-Uzza (Inanna, Ishtar ). Al-Uzza décide de se rendre aux Enfers pour se rendre maîtresse des lieux, elle doit pour cela franchir les sept portes de l’enfer ! ( voir lien ) Tiens, tiens sept portes, cela rappelle un passage du Coran !

    "Et l´Enfer sera sûrement leur lieu de rendez-vous à tous. Il a sept portes; et chaque porte en a sa part déterminée" (Coran 15.43-44 )

    Sin le dieu lune.

    Le dieu-lune était appelé : Aglibol à Palmyre en Syrie. Nanna ou Sîn à Ur en Irak. Et Houbal ( ou Hubal ) en Arabie.

    Le "dieu" lunaire Houbal  a vraisemblablement était exporté vers l'Arabie en 552 av. J.-C par le roi de Babylone Nabonibe,  Nabonibe vecu 10 ans à Taima dans le Hedjaz arabique .

    Sin avait le titre  dans certaine région du monde ( comme a Ur )  de « Dieu des Dieux ». cette divinité a toujours été représenté par les cornes d'un taureau ou un croissant de lune.

    Islam - Mensonges, Mythes et falsifications  - Page 2 Bcij
    Emblème du dieu lunaire Sin datant de 750 av JC 

    Le Makkah royal clock hotel (Abraj Al Bait Towers) à la Mecque et son symbole païen.


    La famille de Mahomet était la gardienne de la Mecque et de ces dieux

    Dans la biographie sur Mahomet écrite par l’historien musulman sunnite Ibn Ishaq, (tome 1 page 332) il y a un passage très intéressant où un polythéiste de la Mecque se plaint de Mahomet en disant : "Ô Mohammed tu veut faire de tous les dieux un seul Dieu ! Ton affaire est tout à fait étrange"

    Un ex musulman aurait prononcé aussi cette phrase sur Allah : "L'esprit qui s'appelle Allah, est un esprit de mensonge qui a pris sur lui l'ancien nom d'un dieu arabe Al-lâh. C'est un mauvais esprit de Satan qui règne avec puissance jusqu'à ce jour."

    Et Rhazes (865-925) un des plus grands érudits musulman (musulman par obligation de naissance), physicien, chimiste, alchimiste, philosophe et médecin perse écrivait : "lorsqu'on demande aux gens de cette religion (l'Islam) la preuve de la validité de celle-ci, ils s'enflamment, deviennent furieux et versent le sens de la personne qui les a confrontés à cette question. Ils interdisent toute spéculation rationnelle et tentent de tuer leurs opposants. C'est pourquoi la vérité a imposé le silence ou a été dissimulée."

    Bien qu'aujourd'hui l'Islam soit une religion dite monothéiste, on ne peut que constater que ses origines sont tirées directement du paganisme

    .

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