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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Le christianisme contrefait de Satan

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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:45

    Rappel du premier message :

    Le christianisme contrefait de Satan


    Le message stupéfiant de cette brochure vous concernera bientôt, personnellement, et affectera votre vie éternelle. Il est d’une importance capitale.

    Ce que vous allez découvrir a été occulté au cours des siècles, mais désormais, vous ne serez plus dans l’ignorance !


    Cette brochure contient des informations stupéfiantes pour ceux qui ont des yeux pour voir, et des oreilles pour entendre. Ces informations affecteront profondément l’avenir de notre civilisation. En outre, le contenu de cette brochure est étayé par de nombreux documents d’historiens reconnus, et même de théologiens. Ce que vous découvrirez n’est ni basé ni sur une quelconque théorie, ni sur un concept « tombé du ciel ».

    Les effets du développement rapide de la fausse religion, aujourd’hui, vous toucheront personnellement dans un proche avenir – beaucoup plus directement que vous ne puissiez l’imaginer ! En effet, cette révélation explosive ne s’adresse pas uniquement aux « gens religieux » – mais à tous les individus. Nous en serons bientôt tous affectés.
    Vous êtes-vous déjà posé la question ? « Comment en suis-je arrivé à croire ce que je crois maintenant en matière de religion, de morale et du véritable but de l’existence humaine ? Si mes amis et moi, nous avons tout simplement adopté, aveuglément, les idées admises par la société dans laquelle nous vivons, n’est-ce pas également ce qu’ont fait la plupart des gens ? Serait-il possible que nous ayons accepté, sans réfléchir, les fausses idées religieuses auxquelles nous croyons, et qui ont, en fait, grandement influencé tous les modèles de société que nous connaissons – les systèmes législatifs, les systèmes éducatifs et les systèmes religieux que nous avons inventés, et que nous regardons comme allant de soi ? »

    Vous êtes-vous jamais posé ces questions fondamentales ?

    Si un Dieu réel existe, et si la Bible contient Sa révélation inspirée, vous devriez sérieusement tenir compte de ce que la Bible dit à propos de ces interrogations. La Bible recommande : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1Thessaloniciens 5 :21).

    Maintes et maintes fois, la Bible répète que la majorité des êtres humains ont été séduits. En décrivant les temps de la fin, l’apôtre Jean mentionne au sujet du diable : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9). Plus de deux milliards de « chrétiens », parmi les principales dénominations, font partie de « toute la terre », mentionnée par l’apôtre Jean – et beaucoup sont séduits ! Ces individus et leurs prédicateurs n’ont pas l’intention de nuire. Car une personne séduite ne sait pas qu’elle est séduite ! Il nous importe de comprendre cette nuance.
    Je ne suis pas « méprisant » en écrivant cela, mais le Dieu des cieux m’ordonne de prêcher la Vérité. Comment pourrais-je vous être utile si je me contentais de vous annoncer des platitudes, et prétendre que « tout va bien », alors que tout ne va pas bien. Au contraire, tout va mal ! En effet, nous approchons à grands pas de la fin des six mille ans d’histoire humaine, sous l’influence de Satan le diable que Jésus-Christ a qualifié de « prince de ce monde » (Jean 14 :30).

    Il ne suffit pas d’être “sincère”

    Je suis fort conscient que vous, comme les milliers de nos autres lecteurs, êtes très sincères dans votre désir d’être chrétien. Vous pensez réellement que la religion dans laquelle vous avez grandi, et que vous pratiquez est celle que Jésus-Christ et les apôtres ont enseignée. Beaucoup de ministres du culte et de prêtres croient avec la même sincérité, aux mêmes choses que vous.

    Des milliards d’êtres humains ont vécu et sont morts jadis, sans n’avoir jamais eu l’opportunité de comprendre ou de pratiquer une forme quelconque de ce qu’on appelle le « christianisme ». La vaste majorité des gens n’a jamaisà aucun moment – cru au christianisme ! En outre, la plupart d’entre eux était « sincère » – comme vous l’êtes probablement. En conséquence, le fond du sujet n’a rien à voir avec la « sincérité », ou le fait de suivre la multitude. La véritable question consiste à trouver l’unique Vérité concernant le but de l’existence humaine, et la bonne voie qui permet d’accéder à ce magnifique dessein.

    La sincérité en matière de religion est-elle suffisante ? Non ! Toutes les religions ne se valent pas. Si vous avez prouvé que le Dieu suprême est le véritable Dieu, et que la Bible est Sa parole révélée et inspirée, vous devez admettre qu’il n’y a qu’une seule voie qui conduit à la vie éternelle. Cette « voie » passe obligatoirement par le véritable Jésus-Christ de la Bible ! Comme l’apôtre Pierre l’a déclaré : « Sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :10-12).

    Très peu de prétendus chrétiens soupçonnent l’énormité de la séduction orchestrée par Satan le diable ! Ils répugnent à imaginer que Satan ait, non seulement réussi à séduire le monde païen, mais encore qu’il ait réussi a inventer un christianisme de contrefaçon, pour duper des millions d’individus qui pensent sincèrement suivre le Christ de la Bible ! En son temps, l’apôtre Paul avait déjà mis en garde les Corinthiens en déclarant : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (1 Corinthiens 11 :3-4).

    En réalité, un autre « Jésus » – un Jésus-Christ totalement différent – a été troqué à l’humanité qui ne se doutait de rien ! Comme vous le savez, un faux billet de 100 euros ressemble à s’y méprendre à un billet authentique. Les gens acceptent les contrefaçons, parce qu’ils se fient souvent aux apparentes similitudes. Il en est de même avec Satan, le maître séducteur ! Assurez-vous de ne pas avoir été séduit, en supposant que vous suivez le Christ de la Bible, et ce qu’Il a réellement enseigné. La Bible indique qu’il n’y aura que les véritables chrétiens qui seront protégés, au cours de l’holocauste à venir – la grande détresse décrite par Jésus-Christ !

    Dans très peu de temps – dans quelques années à peine – le Dieu de toute la création interviendra directement avec grande puissance. Les récents ouragans qui ont ravagé la Floride, la Nouvelle-Orléans et les côtes des Etats-Unis ne sont qu’un petit prélude, à comparer à ce que Dieu commencera à faire dans les derniers jours. Jésus-Christ a prédit : « Il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel […] Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées » (Luc 21 :11, 25-26).

    Le Dieu suprême attirera l’attention des hommes. Il aidera ceux qui veulent comprendre qu’il faut « sortir » de cette Babylone moderne (Apocalypse 18 :4), et s’extraire de la société de Satan.

    L’apôtre Paul fut également inspiré à nous dire que Satan le diable est littéralement le « dieu » de cette société mondaine ! Il a écrit : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4).

    La donnée fondamentale

    La donnée fondamentale de cette brochure est que notre Créateur a permis à un diable – un être tout à fait réel – de séduire la plupart des êtres humains, depuis presque six mille ans. En fait, Satan a établi une religion de contrefaçon pour tromper le monde entier, mais notre Créateur interviendra bientôt, et Jésus-Christ reviendra sur la terre comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16). Lorsqu’Il sera de retour, le Christ précipitera Satan dans l’abîme « afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis » (Apocalypse 20 :3).

    L’une des ruses élémentaires, au moyen de laquelle Satan séduit la plupart des gens, consiste à leur faire croire qu’il n’existe pas ! Ainsi, des gens blaguent à son sujet, en ayant l’impression qu’il n’est pas réel. Mais, comme nous l’avons lu, Jésus-Christ appelle le diable « le prince de ce monde ».
    Comment Satan s’y prend-il ? Quelles sont ses méthodes de séduction ? Plus grave encore, comment a-t-il réussi à séduire toute la terre ? Lorsque Jésus-Christ cita « Daniel le prophète » (Marc 13 :14), Il reconnaissait par là que ces écrits faisaient partie des Saintes Ecritures. Le livre de Daniel fait référence à des êtres spirituels – tant des anges que des démons – à de nombreuses reprises.

    Après que Daniel eut jeûné pour comprendre, Dieu envoya un ange pour l’encourager (Daniel 10 :10-12). L’ange lui expliqua pourquoi un temps assez long était nécessaire avant que sa prière fût exaucée. « Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours ; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là » (versets 13-14).
    Plus tard, ce même ange fournit d’autres détails concernant le monde spirituel, invisible : « Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m’en retourne pour combattre le chef de la Perse ; et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra. Mais je veux te faire connaître ce qui est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m’aide contre ceux-là, excepté Micaël, votre chef » (versets 20-21).

    Il est clair, d’après ces passages, qu’il est question ici de guerres spirituelles ! Il s’agit de la description d’une lutte qui avait lieu en arrière-plan des affaires mondiales, dans le monde des esprits. En effet, Satan le diable est décrit comme « le dieu de ce siècle », qui a aveuglé les incrédules (2 Corinthiens 4 :4).
    Satan est aussi appelé « le prince de la puissance de l’air […] l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2 :2). L’ange qui parlait à Daniel décrivait une bataille entre des êtres spirituels, au cours de laquelle, il fut même nécessaire de faire appel à l’assistance du grand archange Michaël (voir Daniel 12 :1) !
    Ce monde, cet « âge » – c’est-à-dire les quelque six mille ans écoulés depuis Adam jusqu’à maintenant – est une époque où la société est dominée par Satan le diable et les millions d’anges déchus, des « démons », qui le suivirent dans sa rébellion contre le Dieu Créateur.
    « Satan » n’est pas tout simplement un terme générique caractérisant le mal. Satan n’est pas une force aveugle. Satan le diable est un être spirituel puissant – créé par Dieu en tant que chérubin – qui se rebella contre son Créateur. Son nom d’origine « Lucifer » signifie « celui qui apporte la lumière ». Mais depuis sa rébellion, son nom fut changé en Satan – ce qui signifie « adversaire ».

    Notez Esaïe 14 :12-15 : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse. »

    Dans ce passage, on peut lire quelle fut la plus grande machination ourdie par Lucifer pour détrôner Dieu ! Sa grande puissance et sa vanité l’ont poussé à défier son Créateur !
    Dans Ezéchiel 28 :1-16, Dieu décrit d’abord le prince humain de Tyr. Il s’agissait manifestement d’un homme qui avait un grand pouvoir, et qui régnait d’une manière absolue sur cette « New York » de l’époque antique. Ensuite, Ezéchiel décrit la réelle « puissance agissante sur le trône » – le « roi » de cette Cité-Etat païenne. Notez-le : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé » (versets 12-13). Ici, nous trouvons un être qui existait déjà des milliers d’années avant Tyr – dans le « Jardin d’Eden » ! Cependant, cet être était une créature (verset 15), et non pas un membre de la Famille divine.
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:51

    1ère Partie 
    LES EXPERIENCES PERSONNELLES

    Alors j'ai réfléchi pour comprendre, quelle peine c'était à mes yeux ! jusqu'au jour où
    j'entrai aux sanctuaires divins, où je pénétrai leur destin
    Psaume 73 : 16-17

    EXPERIENCES VECUES DANS LE DOMAINE DES MANIFESTATIONS D’ESPRITS

    Le premier contact avec le monde spirituel
    C’était à la fin de l’été de l’année 1923. J’étais alors curé catholique chargé d’une petite paroisse de campagne. En outre, j’étais à la tête d’une société de bienfaisance, dont le siège se trouvait dans la ville voisine. Deux fois par semaine, je me rendais dans les locaux de cette société pour y traiter les affaires courantes concernant mes travaux d’assistance.
    Un jour, un homme vint me trouver et me demanda ce que je pensais du spiritisme. Avant même d’attendre ma réponse, il me fit part de ses expériences personnelles. Il se réunissait une fois par semaine avec d’autres personnes, formant ainsi un petit cercle, pour célébrer une sorte de culte divin. Il me raconta qu’on y priait, qu’on y lisait la Sainte Bible et qu’on y commentait les textes lus. Un jeune homme, âgé de seize ou de dix-sept ans, dit-il, fait partie de l’assistance. Ce jeune homme, issu d’une famille humble, n’a pas fait d’études et travaille comme apprenti dans une firme privée. Lors de réunions, dit mon interlocuteur, il s’affaisse fréquemment, la tête en avant, comme s’il était mort, puis immédiatement après, comme soutenu par une force invisible, il est remis sur pied par saccade, après quoi il reste assis, les yeux clos, et transmet d’admirables connaissances aux personnes présentes. Il répond également aux questions qu’on lui pose. Il se refuse cependant à répondre à des questions qui sont d’un ordre purement matériel. Après avoir dispensé son enseignement, il s’écroule à nouveau pour reprendre connaissance tout aussitôt. Toutefois, il ne se souvient plus du tout de ce qui vient de se passer et de ce qu’il a pu dire. Il s’agit d’un jeune homme en bonne santé, frais et dispos. Il ne ressent ni gène, ni malaise, ni maux de tête, ni une quelconque indisposition après l’événement.
    Mon interlocuteur termina sa narration par ces mots : « J’étais curieux de savoir ce que vous pensez de tout cela. Mais avant de porter un jugement, vous m’obligerez d’assister personnellement à une séance, afin de bien vous rendre compte par vous-même des faits qui s’y déroulent. De plus, vous pourrez alors poser au jeune homme les questions que vous voudrez ».
    Mes hésitations
    J’avais suivi la narration avec beaucoup d’attention. Quelle réponse lui donner ? Je n’avais pas la moindre idée, la moindre connaissance de ce que l’on appelle « spiritisme ». J’avais bien lu un article par-ci par-là sur ce sujet dans les journaux. Il s’agissait de rapports sur des médiums démasqués ou d’autres expériences spirites truquées, donc rien qui puisse parler en faveur du spiritisme. Et voici qu’on me demandait une chose pareille. En tant qu’homme sensé et, en outre comme ecclésiastique, j’allais devoir m’aventurer sur ce terrain et m’exposer au danger d’être tourné en ridicule. Je dois avouer que j’étais tenté par l’idée de pouvoir examiner, par des procédés scientifiques, les faits insolites qui m'étaient relatés. Cependant je souhaitais faire cela tout seul, dans mon bureau. Il me répugnait d’aller dans des familles et de m’exposer ainsi aux commérages et aux ragots. J’avouais franchement à ce monsieur que je n’avais aucune expérience personnelle du spiritisme et je ne me sentais pas capable de porter un jugement sur ce qu’il m’avait raconté. De plus, j’hésitais beaucoup à accepter son invitation à assister à une réunion du genre de celles qu’il venait de me décrire. Il me fallait prendre en considération que je portais la soutane et qu’il m’était impossible de m’exposer au risque d’être décrié en public comme « spirite ». Ma participation et ma présence à ces séances seraient à coup sûr bien vite connues de tous.
    Mon visiteur ne voulait rien entendre et refusa d’accepter mes objections. « Il s’agit », dit-il, « d’une affaire d’importance au sujet de laquelle vous, en tant que membre du clergé et chargé d’une fonction publique, devriez être au courant. Je suis d’avis que vous avez le devoir d’examiner cette affaire pour établir votre jugement après une observation minutieuse, objective et impartiale. Il vous arrivera encore souvent dans votre vie d’être interrogé au sujet de ces choses. »

    « Nous autres les laïques, à qui donc faut-il que nous nous adressions pour obtenir des éclaircissements, si ce n’est à nos guides spirituels à qui nous accordons notre entière confiance dans l’espoir qu’ils nous diront toute la vérité ? Il n’est plus possible de faire le silence sur ces choses. En Allemagne, les réunions spirites augmentent de jour en jour. Des séances se déroulent dans presque chaque ville d’une certaine importance. Je sais que les Eglises cherchent à écarter le spiritisme en l’accusant de fraude ou en le faisant passer pour l’œuvre du démon. Mais de telles allégations ne résolvent pas la question. Si vous craignez que des ennuis puissent en résulter pour vous, cette crainte est dénuée de fondement. Votre participation à nos réunions ne sera pas ébruitée. Car les quelques participants garderont le silence et feront tout pour éviter que votre présence ne vous porte préjudice. Donc vous pouvez tranquillement donner votre assentiment. »

    Je ne pouvais pas nier que cet homme disait vrai. Il avait raison. Si nous, membres du clergé qui ambitionnons d’être les guides du peuple, nous refusons, dis-je, d’examiner, d’étudier et d’élucider personnellement ce qu’il y a de vrai dans ces phénomènes, qui d’autre s’en chargerait ? Qui plus que nous, le clergé de toutes les confessions, pourrait et devrait s’intéresser à cette affaire ? Car si le spiritisme s’avérait être vrai et fondé, il entraînerait de sérieuses conséquences pour toutes les religions.
    Mon accord
    Après quelques hésitations, je me déclarai prêt à assister à la séance qui se tiendra le dimanche soir suivant.
    Mon esprit, pendant les jours qui suivirent, était pleinement occupé à méditer sur cette question. Je regrettai presque d’avoir dit oui. Plus j’y réfléchissais, plus il me semblait que les ennuis qui pourraient en résulter seraient conséquents. J’attendais le dimanche avec impatience. Après vêpres, j’allais en ville. A mon bureau de la Société de Bienfaisance, il me fallait encore traiter les affaires urgentes avant de me rendre à la séance prévue. Dans la poche de ma veste, je glissais un billet sur lequel j’avais inscrit les questions que je voulais poser au jeune homme pendant la séance du soir. Elles étaient telles que seules de longues explications pourraient y répondre. Elles provenaient de la doctrine théologique. Moi-même je me sentais incapable d’y répondre. Je désirais simplement me rendre compte comment et par quelles réponses le jeune homme s’en tirerait.

    A mon bureau de la Société de Secours, je trouvai une lettre venant du monsieur qui m’avait invité à la séance. Dans cette lettre, il m’informait que la séance ne se déroulerait pas chez lui, comme convenu, mais au domicile d’une autre famille dont il m’indiquait l’adresse. Il s’agissait, disait la lettre, de dispositions prises ultérieurement.
    Ce changement inattendu me déconcerta. La méfiance s’empara de moi. De qui se moquait-on ? La famille, où la séance devait avoir lieu d’après ces nouveaux arrangements, m’était inconnue, même de nom. Allais-je donc me mettre dans l’embarras devant une famille étrangère ? N’était-ce pas un piège dans lequel on voulait me faire tomber ? Ma résolution de ne pas m’y rendre fut vite prise. Pour que l’on ne m’attende pas inutilement, je fis parvenir un mot par messager au monsieur qui m’avait invité, pour lui préciser que je n’assisterais pas à la séance.
    Peu après, il se présenta en personne. Il me pria de l’accompagner. Ce n’est pas lui, dit-il qui avait introduit ce changement, mais les nouvelles dispositions avaient été prises par quelqu’un à qui il fallait obéir. Il se pourrait, dit-il, que la raison provenait du fait que dans l’autre appartement la séance pourrait avoir lieu plus discrètement et de façon plus inaperçue qu’à son propre domicile. J’acceptai alors de l’accompagner.
    Ma première séance
    Il était sept heures et demi du soir à notre arrivée. La famille m’accueillit avec amabilité. Je remarquai que ma venue faisait plaisir. Comme la séance ne devait commencer qu’à huit heures, j’avais le temps et l’occasion de m’entretenir à souhait avec le jeune homme qui, lui aussi, était déjà arrivé. Je cherchais à me rendre compte de son degré d’instruction qui se révéla correspondre à celui de tout jeune homme ordinaire du même âge. La séance commença à huit heures. Nous étions peu nombreux. J’étais surpris que la séance ne se déroule pas dans le noir, toute lumière éteinte, mais que la pièce était éclairée « à giorno ». J’avais cru que de telles séances avaient lieu dans l’obscurité.
    La séance débuta par une courte prière, récitée avec grande ferveur par un des assistants. Du reste, toutes les personnes présentes paraissaient sérieuses et recueillies.
    Juste après la prière, le jeune homme, d’une brusque saccade, tomba en avant en haletant. J’en éprouvai de la frayeur. Il serait tombé sur le sol si le bras de son siège ne l’avait pas retenu. Au bout de quelques secondes, quelque chose, comme une main invisible, le redressa par secousse. Il s’assit, ses yeux étaient fermés. Je sentais mon cœur battre plus vite et plus fort, tandis que j’attendais avec impatience la suite des événements.

    « Gruess Gott », commença-t-il, et il s’adressait directement à moi en me demandant : « Pourquoi es-tu venu ici ? ». Je m’étonnai de ce qu’il me tutoyât. S’il avait été dans son état normal, le jeune homme n’aurait pas agi ainsi.
    « Je suis venu en quête de vérité », dis-je. « On m’a parlé de ce qui se passait ici et je voudrais me rendre compte par moi-même s’il s’agit d’une chose vraie ou d’une fraude. »
    « Crois-tu en Dieu ? ». Continua-t-il, en ajoutant : « Ma foi, je sais que tu crois en Dieu. Mais je voudrais te poser une autre question : Pourquoi crois-tu en Dieu ? »
    Cette question était si inattendue que je ne savais plus très bien quoi répondre. Je me sentais désorienté. Dans ma confusion, je donnai une réponse si médiocre que je n’en étais pas satisfait moi-même.
    « Je m’attendais à une meilleure réponse de ta part », dit-il calmement. Ces paroles réprobatrices me firent l’effet d’un rude soufflet.
    J'étais venu dans l'intention de démasquer une fraude possible et voilà qu’au bout de quelques minutes à peine de mon arrivée, c’était moi que l’on interpellait !
    Une manifestation surprenante
    « Nous reviendrons plus tard à la question à laquelle tu as répondu si insuffisamment », dit-il avec douceur. Maintenant c’est ton tour de me poser des questions. J’y répondrai dans la mesure où j’y suis autorisé. Tu as noté une série de questions que tu veux me soumettre. Sors le billet que tu as sur toi avec les questions ! »
    Les assistants me dévisagèrent avec étonnement. Personne n’avait connaissance de ce billet. Ma première question fut la suivante : « Comment se fait-il que de nos jours le christianisme semble ne plus avoir d'influence sur les gens ? »
    Sans hésitation et sans réfléchir, il commença à répondre. Tout en faisant son exposé, il répondit étonnamment simplement et clairement aux questions intercalées par les assistants, ainsi qu’à leurs objections. D’après mes notes sténographiées, il m’exposa ce qui suit : « La doctrine du Christ contenue dans les documents venus jusqu’à vous a souffert dans son intégrité, sa pureté originelle et sa clarté. Dans ce que vous appelez le Nouveau Testament, plus d’un paragraphe important a été laissé de coté. Des chapitres entiers ont même été supprimés. Ce qu’il vous reste encore, ce sont des copies mutilées. Vous n’avez aucune connaissance des originaux, de sorte que les mutilations du texte primitif ne peuvent être décelées. Ceux qui se sont rendus coupables de pareilles dégradations ont été sévèrement punis par Dieu. »
    A ce moment, une des personnes présentes demanda qui s’était permis de porter atteinte de cette façon aux Livres Saints.
    « Il ne vous appartient pas de le savoir » fut la réponse nette et brève. « Qu’il vous suffise de savoir que c’est arrivé et que Dieu a puni les impies ! A quoi vous servirait d’apprendre leurs noms ? Si on vous l’apprenait, vous mettriez à profit votre connaissance pour les juger. Et vous savez que vous n’avez pas le droit de juger vos semblables. Dieu juge ! Et cela est suffisant. »
    « En outre, la dernière lettre de l’apôtre Paul adressée à toutes les communautés chrétiennes a été détruite. Il expliquait dans le menu détail les passages de ses lettres antérieures qui avaient donné lieu à des malentendus. Ces éclaircissements ne concordaient pas avec de nombreux enseignements erronés qui s’étaient par la suite glissés dans la doctrine du christianisme. »
    Je l’interrompis en lui demandant quand et à quel moment les premières divergences d’opinions s’écartant de la vraie doctrine avaient été introduites dans le christianisme. – Il me répondit : « Dans une moindre mesure, dès le premier siècle du christianisme. Tu sais bien que, déjà au temps des apôtres, de nombreuses divergences d’opinions virent le jour au sein des communautés chrétiennes. Plus tard s’insinuèrent beaucoup d’opinions et de lois inventées par les hommes et en désaccord avec la doctrine du Christ. Si vous étiez en possession du texte complet et inaltéré, vous vous trouveriez débarrassés de plus d’un fardeau qui pèse sur vos épaules et qui vous a été imposé au nom de la religion et du christianisme. Plus d’une doctrine qu’on impose à votre croyance et qui répugne à votre raison serait révélée comme inexacte et cesserait de vous préoccuper. Et vous, en tant qu'enfants de Dieu, vous retrouveriez votre liberté. »

    « Dans l’état actuel des choses, des millions d’hommes sentent que beaucoup d’enseignements du christianisme ne peuvent pas correspondre à la vérité. Mais ils s’y accrochent par habitude, machinalement, sans y adhérer de cœur. Ce genre de croyance de façade n’a aucun pouvoir sur leur for intérieur. Il y manque la flamme et l’ardeur de la foi véritable, celle qui vivifie. »
    « Beaucoup de chrétiens ne font même plus semblant de rester fidèles à leur foi chrétienne. Au lieu de se débarrasser de ce qui est erroné, ils se défont de toute la doctrine chrétienne et de la foi en Dieu ; dans leur esprit l’une est liée à l’autre. Ceci est grave. »
    « Mais le temps viendra où la doctrine du Christ, dans toute sa pureté et sa vérité, sera rendue à l’humanité. Il n’est pas utile que vous sachiez dès à présent de quelle façon cela arrivera. »
    « De plus, ce qui subsiste des originaux du Nouveau Testament a subi des altérations en beaucoup d’endroits. Le copiste a changé des mots et des phrases entières, soit en retranchant un mot ici, soit en y ajoutant un autre là selon que cela servait ses intentions, ce qui a défiguré le sens du texte. La plupart du temps, les copistes voulaient à tout prix trouver dans la Bible un passage justifiant les opinions de leur époque, et, pour ce faire, avaient recours à la falsification. Ils n’avaient pas toujours conscience de la gravité du tort qu’ils faisaient. Bien au contraire. Ils pensaient, en agissant ainsi, rendre service à leur religion. Voici comment le peuple fut induit en erreur. Nombreux sont ceux qui ressentent jusqu’au tréfonds de leur être qu’ils font fausse route, encore qu’ils n’aient pas le moyen et la possibilité de faire la lumière. La conséquence évidente et logique d’une pareille manœuvre, c’est qu’un christianisme ainsi dénaturé et déraciné ne saurait porter des fruits sains. Douter de la vérité entrave les effets salutaires de celle-ci. »
    Je lui demandai, le cœur serré, de bien vouloir me citer un passage du Nouveau Testament où, en changeant ou en supprimant un mot, on avait opéré une falsification du sens de ce passage.
    « Le moment n’est pas encore venu, il est vrai, dit-il d’entrer dans le détail des falsifications. Je le ferai plus tard quand je commenterai la Bible dans son ensemble. Je vais quand même exaucer ton vœu en t’indiquant deux passages, l’un où un mot a été remplacé par un autre, et un deuxième passage où on a supprimé un mot. »

    « Tu connais l’exclamation de l’apôtre Thomas d’après le texte de votre Bible : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20 : 28). En réalité, il s’est servi de la même expression que les apôtres employaient toutes les fois qu’ils s’adressaient au Christ : « Mon Seigneur et Maître ! » Le mot « Maître » a été falsifié par la suite et changé en « Dieu ». Je vous expliquerai une autre fois pourquoi il en fut ainsi. Le passage dans lequel on a supprimé un mot et, par-là, complètement changé le sens, présente pour toi un intérêt tout particulier. Tu es prêtre catholique. Tu crois détenir le pouvoir de pardonner les péchés. Quel est le passage du Nouveau Testament qui te sert de preuve qu’un tel pouvoir a été donné aux prêtres ? »
    Je citai le passage en question : « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jean 20 : 23).
    Il me corrigea en rendant le passage littéralement : « Si vous pardonnez les péchés aux autres, ils leur seront pardonnés », et il continua : « Le mot que vous traduisez par « leur » veut également dire en grec « même ». Dans le texte d’origine, il y avait encore devant le mot « même » le mot « vous ». Ce qui fait que le passage original porte textuellement et littéralement : « Si vous pardonnez les péchés aux autres, ils seront pardonnés à vous-même. » Tu comprendras aisément combien le sens a été déformé en supprimant le mot « à vous ». Ce passage ne fait dire au Christ que ce qu’il a exprimé et dit à beaucoup d’autres occasions, à savoir : Vous devez pardonner de tout votre cœur à vos semblables les fautes et les péchés dont ils se sont rendus coupables envers vous, afin que vous obteniez de Dieu le pardon de vos propres péchés. Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Le pardon est ce qu’il y a de plus pénible dans votre vie. Il vous faut pour cela une aide particulière de Dieu. Au même endroit, le Christ dit aussi : Recevez un esprit saint ! Si vous pardonnez leurs péchés aux autres, ils vous seront pardonnés à vous-même. Mais si vous les retenez, c’est à dire dans votre cœur, vos péchés à vous seront également retenus, c’est à dire par Dieu. As-tu bien compris cela ? »

    Tout accablé, je répondis « oui » à voix basse, en ajoutant aussitôt : « Est-ce que selon toi, il est totalement inutile qu'en tant que prêtre je reçoive la confession des péchés de mes semblables si je ne peux pas leur donner l’absolution ? Devrais-je donc renoncer à cette pratique ? »
    « Cela n’est pas nécessaire » dit-il. « Puisque les chrétiens de ton Eglise pensent que pour obtenir le pardon de leurs péchés ils doivent les confesser à un prêtre, accepte tranquillement leur confession, comme ta charge le prescrit. Il n’y a pas de mal et ce n’est pas interdit par la loi divine de confesser ses péchés à un être humain. Mais il ne faut pas croire que tu as le pouvoir de pardonner les péchés de tes pénitents à la place de Dieu. Ta seule tâche consiste à éloigner du cœur des pénitents leurs tendances à pécher en les instruisant, en les admonestant, en les encourageant, en les consolant, de sorte qu’ils repartent convertis et prêts à le prouver par leur comportement. Se confesser et recevoir l’absolution par habitude routinière n’est pas seulement vain et inutile, mais une profanation de l’idée de la réconciliation avec Dieu. »
    Les questions que tu intercales font que je m’écarte de mon sujet. Je vais continuer. 
    Même si bien des points de la doctrine du Christ ont été supprimés intentionnellement dans les copies des manuscrits et qu’ils vous sont parvenus ainsi altérés, soit par suppression ou falsification, il y a encore beaucoup de textes authentiques qui sont restés suffisamment purs pour que les hommes, en s’y conformant, puissent s’approcher de Dieu. Malheureusement, ils n’arrivent pas à distinguer le vrai du faux. 
    La base de la doctrine du Christ est, selon sa propre parole : « Aime Dieu par-dessus tout, et ton prochain comme toi-même !» Celui qui s’y conforme accomplit toute la loi du Christ. Toutes les autres vérités ne sont que le complément de cette vérité fondamentale et ne servent que de directives pour l’accomplissement de ce commandement dans la vie de chacun.
    Et à présent, j’en arrive à la dernière, mais non la moindre des raisons pour lesquelles le christianisme semble avoir perdu son influence sur l’humanité actuelle. 
    Le peuple s’aperçoit que ses guides spirituels ne mettent pas en pratique l’enseignement du Christ qu’ils prêchent eux-mêmes. Ceci s’applique au clergé de toutes les confessions. Il y a des exceptions, bien sûr. Elles sont relativement rares. Quels sont les ecclésiastiques que vous pouvez placer à côté du Christ sans qu’ils n’aient à en rougir ? – Combien y en a-t-il qui partagent avec leurs frères et sœurs la souffrance, la pauvreté et le besoin ? Les membres de leur communauté sont pourtant leurs frères et sœurs. Sont-ils leurs « serviteurs », comme leur a prescrit le Christ ou ne sont-ils pas plutôt des dominateurs et des exploiteurs ? Accordent-ils leurs services gratuitement ?

    « Certains d’entre eux ne vont-ils pas jusqu’à se faire payer les prières ? »
    « Et leur vie privée, leurs mœurs ? Je n’en parlerai pas maintenant. Sur ce point, je m’entretiendrai plus tard avec toi tout seul. »
    A ces mots, il se tourna vers moi et continua : « Tu as l’intention d’aller rendre visite à ta famille demain. Ce voyage ne presse pas. Demain tu resteras ici et tu reviendras ici demain à sept heures et demie. Nous nous entretiendrons alors en tête-à-tête. Par conséquent, tu diras au jeune homme par la bouche duquel je parle, quand il sera revenu à lui, qu’il revienne ici demain soir à sept heures et demie. » Alors il termina en priant dans un idiome inconnu, leva ses mains pour bénir et prononça les paroles suivantes : « Soyez bénis au nom du Seigneur. Gruess Got ! »
    Après cette dernière salutation, le jeune homme tomba en avant comme au commencement de la séance, ouvrit les yeux et regarda autour de lui, tout étonné. Il ne pouvait pas comprendre que l’heure fut déjà si avancée. Il ne se rappelait rien de ce qui s’était passé. Il dit qu’il avait l’impression d’avoir bien et longtemps dormi. Il se sentait frais et dispos.
    Lorsque je lui dis de revenir le lendemain soir à sept heures et demie, il m’explique qu’il ne pourrait pas venir, qu’il avait un travail urgent à terminer, et qu’il ne rentrerait sûrement pas chez lui avant neuf heures du soir. Il ajouta que son patron le lui avait déjà annoncé le jour avant.
    Malgré cela, je décidai de remettre mon voyage à plus tard et de revenir à l’heure qui m’avait été indiquée.
    Lorsque, à la fin de la séance, je rentrai chez moi, il me semblait avoir vécu un cauchemar. La lune déversait ses rayons argentés sur les toits et les étoiles brillaient doucement dans la nuit claire. Mais en moi, mes pensées tourbillonnaient et s’élevaient comme des flammes. Je sentais que cet incendie enveloppait déjà les poutres qui étayaient l’édifice qui jusqu’ici avait été celui de ma foi.
    Qui disait vrai ? La religion, dont j’étais un des prêtres, ou la voix par la bouche de ce garçon ? Ou alors était-ce peut être le jeune homme lui-même qui inventait tout cela et jouait la comédie devant nous ?
    Le garçon, comme cela, de lui-même ? Non, ce n’était pas possible. Il m’était encore beaucoup plus impossible de penser cela que de croire à tous les dogmes du monde. J’avais déjà lu par-ci par-là des articles traitant du « subconscient » et de la « transmission de pensées ». Mais pour ce qui était du cas présent, tout cela ne servait à rien. J’allais donc tranquillement pousser plus en avant mon enquête. L’affaire me semblait par trop importante pour que je l’écarte sans plus et sans façon. Je ne pouvais plus faire marche arrière. Il me fallait voir clair. La prochaine séance me rapprocherait peut-être de la lumière.
    La décision

    Détourne-moi de la voie de mensonge, fais-moi la grâce de ta loi.
    J'ai choisi la voie de vérité, je me conforme à tes jugements. 
    Psaumes 119 : 29 – 30
    On me transmet d’autres connaissances
    Après une nuit presque blanche, je m’efforçais le lendemain, par un travail acharné à mon bureau de la Société de Bienfaisance, de me défaire des pensées qui m’obsédaient.
    Le soir, peu avant sept heures et demie, je me trouvai à nouveau dans l’appartement où avait eu lieu la séance de la veille. A ma grande surprise, le garçon était déjà arrivé. Il me raconta qu’à quatre heures de l’après midi son employeur lui avait communiqué qu’il avait changé d’avis et que le travail, qui devait être terminé ce soir même en faisant des heures supplémentaires, était remis au lendemain matin.
    J’étais seul avec le jeune homme. Sur le coup de sept heures et demie, il entra dans le même état inexplicable que le soir d’avant. Il salua par un « Gruess Gott », me donna la main et me dit : « Je suis content que tu sois resté ici. En effet, j’ai beaucoup à t’apprendre. Avant, je dois encore finir d’expliquer le dernier point de mon exposé d’hier. Je t’avais bien dit que je n’en parlerais que lorsque nous serions seuls tous les deux. »
    Et il se mit à me brosser un tableau des mœurs d’une grande partie du clergé. Je l’écoutai avec consternation et une émotion douloureuse.
    Ensuite, il s’adressa à moi avec amabilité : « Parle-moi franchement et avec confiance. Je sais que depuis hier tu es remué jusqu’au tréfonds de ton être, tu ne t’y retrouves plus et tu ne vois plus clair. »
    D’une voix tremblante de l’émotion que je ressentais, je répondis : « Tu as raison. Mes pensées sont confuses et la tête me tourne. Je ne sais que penser de tout cela. Je te prie de me renseigner sur tout et de me dire, avant tout, qui tu es et comment il se peut que tu parles à travers ce garçon. »
    « Tu as raison de commencer par me demander qui je suis. Car avant toute autre chose vous devez examiner les Esprits qui vous parlent pour savoir s’ils viennent de Dieu, afin que vous ne deveniez pas les victimes des Esprits du mal qui vous ruinent dans votre corps et, spirituellement, ne vous disent pas la vérité, mais vous mentent et ainsi précipite votre existence dans un gouffre. Je te jure devant Dieu que je suis un de Ses bons Esprits et un de Ses plus hauts Esprits, mais ne dévoile pas mon nom. » Puis il me dit son nom. « C’est moi qui t’ai conduit ici. J’ai reçu la mission de Dieu de te renseigner, et toi, en revanche, renseigne tes semblables ! »
    Je ne savais plus où j’en étais et ce qui m’arrivait.

    La Bible et les communications d’Esprits
    « Je veux commencer », continua-t-il, par te renseigner sur ce qui se passe ici. Peut être penses-tu qu’il s’agit de quelque chose de nouveau et d’inouï. Mais tout cela est aussi vieux que l’humanité. Depuis les jours des premiers hommes jusqu’aujourd’hui, le monde des Esprits a communiqué avec les hommes. Le monde des bons Esprits aussi bien que celui des mauvais Esprits. Tu as bien lu assez souvent, dans les vieux documents que vous appelez l’Ancien Testament, que Dieu a parlé aux hommes. »
    « Dieu a parlé à Adam, à Caïn, à Abraham, à Isaac, à Jacob, à Moïse et à beaucoup d’autres. Comment te représentes-tu cela ? Dieu est pourtant esprit. Mais un esprit ne possède pas de bouche charnelle, il n’a pas de cordes vocales qui lui permettraient de s’exprimer à la manière des hommes. Comment alors Dieu a-t-il pu parler aux hommes ? »
    « Je ne sais pas », répondis-je brièvement.
    « Et comment t’expliques-tu l’apparition des trois hommes qu’Abraham vit en face de lui ? Il savait qu’il s’agissait non d’êtres humains mais d’envoyés de Dieu. Il leur donna pourtant à manger et discuta avec eux de la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe. Comment expliques-tu ces phénomènes ? »
    Je n’étais pas capable de répondre. J’avais lu tout cela plus de cent fois, je l’avais raconté aux enfants de l’école. Mais la manière dont se faisait et se réalisait la communication des Esprits avec les hommes, telle que la Bible la relate, était pour moi quelque chose dont je n’avais jamais entendu parler et à quoi je n’avais jamais réfléchi.
    Il continua d’examiner ces choses avec moi, mais j’étais incapable de donner une réponse correcte à quoi que ce soit.
    « Tu sais que vous, les hommes, vous avez différents moyens pour communiquer avec les personnes éloignées. Vous leur écrivez, vous téléphonez, vous télégraphiez, et de nos jours vous utilisez même la radiocommunication au moyen d’ondes électromagnétiques. Le monde des Esprits, séparé de vous par la matière, dispose également de moyens variés pour entrer en communication avec vous de manière perceptible à votre vue et votre ouïe. Vous, les hommes d’aujourd’hui, ne méditez pas ces choses. Vous lisez tout cela, mais tout cela reste pour vous lettre morte. »
    « Songe à l’histoire de Moïse ! Tu y trouves « l’Ange du Seigneur » qui parle à travers le buisson ardent. Tu te rends compte que Dieu donne ses instructions à Moïse jour après jour, lui disant ce qu’il doit faire. Tu y lis que l’Ange du Seigneur marche devant les enfants d’Israël dans une colonne de nuée et leur parle dans et à travers cette colonne de nuée. Tu apprends que Moïse consulte Dieu aussi souvent qu’il le désire et que Dieu lui répond. »

    « Le peuple avait également le droit d’interroger Dieu. Il se rendait à la tente de réunion devant le camp ; Josué, serviteur de Moïse, devait se tenir en permanence dans la tente et n’était pas autorisé à la quitter. Réfléchis, pourquoi le jeune Josué devait-il donc rester en permanence dans la tente ? Existait-il un rapport entre ce fait et l’interrogation de Dieu ? »
    La réponse me vint à l’esprit avec la rapidité de l’éclair : « Sans doute en était-il de Josué ce qu’il en est ici de ce jeune homme. De même que tu utilises le corps de ce jeune homme pour me parler, ainsi autrefois le monde des Esprits se servait de Josué. »
    « Tu as vu juste », répondit-il. « Cependant souviens-toi que lorsque la Bible dit : « Dieu a parlé », il s’agit très rarement de Dieu en personne. Car en règle générale, Dieu ne parle qu’au travers de ses messagers spirituels. Sache aussi que le monde des Esprits n’utilise pas toujours un être humain pour s’adresser à vous. Les Esprits disposent de beaucoup de moyens pour se faire comprendre de vous. »
    « Aussi apprends-tu que Dieu parlait à travers le « colonne de nuée ». Bien souvent, la communication avec les Esprits était rendue possible par le don de « clairvoyance » et de « clairaudition » octroyé à certaines personnes. Les conversations de Dieu avec Adam et Eve et avec beaucoup d’autres plus tard se réalisaient au moyen de la clairaudition.»
    « Puis il y avait encore un moyen dont les Israélites se servaient fréquemment pour interroger Dieu. C’était le « pectoral » sur les épaulettes de l’éphod du Grand Prêtre. Le pectoral s’appelait aussi « oracle ». Je te mettrai parfaitement au courant plus tard sur le mode exact d’interroger Dieu. »
    Ce n’est pas seulement dans l’Ancien Testament que se produisaient des communications d’Esprits, mais il en est également question dans le Nouveau Testament. Tous les Evangiles et notamment les Actes des apôtres, contiennent un grand nombre de récits traitant de manifestations d’Esprits. Le Christ lui-même avait bien promis à ceux qui auraient la foi qu’il leur enverrait les Esprits de Dieu. Ce qui se passait lors des assemblées religieuses des chrétiens, choses que maintenant vous n’arrivez pas à vous expliquer, n’était que le phénomène des allées et venues des Esprits. Ceux-ci parlaient à travers l’une des personnes présentes dans une langue inconnue, à travers une autre dans la langue maternelle des personnes réunies, à une troisième ils octroyaient le don et le pouvoir de guérir les malades, d’autres reçurent des dons différents selon que le monde des Esprits trouvait en ces personnes des instruments utiles. Cela se passait journellement et allait de soi. »
    « Cette communication avec les Esprits n’a pas, comme les Eglises voudraient le faire croire, cessé après la première ère chrétienne. Au contraire, elle doit continuer et existera toujours. Car elle est l’unique chemin vous permettant d’atteindre la vérité. »

    « Tout cela dépend évidemment de l’entrée en communication ou non des hommes avec le monde des Esprits. Dans l’Ancien Testament, il y eut des époques où la communication des bons Esprits avec les hommes cessa presque entièrement. C’était le temps où Dieu était devenu un étranger. »
    « De même de nos jours, les hommes, malgré les temples et maisons du culte qu’ils bâtissent, ont, en grande partie, délaissé Dieu pour se vouer au mal. Si l’humanité de maintenant revient à Dieu et établit avec lui une intimité semblable à celle de maintes époques de l’Ancien Testament et du temps des premiers chrétiens, toutes ces choses, dont on vous parle et qui vous semblent si merveilleuses, se répèteront. Dieu reste toujours le même, autrefois comme maintenant. Il aime Ses créatures tout autant aujourd’hui qu’hier, sans acception de personne et sans préférence. »

    Je suis invité à examiner ces phénomènes
    « Pour aujourd’hui, mes éclaircissements d’ensemble devraient suffire. Je te mettrai au courant des détails de la communication des Esprits avec les hommes au fur et à mesure, mais il faut pour cela que tu sois décidé à me laisser t’exposer mon message et mon enseignement et à accepter la tâche qui t’est réservée. Personne ne t’oblige à accepter. Tu restes libre ; tu peux, si tu le veux, accepter ce qui t’est proposé, ou tu peux, si tu préfères, le refuser et continuer sur la route que tu as suivie jusqu’ici. Si tu acceptes, tu auras à faire face aux privations et aux sacrifices. Tu seras persécuté pour l’amour de ce qui est juste et vrai. Mais tu trouveras la paix. Si tu refuses ce don de Dieu que je t’apporte, tu en assumeras également la responsabilité. A toi de décider. »
    « Il ne faut pas que tu acceptes tout aveuglément, mais tu devras contrôler s’il s’agit de la vérité ou d’une tromperie de l’esprit du mal. Tu ne te contenteras pas de ce que je te dis. Tu devras, par ta propre expérience, réaliser des observations dans ce domaine, indépendamment de ce que tu vois ici. »
    « C’est pourquoi, dans ce but, je te prie, avant de terminer, de choisir parmi tes paroissiens à la campagne quelques personnes encore ignorantes de ces choses. Et, une fois par semaine, à une heure propice, vous vous rassemblerez, vous prierez et vous commenterez les Ecritures, comme le faisait les premiers chrétiens. Prête bien attention pour que rien ne t’échappe de ce qui se passera. Tu auras ainsi l’occasion de comparer ce dont tu seras témoin avec ce que tu vois et entends ici. En outre, arrange-toi pour venir ici à notre groupe chaque dimanche sois à huit heures, pour que je puisse continuer ma transmission de connaissances. »
    « Je veux bien », dis-je, « venir ici le dimanche chaque fois que je le pourrai. Mais je ne saurais choisir dans ma paroisse de campagne, parmi ces paysans frustres et simples, des personnes pour une telle assemblée. Pareille chose aurait du retentissement et mettrait en émoi le petit village à un point dont on ne saurait prévoir les conséquences. De plus, je ne vois personne susceptible de faire cela. »
    « Si tu devais décider d’accepter, tout le reste s’arrangerait », rétorqua-t-il à mes objections. « Tu n’es pas obligé de dire oui. Tout dépendra de la décision libre et prise selon ta volonté. Mais je me permets de te conseiller d’accepter. A présent, je voudrais terminer. »

    Comme le jour d’avant, il leva les mains pour bénir et dit : « Que Dieu te garde ! Qu’il te donne la force d’accomplir sa volonté ! Amen. Gruess Gott ! »
    A nouveau le garçon tomba en avant et revint à lui quelques instants plus tard. Il ne savait pas ce qui s’était passé.
    Toutes les explications ordinaires que j’échafaudais étaient insuffisantes. De tels raisonnements ne suffisaient même pas à rendre compréhensible une part minime de ce que j’avais vécu. Ce qui m’impressionnait le plus, ce qui me subjuguait intérieurement, c’est la clarté et la netteté d’une justesse logique et convaincante à propos de choses que j’entendais pour la première fois en ces lieux. Seule la vérité pouvait avoir une telle influence, il m’était impossible de m’y soustraire, même si je l’avais voulu.
    Bon nombre de choses que jusqu’ici je n’avais pas comprises en les lisant dans la Bible me paraissaient maintenant claires. Je dois ajouter que ce n’était qu’un commencement. On me laissait entrevoir des renseignements complets sur tous les détails. Il me suffisait d’accepter l’offre proposée.
    En plus, on me suggérait de ne pas me contenter de ce que j’avais entendu ici. Je devais également, pour affermir ma conviction puiser à une autre source, indépendante de celle-ci. Il m’était demandé de célébrer une sorte de culte religieux, à l’exemple des assemblées des premiers chrétiens, avec des gens de la campagne, simples et ignorant tout du « spiritisme », et cela sans être influencé du dehors, dans ma propre paroisse.
    Ma décision
    Allais-je prendre ce risque ? Que diraient les gens ? Je commençais à éprouver des sentiments de crainte du jugement des hommes. Mes paroissiens, en me voyant entreprendre et organiser pareille chose, n’allaient-ils pas me prendre pour un fou ? Lorsque mes supérieurs ecclésiastiques apprendraient la nouvelle, ne perdrais-je pas ma place ? Tout cela me pesait, m’en coûtait et me déchirait intérieurement. De quel côté me tourner ? Je sentais que le moment était arrivé de prendre une décision. De ma vie je n’avais prié Dieu avec autant de ferveur que maintenant. Pour finir, je résolus d’accepter et de suivre les instructions reçues, fût ce au prix des plus grands sacrifices, au risque de perdre ma situation et de ruiner mon existence matérielle. Une fois ma décision prise, je retrouvais la souveraine paix du cœur et j’envisageais l’avenir avec confiance.

    La confirmation de la vérité
    Quant à vous, vous avez reçu l'onction venant du saint, et tous vous possédez la science. 
    1er épître de Jean, 2 : 20
    Les choses vécues dans ma paroisse
    Sans me soucier des conséquences possibles et peut-être imminentes, j’avais pris la décision de choisir quelques personnes dans ma propre paroisse pour organiser, avec elles, des réunions du genre de celles auxquelles j’avais assisté dans la ville voisine. Je n’avais aucune idée de qui j’allais choisir. Ne m’avait-on pas dit que tout s’arrangerait pour le cas où j’aurais dit oui ? C’est bien ce qui se passa sans que je fusse obligé de recruter des gens. Ceux-ci me furent amenés de façon singulière sans que j’y sois pour rien.
    J’avais dans ma paroisse une malade partiellement paralysée à laquelle je rendais visite plusieurs fois par semaine. Une de ses sœurs s’était mariée dans ma paroisse et avait quatre enfants âgés de vingt à vingt-huit ans, trois fils et une fille. Un soir, je me trouvai auprès de la malade, m’entretenant avec elle, lorsque l’un des fils de sa sœur entra pour demander si sa mère était là. Sur l’explication qu’elle était venue, repartie pour faire des courses, et qu’elle serait de retour sous peu, le garçon pris place pour attendre sa mère. Peu après la mère revint, en même temps que ses deux autres fils qui venaient chercher leur frère, comme ils avaient convenu avec des camarades de se rendre ensemble dans une certaine famille ce soir là. Quelques minutes après, la fille entra également dans la chambre. Elle était infirmière et voulait savoir de moi si quelque malade avait besoin d’une garde de nuit.
    Nous étions donc réunis à sept personnes. Tout à coup, un des fils se mit à parler de mon sermon du dimanche d’avant. J’y avais cité un passage de la Bible qui leur était tout à fait inconnu. Je m’empressai d’expliquer par le détail aux personnes présentes cette partie de l’Ecriture Sainte. Tous tendaient l’oreille en écoutant avec la plus grande attention. Lorsque j’eus terminé, un des fils me déclara qu’il serait content d’avoir plus souvent l’occasion d’entendre des explications sur certaines choses dont parle la Bible. Je lui répondis que j’étais prêt à les retrouver plus souvent ici chez leur tante malade et qu’alors je répondrais aux questions qu’ils me soumettraient. C’était là, dis-je, une coutume des premiers chrétiens de se réunir dans leur maison pour parler de sujets religieux. Les personnes présentes se déclarèrent d’accord avec le projet et nous ne tardâmes pas à fixer les dates des soirées de nos futures réunions.
    Déjà nous nous étions réunis plusieurs fois le soir sans remarquer quoi que ce soit de sensationnel. Nous commencions nos séances par une prière, puis on se tenait par la main dans un recueillement de quelques instants. Ce recueillement était suivi par la lecture d’un passage de l’Ecriture Sainte, par un commentaire de ce qui avait été lu et par des réponses données aux assistants. Nous mîmes également en discussion le projet d’un moyen pour venir en aide aux nécessiteux des environs proches ou plus éloignés.

    C’est avec étonnement que j’observai combien les trois frères prenaient la chose au sérieux. Un détail curieux appela non seulement mon attention, mais encore celle de la mère : l’expression du visage des trois garçons changea, elle devenait plus noble, plus belle. Même des étrangers s’en aperçurent. Un des trois avoua ne pas savoir ce qui se passait en lui. Il raconta que, lorsqu’il était en train de travailler dans les champs, il se sentait poussé constamment par une voix intérieure à louer Dieu, à le glorifier et à le remercier. Autrefois, dit-il, il n’avait jamais eu de telles pensées. Et lorsque à présent, à cause de son tempérament emporté, il lui arrivait de se laisser aller à la colère, il en ressentait sur-le-champ tant de regret qu’il se voyait obligé d’arrêter son travail et de demander pardon à Dieu pour la faute commise. Sans quoi il ne se serait pas senti capable de reprendre sa tâche avec gaieté de cœur. Autrefois il lui était arrivé bien souvent de céder à cette tentation et de commettre cette faute sans s’en trouver intérieurement troublé.
    J’avais expérimenté la même chose depuis le jour de la première réunion à laquelle j’avais assisté dans la ville voisine. Des fautes et des négligences, auxquelles je n’avais prêté nulle attention dans le passé, me causaient à présent des remords cuisants.
    A notre quatrième réunion, je venais d’expliquer un passage de la Bible. Mon interprétation était la même que celle donnée de nos jours par tous les exégètes des Ecritures. Je n’en connaissais pas d’autre. Je n’avais pas encore terminé lorsqu’un des garçons se montra très excité, apparemment sans raison. Il posa son regard sur moi, ses yeux brillaient d’une lumière étrange. Je remarquai qu’il s’efforçait intérieurement de résister à quelque chose. Soudain, il s’adressa à moi, ses membres se mirent à trembler lorsqu’il me dit : « Je n’y peux rien. Je me sens poussé à vous communiquer que votre explication n’est pas la bonne. On m’oblige à vous donner l’interprétation correcte de ce passage. » Il prononça les paroles qu’une force intérieure lui dictait pour interpréter le passage en question. Ces explications étaient si claires et évidentes que moi-même et les autres assistants n’aurions pas pu mettre en doute leur exactitude.
    A peine étions nous remis de notre étonnement que ce même garçon déclara : « Je me sens poussé à écrire. »
    « Que veux-tu écrire ? », Demandai-je. « Je n’en sais rien » fut la réponse. « Mais une force irrésistible m’y oblige. Donnez-moi du papier et un crayon ! » Après avoir reçu ce qu’il demandait, il remplit avec une grande vélocité une page in-folio. Une lettre s’alignait à coté de l’autre, sans que les mots et les phrases fussent séparés. La page d’écriture était signée du mot « Celsior » et contenait un message de grande importance pour nous.

    Le garçon voulait savoir ce que signifiait le mot « Celsior ». Je lui expliquai que c’était un mot latin voulant dire : « le plus élevé » ou « un plus élevé. »
    J’aurais bien aimé apprendre ce que ce garçon avait ressenti tout au long de son expérience. Il me répondit qu’il n’arrivait pas à trouver les mots justes pour décrire ce qu’il avait ressenti. Il se trouvait, dit-il, sous l’influence d’une force si considérable qu’il lui eût été impossible de résister et de s’opposer à cette force.
    Il déclara également qu’il s’était défendu de son mieux au moment de la poussée mentale qui le forçait à dire que l’explication que j’avais donnée de la Bible n’était pas la bonne. Parce que, ajouta-t-il, il avait personnellement la conviction intime que mon explication était exacte. Il déclara qu’il avait eu l’impression que ses propres pensées lui étaient ôtées et remplacées par d’autres. C’est vrai qu’il s’était rendu compte qu’il écrivait. Il avait nettement conscience du contenu de chaque phrase qu’il traçait sur le papier, mais seulement au moment même où il la prononçait ou l’écrivait.
    Après avoir terminé une phrase, il en oubliait le contenu et n’avait, présente à l’esprit, que la phrase suivante. Il se sentait alors poussé et forcé à dire ou à écrire cette phrase exactement dans les termes qui lui étaient suggérés. Il ne pouvait pas, pendant qu’il écrivait, porter son attention sur les lettres, l’orthographe, les points, les virgules ou la ponctuation. Dès qu’il en avait terminé avec son explication des passages bibliques et sa consignation par écrit de ce qui lui avait été dicté, il oubliait tout et n’aurait pas été capable de répéter ce qu’il avait dit et écrit. C’est ce que me confia le garçon.
    Nous étions encore en pleine discussion au sujet de ce qui s’était passé, lorsqu’un des frères déclara qu’il ne pourrait plus assister aux réunions. « En effet », dit-il, « je ne puis plus tenir ma tête tranquille. Je sens que, contrairement à ma volonté, elle est tournée dans tous les sens par une force inconnue. Je m’efforce bien de résister mais en vain. »
    Moi aussi, j’avais remarqué les mouvements de sa tête. Sa mère également s’en était aperçue. Elle me regardait d’un air apeuré et interrogateur. Je la calmais, ainsi que le garçon, en leur assurant qu’il n’y avait aucune raison de craindre quoi que ce soit, car nous ne faisions rien de mal et que bientôt nous en obtiendrons l’explication. Je précisais que des phénomènes du même genre avaient eu lieu pendant les assemblées des premiers chrétiens. Afin de le leur prouver, je leur donnai lecture du chapitre quatorze de la première épître de saint Paul aux Corinthiens, en leur commentant du mieux de mes connaissances déjà acquises.
    Ce qui s’était passé ce soir là était nouveau pour moi autant que pour les autres assistants. Ma rencontre avec le jeune homme de la ville voisine m’avait seulement révélé qu’un esprit parlait par la bouche d’un homme totalement inconscient. Je ne pouvais pas imaginer et je ne savais pas qu’un esprit était capable d’utiliser un homme pleinement conscient et de s’en servir comme instrument en vue d’un message verbal et scriptural.
    J’étais donc bien content de pouvoir me renseigner le dimanche suivant lors de la séance en ville. Il me fut dit ce qui suit :

    « Ne t’inquiète pas si tu n’arrives pas à comprendre tout et à voir tout à fait clair tout de suite. Tout est trop nouveau pour toi, tes notions sont bien trop incomplètes et insuffisantes pour comprendre certains phénomènes. Tu comprendras peu à peu. Vos découvertes humaines ne se font pas autrement. La découverte est d’abord considérée comme impossible et l’auteur passe pour avoir perdu la raison. Des années après, la même découverte est reconnue par tout le monde et considérée comme allant de soi. Qui donc, il y a cent ans aurait pu avoir une idée de vos avions d’aujourd’hui, du téléphone, du télégraphe et de la radio ? Si, à l’époque, quelqu’un avait prédit la navigation aérienne, la reproduction du son à distance, la possibilité d’écouter chez soi la transmission de la musique d’un concert ayant lieu à des centaines d’heures de distance, on n’aurait pas pris cette personne au sérieux. Et ce sont alors précisément vos savants qui se seraient prononcés contre une pareille possibilité. »
    « A présent, tu apprends par d’autres et par expérience personnelle que le monde des Esprits peut communiquer avec les hommes dès que les conditions préalables sont remplies. Le commun des hommes n’y croit pas et considère que c’est une chose impossible, tout comme autrefois le plus grand nombre refusait de croire à ce qui est devenu une réalité aujourd’hui. »
    « Vos savants refusent eux aussi d’admettre que les Esprits puissent intervenir dans votre vie de façon sensible et perceptible par vos sens. Pourtant des milliers de phénomènes se produisent à votre époque, des événements pouvant être constatés sans conteste possible par les savants, des faits ne pouvant s’expliquer que par l’intervention du monde des Esprits. »
    « Cependant vos savants cherchent d’autres explications et causes à ces phénomènes et attendent de vous que vous accueillez favorablement les explications les plus incroyables et les plus déraisonnables, afin de donner une tournure « naturelle » à ces faits. Ainsi les hommes de science évitent de s'impliquer dans les sujets qui traitent de l’au-delà et du monde des Esprits. »
    « Les uns agissent ainsi parce qu’ils refusent de croire à la survie, les autres parce qu’ils n’ont pas encore le courage, en tant qu’homme de science, de défendre la possibilité de l’intervention des Esprits, en fussent-ils d’ailleurs intérieurement convaincus. Ils craignent pour leur réputation de scientifique. »

    « Mais le temps viendra où votre science devra admettre que le monde des Esprits, des bons comme des mauvais, intervient dans votre vie et dans le cours de votre destinée, des façons les plus variées, les plus visibles et les plus tangibles. »
    « Tu ne t’étonneras donc pas si maintenant on te considère comme anormal lorsque tu déclares que tu as parlé avec un esprit. »
    « Je trouve cependant extraordinaire et étonnant que vos communautés religieuses refusent d’admettre la croyance à l’intervention du monde des Esprits et à leur communication avec les hommes d’aujourd’hui. Si elles admettent pareille croyance, elles prétendent qu’il ne s’agit que du monde des mauvais Esprits qui se manifeste à présent. »
    « Une telle position est sotte. Si de nos jours les Esprits ne peuvent pas venir jusqu’à vous, cela ne devait pas non plus être possible dans le passé. Dans ce cas, tous les récits bibliques au sujet de la communication et de la manifestation des Esprits seraient à reléguer au royaume des contes et des fables. S’il ne s’agit que de « mauvais » Esprits qui se manifestent, il devrait en être également ainsi autrefois. Dans ce cas, toutes les religions qui s’appuient sur l’Ancien et le Nouveau Testament s’écrouleraient. Ne prétendent-elles pas, en effet, d’avoir reçu des Esprits le dépôt de leurs vérités religieuses et morales ? Si par contre, il s’agissait de « bons » Esprits qui se manifestaient aux hommes, il n’y a pas de raison qu’ils ne puissent plus en faire autant de nos jours. Le même Dieu qui envoyait alors les bons Esprits les envoie encore aujourd’hui. De même qu’autrefois il voulait ramener les hommes sur le droit chemin, il continue de le vouloir encore aujourd’hui. Ou bien pensez-vous que vous n’avez plus besoin d’être guidés et instruits par les Esprits de Dieu ? »
    « Croyez-vous peut-être être meilleurs et plus sage que les hommes d’autrefois, et êtes vous d’avis que vous possédez l’entière vérité ? »
    « Ce dont tu as été témoin dans ta paroisse est la confirmation de ce que tu apprends ici. Tu verras encore beaucoup d’autres choses. Ne crains pas pour le garçon qui n’arrive pas à empêcher sa tête de remuer. On est en train de le former et tu verras de tes propres yeux comment les différents « médiums » sont formés. »
    « Le mot « médium » signifie « instrument ». Les médiums sont donc des individus qui servent d’instruments et de traits d’union aux Esprits pour que ceux-ci puissent se communiquer aux hommes. Les animaux peuvent également être des médiums. Mais pour le moment nous ne parlerons pas des animaux médiums. »
    « Lorsque les hommes doivent servir d’instrument au monde des Esprits, ils sont formés par les Esprits. Cette formation dure plus ou moins longtemps et dépend des individus choisis et du genre de leur utilisation future. Je te mettrai au courant des différentes sortes de médiums et des détails de leur formation en temps voulu. Aujourd’hui, je ne t’en dirai que ce qu’il te faut savoir pour que tu puisses comprendre ce qui se passe dans ta paroisse. »

    « Là-bas, il y a pour l’instant deux médiums en cours de formation et qui ont été pris en main par les Esprits. L’un des deux est un médium dit à « inspiration ». Un esprit lui inspire des pensées déterminées avec une telle force que les propres pensées du médium se trouvent effacées et que le médium est à la merci de l’esprit en question. De lui il recevra non seulement des pensées, mais parlera, c’est à dire répétera et écrira ce qui lui aura été dicté. Ce faisant, le médium restera conscient. Ton médium à inspiration devra encore être formé davantage, afin de parfaire sa réceptivité aux inspirations des Esprits. Beaucoup de choses, qui font encore écran en lui et s’interposent, devront être supprimées. Tu ne sais pas encore ce que cela signifie. Tu le sauras plus tard. »
    « L’autre médium, qui n’est pas encore entré en activité, est à son premier degré de formation. Il s’agit du garçon qui, au cours de la séance, n’arrivait pas à tenir sa tête tranquille et s’en trouvait effrayé. Il deviendra un médium parlant. Un esprit différent de l’esprit du propre corps du garçon prendra la place de ce dernier, et en prenant possession du corps du garçon parlera à travers lui. Il entrera alors dans un état appelé « transe ». Cette transe médiumnique subit une graduation variée, selon que l’esprit du médium est en partie ou entièrement séparé du corps. »
    « Il vous est bien difficile de comprendre de quelle façon s’opère cette action de séparation de l’esprit du corps physique du médium. Je te l’expliquerai une autre fois dans le détail. »
    « La formation d’un médium à transe totale ou à transe profonde n’est pas belle à voir. Elle est pourtant nécessaire et s’accomplit selon des lois éternelles. »
    « Afin que la mère du médium ne s’inquiète pas trop, il vaudrait mieux qu’elle n’assiste pas aux séances pour l’instant. La formation des médiums est une chose importante et sacrée. Il vous faut par conséquent beaucoup prier pour les médiums, pendant vos séances. Pensez à implorer de Dieu la force et l’assistance nécessaires pour que s’accomplisse Sa volonté et que les médiums deviennent des instruments à promouvoir le bien et Lui restent fidèles. Ces renseignements s’imposaient aujourd’hui afin que tu comprennes en partie ce qui se passe lors de la formation des médiums et pour que ce dont tu es témoin auprès d’eux ne te fasse pas peur. »

    Ce qui m’avait été communiqué au sujet de la formation des deux médiums de ma paroisse se confirma en tous points. La formation du garçon qui m’avait été désigné comme étant un médium à inspiration avança à grand pas. Des informations très détaillées sur les vérités les plus importantes lui furent inspirées et rendues par lui par écrit. Elles t
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:51

    « Certains d’entre eux ne vont-ils pas jusqu’à se faire payer les prières ? »
    « Et leur vie privée, leurs mœurs ? Je n’en parlerai pas maintenant. Sur ce point, je m’entretiendrai plus tard avec toi tout seul. »
    A ces mots, il se tourna vers moi et continua : « Tu as l’intention d’aller rendre visite à ta famille demain. Ce voyage ne presse pas. Demain tu resteras ici et tu reviendras ici demain à sept heures et demie. Nous nous entretiendrons alors en tête-à-tête. Par conséquent, tu diras au jeune homme par la bouche duquel je parle, quand il sera revenu à lui, qu’il revienne ici demain soir à sept heures et demie. » Alors il termina en priant dans un idiome inconnu, leva ses mains pour bénir et prononça les paroles suivantes : « Soyez bénis au nom du Seigneur. Gruess Got ! »
    Après cette dernière salutation, le jeune homme tomba en avant comme au commencement de la séance, ouvrit les yeux et regarda autour de lui, tout étonné. Il ne pouvait pas comprendre que l’heure fut déjà si avancée. Il ne se rappelait rien de ce qui s’était passé. Il dit qu’il avait l’impression d’avoir bien et longtemps dormi. Il se sentait frais et dispos.



    Lorsque je lui dis de revenir le lendemain soir à sept heures et demie, il m’explique qu’il ne pourrait pas venir, qu’il avait un travail urgent à terminer, et qu’il ne rentrerait sûrement pas chez lui avant neuf heures du soir. Il ajouta que son patron le lui avait déjà annoncé le jour avant.
    Malgré cela, je décidai de remettre mon voyage à plus tard et de revenir à l’heure qui m’avait été indiquée.
    Lorsque, à la fin de la séance, je rentrai chez moi, il me semblait avoir vécu un cauchemar. La lune déversait ses rayons argentés sur les toits et les étoiles brillaient doucement dans la nuit claire. Mais en moi, mes pensées tourbillonnaient et s’élevaient comme des flammes. Je sentais que cet incendie enveloppait déjà les poutres qui étayaient l’édifice qui jusqu’ici avait été celui de ma foi.
    Qui disait vrai ? La religion, dont j’étais un des prêtres, ou la voix par la bouche de ce garçon ? Ou alors était-ce peut être le jeune homme lui-même qui inventait tout cela et jouait la comédie devant nous ?
    Le garçon, comme cela, de lui-même ? Non, ce n’était pas possible. Il m’était encore beaucoup plus impossible de penser cela que de croire à tous les dogmes du monde. J’avais déjà lu par-ci par-là des articles traitant du « subconscient » et de la « transmission de pensées ». Mais pour ce qui était du cas présent, tout cela ne servait à rien. J’allais donc tranquillement pousser plus en avant mon enquête. L’affaire me semblait par trop importante pour que je l’écarte sans plus et sans façon. Je ne pouvais plus faire marche arrière. Il me fallait voir clair. La prochaine séance me rapprocherait peut-être de la lumière.
    La décision

    Détourne-moi de la voie de mensonge, fais-moi la grâce de ta loi.
    J'ai choisi la voie de vérité, je me conforme à tes jugements.
    Psaumes 119 : 29 – 30
    On me transmet d’autres connaissances
    Après une nuit presque blanche, je m’efforçais le lendemain, par un travail acharné à mon bureau de la Société de Bienfaisance, de me défaire des pensées qui m’obsédaient.
    Le soir, peu avant sept heures et demie, je me trouvai à nouveau dans l’appartement où avait eu lieu la séance de la veille. A ma grande surprise, le garçon était déjà arrivé. Il me raconta qu’à quatre heures de l’après midi son employeur lui avait communiqué qu’il avait changé d’avis et que le travail, qui devait être terminé ce soir même en faisant des heures supplémentaires, était remis au lendemain matin.
    J’étais seul avec le jeune homme. Sur le coup de sept heures et demie, il entra dans le même état inexplicable que le soir d’avant. Il salua par un « Gruess Gott », me donna la main et me dit : « Je suis content que tu sois resté ici. En effet, j’ai beaucoup à t’apprendre. Avant, je dois encore finir d’expliquer le dernier point de mon exposé d’hier. Je t’avais bien dit que je n’en parlerais que lorsque nous serions seuls tous les deux. »
    Et il se mit à me brosser un tableau des mœurs d’une grande partie du clergé. Je l’écoutai avec consternation et une émotion douloureuse.
    Ensuite, il s’adressa à moi avec amabilité : « Parle-moi franchement et avec confiance. Je sais que depuis hier tu es remué jusqu’au tréfonds de ton être, tu ne t’y retrouves plus et tu ne vois plus clair. »
    D’une voix tremblante de l’émotion que je ressentais, je répondis : « Tu as raison. Mes pensées sont confuses et la tête me tourne. Je ne sais que penser de tout cela. Je te prie de me renseigner sur tout et de me dire, avant tout, qui tu es et comment il se peut que tu parles à travers ce garçon. »
    « Tu as raison de commencer par me demander qui je suis. Car avant toute autre chose vous devez examiner les Esprits qui vous parlent pour savoir s’ils viennent de Dieu, afin que vous ne deveniez pas les victimes des Esprits du mal qui vous ruinent dans votre corps et, spirituellement, ne vous disent pas la vérité, mais vous mentent et ainsi précipite votre existence dans un gouffre. Je te jure devant Dieu que je suis un de Ses bons Esprits et un de Ses plus hauts Esprits, mais ne dévoile pas mon nom. » Puis il me dit son nom. « C’est moi qui t’ai conduit ici. J’ai reçu la mission de Dieu de te renseigner, et toi, en revanche, renseigne tes semblables ! »
    Je ne savais plus où j’en étais et ce qui m’arrivait.

    La Bible et les communications d’Esprits
    « Je veux commencer », continua-t-il, par te renseigner sur ce qui se passe ici. Peut être penses-tu qu’il s’agit de quelque chose de nouveau et d’inouï. Mais tout cela est aussi vieux que l’humanité. Depuis les jours des premiers hommes jusqu’aujourd’hui, le monde des Esprits a communiqué avec les hommes. Le monde des bons Esprits aussi bien que celui des mauvais Esprits. Tu as bien lu assez souvent, dans les vieux documents que vous appelez l’Ancien Testament, que Dieu a parlé aux hommes. »
    « Dieu a parlé à Adam, à Caïn, à Abraham, à Isaac, à Jacob, à Moïse et à beaucoup d’autres. Comment te représentes-tu cela ? Dieu est pourtant esprit. Mais un esprit ne possède pas de bouche charnelle, il n’a pas de cordes vocales qui lui permettraient de s’exprimer à la manière des hommes. Comment alors Dieu a-t-il pu parler aux hommes ? »
    « Je ne sais pas », répondis-je brièvement.
    « Et comment t’expliques-tu l’apparition des trois hommes qu’Abraham vit en face de lui ? Il savait qu’il s’agissait non d’êtres humains mais d’envoyés de Dieu. Il leur donna pourtant à manger et discuta avec eux de la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe. Comment expliques-tu ces phénomènes ? »
    Je n’étais pas capable de répondre. J’avais lu tout cela plus de cent fois, je l’avais raconté aux enfants de l’école. Mais la manière dont se faisait et se réalisait la communication des Esprits avec les hommes, telle que la Bible la relate, était pour moi quelque chose dont je n’avais jamais entendu parler et à quoi je n’avais jamais réfléchi.
    Il continua d’examiner ces choses avec moi, mais j’étais incapable de donner une réponse correcte à quoi que ce soit.
    « Tu sais que vous, les hommes, vous avez différents moyens pour communiquer avec les personnes éloignées. Vous leur écrivez, vous téléphonez, vous télégraphiez, et de nos jours vous utilisez même la radiocommunication au moyen d’ondes électromagnétiques. Le monde des Esprits, séparé de vous par la matière, dispose également de moyens variés pour entrer en communication avec vous de manière perceptible à votre vue et votre ouïe. Vous, les hommes d’aujourd’hui, ne méditez pas ces choses. Vous lisez tout cela, mais tout cela reste pour vous lettre morte. »
    « Songe à l’histoire de Moïse ! Tu y trouves « l’Ange du Seigneur » qui parle à travers le buisson ardent. Tu te rends compte que Dieu donne ses instructions à Moïse jour après jour, lui disant ce qu’il doit faire. Tu y lis que l’Ange du Seigneur marche devant les enfants d’Israël dans une colonne de nuée et leur parle dans et à travers cette colonne de nuée. Tu apprends que Moïse consulte Dieu aussi souvent qu’il le désire et que Dieu lui répond. »

    « Le peuple avait également le droit d’interroger Dieu. Il se rendait à la tente de réunion devant le camp ; Josué, serviteur de Moïse, devait se tenir en permanence dans la tente et n’était pas autorisé à la quitter. Réfléchis, pourquoi le jeune Josué devait-il donc rester en permanence dans la tente ? Existait-il un rapport entre ce fait et l’interrogation de Dieu ? »
    La réponse me vint à l’esprit avec la rapidité de l’éclair : « Sans doute en était-il de Josué ce qu’il en est ici de ce jeune homme. De même que tu utilises le corps de ce jeune homme pour me parler, ainsi autrefois le monde des Esprits se servait de Josué. »
    « Tu as vu juste », répondit-il. « Cependant souviens-toi que lorsque la Bible dit : « Dieu a parlé », il s’agit très rarement de Dieu en personne. Car en règle générale, Dieu ne parle qu’au travers de ses messagers spirituels. Sache aussi que le monde des Esprits n’utilise pas toujours un être humain pour s’adresser à vous. Les Esprits disposent de beaucoup de moyens pour se faire comprendre de vous. »
    « Aussi apprends-tu que Dieu parlait à travers le « colonne de nuée ». Bien souvent, la communication avec les Esprits était rendue possible par le don de « clairvoyance » et de « clairaudition » octroyé à certaines personnes. Les conversations de Dieu avec Adam et Eve et avec beaucoup d’autres plus tard se réalisaient au moyen de la clairaudition.»
    « Puis il y avait encore un moyen dont les Israélites se servaient fréquemment pour interroger Dieu. C’était le « pectoral » sur les épaulettes de l’éphod du Grand Prêtre. Le pectoral s’appelait aussi « oracle ». Je te mettrai parfaitement au courant plus tard sur le mode exact d’interroger Dieu. »
    Ce n’est pas seulement dans l’Ancien Testament que se produisaient des communications d’Esprits, mais il en est également question dans le Nouveau Testament. Tous les Evangiles et notamment les Actes des apôtres, contiennent un grand nombre de récits traitant de manifestations d’Esprits. Le Christ lui-même avait bien promis à ceux qui auraient la foi qu’il leur enverrait les Esprits de Dieu. Ce qui se passait lors des assemblées religieuses des chrétiens, choses que maintenant vous n’arrivez pas à vous expliquer, n’était que le phénomène des allées et venues des Esprits. Ceux-ci parlaient à travers l’une des personnes présentes dans une langue inconnue, à travers une autre dans la langue maternelle des personnes réunies, à une troisième ils octroyaient le don et le pouvoir de guérir les malades, d’autres reçurent des dons différents selon que le monde des Esprits trouvait en ces personnes des instruments utiles. Cela se passait journellement et allait de soi. »
    « Cette communication avec les Esprits n’a pas, comme les Eglises voudraient le faire croire, cessé après la première ère chrétienne. Au contraire, elle doit continuer et existera toujours. Car elle est l’unique chemin vous permettant d’atteindre la vérité. »

    « Tout cela dépend évidemment de l’entrée en communication ou non des hommes avec le monde des Esprits. Dans l’Ancien Testament, il y eut des époques où la communication des bons Esprits avec les hommes cessa presque entièrement. C’était le temps où Dieu était devenu un étranger. »
    « De même de nos jours, les hommes, malgré les temples et maisons du culte qu’ils bâtissent, ont, en grande partie, délaissé Dieu pour se vouer au mal. Si l’humanité de maintenant revient à Dieu et établit avec lui une intimité semblable à celle de maintes époques de l’Ancien Testament et du temps des premiers chrétiens, toutes ces choses, dont on vous parle et qui vous semblent si merveilleuses, se répèteront. Dieu reste toujours le même, autrefois comme maintenant. Il aime Ses créatures tout autant aujourd’hui qu’hier, sans acception de personne et sans préférence. »

    Je suis invité à examiner ces phénomènes
    « Pour aujourd’hui, mes éclaircissements d’ensemble devraient suffire. Je te mettrai au courant des détails de la communication des Esprits avec les hommes au fur et à mesure, mais il faut pour cela que tu sois décidé à me laisser t’exposer mon message et mon enseignement et à accepter la tâche qui t’est réservée. Personne ne t’oblige à accepter. Tu restes libre ; tu peux, si tu le veux, accepter ce qui t’est proposé, ou tu peux, si tu préfères, le refuser et continuer sur la route que tu as suivie jusqu’ici. Si tu acceptes, tu auras à faire face aux privations et aux sacrifices. Tu seras persécuté pour l’amour de ce qui est juste et vrai. Mais tu trouveras la paix. Si tu refuses ce don de Dieu que je t’apporte, tu en assumeras également la responsabilité. A toi de décider. »
    « Il ne faut pas que tu acceptes tout aveuglément, mais tu devras contrôler s’il s’agit de la vérité ou d’une tromperie de l’esprit du mal. Tu ne te contenteras pas de ce que je te dis. Tu devras, par ta propre expérience, réaliser des observations dans ce domaine, indépendamment de ce que tu vois ici. »
    « C’est pourquoi, dans ce but, je te prie, avant de terminer, de choisir parmi tes paroissiens à la campagne quelques personnes encore ignorantes de ces choses. Et, une fois par semaine, à une heure propice, vous vous rassemblerez, vous prierez et vous commenterez les Ecritures, comme le faisait les premiers chrétiens. Prête bien attention pour que rien ne t’échappe de ce qui se passera. Tu auras ainsi l’occasion de comparer ce dont tu seras témoin avec ce que tu vois et entends ici. En outre, arrange-toi pour venir ici à notre groupe chaque dimanche sois à huit heures, pour que je puisse continuer ma transmission de connaissances. »
    « Je veux bien », dis-je, « venir ici le dimanche chaque fois que je le pourrai. Mais je ne saurais choisir dans ma paroisse de campagne, parmi ces paysans frustres et simples, des personnes pour une telle assemblée. Pareille chose aurait du retentissement et mettrait en émoi le petit village à un point dont on ne saurait prévoir les conséquences. De plus, je ne vois personne susceptible de faire cela. »
    « Si tu devais décider d’accepter, tout le reste s’arrangerait », rétorqua-t-il à mes objections. « Tu n’es pas obligé de dire oui. Tout dépendra de la décision libre et prise selon ta volonté. Mais je me permets de te conseiller d’accepter. A présent, je voudrais terminer. »

    Comme le jour d’avant, il leva les mains pour bénir et dit : « Que Dieu te garde ! Qu’il te donne la force d’accomplir sa volonté ! Amen. Gruess Gott ! »
    A nouveau le garçon tomba en avant et revint à lui quelques instants plus tard. Il ne savait pas ce qui s’était passé.
    Toutes les explications ordinaires que j’échafaudais étaient insuffisantes. De tels raisonnements ne suffisaient même pas à rendre compréhensible une part minime de ce que j’avais vécu. Ce qui m’impressionnait le plus, ce qui me subjuguait intérieurement, c’est la clarté et la netteté d’une justesse logique et convaincante à propos de choses que j’entendais pour la première fois en ces lieux. Seule la vérité pouvait avoir une telle influence, il m’était impossible de m’y soustraire, même si je l’avais voulu.
    Bon nombre de choses que jusqu’ici je n’avais pas comprises en les lisant dans la Bible me paraissaient maintenant claires. Je dois ajouter que ce n’était qu’un commencement. On me laissait entrevoir des renseignements complets sur tous les détails. Il me suffisait d’accepter l’offre proposée.
    En plus, on me suggérait de ne pas me contenter de ce que j’avais entendu ici. Je devais également, pour affermir ma conviction puiser à une autre source, indépendante de celle-ci. Il m’était demandé de célébrer une sorte de culte religieux, à l’exemple des assemblées des premiers chrétiens, avec des gens de la campagne, simples et ignorant tout du « spiritisme », et cela sans être influencé du dehors, dans ma propre paroisse.

    Ma décision
    Allais-je prendre ce risque ? Que diraient les gens ? Je commençais à éprouver des sentiments de crainte du jugement des hommes. Mes paroissiens, en me voyant entreprendre et organiser pareille chose, n’allaient-ils pas me prendre pour un fou ? Lorsque mes supérieurs ecclésiastiques apprendraient la nouvelle, ne perdrais-je pas ma place ? Tout cela me pesait, m’en coûtait et me déchirait intérieurement. De quel côté me tourner ? Je sentais que le moment était arrivé de prendre une décision. De ma vie je n’avais prié Dieu avec autant de ferveur que maintenant. Pour finir, je résolus d’accepter et de suivre les instructions reçues, fût ce au prix des plus grands sacrifices, au risque de perdre ma situation et de ruiner mon existence matérielle. Une fois ma décision prise, je retrouvais la souveraine paix du cœur et j’envisageais l’avenir avec confiance.

    La confirmation de la vérité
    Quant à vous, vous avez reçu l'onction venant du saint, et tous vous possédez la science.
    1er épître de Jean, 2 : 20


    Les choses vécues dans ma paroisse
    Sans me soucier des conséquences possibles et peut-être imminentes, j’avais pris la décision de choisir quelques personnes dans ma propre paroisse pour organiser, avec elles, des réunions du genre de celles auxquelles j’avais assisté dans la ville voisine. Je n’avais aucune idée de qui j’allais choisir. Ne m’avait-on pas dit que tout s’arrangerait pour le cas où j’aurais dit oui ? C’est bien ce qui se passa sans que je fusse obligé de recruter des gens. Ceux-ci me furent amenés de façon singulière sans que j’y sois pour rien.
    J’avais dans ma paroisse une malade partiellement paralysée à laquelle je rendais visite plusieurs fois par semaine. Une de ses sœurs s’était mariée dans ma paroisse et avait quatre enfants âgés de vingt à vingt-huit ans, trois fils et une fille. Un soir, je me trouvai auprès de la malade, m’entretenant avec elle, lorsque l’un des fils de sa sœur entra pour demander si sa mère était là. Sur l’explication qu’elle était venue, repartie pour faire des courses, et qu’elle serait de retour sous peu, le garçon pris place pour attendre sa mère. Peu après la mère revint, en même temps que ses deux autres fils qui venaient chercher leur frère, comme ils avaient convenu avec des camarades de se rendre ensemble dans une certaine famille ce soir là. Quelques minutes après, la fille entra également dans la chambre. Elle était infirmière et voulait savoir de moi si quelque malade avait besoin d’une garde de nuit.
    Nous étions donc réunis à sept personnes. Tout à coup, un des fils se mit à parler de mon sermon du dimanche d’avant. J’y avais cité un passage de la Bible qui leur était tout à fait inconnu. Je m’empressai d’expliquer par le détail aux personnes présentes cette partie de l’Ecriture Sainte. Tous tendaient l’oreille en écoutant avec la plus grande attention. Lorsque j’eus terminé, un des fils me déclara qu’il serait content d’avoir plus souvent l’occasion d’entendre des explications sur certaines choses dont parle la Bible. Je lui répondis que j’étais prêt à les retrouver plus souvent ici chez leur tante malade et qu’alors je répondrais aux questions qu’ils me soumettraient. C’était là, dis-je, une coutume des premiers chrétiens de se réunir dans leur maison pour parler de sujets religieux. Les personnes présentes se déclarèrent d’accord avec le projet et nous ne tardâmes pas à fixer les dates des soirées de nos futures réunions.
    Déjà nous nous étions réunis plusieurs fois le soir sans remarquer quoi que ce soit de sensationnel. Nous commencions nos séances par une prière, puis on se tenait par la main dans un recueillement de quelques instants. Ce recueillement était suivi par la lecture d’un passage de l’Ecriture Sainte, par un commentaire de ce qui avait été lu et par des réponses données aux assistants. Nous mîmes également en discussion le projet d’un moyen pour venir en aide aux nécessiteux des environs proches ou plus éloignés.

    C’est avec étonnement que j’observai combien les trois frères prenaient la chose au sérieux. Un détail curieux appela non seulement mon attention, mais encore celle de la mère : l’expression du visage des trois garçons changea, elle devenait plus noble, plus belle. Même des étrangers s’en aperçurent. Un des trois avoua ne pas savoir ce qui se passait en lui. Il raconta que, lorsqu’il était en train de travailler dans les champs, il se sentait poussé constamment par une voix intérieure à louer Dieu, à le glorifier et à le remercier. Autrefois, dit-il, il n’avait jamais eu de telles pensées. Et lorsque à présent, à cause de son tempérament emporté, il lui arrivait de se laisser aller à la colère, il en ressentait sur-le-champ tant de regret qu’il se voyait obligé d’arrêter son travail et de demander pardon à Dieu pour la faute commise. Sans quoi il ne se serait pas senti capable de reprendre sa tâche avec gaieté de cœur. Autrefois il lui était arrivé bien souvent de céder à cette tentation et de commettre cette faute sans s’en trouver intérieurement troublé.
    J’avais expérimenté la même chose depuis le jour de la première réunion à laquelle j’avais assisté dans la ville voisine. Des fautes et des négligences, auxquelles je n’avais prêté nulle attention dans le passé, me causaient à présent des remords cuisants.
    A notre quatrième réunion, je venais d’expliquer un passage de la Bible. Mon interprétation était la même que celle donnée de nos jours par tous les exégètes des Ecritures. Je n’en connaissais pas d’autre. Je n’avais pas encore terminé lorsqu’un des garçons se montra très excité, apparemment sans raison. Il posa son regard sur moi, ses yeux brillaient d’une lumière étrange. Je remarquai qu’il s’efforçait intérieurement de résister à quelque chose. Soudain, il s’adressa à moi, ses membres se mirent à trembler lorsqu’il me dit : « Je n’y peux rien. Je me sens poussé à vous communiquer que votre explication n’est pas la bonne. On m’oblige à vous donner l’interprétation correcte de ce passage. » Il prononça les paroles qu’une force intérieure lui dictait pour interpréter le passage en question. Ces explications étaient si claires et évidentes que moi-même et les autres assistants n’aurions pas pu mettre en doute leur exactitude.
    A peine étions nous remis de notre étonnement que ce même garçon déclara : « Je me sens poussé à écrire. »
    « Que veux-tu écrire ? », Demandai-je. « Je n’en sais rien » fut la réponse. « Mais une force irrésistible m’y oblige. Donnez-moi du papier et un crayon ! » Après avoir reçu ce qu’il demandait, il remplit avec une grande vélocité une page in-folio. Une lettre s’alignait à coté de l’autre, sans que les mots et les phrases fussent séparés. La page d’écriture était signée du mot « Celsior » et contenait un message de grande importance pour nous.

    Le garçon voulait savoir ce que signifiait le mot « Celsior ». Je lui expliquai que c’était un mot latin voulant dire : « le plus élevé » ou « un plus élevé. »
    J’aurais bien aimé apprendre ce que ce garçon avait ressenti tout au long de son expérience. Il me répondit qu’il n’arrivait pas à trouver les mots justes pour décrire ce qu’il avait ressenti. Il se trouvait, dit-il, sous l’influence d’une force si considérable qu’il lui eût été impossible de résister et de s’opposer à cette force.
    Il déclara également qu’il s’était défendu de son mieux au moment de la poussée mentale qui le forçait à dire que l’explication que j’avais donnée de la Bible n’était pas la bonne. Parce que, ajouta-t-il, il avait personnellement la conviction intime que mon explication était exacte. Il déclara qu’il avait eu l’impression que ses propres pensées lui étaient ôtées et remplacées par d’autres. C’est vrai qu’il s’était rendu compte qu’il écrivait. Il avait nettement conscience du contenu de chaque phrase qu’il traçait sur le papier, mais seulement au moment même où il la prononçait ou l’écrivait.
    Après avoir terminé une phrase, il en oubliait le contenu et n’avait, présente à l’esprit, que la phrase suivante. Il se sentait alors poussé et forcé à dire ou à écrire cette phrase exactement dans les termes qui lui étaient suggérés. Il ne pouvait pas, pendant qu’il écrivait, porter son attention sur les lettres, l’orthographe, les points, les virgules ou la ponctuation. Dès qu’il en avait terminé avec son explication des passages bibliques et sa consignation par écrit de ce qui lui avait été dicté, il oubliait tout et n’aurait pas été capable de répéter ce qu’il avait dit et écrit. C’est ce que me confia le garçon.
    Nous étions encore en pleine discussion au sujet de ce qui s’était passé, lorsqu’un des frères déclara qu’il ne pourrait plus assister aux réunions. « En effet », dit-il, « je ne puis plus tenir ma tête tranquille. Je sens que, contrairement à ma volonté, elle est tournée dans tous les sens par une force inconnue. Je m’efforce bien de résister mais en vain. »
    Moi aussi, j’avais remarqué les mouvements de sa tête. Sa mère également s’en était aperçue. Elle me regardait d’un air apeuré et interrogateur. Je la calmais, ainsi que le garçon, en leur assurant qu’il n’y avait aucune raison de craindre quoi que ce soit, car nous ne faisions rien de mal et que bientôt nous en obtiendrons l’explication. Je précisais que des phénomènes du même genre avaient eu lieu pendant les assemblées des premiers chrétiens. Afin de le leur prouver, je leur donnai lecture du chapitre quatorze de la première épître de saint Paul aux Corinthiens, en leur commentant du mieux de mes connaissances déjà acquises.
    Ce qui s’était passé ce soir là était nouveau pour moi autant que pour les autres assistants. Ma rencontre avec le jeune homme de la ville voisine m’avait seulement révélé qu’un esprit parlait par la bouche d’un homme totalement inconscient. Je ne pouvais pas imaginer et je ne savais pas qu’un esprit était capable d’utiliser un homme pleinement conscient et de s’en servir comme instrument en vue d’un message verbal et scriptural.
    J’étais donc bien content de pouvoir me renseigner le dimanche suivant lors de la séance en ville. Il me fut dit ce qui suit :

    « Ne t’inquiète pas si tu n’arrives pas à comprendre tout et à voir tout à fait clair tout de suite. Tout est trop nouveau pour toi, tes notions sont bien trop incomplètes et insuffisantes pour comprendre certains phénomènes. Tu comprendras peu à peu. Vos découvertes humaines ne se font pas autrement. La découverte est d’abord considérée comme impossible et l’auteur passe pour avoir perdu la raison. Des années après, la même découverte est reconnue par tout le monde et considérée comme allant de soi. Qui donc, il y a cent ans aurait pu avoir une idée de vos avions d’aujourd’hui, du téléphone, du télégraphe et de la radio ? Si, à l’époque, quelqu’un avait prédit la navigation aérienne, la reproduction du son à distance, la possibilité d’écouter chez soi la transmission de la musique d’un concert ayant lieu à des centaines d’heures de distance, on n’aurait pas pris cette personne au sérieux. Et ce sont alors précisément vos savants qui se seraient prononcés contre une pareille possibilité. »
    « A présent, tu apprends par d’autres et par expérience personnelle que le monde des Esprits peut communiquer avec les hommes dès que les conditions préalables sont remplies. Le commun des hommes n’y croit pas et considère que c’est une chose impossible, tout comme autrefois le plus grand nombre refusait de croire à ce qui est devenu une réalité aujourd’hui. »
    « Vos savants refusent eux aussi d’admettre que les Esprits puissent intervenir dans votre vie de façon sensible et perceptible par vos sens. Pourtant des milliers de phénomènes se produisent à votre époque, des événements pouvant être constatés sans conteste possible par les savants, des faits ne pouvant s’expliquer que par l’intervention du monde des Esprits. »
    « Cependant vos savants cherchent d’autres explications et causes à ces phénomènes et attendent de vous que vous accueillez favorablement les explications les plus incroyables et les plus déraisonnables, afin de donner une tournure « naturelle » à ces faits. Ainsi les hommes de science évitent de s'impliquer dans les sujets qui traitent de l’au-delà et du monde des Esprits. »
    « Les uns agissent ainsi parce qu’ils refusent de croire à la survie, les autres parce qu’ils n’ont pas encore le courage, en tant qu’homme de science, de défendre la possibilité de l’intervention des Esprits, en fussent-ils d’ailleurs intérieurement convaincus. Ils craignent pour leur réputation de scientifique. »

    « Mais le temps viendra où votre science devra admettre que le monde des Esprits, des bons comme des mauvais, intervient dans votre vie et dans le cours de votre destinée, des façons les plus variées, les plus visibles et les plus tangibles. »
    « Tu ne t’étonneras donc pas si maintenant on te considère comme anormal lorsque tu déclares que tu as parlé avec un esprit. »
    « Je trouve cependant extraordinaire et étonnant que vos communautés religieuses refusent d’admettre la croyance à l’intervention du monde des Esprits et à leur communication avec les hommes d’aujourd’hui. Si elles admettent pareille croyance, elles prétendent qu’il ne s’agit que du monde des mauvais Esprits qui se manifeste à présent. »
    « Une telle position est sotte. Si de nos jours les Esprits ne peuvent pas venir jusqu’à vous, cela ne devait pas non plus être possible dans le passé. Dans ce cas, tous les récits bibliques au sujet de la communication et de la manifestation des Esprits seraient à reléguer au royaume des contes et des fables. S’il ne s’agit que de « mauvais » Esprits qui se manifestent, il devrait en être également ainsi autrefois. Dans ce cas, toutes les religions qui s’appuient sur l’Ancien et le Nouveau Testament s’écrouleraient. Ne prétendent-elles pas, en effet, d’avoir reçu des Esprits le dépôt de leurs vérités religieuses et morales ? Si par contre, il s’agissait de « bons » Esprits qui se manifestaient aux hommes, il n’y a pas de raison qu’ils ne puissent plus en faire autant de nos jours. Le même Dieu qui envoyait alors les bons Esprits les envoie encore aujourd’hui. De même qu’autrefois il voulait ramener les hommes sur le droit chemin, il continue de le vouloir encore aujourd’hui. Ou bien pensez-vous que vous n’avez plus besoin d’être guidés et instruits par les Esprits de Dieu ? »
    « Croyez-vous peut-être être meilleurs et plus sage que les hommes d’autrefois, et êtes vous d’avis que vous possédez l’entière vérité ? »
    « Ce dont tu as été témoin dans ta paroisse est la confirmation de ce que tu apprends ici. Tu verras encore beaucoup d’autres choses. Ne crains pas pour le garçon qui n’arrive pas à empêcher sa tête de remuer. On est en train de le former et tu verras de tes propres yeux comment les différents « médiums » sont formés. »
    « Le mot « médium » signifie « instrument ». Les médiums sont donc des individus qui servent d’instruments et de traits d’union aux Esprits pour que ceux-ci puissent se communiquer aux hommes. Les animaux peuvent également être des médiums. Mais pour le moment nous ne parlerons pas des animaux médiums. »
    « Lorsque les hommes doivent servir d’instrument au monde des Esprits, ils sont formés par les Esprits. Cette formation dure plus ou moins longtemps et dépend des individus choisis et du genre de leur utilisation future. Je te mettrai au courant des différentes sortes de médiums et des détails de leur formation en temps voulu. Aujourd’hui, je ne t’en dirai que ce qu’il te faut savoir pour que tu puisses comprendre ce qui se passe dans ta paroisse. »

    « Là-bas, il y a pour l’instant deux médiums en cours de formation et qui ont été pris en main par les Esprits. L’un des deux est un médium dit à « inspiration ». Un esprit lui inspire des pensées déterminées avec une telle force que les propres pensées du médium se trouvent effacées et que le médium est à la merci de l’esprit en question. De lui il recevra non seulement des pensées, mais parlera, c’est à dire répétera et écrira ce qui lui aura été dicté. Ce faisant, le médium restera conscient. Ton médium à inspiration devra encore être formé davantage, afin de parfaire sa réceptivité aux inspirations des Esprits. Beaucoup de choses, qui font encore écran en lui et s’interposent, devront être supprimées. Tu ne sais pas encore ce que cela signifie. Tu le sauras plus tard. »
    « L’autre médium, qui n’est pas encore entré en activité, est à son premier degré de formation. Il s’agit du garçon qui, au cours de la séance, n’arrivait pas à tenir sa tête tranquille et s’en trouvait effrayé. Il deviendra un médium parlant. Un esprit différent de l’esprit du propre corps du garçon prendra la place de ce dernier, et en prenant possession du corps du garçon parlera à travers lui. Il entrera alors dans un état appelé « transe ». Cette transe médiumnique subit une graduation variée, selon que l’esprit du médium est en partie ou entièrement séparé du corps. »
    « Il vous est bien difficile de comprendre de quelle façon s’opère cette action de séparation de l’esprit du corps physique du médium. Je te l’expliquerai une autre fois dans le détail. »
    « La formation d’un médium à transe totale ou à transe profonde n’est pas belle à voir. Elle est pourtant nécessaire et s’accomplit selon des lois éternelles. »
    « Afin que la mère du médium ne s’inquiète pas trop, il vaudrait mieux qu’elle n’assiste pas aux séances pour l’instant. La formation des médiums est une chose importante et sacrée. Il vous faut par conséquent beaucoup prier pour les médiums, pendant vos séances. Pensez à implorer de Dieu la force et l’assistance nécessaires pour que s’accomplisse Sa volonté et que les médiums deviennent des instruments à promouvoir le bien et Lui restent fidèles. Ces renseignements s’imposaient aujourd’hui afin que tu comprennes en partie ce qui se passe lors de la formation des médiums et pour que ce dont tu es témoin auprès d’eux ne te fasse pas peur. »

    Ce qui m’avait été communiqué au sujet de la formation des deux médiums de ma paroisse se confirma en tous points. La formation du garçon qui m’avait été désigné comme étant un médium à inspiration avança à grand pas. Des informations très détaillées sur les vérités les plus importantes lui furent inspirées et rendues par lui par écrit. Elles traitaient de choses tout à fait nouvelles pour moi et étaient en grande partie en contradiction avec ce que ce garçon avait cru jusqu’ici et que moi même j’avais prêché comme étant la vérité. Dans ce cas précis, il ne pouvait nullement être question d’inconscient ou de transmission de pensées, causes par lesquelles on essaie souvent d’expliquer les choses de ce genre. Il ne pouvait pas s’agir de télépathie, déjà du fait que le médium à inspiration, à partir de maintenant, n’écrivait plus ses messages pendant les séances, mais chez lui, dans sa maison, en privée, sans la présence de témoins. Le garçon n’écrivait jamais de par sa volonté propre, mais la même force irrésistible qui s’était emparée de lui lors de la première séance le contraignait et le faisait chaque fois céder à un moment comme fixé par avance par cette force inconnue. Une fois, il fut réveillé très tôt le matin, bien avant l’heure habituelle de se lever, et on lui ordonna de se mettre à écrire. Il ne s’exécuta pas, l’heure lui paraissant beaucoup trop matinale. Il se sentit alors tiré violemment du lit pour se retrouver couché par terre. Pris de terreur, il se releva brusquement et se mit à écrire. Il écrivit les éléments explicites et merveilleux d’un message développé sur la « Rédemption ». Ces développements ne concordaient en rien avec ce qu’il en savait en tant que catholique et avec tout ce que l’on pourrait en lire ou en apprendre par ailleurs.
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:52

    De même, ce simple campagnard écrivit un traité sur « l’Ecriture Sainte » contenant des vérités tout à fait nouvelles. Non seulement le fond et la matière, mais la forme et la structure montraient que par lui-même il n’aurait jamais pu composer un pareil traité. Il traita les sujets suivants en prose : La spiritualité de l’âme, La grâce divine, Qu’a fait pour toi ton rédempteur, Le printemps l’été l’automne et l’hiver, La moisson, La nuit, Implorez le Seigneur, L’amour filial, La mort de mortels.
    Ses écrits en prose n’ont pour sujet que des vérités divines. Il en est de même pour ses poèmes : L’appel des héros, Le langage de la création, Salut et Hosanna, Sur le chemin de Dieu, Le berger du Seigneur et son troupeau, Le plus fort, Ainsi s’avance ton créateur.

    La formation de son frère comme médium parlant prit davantage de temps. Son état physique devenait alors tel qu’il faisait peur à voir. J’étais donc heureux d’avoir été informé à ce sujet, sans quoi je n’aurais pas eu le courage de résister jusqu’au bout. J’avais prié la mère du garçon de s’abstenir d’assister aux séances, jusqu’à nouvel ordre.
    Lorsque sa formation fut terminée, il entra en transe tout comme le médium parlant que j’avais vu en ville. L’esprit qui, le premier, parla pas sa bouche s’annonça par ce salut : « Gott mit uns ! (Que Dieu soit avec nous) » Puis il jura par Dieu qu’il était un bon esprit de Dieu et déclara son nom. J’appris beaucoup de choses et je reçus de nombreuses directives et instructions de cet esprit qui concordaient toutes avec ce que j’avais appris par le médium à inspiration de ma paroisse, et en premier lieu par le médium de la ville.
    Deux choses attirèrent particulièrement mon attention. D’abord je pus constater une différence de rang entre le médium parlant de ma paroisse et l’esprit qui se servait du médium de la ville. Car il m’arrivait de poser quelques questions très importantes à l’esprit qui parlait par la bouche du médium de ma paroisse et de l’entendre répondre : « Je n’ai pas été chargé d’une telle mission. Mais pose « lui » la question. » Quand il prononçait le mot « lui », il s’inclinait profondément.

    En parlant de « lui », il voulait dire l’esprit qui se servait du jeune homme de la ville comme médium. La première fois qu’il m’avait renvoyé à lui, je lui avais demandé s’il connaissait cet esprit. « Je le connais » avait été sa réponse. Et il s’était à nouveau incliné profondément. Je ne comprenais pas très bien pourquoi l’esprit qui parlait à travers le jeune paysan n’était pas autorisé à répondre à mes questions aussi bien que l’esprit qui utilisait le jeune homme de la ville. Je demandai donc une fois à ce dernier quelle en était la raison. Il me répondit que dans le monde des Esprits les choses se passaient un peu comme dans le monde terrestre. Un messager chargé d’une mission particulière auprès d’une personne ne s’acquittera uniquement que de cette tâche déterminée. Il ne fera pas davantage. Lui, en tant qu’envoyé de Dieu, dit-il, avait le droit de répondre à chaque question que je lui posais s’il le jugeait utile ou nécessaire. L’esprit se servant du médium parlant de ma paroisse n’était pas chargé d’une mission aussi étendue, dit-il. Cependant, il ajouta que l’esprit utilisant le médium de ma paroisse avait le devoir de me renvoyer à lui chaque fois qu’il s’agissait de questions auxquelles l’autre n’avait pas le droit de répondre. 
    Je remarquai une autre différence. Le même esprit parlait toujours à travers le médium de la ville, mais ils étaient plusieurs Esprits à se partager le médium parlant de ma paroisse. De plus, l’esprit qui se manifestait en premier dans ma paroisse faisait figure de chef. Il saluait toujours en disant : « Gott mit uns ! » Il se présentait toujours le premier lors des séances et était reconnaissable à sa voix douce et à sa façon particulière de s’exprimer.

    Un jour je demandai à cet esprit dirigeant pourquoi il en était ainsi. Sa réponse fut la suivante : « L’esprit qui utilise le médium de la ville a reçu une mission tout à fait spéciale. C’est pour cette raison qu’il est le seul à utiliser ce médium. D’autres Esprits n’ont pas le droit de s’en servir. Le médium par lequel je parle, a été, à la vérité, formé par moi. Mais, selon la volonté de Dieu, d’autres Esprits, des bons et des mauvais, le visitent également et se manifestent à travers lui. De cette façon, tu auras l’occasion et la possibilité d’apprendre les différentes variétés d’Esprits. A partir de ce que les Esprits font et disent, tu seras en état de juger quelle est leur situation et leur condition dans l’au-delà. Avant tout, il faut que tu saches quel est le chemin que doivent parcourir les Esprits inférieurs avant de parvenir à la perfection. Une telle expérience personnelle du monde des Esprits, à travers leur manifestation dans les médiums, est pour toi d’une importance capitale. Cela augmente tes connaissances dans ce domaine d’une façon beaucoup plus parfaite que ne le ferait un enseignement oral. Toutefois, les Esprits qui se manifestent à travers ce médium, ne sont pas libres de leurs allées et venues. Ils sont soumis à un esprit contrôleur qui est chargé de désigner les Esprits qui doivent visiter le médium et de fixer le temps qu’ils restent. Tous le médiums utilisés comme instrument en vue du bien sont soumis à pareil contrôle. Il en est ainsi lors de toutes les séances où la communication des Esprits se déroule selon la volonté de Dieu. Là où ce contrôle fait défaut, vous ne voyez rien de beau ni de bon. Les bons Esprits et les Esprits supérieurs sont absents. Ils n’interviennent que là où tout se passe d’après les règles établies par Dieu et sous le contrôle d’un esprit de Dieu. La plupart des assemblées spirites de nos jours ne bénéficient pas de ce contrôle et deviennent ainsi des lieux où s’ébattent les Esprits inférieurs. Pour commencer, je te dirai à l’avance quels sont les Esprits qui visiteront le médium et quel devra être ton comportement vis à vis d’eux. Plus tard, tu pourras le constater par toi même et tu sauras adopter le comportement adapté à chaque cas particulier. »

    Tout se passa comme il l’avait dit.
    Le nombre des Esprits qui utilisaient le médium parlant de ma paroisse s’avérait considérable. Il y avait des Esprits supérieurs, qui arrivaient en louant et en glorifiant Dieu, puis nous dispensaient un enseignement précieux et repartaient en nous bénissant au nom de Dieu.
    Des Esprits en proie à des souffrances atroces se présentaient souvent, ils nous suppliaient et imploraient notre secours par des paroles émouvantes. Ils nous demandaient de prier avec eux. Parfois, ils s’exprimaient dans une langue étrangère inconnue de nous et semblaient malheureux de n’avoir pas réussi à se faire comprendre.
    Puis il y eut aussi des Esprits inférieurs qui venaient en maudissant leur sort et en se maudissant eux-mêmes. Ils nous injuriaient par d’ignobles insultes, ils bafouaient tout ce qui est sacré et vénérable dans les termes les plus abjectes. Quand nous leur demandions de prier Dieu avec nous, ils refusaient par des sarcasmes ou des paroles haineuses. Dès que nous insistions pour qu’ils prononcent le nom de Dieu, ils quittaient le médium sur-le-champ.
    De nombreux Esprits ne se rendaient pas compte que la mort les avait séparés de leur corps terrestre. Ils se croyaient encore sur Terre et occupés à accomplir le travail qui était le leur pendant qu’ils vivaient dans le monde matériel. Il s’agissait là des Esprits dits « liés à la terre. »

    La chose la plus horrible qui pouvait se présenter à nos yeux était la manifestation des Esprits de criminels. Ils se voyaient continuellement sur les lieux du crime, revivant les scènes pénibles qui s’étaient déroulées au moment de leur forfait. C’était comme un film se répétant perpétuellement. L’esprit du meurtrier était continuellement occupé à préparer et exécuter son meurtre dans tous les détails. Il exprimait par des paroles horribles les pensées qu’il avait eues et ce qu’il avait éprouvé à l’heure de son effroyable crime. Il voyait sa victime devant lui qui le fixait et dont le regard le poussait au désespoir.
    La même chose arrivait aux usuriers ou à d’autres malfaiteurs qui avaient précipité leurs semblables dans la misère et dans le malheur. Leurs victimes les suivaient partout. L’esprit du suicidé était sans cesse la proie des mêmes sensations, des mêmes détresses et des mêmes évènements qui furent les siens au moment de son suicide. Nul ne saurait imiter les sentiments de ces Esprits revivant les heures les plus sombres de leur existence terrestre à travers le corps de médiums qui ignoraient tout de ces choses.
    Il nous arrivait souvent de trembler de tous nos membres en voyant et en entendant ce qui se déroulait devant nous. De temps en temps se présentaient des Esprits dits « Esprits moqueurs ». Ils cherchaient à nous amuser par leurs mensonges, leurs facéties et leurs boutades. Du fait que nous refusions leur présence prolongée, ils devaient repartir aussi vite qu’ils étaient venus.
    La manifestation de toutes ces variétés d’Esprits et de ce qui se passait à ces occasions était d’une signification capitale.
    Les Esprits supérieurs nous dispensaient un enseignement de choix. Parfois ils nous faisaient des remontrances, à tel point qu’il arrivait fréquemment que l’un ou l’autre des assistants en eût les larmes aux yeux. Plus d’une fois, les pensées intimes de certaines personnes présentes étaient dévoilées, mais sans que ces personnes en fussent humiliées devant les autres. Il est du reste particulier au monde des bons Esprits que leurs remontrances s’expriment dans une forme qui ne vexe et n’offense pas. Leurs blâmes qui signalent les manquements des hommes, s’accompagnent de paroles de consolation, d’encouragement et de charité. Ils n’arrachent pas le roseau brisé et n’éteignent pas la mèche qui brûle encore. D’une main douce ils pansent les plaies du cœur de ceux qui leur ont été confiés.
    Ils n’avaient pas coutume de répéter leurs réprimandes, leurs avertissements et leurs conseils. Au cas où leurs conseils ne seraient pas suivis, il leur arrive de rappeler les coupables à l’ordre encore une fois ou l’autre. Puis c’est fini. Il est très rare qu’ils reviennent à la charge. Si, par contre, on s’efforce de suivre leurs conseils, ils persévèrent constamment dans leurs efforts d’encouragement et d’instruction jusqu’à ce que leur tentative de bien faire soit couronnée de succès.

    Si quelqu’un fait preuve d’une bonne volonté exemplaire, leur charité ne connaît aucune limité, leur pitié est sans bornes, même dans les cas où, par faiblesse humaine, une personne trébuche sans cesse. Mais si quelqu’un refuse de faire le moindre effort pour suivre les conseils de l’un de ces messagers de Dieu et qu’ensuite il questionne au sujet d’une autre affaire, la réponse ne varie généralement pas : « Pourquoi me demander ? Tu ne fais pas ce que je te dis. »
    Les manifestations des Esprits inférieurs étaient également un enseignement pour nous. Je n’oublierai jamais la soirée où les Esprits de trois suicidés, à des intervalles rapprochés, visitèrent un médium parlant. Nous fûmes les témoins de la chose la plus horrible qui puisse se présenter aux yeux d’un homme. Lorsque le dernier des trois Esprits eut quitté le médium et que nous étions encore tout tremblants, l’esprit directeur entra dans le médium et s’adressa ainsi à nous : « C’est pour une raison très valable que vous avez été les témoins de cette si horrible scène ce soir. D’abord il fallait que vous sachiez ce qu’est la « paix » dont jouissent beaucoup d’hommes après leur mort terrestre. Vous dites souvent, auprès de la tombe des décédés : Maintenant il repose en paix ! Ce soir vous avez vu ce que c’est que cette paix. Vous ne sauriez imaginer ce que ces Esprits malheureux ont à souffrir avant de se rendre compte de leur état et de s’adresser à Dieu. Tout enseignement s’avèrerait inutile. Ces Esprits ne sont pas encore mûrs, ils doivent d’abord être purifiés et préparé par leurs souffrances à recevoir un enseignement. Ce soir ils n’étaient pas prêts. Mais l’état de ces Esprits vous a encore été montré pour d’autres raisons ! »
    Une gravité solennelle s’empara de lui. Sa voix se fit digne et sérieuse :

    « Un d’entre vous a eu aujourd’hui des pensées de suicide et a déjà pris ses dispositions. »
    Une des personnes présentes s’écria brusquement : « C’est moi, mon Dieu, c’est moi ! »
    « Oui, c’est toi » dit l’esprit d’une voix plus calme et plus douce. « Tu croyais déjà pouvoir te soustraire par le suicide à la pénible croix que tu portes depuis tant d’années afin de trouver le repos et la paix. Tu viens de te rendre compte de ce que signifie le « repos » qui serait le tien si tu te laissais aller à faire ce que tu pensais. Il est à espérer que tu es à présent guéri de toute idée de suicide. Ainsi la soirée d’aujourd’hui aura été un bienfait pour toi. »
    En dehors des séances, je m’efforçais de vérifier si ce qui m’avait été communiqué ou prédit à travers les médiums se réalisait. Car, si ce que nous pourrions contrôlé s’avérait exact, nous n’aurions pas de motif de douter de la vérité de ce qui ne pouvait pas encore être vérifié.
    Je vais citer quelques-unes de mes constatations faites à propos de ce que les Esprits avaient communiqué et qui devraient convaincre toute personne sans préjugés.
    La visite de mon église en compagnie d’un médium
    Un jour, le médium de la ville me rendit visite dans mon presbytère. Nous étions assis dans mon bureau en devisant et en conversant sur diverses choses. Ma gouvernante, occupée à la cuisine, venait de temps à autre dans le bureau. Quand nous nous retrouvâmes seuls, le garçon entra en état de transe et l’esprit s’adressa ainsi à moi : « Ta gouvernante vient d’aller au jardin pour y travailler. Je voudrais profiter de son absence momentanée pour m’entretenir avec toi. S’il te plaît, montre-moi ton église ! »
    Ni moi ni le garçon ne pouvions savoir que ma gouvernante était partie travailler dans le jardin. En effet, le jardin était situé derrière le presbytère. On y accédait par la cuisine qui se trouvait au bout du couloir. Mon bureau se trouvait du côté opposé et il nous était impossible de voir ou d’entendre ce qui se passait à la cuisine et au jardin.
    A la demande du garçon, de lui montrer l’église, je me levai, suivi de mon visiteur en état de transe. Il marchait lourdement, les yeux clos. L’église était contiguë au presbytère. Point n’était besoin de traverser la rue pour y accéder. Par une porte latérale, on pouvait entrer directement dans le bâtiment. Le garçon dit : « L’autel est situé au-dessus d’un squelette qui est sous terre. Sous les dalles de la nef se trouve un certain nombre de squelettes. Autrefois, il y avait là un cimetière. »
    Je lui répondis que je n’en savais rien. Du reste, je ne croyais pas que cela fut possible. En effet, l’église était surélevée et autour de l’église il n’y avait pas de place pour les tombes. « Renseigne-toi auprès des personnes âgées de ta paroisse » dit-il, « peut-être pourront-elles te donner des explications à ce sujet. »
    Puis il tourna ses yeux fermés vers la tribune où se trouvait l’orgue et il dit : « Tu sais que je n’ai pas coutume de donner des conseils en ce qui concerne les choses matérielles. Aujourd’hui je ferai une exception. Tu as fait installer l’orgue. Dis à ton organiste de rentrer les registres dans l’orgue chaque fois qu’il aura terminé de jouer. Actuellement trois boutons sont tirés à moitié. Cela fait que la poussière et l’humidité se posent dans les tuyaux et avec le temps la pureté des sons s’en trouvera altérée. Un jeu aux sons purs et beaux contribue à rehausser l’éclat du culte, et par-là, à proclamer la gloire de Dieu. Voilà pourquoi je te le dis. » La console était fermée, de sorte qu’il était impossible d’apercevoir les claviers et les registres, même en se tenant devant l’orgue. Depuis l’autel où nous nous trouvions, nous ne pouvions rien distinguer du clavier. La clef pour ouvrir l’orgue était suspendue à l’armoire de la sacristie. Nous nous dirigeâmes alors vers l’autel latéral, dont le tableau représentait la mort de saint Joseph. Jésus et Marie se tiennent prêt du lit. « Cette représentation n’est pas juste », dit-il, Jésus n’était pas présent à la mort de Joseph. »

    Puis nous passâmes devant des étapes du chemin de croix. A l’étape qui représente Véronique reprenant le suaire avec l’impression du visage sanglant de Jésus, je demandai si cette représentation correspondait à une légende ou à une réalité. « C’est la vérité et non une légende » fut sa réponse.
    Devant la représentation du crucifiement de Jésus Christ il demanda subitement : « Que penses-tu ? Qu’est-ce qui produit le plus de souffrance lors du crucifiement ? » Je répondis : « Le clouage sur la croix ». « Non » répondit-il, « ce n’est pas le clouage, mais la soif. Les clous furent enfoncés d’un coup violent par les assistants brutaux du bourreau, à travers les pieds et les mains, en causant d’abord un engourdissement douloureux. De la même manière, vos blessés de guerre ne sentaient pas, dans les premiers instants, les graves blessures qui leur étaient causées par balle ou éclat d’obus. Mais la soif qui les torturait à la suite de la perte de sang était terrible. La soif peut rendre un homme fou. Aucune douleur ne peut se comparer à la torture que subit celui qui meurt de soif. » Chemin faisant, nous atteignîmes une chapelle latérale où se trouvait une statue de la Vierge en bois. Durant les siècles précédents, elle faisait partie d’un monastère dont les ruines n’étaient pas loin d’ici. « Depuis longtemps déjà », dit-il, « les Esprits en peine condamnés à ne pas quitter les ruines dans la plaine cherchent cette statue. » Tout étonné, je demandai : « Pourquoi ces Esprits cherchent-ils depuis longtemps cette image de la madone ? Il leur est pourtant facile de la trouver ici. De plus, que pourra cette statue pour des Esprits souffrants ? »
    « Tu ne comprends pas ? Je vais te le dire. Vois-tu, les Esprits qui pour leurs actions sont condamnés à ne pas quitter un certain lieu, n’ont pas le droit de franchir les limites qui leur sont imposées. Pour cette raison, les Esprits bannis dans cette vallée ne peuvent pas venir jusqu'à cette église, et ne peuvent donc pas retrouver cette représentation de Marie. Si tu veux savoir ce que la statue de Marie peut leur apporter, je te dirai que c’est vrai que la statue par elle-même ne peut rien pour leur venir en aide. Mais une chose, qui est en rapport avec cette sculpture, leur apportait un soulagement autrefois. Lorsqu’elle se trouvait encore dans le monastère, les foules venaient l’honorer et prier devant elle. On priait aussi pour les « âmes du purgatoire », comme vous appelez les Esprits en peine, les Esprits souffrants. La prière n’ôte pas à ces Esprits leur faute et le châtiment s’y attachant, mais ils perçoivent la récitation de prières et leurs pensées, de ce fait, se tournent vers Dieu. Cela les soulage et améliore leur état. Depuis que l’image n’est plus là-bas, plus personne ne vient, les Esprits sont privés de l’ancien bienfait que leur apportaient les prières faites devant la statue. Ils savent qu’il y avait un rapport entre les prières et la présence de la statue. C’est la raison pour laquelle ils aimeraient qu’elle soit replacée où elle se trouvait autrefois. »

    Nous atteignîmes à nouveau l’escalier conduisant à la tribune de l’orgue. J’étais curieux de savoir ce qu’il en était des registres à demi tirés. Une autre pensée me préoccupait également. Je me demandais s’il savait jouer de l’orgue. Je savais bien que le garçon en était incapable. Mais je n’étais pas sûr que cet esprit étranger aurait assez d’influence sur le corps du garçon pour lui faire remuer les doigts et les pieds aussi vite que le requièrent le maniement de l’orgue. Je formulais ma demande, s’il voulait bien jouer de l’orgue, avec hésitation et timidité. « Volontiers, si cela te fait plaisir » fut sa réponse. Je courais à la sacristie chercher la clef de l'instrument. Nous montâmes à la tribune, j’ouvris, je soulevais le couvercle et mon regard se porta immédiatement vers les registres. C’était bien cela, trois d’entre eux étaient à demi tirés. L'esprit me rappela de le faire remarquer à l’organiste.
    Puis il s’assit à l’orgue, tira les registres et se mit à jouer. D’abord doucement et délicatement, avec des accords pleins de grâce. Puis plus fort, et plus il jouait plus les sons s’enflaient. Au point culminant de son jeu, ce fut comme une fluctuation impétueuse, fougueuse et orageuse, tous registres dehors. Ce fut comme un ouragan qui déracine les arbres. Puis, peu à peu, la force du jeu diminua pour expirer merveilleusement en accords doux et paisibles. Il n’y avait aucun doute à avoir, il ne pouvait s’agir que d’un grand maître en la matière.
    Quand il eut terminé, il remit en place tous les registres de l’orgue et se leva. Je refermais l’orgue. Il se plaça devant moi et me posa la question suivante : « Sais-tu ce que je viens de jouer à l’orgue ? » « Non ». « J’ai joué ce qu’est ta vie » répondit-il calmement.
    Je le regardai étonné. Je ne pouvais pas imaginer qu’il était possible de « jouer la vie de quelqu’un ». Comme s’il avait lu ma pensée, il m’expliqua ce qui suit : « La vie d’un homme ressemble à un tableau. On peut peindre en utilisant des couleurs, on peut le faire aussi en utilisant des sons. Chaque couleur représente un son et chaque son une couleur. Il existe des voyants qui « voient » tous les sons dans les couleurs qui y correspondent. Ils distinguent l’harmonie de la dissonance ainsi que la mauvaise harmonie, non pas au moyen de l’ouïe, mais en regardant la couleur des sons. Donc on peut jouer, c’est à dire reproduire en tirant des sons d’un instrument, chaque tableau comme si on déchiffrait des notes de musique. En tout cas, le monde des Esprits en est capable. »
    Je ne comprenais rien à ses explications. Elles représentaient pour moi quelque chose de trop nouveau.
    En silence nous descendîmes pour gagner la nef de l’église. Nous nous dirigeâmes vers la porte par laquelle nous étions entrés. Il s’y arrêta et dit : « Je dois prendre congé. Je ne peux pas retourner au presbytère avec toi. Ta gouvernante est sur le chemin du retour et revient du jardin à la maison. Je ne voudrais pas qu’elle voie le jeune homme en état de transe. Je vais me placer contre le mur. Toi tu soutiendras le corps du garçon pour qu’il ne tombe pas quand je le quitterai. »

    Je suivis son instruction et je dus employer toutes mes forces pour tenir debout le corps du garçon qui ployait en avant à la sortie de l’esprit. Il revint immédiatement à lui, étonné de se trouver à l’église avec moi. Il ne se souvenait que du fait que nous étions assis ensemble dans la maison. Il ne savait rien de ce qui s’était passé entre-temps. Quand je l’informais qu’il avait si bien joué de l’orgue, il hocha la tête en signe d’incrédulité.
    En même temps que nous ouvrions la porte d’entrée, la gouvernante, venant du jardin, entrait par le fond du couloir. Elle aurait donc rencontré le garçon en état de transe si l’esprit n’avait pas quitté le médium auparavant.
    Le garçon, avec lequel je parlai par la suite, ne savait rien des squelettes, ni des registres de l’orgue, ni de la mort de saint Joseph, ni du suaire de Véronique ou des douleurs du crucifiement, ni de la statue de la madone et de son histoire, ni des Esprits condamnés à hanter les ruines du couvent ou des effets de la prière pour leur soulagement. Il ignorait tout du concert de l’orgue et des explications qui m’avaient été fournies à ce sujet.
    Le même soir, je tâchai de me renseigner. J’appris que, en effet, un cimetière avait, il y a très longtemps de cela, occupé l’endroit où l’église se trouve actuellement.
    Un membre d’un ordre monastique participant à des assemblées spirites
    Une communication, qui un soir me fut fourni par le jeune médium parlant de ma paroisse, nous semblait tout à fait invraisemblable. A travers le médium, il nous avait été communiqué qu’un moine bénédictin du monastère proche de là assistait à des séances spirites tenues dans une ville voisine. Nous ne pouvions pas nous faire à l’idée qu’un moine en habit religieux puisse assister à une séance spirite, alors que précisément l’Eglise catholique occupait une position doctrinale si radicalement opposée au spiritisme.
    Nous n’avions pas la possibilité de nous assurer si ce que l’on nous avait communiqué à ce sujet était vrai. Cependant l’exactitude des faits nous fut bientôt confirmée. Il faut dire que j’avais été dénoncé auprès de mes supérieurs ecclésiastiques pour avoir pris part à des séances spirites. Une commission fut déléguée pour enquêter sur les faits portés à la connaissance des autorités diocésaines. On me fit subir un interrogatoire à l’abbaye bénédictine proche de chez moi.
    A cette occasion je déclarai, selon ce qui était vrai, que j’avais effectivement pris part à des séances de ce genre et que j’avais même organisé des réunions dans ma paroisse. On me rappela qu’il était interdit aux catholiques de l’Eglise de Rome de prendre part à de telles séances. Je déclarai que je n’avais pas connaissance d’une telle interdiction. Que si cette interdiction existait vraiment, je ne comprenais pas qu’un moine du monastère où nous nous trouvions actuellement avait également pris part à de telles séances. Que je ne signalais pas ce fait pour me défendre, mais uniquement pour m’assurer de la vérité des paroles prononcées par le médium. Le président de la commission d’enquête contesta mon information avec indignation en insistant sur l’impossibilité absolue de la fréquentation de cercles spirites par un religieux. Que par conséquent, il devait repousser mon accusation comme étant une grossière calomnie.

    Je répondis calmement que je n’avais pas mentionné le fait pour causer des ennuis au religieux incriminé ou au monastère, que l’on m’avait communiqué le fait par ailleurs et que je voulais saisir l’occasion pour connaître la vérité. Si cette information s’avérait inexacte, j’aurais soin de faire rétablir la vérité. Le président de la commission d’enquête interrompit l’interrogatoire et quitta la salle pour aller, ainsi que je le supposais, trouver le Père abbé du monastère. Il revint au bout d’un certain temps, l’air gêné et confirma mes dires. Comme excuse, il ajouta que le religieux en question avait obtenu du Père abbé la permission de fréquenter des séances spirites.
    L’information du médium s’était donc révélée exacte.
    Une prédiction à mon sujet se vérifie
    Au cours de la procédure engagée contre moi, une confirmation suivit l’autre au sujet des communications et prédictions qui m’avaient été faites par les médiums.
    Un jour, je fus sommé de comparaître devant l’évêque. A peine tenais-je la lettre en main que déjà le jeune paysan de ma paroisse, le médium parlant, se présenta. Il me disait qu’il s’était senti poussé à venir me voir. « Vous venez », dit-il, « de recevoir une lettre de l’évêché. A la date du … vous devez comparaître devant l’évêque. » Je demandai au garçon de combien de lignes se composait la lettre. Il ne se trompa pas. Puis il tomba en transe et l’esprit qui parlait à travers le médium m’encouragea par ces mots : « Ne crains rien. Espère en Dieu et n’aie pas peur ! Que peuvent te faire les hommes ? » Je répondis que j'avais l'intention de confesser à l’évêque les convictions que j'avais acquises en communiquant avec le monde des Esprits. Il était par conséquent plus que probable que je devais m’attendre prochainement à être destitué et privé de mes fonctions de curé catholique. « L’évêque ne t’interrogera pas sur le spiritisme et les convictions religieuses qui ont pu en résulter pour toi » fut la réponse. « Plus tard, à la suite d’une mise en congé, tu quitteras ta paroisse en paix avec ta communauté et non par la voie de la destitution. »
    Il me semblait impensable que l’évêque ne me poserait aucune question au sujet des réunions spirites et des vérités qu’on m’y exposait. Pourtant les choses se passèrent comme le médium l’avait prédit. L’évêque me donna lecture du décret d’interdiction promulgué par le Saint Office en 1917 où il est dit qu’il n’est pas permis aux catholiques d’assister à des manifestations spirites. Il me fit signer une note spécifiant qu’il m’avait lu le décret et me donna une pénitence pour mes violations antérieures du décret. Il n’insista pas sur le fond de la question spirite.
    Plus tard, j’obtins une confirmation très pénible d’une prédiction faite par le médium de la ville. En effet, on m’avait affirmé lors d’une séance, qu’une personne de notre groupe spirite en ville me dénoncerait. Nous n’avions jamais pensé que l’un d’entre nous se rendrait capable d’une telle trahison. Et pourtant, ce qui nous semblait impensable se vérifia. Une femme de notre cercle me dénonça auprès des autorités épiscopales pour ma participation suivie à des séances spirites.
    A la suite de cette dénonciation, ma destitution devenait inévitable. Il faut dire que j’avais fait une demande de mise en congé pour pouvoir me consacrer plus librement à des tâches de bienfaisance. Mais cette demande avait été refusée avec tant de rudesse que, humainement parlant, il ne subsistait plus aucun espoir d’obtenir une réponse favorable. La procédure engagée contre moi par le tribunal ecclésiastique suivit son cours. Une date d’audience fut fixée pour les débats. Je fus sommé d’assister à ces débats. Peu de jours me séparaient de la date de l’audience, durant laquelle on rendrait sans aucun doute le jugement de ma destitution. J’avais confiance en la prédiction qui m’avait assuré que je quitterais ma communauté en paix par la voie de la mise en congé. Et voici que, à la dernière minute, je reçu du tribunal ecclésiastique un télégramme. On me signifiait que, sur la demande de l’évêque, la procédure contre moi venait d’être arrêtée. Ce télégramme fut suivi d’une lettre de l’évêque m’accordant la mise en congé sollicitée et me demandant quand je désirerais quitter ma paroisse. J’indiquais le jour qui m’avait déjà été depuis longtemps prédit comme étant celui de mon départ de la paroisse, à savoir le 31 décembre 1925.
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:52

    2ème partie 
    LES LOIS QUI REGISSENT LA COMMUNICATION DES ESPRITS AVEC LA CREATION MATERIELLE



    [size=17]Je sais que tout ce que Dieu fait sera pour toujours.
    A cela il n'y a rien à ajouter, à cela il n'y a rien à retrancher.
    Qohélet, 3 : 14
    [/size]



    LES LOIS QUI REGISSENT LA COMMUNICATION DES ESPRITS AVEC LA CREATION MATERIELLE



    Avant propos
    Dès mon premier contact avec le monde spirituel, on m’avait promis de m’instruire à propos des lois selon lesquelles se déroulent les échanges entre les Esprits et le monde matériel, en particulier avec les hommes.
    L’accomplissement de cette promesse allait m’apporter une nouvelle preuve irréfutable de la validité de tous les enseignements provenant de cette source. Je ne connaissais rien de ces lois et les médiums sans culture en savaient encore moins que moi dans les domaines scientifiques. Ils ne possédaient aucune notion de tels principes, de sorte que par eux-mêmes, ils ne pouvaient fournir aucun renseignement à ce sujet.
    La promesse qui m'avait été faite fut respectée d’une manière beaucoup plus parfaite que je n’avais osé l’espérer. L’instruction transmise à propos des méthodes de communication des Esprits se présentait avec une telle clarté et une telle puissance de persuasion qu’une pareille doctrine ne pouvait être que l’énoncé de la vérité.
    Pour chaque question que je posais sur ce thème, je reçus des réponses détaillées et circonstanciées. Jamais je ne pu déceler la moindre contradiction dans ces exposés. Tout s’agençait parfaitement comme un mouvement d’horlogerie. Mon maître était le même esprit qui dès notre deuxième rencontre s’était engagé à m’initier à toute la connaissance dans ce domaine. A cet effet, il utilisa comme médium le même garçon qu’auparavant. En considérant le fait que celui-ci ne possédait qu’un niveau d’instruction très moyen, la parole de Paul se vérifiait en lui :
    [size=17]Mais ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort ; ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l'on méprise, voilà ce que Dieu a choisi ; ce qui n'est pas, pour réduire à rien ce qui est, afin qu'aucune chair n'aille se glorifier devant Dieu 
    (Corinthiens 1:27-29).
    Ainsi commença l’enseignement de l'esprit :
    [/size]
    Ordre et loi dans la création de Dieu
    « Vous autres humains, semblez croire que seul le monde matériel est régi par des lois. Ceci est une erreur, car Dieu est un Dieu d’ordre et ses lois et ses règles président aussi bien à la création terrestre qu’à la création spirituelle. Lui-même respecte les lois qu’il a créées et n’en supprime aucune. Par conséquent, nous, les Esprits, nous devons également respecter les lois naturelles voulues par Dieu, chaque fois que nous voulons communiquer avec le monde matériel. Ceci concerne aussi bien les bons Esprits que les mauvais.
    Vous appelez « miracle » ce que vous ne parvenez pas à faire accorder avec les lois naturelles que vous connaissez. Pour celui qui connaît les forces des mondes matériel et spirituel, le « miracle » n’existe pas. Car tout s’accomplit selon les mêmes lois immuables, dont aucune n’annule et ne remplace une autre. Lorsque tu soulèves une pierre avec ta main, la loi de la pesanteur de la pierre, comme vous l’appelez, n’est pas supprimée, mais elle est vaincue par la force plus grande de ta main. Si toutefois une pierre était soulevée par une main invisible à vos yeux, cela vous paraîtrait un miracle, parce que ne percevant pas cette force, vous imagineriez que la pierre s’élève toute seule. Cependant, il faut dans un cas comme dans l’autre, qu’une force soit présente pour effectuer l’action de soulever la pierre. Que vous voyez ou non cette force ne change rien au processus. Dans les deux cas, la pesanteur de la pierre est vaincue par une force supérieure.
    Dieu lui-même, en raison des lois que sa toute puissance a créées, ne pourrait faire en sorte qu’une pierre se soulève d’elle-même. Sans doute aurait-il pu décider d’autres lois pour la matière. Mais après les avoir fixées comme elles sont, il faut, en ce qui concerne l’élévation de la pierre, que Dieu permette l’action d’une force supérieure à la pesanteur de la pierre. Il en est ainsi dans tous les domaines.
    Il n’y a pas de « miracle » non plus dans le fait que le monde des Esprits communique avec l’humanité. Si je te parle à travers ce garçon, cela se produit également d’après des lois fixes que je dois observer et qu’un mauvais esprit désireux de faire la même chose devrait également respecter.
    Voyez vos installations téléphoniques ! Que de lois naturelles doivent s’appliquer pour qu’une conversation puisse s’établir ! Il faut une énergie, des fils et d’autres systèmes nécessaires à la transmission du langage parlé en harmonie avec les lois de l’électricité et de l’acoustique. Qu’un homme honnête ou qu’un criminel utilise l’appareil téléphonique, ils seront tous deux assujettis aux mêmes lois qui régissent la transmission des sons à distance.
    Afin que tu comprennes ce que tu observes dans le domaine des échanges avec les Esprits, il importe que tu sois mis au courant des principes fondamentaux qui établissent la communication entre le monde des Esprits et la création matérielle. Quand tu auras compris tout cela, la plupart des choses que tu rencontreras dans ce domaine et qui jusqu’ici semblent inexplicables à vous autres les hommes, deviendront compréhensibles pour toi. »
    Le fluide, une force vitale
    « L’esprit et la matière, à cause de leur nature très différente, ne peuvent pas agir l’un sur l’autre sans intermédiaire. Ton propre esprit n’est pas capable non plus, par lui-même, de mettre en mouvement un membre ou un organe de ton corps. Tout comme moi, qui ai maintenant pris possession du corps de ce garçon, je suis incapable, par moi même, de redresser son corps, de soulever ses mains ou de produire un son au moyen de ses organes du langage. Aussi bien ton propre esprit que le mien a besoin pour cela d’une force motrice, d’une énergie.
    Ainsi le machiniste a besoin de la force motrice de la vapeur ou de l’électricité pour actionner et mettre en route sa machine. Si la force motrice fait défaut ou s’avère insuffisante, la machine s’arrête. Dans ton cas, le machiniste c’est l’esprit, et la machine c’est le corps de matière. Si la matière doit être mise en mouvement par l’esprit, il faut une force motrice.
    Les savants d’autrefois appelaient la force motrice de l’homme « l’âme », par opposition à « l’esprit » et au « corps ». Ils enseignaient donc à juste titre que l’homme se compose de l’âme, de l’esprit et du corps. La Bible désigne la force vitale, sous le nom de « souffle de vie » :
    [size=17]Alors Yahvé Dieu modela l'homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant
     (Genèse 2 : 7).
    Votre science actuelle désigne la force motrice dans l’homme par le terme : énergie fluidique. L’énergie fluidique ou force vitale, se trouve dans et autour de tout ce que Dieu a créé. Chaque être humain, chaque animal, chaque plante, chaque pierre, chaque minéral, chaque liquide, chaque étoile, chaque esprit, et tout ce qui existe, possède une force fluidique. Il ne s’agit pas de quelque chose de matériel mais de spirituel, toujours associée à un esprit. Elle représente la force vitale de l’esprit. Le support de l’énergie fluidique, ou force vitale, est donc toujours l’esprit. Comme l’énergie fluidique et vitale, se trouve dans et autour de tout ce que Dieu a créé et qu’elle est toujours liée à un esprit, il s’ensuit que dans tout ce qui est créé, il y a la présence d’un esprit.
    Cela peut vous paraître incroyable, mais c’est pourtant vrai. Lorsqu’un esprit est lié à un corps matériel, il possède d’abord l’énergie fluidique qui est nécessaire à sa propre existence en tant qu’esprit. De plus, il possède une quantité additionnelle de force vitale pour rendre possible la vie, le développement et l’activité du corps physique. C’est ainsi que, pour employer une image imparfaite, une locomotive a besoin d’une certaine quantité de force vapeur pour se mouvoir toute seule, plus une quantité additionnelle de vapeur pour tracter les wagons accrochés. Le wagon accroché à votre esprit c’est votre corps. C’est pour ce corps que votre esprit a besoin d’une quantité supplémentaire d’énergie fluidique corporelle.
    Ce fluide qui anime le corps diffère cependant du fluide de l’esprit, car ce qui est destiné à agir sur la matière doit s’adapter à la matière dans une certaine mesure. Ainsi, le fluide des corps terrestres est plus « lourd » que le fluide des Esprits qui habitent ces corps. Le fluide corporel ressemble à vos courants d’énergie terrestres qui ne sont ni purement matériels ni purement spirituels. Leur véritable essence ne vous est pas connue, même si chaque jour vous faites l’expérience de leurs effets.
    Vous possédez des fils conducteurs matériels pour transporter les énergies terrestres avec une puissance déterminée. Vous disposez de machines et de divers appareils dont le fonctionnement requiert un courant d’une certaine puissance. Si la puissance est trop intense, elle endommage gravement la machine et détruit l’installation. Si elle est trop faible, la machine s’arrête. De la même façon, l’énergie fluidique de tous les êtres physiques parcourt le corps entier, et toutes ses structures merveilleuses que vous appelez organes, par le biais d’un fil conducteur. Si l’énergie agit trop intensément sur un organe, il se détraque ; si elle est trop faible, l’organe cesse de fonctionner.
    Le fil conducteur de l’énergie fluidique est le sang. Si ce fil se détériore, ou se perd, ou est détruit par décomposition, l’énergie fluidique cesse d’agir. De la même manière, vos courants d’énergie ne fonctionnent plus lorsque les fils conducteurs se détériorent par suite d’une influence extérieure ou par désagrégation. Puisque le sang sert de conducteur au fluide, et que par conséquent sans le sang la vie du corps est impossible, le sang est appelé « siège de la vie » dans la Bible »
    [/size]
    La matière comme fluide matérialisé
    « Le fluide corporel n’est pas produit par l’esprit incarné, mais il est tiré des substances ingérées par le corps. Pour que tu comprennes les enseignements suivants au sujet de l’énergie fluidique, il faut que je t’instruise sur l’essence de la matière.
    As-tu déjà essayé de comprendre comment se forme le corps des êtres vivants ? Regarde ton propre corps et sa croissance. Ton corps a-t-il été formé par un simple ajout de matière finie, tout comme on bâtit une maison en posant pierre sur pierre ? Il t’est facile de comprendre par toi même que ton corps ne s’est pas formé de cette façon. Le corps n’est que du fluide condensé en matière. Ceci s’applique non seulement au corps humain, mais aussi à tous les corps des animaux, des plantes et des minéraux. Leur croissance et leur aspect matériel sont sujets aux même lois de la condensation du fluide.
    Le fluide condensé des différents êtres matériels est le résultat de mélanges très variés de différents types et de différentes puissances de fluides, constitués d’après de merveilleuses lois inconnues de vous. Le mélange fluidique des humains se distingue de celui des animaux, qui diffère de celui des plantes, qui est lui-même différent de celui des minéraux.
    Ces variétés de mélanges fluidiques n’existent pas uniquement entre les différents règnes naturels, mais aussi entre les différents représentants d’une même espèce. Ainsi le mélange fluidique diffère entre les diverses races humaines. L’homme noir ne possède pas le même mélange fluidique que l’homme blanc ou que l’indien. De plus les hommes d’une même race n’ont pas tous le même mélange fluidique. Chaque homme possède son mélange fluidique particulier. Il en va de même pour les animaux, les plantes et les minéraux.
    Puisque la structure d’un corps résulte de la condensation d’un mélange fluidique particulier à cet être vivant, il s’ensuit que chaque corps possède sa spécificité. La chair, les os, les ongles, les cheveux, de chaque partie du corps possèdent des caractéristiques propres qui sont déterminées par la composition fluidique de l'individu en question. »
    La croissance des êtres vivants
    « C’est pour vous un grand secret de la nature qu’il soit possible que le fluide impalpable et invisible à vos yeux, puisse se condenser pour former de la matière solide. Néanmoins, votre expérience personnelle vous apprend que cela est possible. Vous voyez bien que votre corps ne se développe pas par un ajout de matière finie. Vous savez que le gland ne devient pas un chêne par un ajout constant et progressif de bois de la même essence, mais que la croissance s’opère par un processus inhérent à l’organisme vivant. Vous savez également que les aliments que vous ingérez ne sont pas ajouté à l’intérieur de votre corps pour le faire croître, mais qu’une chose que vous ne connaissez pas parcourt toutes les parties du corps et s’y condense pour former de la chair, des os, des cheveux, des ongles et d’autres substances. De cette façon cette chose en se condensant devient de la matière.
    Cette chose inconnue de vous, c’est le fluide. D’où vient ce fluide subtil, nécessaire à la croissance et à la conservation des corps des êtres vivants ? Tu trouveras la réponse par toi-même si tu réfléchis à ce qui est nécessaire à la conservation de la vie de ton corps. Il te faut de l’air, de l’eau, de la nourriture. Cependant tout ce que contiennent l’air, l’eau et la nourriture n’est pas utile à ton corps. De plus, tous les ingrédients de ces substances ne peuvent pas être assimilés par les différentes parties de ton corps dans l’état dans lesquels ils se trouvent dans l’air, l’eau et la nourriture. C’est à dire dans un état matérialisé, car l’air est également une matière. Pour commencer, il faut que ces substances prennent une forme éthérée afin qu’elles soit amenées comme fluide jusque dans les plus infimes parcelles du corps.
    La transformation des substances alimentaires matérielles en fluide se produit au moyen de la décomposition qui se déroule dans votre corps lors du processus de digestion. Par ailleurs, l’air que vous respirez représente aussi un mélange fluidique. Vos poumons ne retiennent et ne dissolvent que la quantité de fluide requise par votre corps, et rejettent la partie inutilisable par expiration. De son côté, l’eau possède également un mélange particulier de fluide. Le fluide de l’eau est le plus indispensable aux corps des humains, des animaux et des plantes. En effet les corps humain, animal et végétal sont, pour l’essentiel, le résultat d’une condensation du fluide extrait de l’eau. Voilà pourquoi le fluide de l’eau abonde dans les aliments tirés du monde animal et végétal. En ingérant ces aliments vous recevez généralement la quantité de fluide aquatique qui vous est nécessaire. C’est parce que le fluide de l’eau joue un si grand rôle dans les corps qu’il ne faudrait pas qu’il fasse défaut longtemps. Vos jeûneurs exhibitionnistes peuvent se passer de nourriture solide pendant des semaines, mais la privation d’eau causerait bien vite leur mort. C’est pour la même raison que les animaux et les plantes privées du fluide de l’eau finissent par dépérir rapidement. Cela t’explique aussi pourquoi les tourments de la mort provoqués par la soif représente le supplice le plus atroce qu’un être vivant puisse endurer. Ils occasionnent la plus pénible des agonies.
    Le fluide de l’air n’est pas tant nécessaire à la constitution physique, mais il est surtout capital pour la production des différents courants d’énergie qui provoquent la transformation des aliments en fluide. Ces courants d’énergie sont également indispensables au mélange des différentes sortes de fluides ainsi qu’à leur condensation en matière solide. Toutes les dissolutions s’effectuent par des courants d’énergie fluidique chauds. Toutes les condensations s’effectuent par des courants d’énergie fluidique froids. C’est pourquoi vous ne pouvez vivre que peu très peu de temps sans le fluide contenu dans l’air. Sans le fluide de l’air, toutes les autres activités fluidiques cessent automatiquement. »
    Le rayonnement fluidique des corps célestes
    « Il reste à répondre à la question : d’où vient le fluide contenu dans l’air, l’eau et les aliments ? Il provient de la Terre. La Terre, en tant que corps céleste, possède et irradie toutes les catégories de fluides nécessaires à la conservation des êtres sur cette planète. Le fluide terrestre se compose à la fois du fluide inhérent à la Terre en tant que corps céleste, et des fluides que la terre reçoit par irradiation des autres corps célestes à proximité. Chacun de ces corps célestes possède un fluide qui lui est spécifiquement propre et que l’on ne retrouve dans aucun autre corps céleste sous cette forme et avec ce type de mélange. En fonction de la position des corps célestes par rapport à la Terre, leur rayonnement fluidique est plus ou moins intense. Comme la position des corps célestes les uns par rapport à l’autre change constamment, les rayonnements fluidiques qu’ils émettent varient dans la même mesure. Le mélange du fluide de la Terre avec les fluides des corps célestes qui l’entourent est primordial pour la préservation et le développement de la vie sur Terre.
    Tu dois aussi te rappeler que chaque type de fluide possède des effets spécifiques. Si l’on considère qu’au moment de la naissance, le mélange fluidique du nouveau-né se trouve influencé par un fort rayonnement fluidique d’un ou plusieurs corps célestes, le fluide de ce bébé s’en trouve affecté. Ce mélange fluidique est, au moment de la naissance, relativement neutre et il est marqué et orienté durablement par la nature des rayonnements fluidiques qui agissent sur lui.
    Par exemple, si pour faire un mélange dans un verre, tu commences par verser une grande quantité d’un liquide, alors tu dois ensuite réduire la quantité des autres liquides que tu veux ajouter. Le mélange final ainsi obtenu possède surtout la couleur, le goût, l’odeur et bien d’autres aspects propres au liquide le plus abondant. Ensuite tu ne peux plus réduire la quantité du liquide principal ni le diluer par l’ajout d’autres sortes de liquides car tu ne peux pas remplir davantage le verre. Il en va de même pour le mélange fluidique du nouveau-né. La quantité totale de fluide est déterminée, elle ne peut pas être augmentée. Si un certain type de fluide constitue l’élément principal de la totalité du fluide, il demeure à jamais dominant dans la formation et la croissance du bébé. De plus, comme les diverses sortes de fluides développent aussi des énergies vitales tout à fait particulières, la spécificité de l’élément fluidique dominant influence non seulement l’aspect physique de l’enfant, mais également son comportement et sa façon d’être.
    Ce n’est pas superstition ni vaine fantaisie que de supposer que des qualités physiques, mentales et morales d'une personne peuvent être devinées si le moment de sa naissance est connu. L’influence du rayonnement fluidique des corps célestes sur votre existence, sur votre énergie vitale, et sur votre tempérament est beaucoup plus importante que vous ne l’imaginiez. N’avez vous pas coutume de dire : « Il est né sous une bonne étoile » ? Par-là, on exprime l’effet du rayonnement fluidique des corps célestes sur les êtres vivants au moment de la naissance. Tout cela est en rapport avec les grandes questions du destin humain, de sorte qu’il ne m’est pas possible de le passer sous silence. Tous les corps des êtres terrestres sont par conséquent du fluide condensé provenant du rayonnement fluidique de la Terre et des corps célestes qui l’entourent. »
    Le processus de matérialisation du fluide
    « Vous allez comprendre plus facilement le processus de dissolution et de condensation par le biais d’un phénomène naturel. Tu sais que, sous l’influence de la chaleur, il se produit une évaporation de l’humidité qui est à peine visible à l’œil. A une certaine altitude, la vapeur invisible jusqu’ici se condense pour former au départ un voile ténu à peine perceptible. Une condensation plus poussée vous fait apparaître ce voile subtile comme un nuage. Celui-ci, sous l’influence du froid, se condense de plus en plus et au terme d’une condensation plus forte il retombe sur la terre sous forme d’eau ou de neige. Si l’eau, sous l’influence d’un froid plus intense, continue à se condenser et devient de la glace, alors elle se présente sous la forme d’une matière solide. Voici un processus de condensation graduelle d’une substance invisible à vos yeux, presque éthérée, qui aboutit à une matière solide que vous pouvez non seulement voir et toucher, mais qui oppose une grande force de résistance. Ainsi la couche de glace qui recouvre vos ruisseaux, vos étangs et vos fleuves est de l’eau condensée dont la composition est identique à celle de l’eau courante et de la vapeur.
    Tout comme la vapeur monte de la terre et par un cycle devient de l’eau puis de la glace puis de nouveau de la vapeur, ainsi en est-il de tous les corps terrestres. Ils se forment à partir du fluide terrestre invisible à vos yeux et qui pendant la croissance devient matière par condensation. Après la mort terrestre des êtres vivants, ce fluide se dissout et se mélange à nouveau au fluide de la Terre. A tous les êtres vivants s’applique la parole :[size=17] A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise.
     (Genèse 3 : 19).
    Voilà le cycle qui continuera jusqu’au jour où toute matière se décomposera en fluide de façon définitive et ne se condensera plus jamais pour former des corps matériels. Je te dirai encore beaucoup de choses à ce sujet, mais plus tard. »
    [/size]
    Le renforcement et l’affaiblissement du fluide
    « De ce que je viens d’énoncer, tu peux conclure que chez chaque être terrestre, il existe trois formes de fluides, plus ou moins condensées. Il y a le fluide de l’esprit qui est très subtil, le fluide représenté par la force vitale qui est un peu plus dense mais reste invisible à l’œil humain, et le fluide devenu matière solide et que vous appelez corps.
    Le fluide, qui représente la force vitale du corps, reste toujours associé avec le fluide de l’esprit et donc avec l’esprit lui-même. C’est la force motrice utilisée par l’esprit comme énergie pour faire bouger le corps terrestre tout comme la vapeur est la force motrice maniée par le machiniste. Lorsque cette force motrice est réduite au point de ne plus pourvoir au bon fonctionnement des organes du corps, l’esprit se sépare du corps. Il s’ensuit donc la mort terrestre. C’est ainsi que le machiniste abandonne sa machine qu’il ne peut plus maintenir en état de marche par manque d’énergie.
    Lorsque les corps terrestres meurent, toutes les énergies fluidiques restent attachées à l’esprit. En effet, les corps terrestres ne possèdent par eux-mêmes aucune énergie fluidique. Seuls les Esprits qui les animent en possèdent. Cependant, l’esprit, par son propre fluide spirituel, peut renforcer le fluide physique qui active son corps et qui serait affaibli par une maladie. Grâce à une grande force de volonté, il peut redonner une vigueur accrue aux organes qui fonctionnent mal et ainsi rejeter de son corps les éléments nuisibles.
    Pendant ce temps, il est évident qu’il faut éviter de consommer des aliments impropres. Pour activer et faire progresser l’effet du fluide spirituel, il est recommandé d’ingérer des aliments sains. Dans ce cas, l’esprit agit par le biais de son fluide spirituel comme une puissante pompe refoulante sur le fluide physique et sur le fil conducteur, c’est à dire le sang. Il vous est possible de comprendre par de nombreux exemples, la puissance de l’effet tonique apporté par l’esprit d’un homme, déclenché par un effort de volonté. Il arrive souvent que l’esprit d’un paralytique exposé à un danger imminent, produise un tel renforcement de son énergie fluidique physique, que la paralysie cède et que les membres redeviennent utilisables, au moins pour un certain temps. »
    La vertu curative du fluide
    « L’espoir de guérison porté à un degré maximum engendre souvent le même effet. Cet effet provient lui aussi d’un acte de volonté qui, lorsqu’il est associé à une énergie physique fortifiée, produit plus d’une guérison que vous considérez comme miraculeuse. La force de volonté qui s’exprime par le courage, l’espoir, la confiance et la gaieté de cœur, constitue par conséquent le meilleur mur de protection contre les germes nocifs et contre les maladies contagieuses. Plus la force de volonté est grande, plus ce blindage invisible est résistant.
    La faiblesse de volonté, le manque de courage, la peur et la timidité possèdent un effet contraire. Ces craintes agissent comme une pompe qui aspire le fluide physique et le sang vers l’intérieur du corps. Les défenses physiques sont alors affaiblies et la porte est grande ouverte pour les maladies contagieuses.
    De même que le fluide d’un esprit peut fortifier le fluide physique de son corps touché par la maladie, la force fluidique d’une personne saine peut être transmise pour revigorer une personne souffrante. Un tel transfert de fluide s’appelle chez vous magnétisation. Tout être vivant peut communiquer son fluide à un autre être. Non seulement un être humain à un autre être humain, mais encore un humain à un animal, une plante ou un minéral. En transmettant votre fluide à des plantes vous pouvez hâter leur croissance. Vous pouvez magnétiser de l’eau, de l’huile et d’autres substances du même genre. Vous pouvez imbiber ces choses de votre fluide, et donc accélérer la guérison des malades qui boivent cette eau ou qui se frictionnent avec cette huile.
    L’être humain peut aussi utiliser le fluide provenant d’animaux, de plantes ou de minéraux à des fins de guérison. C’est sur ces échanges réciproques de fluide que sont basées les lois de la guérison dans la création de Dieu. Ainsi, de nombreux animaux vivants dégagent des fluides aux vertus médicinales et curatives. Quant aux plantes, vous connaissez bien les effets salutaires de certaines. Malheureusement, vous ne connaissez pas aussi bien que les anciens les vertus curatives des différentes plantes pour guérir telle ou telle maladie. Ceci vaut encore pour les minéraux. Beaucoup de gens pensent que c’est de la superstition que d’attribuer une énergie particulière à chaque pierre précieuse. Et pourtant, c’est justement le fluide qui est dégagé par les pierres précieuses qui possède une pureté et une force particulière. Il fortifie le fluide de celui qui la porte. Tout cela suppose évidemment qu’un homme choisisse une pierre qui s’harmonise bien avec son propre fluide. La gemme ne doit pas contenir des forces fluidiques qui seraient en opposition avec le fluide de l’individu. Vous disposez de livres qui vous renseignent plus amplement sur les propriétés des pierres les plus en conformité avec la constitution de tel ou tel humain en fonction du moment de sa naissance.
    Dans le domaine des guérisons, les échanges de fluides entre des personnes sont d’une importance capitale. Un enfant malade se sent bientôt mieux si sa mère, en bonne santé, le serre contre elle. Ce faisant, elle transmet à son enfant malade une partie de son fluide sain et fortifie le fluide de l’enfant affaibli par la maladie. Un homme en bonne santé qui dort avec des personnes malades ou âgées leur communique une partie de son énergie fluidique vitale. Ces personnes malades ou âgées avec lesquelles il dort, s’en trouvent fortifiées tandis que l’homme sain s’affaiblit de plus en plus en raison du don de son fluide. C’est pourquoi il arrive que des personnes en parfaite santé qui dorment régulièrement en compagnie de personnes souffrantes ou âgées prennent un air maladif. C’est la raison pour laquelle on ne laisse pas dormir les enfants dans le même lit que les personnes âgées. »

    L’aura fluidique

    Le fluide imprègne et traverse toutes les parties des corps terrestres et rayonne encore au-delà, jusqu’à une certaine distance. Ce rayonnement qui entoure les corps terrestres est désigné dans votre langage scientifique sous le terme d’aura. Tout ce qui est créé possède cette aura fluidique, même les grands corps célestes. Ce que vous nommez « force d’attraction terrestre » correspond à la force du rayonnement fluidique de la Terre dont la portée des effets dépend de la taille du globe terrestre. Ceci est également vrai pour tous les autres corps célestes. Dans le cosmos, il n’existe pas un point qui ne soit pas sous l’influence du rayonnement fluidique de quelques corps célestes.
    L’aura fluidique entoure le corps physique, comme un halo, à une distance égale de chaque point de ce corps. Par conséquent, l’aura possède exactement la forme du corps physique autour duquel elle rayonne. Selon le vocabulaire choisi, on parle donc de « corps astral », ou de « corps fluidique », ou de « périsprit » pour le différencier du corps matériel. C’est ce que la bible appelle le corps spirituel. Il n’est généralement pas visible à votre œil corporel. Cependant, des personnes plus sensibles que d’autres perçoivent très bien ce rayonnement fluidique et possèdent donc la faculté de voir les Esprits. »
    Les oscillations fluidiques
    « L'esprit est la source de la vie, cependant la forme et le champ d'action d'un être vivant sont déterminés par la force fluidique associée à cet esprit et qui s’appelle pour cette raison « force vitale ». Cette force s’exprime par les oscillations du fluide. Chaque expression de l'activité intellectuelle, chaque manifestation de la vie, toutes les forces de la nature sont des oscillations de fluide. Toutes les pensées, tous les actes de la volonté, s’expriment par les vibrations fluidiques adaptées et engendrées par l’esprit qui est le porteur de l’énergie fluidique. Chaque sensation physique, chaque sentiment sont le fait d’oscillations fluidiques. Tous les sons, les couleurs, les odeurs, les sensations tactiles et du sens du goût se produisent par le moyen d’oscillations fluidiques déterminées. Dans le monde spirituel, il s’agit de vibrations du fluide purement éthéré. Dans le monde matériel, ce sont des oscillations du fluide sous sa forme plus ou moins condensée.
    Tous les phénomènes que vous observez autour de vous, la croissance, la floraison, la maturation, tous les courants d’énergie, tous les rayonnements, l’électricité, la radiodiffusion, les ondes électromagnétiques, la lumière, l’obscurité, les multiples gammes des sons, les couleurs, les odeurs, les sensations tactiles, les goûts, les courants d’énergie de l’univers, la force d’attraction des corps célestes et leurs mouvements dans l’espace, tout se produit par des vibrations fluidiques. Un sage de l'ancien temps déclara : « Tout coule ! », il aurait dû dire : « Tout vibre ! ».
    Le grand mystère divin des nombres est basé sur les valeurs des oscillations de la force fluidique qui inondent et traversent tous les points de l’univers. Vous, petits humains, vous n’arriverez jamais à percer ce mystère. Vous chercher « l'unité de mesure » dans ce qui se produit à votre niveau, mais vous ne la trouverez pas. Vous avez, il est vrai, déjà découvert maintes vérités reliées à ce mystère des nombres. Vous n’ignorez plus les valeurs des vibrations des différents sons que vous connaissez. Vous tentez aussi de découvrir les nombres des oscillations fluidiques qui sont à la base des couleurs. Mais qu’est-ce que tout cela en comparaison de l’immensité de l’océan de vérités auxquelles vous n’avez pas accès ? Vous ne pouvez pas dénouer les sept sceaux de la création de Dieu. Tout ce que vous pouvez faire, c’est d’être frappé d’étonnement et vous incliner tête basse en adorant la sagesse et la toute puissance divine du Très Haut.
    Tirons donc, du peu que je viens de te dire à propos des oscillations fluidiques, quelques conséquences importantes pour atteindre l’objectif que nous poursuivons. D’abord tu comprends que l’harmonie des oscillations fluidiques signifie la beauté, la santé, la joie, la paix et le bonheur. Par opposition, la discordance, la dissonance des vibrations sont de toute évidence à l’origine de la laideur, de la maladie, de la douleur et du malheur. Tout comme la dissonance des sons et des couleurs blesse votre sensibilité et vous heurte intimement, et bien, le désaccord entre un esprit créé et son Créateur engendre les mêmes effets dans le domaine spirituel. En effet, ce désaccord provoque des oscillations négatives du fluide spirituel. Ce désaccord entraîne par conséquent la laideur spirituelle, l’infirmité spirituelle, le mécontentement spirituel, le sentiment d’être malheureux spirituellement, bref une douleur spirituelle dont l’intensité augmente au fur et à mesure que le désaccord entre l’esprit et Dieu s’accentue.
    L’extrême limite de ce désaccord, c’est à dire une totale hostilité de l’esprit envers son Créateur, signifie par conséquent le degré le plus élevé de l’angoisse et du malheur spirituel. C’est cet état que vous appelez « l’enfer ». Et comme l’extrême discordance des vibrations fluidiques signifie le contraste total avec la beauté et la lumière, qui l’une et l’autre supposent une parfaite harmonie, alors l’enfer est nécessairement un état d’extrême laideur du corps fluidique. L’enfer est ainsi constitué d’épaisses et profondes ténèbres. Ces conclusions reposent sur des lois éternelles. Ce n’est pas Dieu qui vous précipite dans l’enfer, mais c’est votre propre désaccord avec tout ce qui est bon et beau, avec tout ce qui est spirituellement sain et pur, avec tout ce qui est lumière et vie. Voilà pourquoi l’enfer signifie la mort spirituelle vers laquelle plonge celui dont l’état d’esprit se trouve en extrême désaccord avec la nature Divine. Les oscillations fluidiques spirituelles représentent le gouvernail de profondeur qui entraîne soit vers le bas, soit vers le haut selon qu’elles vibrent en désaccord ou en harmonie avec le Créateur. Eliminer tout défaut d'harmonie dans sa vie spirituelle constitue la tâche la plus importante de chaque être vivant.

    Les oscillations fluidiques d’un être vivant ne sont pas uniquement influencées par les pensées et le caractère de son propre esprit, mais également par les pensées des autres êtres dont il reçoit les vibrations fluidiques. Lorsque, par exemple, les individus suffisamment sensibles pour être « clairvoyants » entrent en contact avec le rayonnement fluidique de quelqu’un d’autre, ils font passer en eux même et ressentent les sensations de cette autre personne. C’est sur cette loi que repose le phénomène d’identification avec une autre personne, qui consiste à épouser ses sentiments, son caractère, ses dispositions d’esprit et même son destin.
    Toutes les vibrations fluidiques d’un être vivant laissent des traces dans son propre corps fluidique. De la même manière, les vibrations sonores d’une chanson s’impriment sur un disque de phonographe et plus tard on peut à nouveau faire entendre ces mêmes sons avec toute la musicalité, la même sensibilité et les mêmes sentiments que ceux exprimés par le chanteur. C’est ce phénomène qui est à la base de la faculté de mémoriser des connaissances et des idées. Plus les impressions gravées dans ce disque fluidique sont profondes, plus il sera facile de les récupérer. Le même processus qui se déroule pour un disque phonographique sous une forme matérielle se retrouve de manière spirituelle lorsque des personnes douées de clairvoyance entrent suffisamment en contact avec le disque fluidique d’une autre personne. Ce contact provoque dans le fluide des personnes clairvoyantes les mêmes vibrations, et donc les mêmes sensations, que celles qui se trouvent sur le disque fluidique de l’autre individu. »
    A partir de ce qui précède, tu sais que les oscillations de l’énergie fluidique ne provoquent pas seulement certains sons mais sont aussi à la base des couleurs, des odeurs, des goûts et d’autres sensations tactiles. Ainsi, les sensations de chaud et de froid reposent sur de telles vibrations fluidiques. Il existe des clairvoyants qui voient un son sous forme de couleur et qui parviennent même à distinguer des couleurs par le toucher. Pour faire cela, ils sentent la diffusion du rayonnement fluidique plus ou moins chaud qui émane des couleurs. D’autres clairvoyants perçoivent chez une personne les sentiments d’amour ou de haine, de bienveillance ou de méchanceté, de courage ou de peur, de fidélité ou d’infidélité. Les clairvoyants ne perçoivent pas simplement cela en eux même mais également sous forme d’images et de visions colorées de sorte qu’il leur est possible de peindre les concepts d’amour, de fidélité, d’affliction, de joie, de haine ou d’envie sur un tableau en couleur. Tout cela repose sur les oscillations fluidiques qui accompagnent ces sentiments. »
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:53

    Le fluide porteur de sensations physiques
    « Nous voyons donc que le fluide sert également de transmetteur des sensations physiques. Si par conséquent, le fluide vient à être refoulé d’un membre du corps alors, ce membre perd toute sensation. Le refoulement du fluide hors du corps, ou de certaines parties du corps, peut se produire de différentes façons. Il peut être provoqué par des accidents vasculaires qui perturbent la circulation du sang qui est le conducteur du fluide. Vos médecins effectuent un refoulement du fluide au moyen d’anesthésiants. L’usage immodéré de boissons alcoolisées provoque également le refoulement du fluide, ce qui se manifeste par une insensibilité partielle ou totale. La sensibilité revient dès que le corps a éliminé ces substances étrangères.
    Inversement, la sensibilité persiste même lorsque l’organe matériel du corps en a été séparé. Car le corps fluidique d’un être terrestre reste entier, même lorsqu’un des organes du corps matériel a été enlevé. Un homme ayant perdu sa jambe conserve toujours sa jambe fluidique. Et comme le fluide est le transmetteur de la sensation physique, cet homme unijambiste, garde les mêmes sensations que s’il avait toujours sa jambe. Il ressent des douleurs dans le genou, le mollet, le talon et les doigts de pied d’une jambe qui ne fait plus partie de son corps. La vérité de ce que j’avance te sera confirmée par tous les amputés.
    Parce que le fluide, après la mort physique qui entraîne la séparation de l’esprit et du corps, reste toujours attaché à l’esprit et qu’il est le transmetteur des impressions et des sensations, alors l’esprit séparé du corps peut ressentir les mêmes impressions et les mêmes sensations que celles qu’il avait lorsqu’il était lié à un corps matériel. C’est pourquoi les Esprits des défunts peuvent ressentir la douleur, exactement comme s’ils vivaient encore sur Terre. Les Esprits des défunts, qui passent dans une sphère inférieure suite à leur mauvais comportement pendant leur vie terrestre, ont le sentiment de vivre sur Terre comme avant. En voici la raison : tout d’abord ils ressentent les mêmes impressions que celles des êtres humains vivants. De plus, ils regardent leur corps fluidique, comme leur ancien corps matériel. En effet, l’aspect du corps fluidique est parfaitement semblable à celui du corps matériel. Enfin, le souvenir de leur mort physique a totalement disparu de leur mémoire. »
    L’odeur du fluide
    « Le fluide de chaque être vivant possède une odeur particulière. Le fluide étant de nature spirituelle, son odeur est perçue au moyen de la sensibilité spirituelle et non pas par l’odorat physique. L’odeur fluidique diffère chez chaque être vivant. De même qu’il n’existe pas deux êtres humains possédant la même silhouette et les mêmes traits, ainsi il n’existe pas deux êtres avec le même fluide et la même odeur fluidique. Etant donné que chaque esprit, même un esprit non incarné, possède un corps fluidique, chaque esprit dégage une odeur fluidique particulière d’autant plus désagréable que l’esprit est d’un rang inférieur. Ceci explique que les livres anciens parlent d’apparitions diaboliques qui répandent une abominable puanteur.
    Etant donné que le fluide s’étend au-delà du corps sous la forme d’une aura, cette émanation se perçoit aussi d’après son odeur. De cette manière, le contact d’un être vivant avec n’importe quel objet, laisse sur cet objet l’odeur fluidique diffusée par cet être. C’est à l’odeur fluidique qu’un chien reconnaît les objets et les traces de son maître. C’est en flairant l’odeur fluidique que le chien policier, dressé à cet effet, retrouve la trace du criminel. Ce n’est que lorsque d’autres traces recouvrent la trace primitive d’une odeur fluidique plus fraîche que la poursuite devient plus difficile ou carrément impossible.
    Il faut ajouter à cela que le rayonnement fluidique odorant spécifique à un être vivant ne s’attache pas seulement à la matière grossière ou à la surface du sol, mais l’odeur adhère aussi à la substance ténue et subtile qui occupe tout l’univers et que vous nommez éther. De cette manière, tout ce qui est créé laisse derrière lui une trace fluidique de son existence qui relie le jour de sa naissance avec le dernier jour de sa vie. Je voudrais citer un exemple matériel pour illustrer ce que j’avance. Imaginons une voiture remplie d’une poudre très fine et qui laisse échapper, par une fente, une certaine quantité de cette poudre tout au long de son déplacement. Cette traînée de poudre laissera sur le sol une trace qui permettra de connaître l’itinéraire emprunté par la voiture. La trace marquée par la poudre sera comme un lien reliant le point de départ du véhicule avec son point d’arrivée.
    Le fluide dégagé par chaque créature au cours de son existence constitue un lien de ce genre. C’est cette trace fluidique qui permet à l’oiseau migrateur de retrouver son pays natal et qui permet à l’hirondelle de retrouver le toit où jadis elle avait bâti son nid. Ces oiseaux possèdent une sensibilité fluidique très fine. Vous nommez cela le « flair » de l’animal. Cependant, ce flair ne subsistera qu’aussi longtemps que l’animal sera en bonne santé. Les animaux malades perdent la perception du fluide de leur propre trace et de la trace des autres lorsque leur énergie fluidique diminue. Ainsi les oiseaux migrateurs malades ne retrouvent plus le chemin du retour, pas plus qu’un chien malade ne retrouve la trace de son maître ou sa propre trace.
    Il existe aussi des êtres humains doués d’une sensibilité fluidique extrêmement fine. Cela leur permet de déceler l’odeur fluidique de l’un de leurs semblables à partir d’une certaine distance. Ils ressentent ainsi la présence de l’autre soit par une sensation agréable et sympathique, soit au contraire par une sensation de répugnance irraisonnée. Cela se produit malgré le fait qu’ils n’aient jamais vu, ni rencontré, ni connu cette personne auparavant. Cette sympathie ou cette antipathie réciproque, dès le premier regard, est l’effet de la sensibilité fluidique. C’est de là que vient l’expression populaire : Ils ne peuvent pas se sentir. »

    Le fluide comme miroir du destin

    « Le fluide est parmi ce qu’il y a de plus merveilleux dans la création de Dieu. Non seulement le lien constitué par le fluide vous relie avec toutes les choses et tous les êtres avec lesquels vous êtes entrés en contact durant votre vie, mais encore il conserve et reflète toute votre existence comme le ferait un film. Votre fluide contient tout ce que vous avez vécu, toutes vos actions, toutes vos paroles, toutes vos pensées. C’est le « livre de la vie » dans lequel tout est inscrit. C’est comme une plaque photographique sensible qui fixe tout et reproduit tout. Ce film ne ment pas et on ne saurait lui infliger de démenti. C’est d’après les révélations de ce film, qu’à la fin, vous serez jugé par votre Créateur.
    C’est dans son fluide que se trouve gravée la destinée de chaque être terrestre qui est fixée à l’avance. Elle est visible et se lit aussi bien dans le corps fluidique, que dans la moindre parcelle de fluide vital. La destinée est donc également perceptible dans les menues parcelles de fluide qui par diffusion et rayonnement se trouvent partout et sur toutes les choses avec lesquelles cet être est entré en contact. Attention, il ne faut pas appeler « destinée » tous les actes de votre vie et tous les événements que vous subissez. Presque tout ce qui vous arrive résulte de l’action de votre libre arbitre. Ce qui a été dessiné d’avance, c’est tout simplement le cours de votre existence qui comporte certaines étapes le long du chemin. Votre attitude et vos actes durant le déroulement de ces étapes dépendent exclusivement de votre décision et sont du domaine de votre seule responsabilité.

    L’unique but de votre vie est d’élever votre esprit à un niveau supérieur, sur la voie qui a été tracée pour vous et qui vous rapproche de Dieu. Le chemin de votre vie est un temps d’épreuve et de probation. Il a été décidé d’avance pour vous, tant pour la forme que pour la durée. Vous n’y changerez rien. Les étapes qui jalonnent ce chemin représentent des épreuves que vous devez surmonter, et la mort terrestre en est l’aboutissement. Que, sur le sentier tracé d’avance pour vous, vous fassiez oui ou non votre devoir, ne dépend que de vous. Pour celui qui triomphe de l’épreuve, son esprit continuera à progresser dans l’au-delà, jusqu’au terme de son évolution, dont l’objectif final est l’union avec Dieu. Celui qui échoue à l’examen devra le repasser jusqu’au succès. Le succès ou l’échec ne sont pas prédestinés mais dépendent du mérite ou des défaillances personnels.
    Les religions chrétiennes ne reconnaissent pas cette vérité. Elles ignorent que le Créateur agit à l’instar de l’architecte qui commence par dessiner le plan selon lequel l’édifice devra être réalisé. Le plan ne contient pas tous les détails de l’exécution des travaux intérieurs, ni les détails concernant les matériaux qui entreront dans la construction. Ce plan n’indique que le tracé extérieur du bâtiment. C’est ainsi que Dieu a fixé le tracé des lignes principales de l’édifice de la vie de chaque homme. Dieu abandonne au libre arbitre de chacun l’achèvement intérieur de l’édifice.
    La Bible rappelle à plusieurs reprises la prédestination de la destinée humaine :[size=17] Mais l'homme ne connaît pas son heure. Comme les poissons pris au filet perfide, comme les oiseaux pris au piège, ainsi sont surpris les enfants des hommes au temps du malheur, quand il fond sur eux à l'improviste 
    (Qohélet, 9 : 12). 
    Ou encore : Dans ton livre ils étaient tous décrits ces jours qui furent disposés avant qu'aucun d’eux ne soient encore. (Psaume 139 : 16).
    Et l’Ecclésiaste nous dit : Tout ce qui arrive a déjà été déterminé longtemps d'avance et l'on sait d'avance ce qui sera de l'homme (Qohélet, 6 : 10) .
    Ou encore : Mes temps sont dans ta main, délivre-moi, des mains hostiles qui s'acharnent; (Psaume 31 :16).
    Le prophète Jérémie nous fait entendre ces paroles : Je le sais, Yahvé, la destinée des hommes n'est pas en leur pouvoir, et il n'est pas donné à l'homme qui marche de diriger ses pas(Jérémie 10 :23).
    On peut également citer : Je suis Dieu, il n'y en a pas d'autre, Dieu, et personne n'est semblable à moi. J'annonce dès l'origine ce qui doit arriver, d'avance, ce qui n'est pas encore accompli. Je dis : mon projet se réalisera (Isaïe 46 : 9 - 10).
    Ou bien encore : A moi la vengeance et la rétribution, pour le temps où leur pied trébuchera. Car il est proche, le jour de leur ruine ; leur destin se précipite ! (Deutéronome 32 :35).
    [/size]

    La destinée de l’homme

    La naissance et la mort ainsi que la durée de la vie qui les sépare sont des événements déterminés à l’avance par Dieu. Personne, ni même aucun médecin, n’est à même de sauver la vie d’un homme. Chacun mourra à l’heure fixée pour lui car : [size=17]Aucun homme n'est maître du vent pour retenir le vent, personne n'est maître du jour de la mort. Il n'y a pas de sursis à la guerre, et la méchanceté ne sauve pas celui qui la commet 
    (Qohélet, 8 :8).
    Le Christ confirme cette vérité par ces paroles : Qui d'entre vous d'ailleurs peut, en s'en inquiétant, ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie ? (Matthieu 6 :27).
    Et Dieu dit à Moïse : Voici venir les jours de ta mort, appelle Josué. Tenez-vous à la Tente du Rendez-vous, pour que je lui donne mes ordres. Moïse et Josué vinrent se tenir à la Tente du Rendez-vous. (Deutéronome 31 : 14).
    De même que l’architecte humain peut, par la suite, apporter certaines modifications à son plan initial, ainsi en est-il de même dans le domaine des possibilités divines. A titre exceptionnel, quelques changements peuvent intervenir dans la destinée de certains hommes. Dieu seul peut prolonger ou abréger la durée d’une vie. C’est de cette façon, comme nous l’enseigne la Bible, qu’Il prolonge parfois les années de celui qui Lui est fidèle et se révèle un collaborateur sûr dans l’exécution de Son plan qui consiste à ramener à Lui ceux qui l’avaient abandonnés. C’est ainsi que Dieu fait porter le message suivant à Ezéchias : J'ajouterai quinze années à ta vie, je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d'Assyrie, je protégerai cette ville à cause de moi et de mon serviteur David (Rois 20 : 6).
    Par contre, Dieu abrège la durée de la vie qu’il avait fixée pour d’autres. Cela peut se produire pour ceux qui ont non seulement négligé leur propre tâche dans l’existence, mais qui ont en plus cherché à détourner leurs semblables de leurs devoirs envers Dieu : Et toi, ô Dieu, tu les pousses dans le puits du gouffre, les hommes de sang et de fraude, avant la moitié de leurs jours (Psaume 55 : 24).
    Par « hommes de sang », la Bible ne mentionne pas les assassins qui versent le sang physiquement, mais désigne ceux qui mettent à mort l’esprit de leur semblables en les détournant de Dieu et en les poussant à l’abandonner : La crainte de Yahvé prolonge les jours, les années du méchant seront abrégées (Proverbes 10 : 27).
    Par le prophète Jérémie, Dieu prévient Hananya : « Ecoute bien, Hananya : Yahvé ne t'a point envoyé et tu as fait que ce peuple se confie au mensonge. C'est pourquoi, ainsi parle Yahvé. Voici que je te renvoie de la face de la terre : cette année tu mourras car tu as prêché la révolte contre Yahvé ». Et le prophète Hananya mourut cette année même, au septième mois (Jérémie 28 : 15 – 17).
    Ou encore : Par le sang que tu as répandu tu t'es rendue coupable, par les idoles que tu as fabriquées tu t'es souillée, tu as fait avancer ton heure, tu es arrivée au terme de tes années.(Ezéchiel 22 : 4).
    Les peuples ont eux aussi chacun leur destin particulier fixé à l’avance. Vous ne comprenez pas tout cela parce que vous ne possédez pas une juste connaissance des causes et des effets des grands événements du monde. Avant tout, vous ignorez le but et la finalité de la création matérielle. Vous n’avez aucune idée de la connexion et du lien logique qui existe entre l’esprit incarné et la création de Dieu. A ce sujet, je te renseignerai plus à fond dans un proche avenir.
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    Le fluide et la clairvoyance
    J’ai ajouté cet enseignement concernant la prédestination, parce que ce sujet est étroitement lié à celui de l’énergie fluidique. Sans cela, tu ne comprendrais pas ce que j’ai à te communiquer à propos de la « clairvoyance » et ses rapports avec la force fluidique. Les clairvoyants sont des êtres humains ou des animaux, dont l’esprit est capable de se séparer suffisamment du corps pour que leurs sens de perception deviennent semblables à ceux des Esprits de l’au-delà qui ne possèdent plus leur corps terrestre.
    Un clairvoyant parfaitement formé pourra, dans certaines circonstances, reconnaître le destin d’une autre personne qui est gravé dans le fluide de cette personne. Un clairvoyant est capable de voir toute la vie passée de celui dont il perçoit le fluide. Il voit tout aussi bien la partie qui appartient à la destinée inéluctable de la vie de cet individu, que la partie qui provient des décisions prises par cet individu. En ce qui concerne l’avenir, un clairvoyant ne distingue que ce qui est prédestiné non pas ce qui relève du libre arbitre de l’homme.
    Un clairvoyant ne peut voir le « comment » de la mort d’un homme uniquement si la façon de mourir fait partie du destin prédéfini. En effet, le « comment » de la mort n’est pas systématiquement prédestiné pour tout le monde. Pour certains, il s’agit d’une chose prédestinée, pour d’autres une conséquence de leurs libres décisions. Il n’y a que l’heure de la mort qui soit fixée pour tout le monde.
    Afin de rendre ces informations perceptibles, il faut que le clairvoyant entre en contact avec le fluide qui contient le destin de l’autre personne. Pour cela le clairvoyant doit être en présence soit de la personne elle-même, soit d’un objet qui a appartenu à cette personne et sur lequel adhère un peu du rayonnement fluidique de son ancien propriétaire. C’est également sur cette propriété du fluide que repose la capacité du clairvoyant à lire des lettres sous enveloppe fermée ou de reconnaître des objets cachés à sa vision corporelle. Plus le rayonnement fluidique émanant de l’objet en question est intense, plus la vision du clairvoyant est claire.
    Si l’esprit du clairvoyant est capable de se dissocier entièrement de son corps en d’en sortir, il sera en mesure de suivre la trace fluidique d’un autre et de déterminer où cette personne se trouve à cet instant même.
    Cependant, tous les actes de clairvoyance ne se réalisent pas nécessairement à partir du rayonnement fluidique. Beaucoup d’événements qui se déroulent loin du clairvoyant sont perçus par lui à l’instant même où ils se produisent. Cela peut venir soit du fait que son esprit qui a quitté son corps se trouve présent sur les lieux de l’événement, soit du fait que l’événement lui est présenté par le monde des Esprits au moyen de voix, de sons ou d’une vision. Le clairvoyant pourra distinguer le destin futur d’individus sans entrer en contact avec leur rayonnement fluidique, ainsi que la destinée de pays, de peuples, de villes ou d’autres collectivités à condition que le monde des Esprits lui présente les images et les visions correspondantes à ces destins. La manière de former de telles images, soit en rendant fidèlement l’événement, soit sous forme de symboles, n’est pas une chose difficile à réaliser pour les Esprits chargés de cette mission. C’est toujours le fluide qui leur sert de matériel de base pour donner forme à ces images. C’est en images symboliques que l’avenir des peuples ou que d’autres événements furent, la plupart du temps, révélés aux prophètes de l’Ancien Testament. »
    La couleur du fluide vital
    « Le fluide possède également une couleur qui varie pour chaque créature. Elle va du noir profond au blanc le plus éclatant, en passant par des millions de nuances variées. Vous autres humains, vous ne pouvez pas concevoir la diversité de ces teintes. Lorsqu’en automne les feuilles jaunissent, tu n’en trouveras deux qui possèdent exactement le même jaune. Cette variété infinie s’applique à toutes les couleurs.
    Je t’ai déjà dit à plusieurs reprises qu’il fallait chercher l’origine de la grande diversité d’odeurs, ou de couleurs du fluide, dans la nature de l’esprit des êtres vivants. Plus un esprit se trouve en opposition avec Dieu par sa pensée et par ses actes, plus cet esprit apparaît laid dans sa forme spirituelle. Car tout esprit possède également une forme. Ainsi votre esprit humain possède la forme du corps physique ou plus exactement, votre corps physique possède la forme de votre esprit. En effet, le corps physique des hommes ou des bêtes est formé à la ressemblance du corps fluidique, qui lui-même est façonné par l'esprit. C’est avec l’aide du fluide que l’esprit construit le corps physique d’après sa propre image et son propre aspect.
    Vos prétendus savants se moqueront sans doute de toi si tu leur dis que les Esprits incarnés possèdent la forme du corps qu’ils habitent. Ils ne peuvent pas s’imaginer un esprit possédant une forme. Ils croient que seul ce qui est matériel et limité par le temps et l’espace revêt une forme. Ce en quoi ils se trompent lourdement. Les Esprits ont une forme, rien dans la création n’est sans forme. Bien que possédant une forme et un aspect, les Esprits ne sont cependant pas liés au temps et à l’espace comme les corps matériels. Comment ferions-nous, nous les Esprits, pour nous reconnaître et nous distinguer les uns des autres si nous ne possédions pas de forme ? L’archange Michel se distingue pourtant de Gabriel, et Gabriel de Raphaël et des autres Esprits, pour ne citer que des personnages bibliques. En vérité tous les Esprits possèdent une forme, à commencer par Dieu, puis les Esprits supérieurs proches de Dieu jusqu’aux silhouettes les plus laides et les plus difformes des sphères inférieures, en passant par les Esprits incarnés sur la Terre.
    La beauté est harmonie, la laideur est l’absence d’harmonie. Cette loi s’applique à la création toute entière. Le plus beau visage d’un tableau peut être transformé en figure grotesque et hideuse par un seul coup de pinceau qui en détruit l’harmonie. De cette façon, un esprit revêt un aspect d’autant plus vil, surtout au niveau du visage, que l’attitude de cet esprit se trouve en opposition avec son créateur, à l’image duquel il a été créé à l’origine. »

    Les autres qualités du fluide

    « L’esprit donne non seulement une forme au corps fluidique qui l’enveloppe mais également une couleur et une odeur qui contribuent à l’aspect général de laideur ou de beauté selon la nature de l’esprit. Voilà pourquoi lorsqu’un bon esprit se matérialise, vous pouvez voir que son rayonnement fluidique brille d’une belle lumière et que plus son fluide se condense, plus il répand une odeur agréable. Inversement, la matérialisation d’un esprit inférieur le rend ténébreux et répand une odeur écœurante. Il est vrai que l’être humain ne s’aperçoit pas toujours de cette odeur car il est rare que l’odorat corporel la détecte. Ce sont là des faits très souvent constatés par vos savants.
    L’harmonie ou la discorde d’un esprit sont en outre transmis par le corps fluidique au corps physique. Cela explique que le caractère d’un être humain transparaît dans les lignes de son corps, surtout dans les traits du visage et jusque dans la conformation de ses membres. Celui qui connaît cette loi est donc capable de découvrir les qualités de l’esprit à partir des formes et de l’aspect des parties du corps. Le maintien de la silhouette, la démarche et les mouvements sont également des formes d’expression de l’esprit. Cela permet aussi l’étude du caractère d’une personne d’après l’examen de son écriture. C’est encore la raison pour laquelle l’esprit d’un défunt qui écrit à travers un médium humain reproduit les traits de plume et l’écriture dont il se servait de son vivant. Son écriture ne se transformera que lorsque, dans l’au-delà, son caractère se sera profondément amélioré.
    Puisque la destinée d’un homme est gravée dans son fluide tel le tracé d’un plan d’architecte, et que la destinée est transmise par le fluide au corps physique, alors la destinée d’un être se trouve inscrite dans les lignes et les signes distinctifs de son corps. Celui qui sait reconnaître ces signes peut par conséquent déceler une partie de ce que le clairvoyant aperçoit d’une manière plus parfaite dans le fluide.
    Je pourrai te dicter un livre entier traitant sur ces interférences entre le corps fluidique et le corps physique, mais je n’ai pas mission d’enrichir votre savoir humain sur ce thème. Je dois seulement vous transmettre une quantité suffisante de renseignements sur ces phénomènes afin que vous puissiez comprendre comment fonctionne la communication entre les Esprits et le monde matériel, ainsi que les lois qui sont à la base d’un tel échange. »
    Les courants fluidiques sont des courants d’énergie
    « Comme le fluide est de nature spirituelle, il possède la particularité des Esprits qui est de n’être arrêté par aucune sorte de matière. Tout comme le fluide d’un esprit pénètre et imprègne son propre corps physique sans rencontrer de résistance, ce même fluide peut s’infiltrer dans n’importe quelle autre matière lorsque cet esprit a quitté son corps physique. Rien ne peut lui opposer de résistance. Il se produit un phénomène semblable avec ce que l’on appelle les rayons X. Cela vous aidera à comprendre ce que je viens de dire.
    Dans l’atmosphère se forment de forts courants électriques sous l’influence de la chaleur et des masses de vapeur d’eau appelées nuages. Ces décharges d’énergie deviennent ensuite visibles sous forme d’étincelles appelées éclairs. Et bien, il se produit le même phénomène dans le monde spirituel. Les Esprits sont capables, à l’aide du fluide, de produire des courants d’énergie très puissants, qui sont chauds ou froids. A propos des éclairs, vous parlez de décharges à chaud qui font tout fondre, et de décharges à froid qui agissent par la puissance de leur pression sans rien brûler.
    La chaleur a pour effet de dilater et de dissoudre. Inversement, le froid a pour effet de contracter, de condenser. Cette loi est en vigueur non seulement dans le monde matériel, mais aussi dans le monde spirituel. Tout comme vous qui pouvez, par la chaleur, transformer de la matière en vapeur et la rendre invisible à l’œil, les Esprits peuvent aussi décomposer et dissoudre complètement la matière. Pour ce faire, ils utilisent des courants d’énergie chauds avec lesquels ils transforment la matière en substance quasi fluidique et donc en quelque chose d’éthéré. Car toute matière, comme je te l’ai déjà expliqué, n’est autre que du fluide matérialisé qui peut être dissout en fluide spirituel. La matière transformée en fluide pénètre, comme toute autre force fluidique, tout ce qui est matériel sans rencontrer de résistance. On peut la transporter n’importe où, après quoi elle peut à nouveau être densifiée pour reformer de la matière solide. Vous appelez ce phénomène « dématérialisation » dans sa phase de dissolution et « matérialisation » dans sa phase de densification du fluide subtil.
    Le monde des Esprits dissout la matière par des courants d’énergie fluidique chauds. Il utilise des courants d’énergie fluidique froids pour condenser le fluide conformément aux lois de la nature. De même que vous qui utilisez des courants d’énergie terrestre à haute puissance, vous faites preuve de précaution et de minutie pour éviter tout accident, ainsi les Esprits utilisent leurs courants d’énergie avec autant de prudence. En manipulant des câbles à haute tension, vous avez recours à des moyens isolants. Vous parlez de « courts-circuits » et d’incidents du même genre. En manipulant des courants d’énergie fluidique afin de réaliser des dématérialisations ou des matérialisations en présence de créatures terrestres, les Esprits doivent aussi se montrer très prudents afin d’atteindre le résultat recherché sans nuire à ces êtres vivants.
    Une intervention intempestive de l’un des participants à une réunion spirite qui trouble le travail des Esprits peut représenter un danger pour le médium qui sert de courroie de transmission. Les conséquences d'une perturbation peuvent nuire aux personnes présentes et rendent la communication difficile ou carrément impossible. Le travail des Esprits peut aussi entraîner des courts-circuits, à moins que l’on ne recoure à temps à un moyen isolant. Tout cela vous paraît beaucoup trop terre à terre. Mais je te le répète continuellement, tout ce qui existe sous une forme matérielle dans le monde terrestre existe également sous une forme spirituelle dans le monde des Esprits, et cela sans aucune exception. Il vous semble difficile de comprendre cela, car votre mode de pensée est emprunté au monde matériel. Vous peinez à transposez vos notions sur le plan spirituel.
    Le fluide avec lequel votre propre esprit agit sur votre corps physique a besoin, dans une certaine mesure, d’être rendu plus dense, comme je te l’ai déjà expliqué. Il faut en effet établir une liaison entre l’esprit et la matière. Pour la même raison, il faut que les Esprits rendent les fluides à leurs dispositions plus denses, s’ils veulent agir sur les êtres incarnés. La chaleur et la lumière représentent de sérieux obstacles lors des phénomènes de densification des fluides. Tu comprendras aisément pourquoi la chaleur empêche ces phénomènes. La chaleur, en effet, dilate et dissout. Tu devineras pourquoi la lumière limite la densification du fluide si je te rappelle que le développement des plaques photographiques nécessite l’obscurité de la chambre noire.
    Une condensation de fluide à la chaleur et au grand jour est possible, mais il est extrêmement rare que le monde des Esprits dispose d’une telle quantité de fluide pour simplement communiquer avec des êtres humains. Cependant, en ce qui concerne la Création ou l’exécution d’une mission particulière, les bons Esprits ont à leur disposition de l’énergie fluidique en quantité et d’une puissance illimitée. Il est donc puéril de votre part de tourner en dérision l’affirmation que beaucoup de phénomènes spirites nécessitent l’obscurité pour réussir. Ces moqueries sont le signe d’une grande ignorance concernant ce sujet. Beaucoup de vos savants prétendent que l’on choisit le « cabinet noir » uniquement pour mieux masquer la fraude et pour truquer les expériences spirites. On devrait pouvoir dans ce cas, en toute logique, demander au photographe de développer ses plaques au grand jour et non dans la chambre noire. Il faudrait également le traiter d’imposteur s’il ne réussit à développer ses plaques que dans l’obscurité. C’est une chose malheureusement méconnue de beaucoup que le travail des Esprits se déroule selon les mêmes lois que celles qui régissent vos actions sur Terre. »
    L’apport invisible de nourriture
    « Lors de la dématérialisation et la condensation de matière, il peut se produire un apport de nourriture invisible pour l’œil corporel et qui échappe à votre raison humaine. On pourrait appeler ce phénomène d’apport de nourriture : alimentation fluidique. Il y a toujours eu des hommes qui ont réussi à se maintenir en vie sans s’alimenter. Chez eux, l’alimentation est administrée d’une façon spirituelle. Le monde des Esprits décompose d’abord la nourriture en fluide qui passe ensuite sous cette forme fluidique dans les organes de la digestion. Là, cette nourriture fluidique est rendue aussi dense que la nourriture matérielle et peut alors être digérée. Ceci explique que des personnes qui d’après vos observations restent sans aucune nourriture, évacuent par les voies naturelles comme si elles consommaient de la nourriture tangible. Ce mode d’alimentation se produit toujours chez de telles personnes en même temps que d’autres effets provoqués par les Esprits. Il ne représente pas une fin en soi, mais un chaînon d’une série d’événements en vue d’un but plus élevé. »

    Les sources de fluide pour la communication avec les Esprits

    « De tout ce que je t’ai expliqué jusqu’ici, tu pourras tirer toi-même la conclusion qu’une énergie fluidique suffisante constitue la condition préalable à tout travail réalisé par le monde des Esprits sur des créatures terrestres et qui soit perceptible par vos sens. L’énergie fluidique est l’agent moteur dans toute la création de Dieu. Ceci s’applique également aux tâches que les Esprits exécutent sur Terre.
    Enfin une question se pose d’elle-même : D’où les Esprits puisent-ils l’énergie fluidique dont ils ont besoin pour communiquer avec les créatures terrestres ? Tu pourrais penser que les Esprits possèdent suffisamment d’énergie fluidique en eux-mêmes, pour agir sur la matière. Ce n’est cependant pas le cas. En effet, les Esprits ont besoin de leur force fluidique pour maintenir leur propre existence et pour réaliser leur travail dans le monde spirituel. Avant tout, le fluide du monde des Esprits supérieurs est trop ténu, trop léger, trop subtil, pour se combiner avec le fluide des êtres terrestres qui possède une nature différente. Vous aussi, vous disposez de nombreuses substances fines et subtiles que vous ne pouvez pas réunir à des substances plus grossières pour obtenir un mélange homogène.
    Il s’ensuit que les Esprits doivent, pour leurs actions sur Terre, utiliser le type de fluide qui s’allie le mieux avec le fluide terrestre. Ils trouvent ce type de fluide, en règle générale, dans l’environnement des êtres terrestres auprès desquelles leur tâche doit s’accomplir. Les hommes, les animaux, les plantes, les minéraux, sont par conséquent les sources de fluide dans lesquelles les Esprits puisent la force motrice nécessaire à leurs manifestations. Vous appelez ces fournisseurs d’énergie fluidique des « médiums ». Les êtres terrestres qui disposent d’une quantité adéquate de fluide sont « médiumniques ». Dans une moindre mesure, toutes les choses créées sont médiumniques. Toutes possèdent de l’énergie fluidique et peuvent en céder une partie. Cependant, chez la plupart, la capacité d’en céder est si minime, qu’elles ne sauraient être considérées comme des sources de fluide par le monde des Esprits. De plus, même si la quantité d’énergie fluidique des médiums est suffisante, elle est inutilisable telle quel au premier abord. Chaque fois qu’elle doit servir de force motrice aux Esprits supérieurs, il faut auparavant la purifier, c’est à dire la filtrer. De la même manière, beaucoup de vos substances terrestres doivent souvent être soumises à un filtrage avant leur utilisation.
    Les Esprits inférieurs peuvent évidemment se dispenser de purifier le fluide des médiums. Plus ce fluide est impur, plus il est adapté au propre fluide de ce genre d’Esprits. Ceci explique qu’il leur est plus facile d’utiliser des médiums à leurs fins et ils atteignent ce but beaucoup plus rapidement que les Esprits supérieurs. »
    L’utilisation du fluide pour la communication avec les Esprits
    « Ce que j’ai encore à te communiquer comme enseignement au sujet de l’utilisation de l’énergie fluidique devrait te paraître clair si tu réfléchis sérieusement et logiquement à partir de mes explications précédentes. Voici la question : de quelle façon le monde des Esprits utilise-t-il le fluide terrestre en vue d’accomplir un travail avec des êtres matériels ?
    La meilleure réponse et la plus courte à cette question est : Tout comme ton propre esprit a besoin de recourir aux membres matériels de ton corps pour réaliser des activités perceptibles par les sens, ainsi un esprit non incarné doit, dans la plupart des cas, se procurer des membres matériels pour réaliser de telles activités. Il y parvient en recouvrant les membres de son corps spirituel avec le fluide emprunté aux médiums. Lorsque ton propre esprit veut saisir un objet matériel, il y parvient en utilisant ta main matérielle. Ta main matérielle n’est en réalité que la main de ton corps fluidique, qui est matérialisée par densification de fluides terrestres. Donc, si un esprit non incarné veut saisir le même objet matériel, il faut qu’il commence par matérialiser la main de son corps fluidique, en densifiant les fluides terrestres à sa disposition. Il n’existe pas d’autres moyens pour lui. Il va de soi que la densification n’a pas besoin d’être aussi intense que celle de ta main physique. Un esprit peut saisir un objet matériel même si la densification de sa main n'atteint pas le niveau suffisant pour rendre cette main visible par un œil corporel. Si le fluide terrestre disponible est insuffisant pour densifier et matérialiser la main de l’esprit, alors cet esprit non incarné ne peut pas saisir l’objet matériel, tout comme toi si on t’avait coupé les mains de ton corps physique.
    Il est également vrai qu’un esprit peut saisir et faire bouger un objet sans matérialiser sa main d’esprit s’il commence par dissoudre cet objet en fluide. En effet, la matière transformée en fluide devient accessible à l’esprit non incarné. Mais sans cette dissolution de l’objet en fluide, un esprit non incarné ne peut saisir un objet qu’en matérialisant la main de son corps fluidique. Une chose d’une certaine nature ne peut être saisie que par une main de nature identique.
    Il existe beaucoup de degrés de condensation et de matérialisation du fluide, qui vont de la densification fluidique perceptible uniquement par l’œil du clairvoyant, jusqu’à la matérialisation complète d’un esprit que rien ne distingue d’un corps physique. Le degré de condensation dépend par conséquent de la quantité de fluide dont dispose le monde des Esprits pour ses œuvres.
    [size=17]Voici d’autres exemples 
    :
    Ton propre esprit veut parler et faire entendre ses paroles aux oreilles physiques de tes semblables. Pour cela, il doit recourir aux organes du corps qui produisent la parole, sans eux il en est incapable. Et lorsqu’un esprit non incarné veut parler alors qu’il ne dispose pas des organes physiques de la parole, que doit-il faire pour articuler des sons perceptibles par des oreilles humaines ? Il dispose de deux moyens. Le premier est de matérialiser les organes de la parole de son corps fluidique spirituel en les rendant plus dense à l’aide du fluide terrestre. Le deuxième moyen est de rendre les sons spirituels suffisamment denses, à l’aide du fluide des médiums, afin que ces sons puissent être perçus par l’ouïe humaine. Dans ce cas, il n’a pas besoin de matérialiser ses organes de la parole, il lui suffit de condenser le fluide porteur des sons qui devient alors audible par vous. Vous appelez ce mode d’expression des Esprits : « voix directes ». Ces voix sont plus ou moins perceptibles, avec plus ou moins de volume sonore en fonction de la quantité d’énergie fluidique mise à la disposition des Esprits par les médiums.
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    Tu es visible à tes semblables parce que tu possèdes un corps physique. Ton corps physique n’est autre l’enveloppe matérielle de ton esprit avec tous ses organes. Car tous les organes présents dans ton corps physique sont également présents dans corps fluidique, sous une forme spirituelle. Si donc un esprit non incarné veut se montrer à l’œil terrestre et paraître sous la forme d’un corps matériel, il faut que cet esprit imprègne sa forme spirituelle et tous ses organes spirituels de fluide terrestre suffisamment densifié pour se matérialiser. Rien ne distingue alors un esprit ainsi matérialisé d’une personne ordinaire. Il possède tous les organes extérieurs, une peau, des os, des ongles, des cheveux et tous les organes internes tels que les cœurs, les battements de cœur, le système de circulation sanguine, bref tout ce qui constitue le corps d’un être humain. Une telle matérialisation complète requiert une telle quantité de fluide qu’un seul médium serait dans l’impossibilité de la fournir. Dans un cas semblable, il faut dissoudre une certaine quantité de matière prise sur le corps de plusieurs médiums et l’utiliser pour la matérialisation de l’esprit. Lors d’une telle matérialisation d’un esprit, les médiums perdent beaucoup de leur poids. Ils récupèrent cependant tout le poids perdu au moment de la dématérialisation.
    Je m’étonne que vos savants qui entreprennent tant de recherches dans ce domaine ne découvrent pas ces vérités par eux-mêmes. Ils observent pourtant suffisamment de phénomènes qui devraient les conduire sur le bon chemin. Ils voient comment des mains matérialisées saisissent des objets et les font bouger. Ils entendent des voix directes et surtout ils perçoivent de petites nuées fluidiques d’où une voix se fait entendre. Puis, après avoir photographié une apparition, ils obtiennent parfois l’image de quelque chose qui représente la forme d’un larynx. Il s’agit de l’organe que l’esprit avait formé par densification du fluide afin de produire la voix. Lorsqu’ils examinent des matérialisations complètes d’Esprits, ils trouvent tout ce qui compose l’être humain normal et complet. Malgré cela il ne trouve pas la voie de la vérité.
    Le plus grand obstacle à la découverte de la vérité est la fausse interprétation des notions d’esprit et de matière. Dès que l’on comprendra que la création spirituelle est fondamentalement identique à la création matérielle et que l’une et l’autre ne se distinguent que par leur forme d’existence, les difficultés pour comprendre comment les Esprits communiquent avec le monde matériel disparaîtront. A ce moment là, on reconnaîtra qu’un esprit créé possède un organisme spirituel qui est identique à la forme matérielle des créatures terrestres. On reconnaîtra que le corps physique est moulé dans la forme de l’esprit et que ce moulage matériel contient tout ce qui se trouve déjà dans la forme spirituelle. On se rendra compte que l’au-delà ressemble en tout point à l’ici-bas, à la seule différence qu’ici-bas tout est matière et que dans l’au-delà tout est esprit. »
    Dieu, source de toute énergie fluidique
    « Toute vie, aussi bien dans le monde matériel que spirituel est liée à la force fluidique. C’est la force la plus puissante de la Création au moyen de laquelle Dieu, la source de cette force, peut tout renverser. Par elle, Dieu et Son monde des Esprits accomplissent les plus grands « miracles » comme vous dites. C’est la force qui rend le médium capable de produire des choses étonnantes du fait que sa propre énergie fluidique est augmentée par l’action des Esprits, bons ou mauvais, selon qu’il entre en communication avec les uns ou les autres. Chez les mauvais Esprits, les Esprits séparés de Dieu, cette énergie fluidique ne possède qu’une efficacité très limitée, alors qu’elle peut être utilisée sans restriction par les Esprits de Dieu.
    C’est cette force qui a permis au Christ de guérir des malades et de ramener à la vie des personnes considérées comme mortes. C’est par cette force qu’il a chassé les mauvais Esprits des victimes en proie aux possessions démoniaques. C’est l’énergie fluidique qui lui a permis, avec le concours des bons Esprits qui lui obéissent, d’accomplir la merveilleuse multiplication des pains en matérialisant du pain apporté sous forme fluidique. Le Christ a promis cette force à tous ceux qui croiraient en lui :
    [size=17]Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons, ils parleront en langues nouvelles, ils saisiront des serpents, et s'ils boivent quelque poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris 
    (Marc 16 : 17-18).
    Pour eux, ils s'en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la parole par les signes qui l'accompagnaient 
    (Marc 16 :20).
    Car la foi en Dieu ne consiste pas seulement à croire en Lui, mais aussi à conserver une inébranlable confiance en Dieu et donc à accomplir fidèlement Sa volonté. Cette foi unit très intimement l’être humain à Dieu, source éternelle de force. Une telle foi le met également en contact avec le monde des Esprits de Dieu, qui apportent leur aide, de sorte que pour lui, tout devient possible : Si tu peux ! ... reprit Jésus ; tout est possible à celui qui croit (Marc 9 : 23).
    Chez tous ceux qui croient vraiment en Dieu, s’accomplit la même chose qui s’est vérifiée avec le Christ, à savoir : Si nous faisons ce que Dieu veut, Dieu fera également ce que nous voulons. »
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:54

    LA BIBLE ET LE RôLE DE LA FORCE FLUIDIQUE DANS LA COMMUNICATION AVEC LE MONDE DES ESPRITS



    [size=17]Yahvé descendit dans la nuée. Il lui parla, et prit de l'esprit qui reposait sur Moïse pour le mettre sur
    les soixante-dix anciens. Quand l'esprit se posa sur eux ils prophétisèrent 
    Nombres 11 : 25
    [/size]



    Le fluide comme flamme et comme nuée
    « Les lois naturelles ont une valeur universelle, elles ne souffrent d’aucune exception. Si donc la loi de la force fluidique que je viens de te décrire représente le principe fondamental qui régit toutes sortes de communications avec les Esprits, il saute aux yeux que son application s’impose chaque fois que les Esprits communiquent avec les êtres humains.
    Afin que tu comprennes que le courant d’énergie fluidique était également nécessaire aux relations des Esprits avec les hommes telles que la Bible les mentionne, je voudrais revoir avec toi quelques récits de l’Ancien et du Nouveau Testament et te les expliquer. Il va de soi que, dans la plupart des cas, la Bible, en rapportant des manifestations d’Esprits, ne mentionne que le fait lui même de cette communication. Bien souvent, le texte passe sous silence les événements concomitants. Néanmoins, il existe suffisamment de cas qui mentionnent formellement l’utilisation du fluide. La première indication se trouve dans l’histoire d’Abraham :
    [size=17]Quand le soleil fut couché et que les ténèbres s'étendirent, voici qu'un four fumant et un brandon de feu passèrent entre les animaux partagés
     (Genèse 15 : 17).
    Ceci se passait pendant que le Seigneur parlait avec Abraham. L'énergie fluidique légèrement condensée ressemble à un nuage de fumée et dans l’obscurité elle paraît jaune rougeâtre, comme une flamme de feu.
    L’histoire de Moïse abonde en exemples sur ce sujet :
    [/size]

    [size=17]L'Ange de Yahvé lui apparut, dans une flamme de feu, du milieu d'un buisson. Moïse regarda : le buisson était embrasé mais le buisson ne se consumait pas
     (Exode 3 : 2).
    La encore, l’esprit utilisa le fluide pour parler à Moïse. Il faisait donc nuit lorsque Moïse vit cette apparition. En effet, à la lumière du jour, le fluide n’aurait pas ressemblé à une flamme mais à une petite nuée qui enveloppait le buisson. Ce fait ressort également du récit biblique suivant : 
    Ils partirent de Sukkot et campèrent à Étam, en bordure du désert. Yahvé marchait avec eux, le jour dans une colonne de nuée pour leur indiquer la route, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher de jour et de nuit. La colonne de nuée ne se retirait pas le jour devant le peuple, ni la colonne de feu la nuit (Exode 13 : 20 – 22).
    La colonne de nuée n’était rien d’autre qu’un nuage de fluide. Au sein du buisson, tout comme dans la conduite du peuple d’Israël, cette colonne de nuée formait l’enveloppe fluidique qui entourait l’Ange du Seigneur. Cet esprit en avait besoin pour se manifester de façon à pouvoir être perçu par des êtres humains. Je t’ai déjà expliqué que le fluide est toujours associé à un esprit. Un fluide indépendant, sans attache, est une chose qui n’existe pas. Cela s’est vérifié dans toutes les manifestations dont le peuple d’Israël a été témoin.
    Toutes les fois que dans l’Ancien Testament il est question d’une colonne de nuée, ce phénomène est en corrélation avec les agissements des Esprits de Dieu :
    L'ange de Dieu qui marchait en avant du camp d'Israël se déplaça et marcha derrière eux, et la colonne de nuée se déplaça de devant eux et se tint derrière eux (Exode 14 : 19).
    Chaque fois que Moïse entrait dans la tente, la colonne de nuée descendait, se tenait à l'entrée de la tente et Yahvé parlait avec Moïse (Exode 33 : 9).
    Moïse sortit pour dire au peuple les paroles de Yahvé. Puis il réunit soixante-dix anciens du peuple et les plaça autour de la tente. Yahvé descendit dans la nuée et parla à Moïse(Nombres 11 : 24)
    Lorsqu’au Sinaï, le Seigneur voulait parler avec Moïse, assez fort pour que tout le peuple l’entende, il dit à Moïse :
    Yahvé dit à Moïse : Je vais venir jusqu’à toi dans l'épaisseur de la nuée, afin que le peuple entende quand je parlerai avec toi et croie en toi pour toujours (Exode 19 : 9).
    Ici il est dit textuellement que la nuée fluidique était nécessaire afin que le Seigneur puisse parler aux hommes. Puis l’accent est mis sur le fait que le son produit au moyen de l’énergie fluidique est d’autant plus fort que le fluide est plus épais. Vous expérimentez la même chose avec vos postes de radio, plus le courant est intense, plus la transmission du son est puissante.
    Par conséquent, lorsqu’au Sinaï, le Seigneur se manifesta au moyen des sonneries éclatantes des trompettes, il était indispensable qu’il s’y trouve une quantité d’énergie fluidique suffisante pour cela. C’est pourquoi il est dit :
    Or la montagne du Sinaï était toute fumante, parce que Yahvé y était descendu dans le feu ; la fumée s'en élevait comme d'une fournaise et toute la montagne tremblait violemment. Le son de trompe allait en s'amplifiant ; Moïse parlait et Dieu lui répondait par une voix dans le tonnerre (Exode 19 : 18 – 19). »
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    Les courants d’énergie fluidique au Sinaï
    « En expliquant la loi de la force fluidique, j’ai attiré l’attention sur le fait que la condensation du fluide se produit à l’aide d’intenses courants énergétiques. Il en est de même en ce qui concerne la dissolution du fluide condensé. Les grandes masses fluidiques au mont Sinaï furent également condensées par de tels courants d’énergie. Il était donc dangereux pour des êtres vivants de s’aventurer à proximité de ces courants de forte puissance. C’est pourquoi le Seigneur défendit de s’approcher de la montagne :
    [size=17]Puis établis des limites pour le peuple en disant : "Gardez-vous de gravir la montagne et même d'en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera mis à mort 
    (Exode 19 : 12).
    Il ne s’agit pas là d’une vaine menace pour inspirer la crainte de Dieu au peuple, comme vous pourriez le croire. Il s’agit d’une mise en garde justifiée pour attirer l’attention sur le risque de mort auquel s’exposait tout naturellement quiconque entrerait en contact avec ces courants d’énergie. De même que vous, par des panneaux de danger, vous prévenez les hommes du risque mortel qu’il y aurait à toucher des lignes à haute tension, ainsi l’avertissement donné au peuple d’Israël avait la même raison d’être. Ce n’est qu’après la mise hors circuit de ces courants d’énergie que le peuple recevait la permission de gravir la montagne. Le Seigneur annonçait ce moment par ces paroles : Quand la corne de bélier mugira, eux graviront la montagne (Exode 19 : 13). Seules les personnes expressément désignées par le Seigneur avaient le droit de pénétrer sans danger au milieu des courants fluidiques avant le moment convenu. Ces personnes étaient Moïse et Aaron. En ce qui les concernait, on employait des méthodes d’isolation, comme vous le faites pour ceux qui effectuent des travaux sous haute tension.
    Lorsque le Seigneur annonçait la mort des hommes et des bêtes qui ne feraient qu’essayer de s’approcher de la montagne fumante, il ne le faisait pas pour châtier la désobéissance, car aucune bête ne peut pêcher par désobéissance. Cet ordre signifiait qu’il fallait, par tous les moyens, empêcher quiconque d’interrompre l’action de ces courants d’énergie. Or, une telle interruption se serait produite si des créatures matérielles incontrôlées et non isolées étaient entrées en contact avec les courants fluidiques. Tu manifestes de l’étonnement devant cette explication des événements relatés dans la Bible. Elle te paraît trop terre à terre et matérialiste. C’est pourtant la vérité et une nouvelle preuve de l’universalité et de la constance des lois créées par Dieu, auxquelles le Créateur se soumet quand Il agit avec la matière. Il n’abroge aucune loi. Ecoute cette parole de l’Ecriture : Je sais que tout ce que Dieu fait sera pour toujours. A cela il n'y a rien à ajouter, à cela il n'y a rien à retrancher (L’Ecclésiastique, Qohélet, 3 : 14).
    Après cette explication, tu comprendras pourquoi le Christ, au lendemain de sa résurrection, défendit à Marie, la Magdaléenne, de le toucher. C’est que la matérialisation, de son corps fluidique ne faisait que commencer. La Magdaléenne, en le touchant, aurait interrompu l’action des courants fluidiques. Cela n’aurait pas seulement empêché la suite du processus de matérialisation, mais en outre cela aurait réduit à néant le processus déjà commencé. L’explication qui figure dans la Bible et qui prétend donner la raison de l’interdiction proclamée par le Christ ne fut ajouté que plus tard par un copiste ignorant, par ces mots : car je ne suis pas encore monté vers le Père. Il ne peut pas s’agir de la véritable raison pour laquelle Jésus interdit à la Magdaléenne de le toucher, puisque plus tard il invita expressément les apôtres à le palper. A ce moment là, Jésus n’était pas davantage « monté vers le Père ». Mais, la matérialisation de son corps fluidique était complètement achevée, de sorte qu’un attouchement ne pouvait plus être préjudiciable, ni pour les apôtres, ni pour le processus de matérialisation. »
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    La nuée fluidique dans le Nouveau Testament
    « Citons encore quelques exemples tirés du Nouveau Testament. Lors de la transfiguration sur le Mont Thabor, [size=17]une nuée survint qui les prit sous son ombre et une voix partit de la nuée
    (Marc 9 : 7). Dans ce cas également, la nuée fluidique était nécessaire afin de produire le son d’une voix perceptible par des oreilles humaines. La même nuée fut utilisée par les Esprits de Moïse et d’Elie pour se rendre visible aux trois apôtres dans un corps de fluide densifié.
    C’est sous une forme fluidique matérialisée que le Christ est apparu après sa résurrection. C’est sous cette apparence qu’il se montra à ses apôtres le jour de son ascension. Ils virent son corps fluidique se dissoudre en un nuage de fluide devant eux. Lorsque ce nuage devint invisible en se dissolvant complètement, le Christ disparu à leurs yeux. L’interprétation commune disant que le Christ fut enlevé dans les airs par un nuage ordinaire est tout à fait erronée.
    Lors du jour de la Pentecôte, des « langues pareilles à du feu » se posèrent sur les apôtres et sur ceux qui se trouvaient avec eux. Il s’agissait de flammèches fluidiques du genre de la flamme du buisson ardent. Ces enveloppes fluidiques se posèrent sur chacun d’eux et contenaient un esprit de Dieu. Ces Esprits, par le moyen de la force fluidique, commencèrent à parler à travers leurs instruments humains. L’un parla dans une langue, l’autre dans telle autre langue étrangère et d’autres encore dans autant de dialectes qu’il y avait de nations représentées. Le fait que les languettes de fluide paraissent semblables à du feu indique qu’il faisait nuit lors de la descente des Esprits de Dieu. En effet, cette manifestation des Esprits de Dieu eut lieu vers une heure trente du matin, pour m’exprimer selon votre manière de mesurer le temps.
    Un passage de l’Apocalypse de Jean te prouvera que le monde des mauvais Esprits est soumis aux même lois de l’énergie fluidique :
    Et le cinquième ange sonna. Alors je vis un astre qui du ciel avait chu sur la terre. On lui remit la clef du puits de l’Abîme. Il ouvrit le puits de l’Abîme et il en monta une fumée comme celle d’une immense fournaise. Le soleil et l’air en furent obscurcis. De cette fumée sortirent des sauterelles qui se répandirent sur la terre (Apocalypse 9 : 1 – 3). Puis le récit continue et nous dit comment les mauvais Esprits, pour châtier les hommes, se matérialisent sur l’ordre de Dieu. A l’aide de l’énergie fluidique, ils prennent la forme de sauterelles mais avec des visages d’hommes. Je cite ce passage uniquement parce que les nuées fluidiques nécessaires à la matérialisation des mauvais Esprits y sont expressément mentionnées.
    Il est évident que les nombreuses matérialisations et manifestations d’Esprits dont parle la Bible présupposaient l’utilisation de la quantité d’énergie fluidique nécessaire, encore qu’il n’en soit point fait mention pour chaque cas particulier. »
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    Les holocaustes de l’Ancien Testament, source de fluide pour la manifestation parlée de Dieu
    « Les holocaustes de l’Ancien Testament constituaient la source d’où était tiré le fluide nécessaire aux manifestations parlées de Dieu. A tout ce qui vous parait incompréhensible dans les écrits de l’Ancien Testament, il faut encore rajouter les lois qui régissent les holocaustes chez les Israélites. Vous dites avec raison : comment Dieu, infiniment parfait, qui est la source de toute vie, de tout ce qui engendre le bonheur, le bien et le beau, peut-il apprécier des sacrifices de bêtes, de plantes et d’herbes ? Comment peut-il se délecter du sang des victimes sacrifiées ? Comment peut-il savourer la graisse des taureaux, des boucs et des agneaux qui se consume et part en fumée ? Comment peut-il aimer les parfums préparés à base de myrrhe, de cannelle, de calmus, de casse et d’huile d’olive ? Comment les herbes aromatiques peuvent-elles lui être particulièrement agréables ? Cela ne ressemble-t-il pas à un jeu puéril si ce Dieu, qui est si grand que les cieux ne sauraient le contenir, se fait bâtir une petite tente par les hommes, en indiquant lui-même les moindres détail de la construction ? Ce Dieu qui décrit chaque poutre, chaque verrou, chaque tapis et rideau, tout ce qui doit faire partie du vêtement des prêtres, depuis le couvre-chef jusqu’au sous-vêtement ! Cela ne ressemble-t-il pas à de la vanité humaine, si Dieu choisit les métaux et les objets les plus précieux ? Il a fallu de l’or, de l’argent et les plus belles pierres précieuses, de sorte que le tabernacle avec toutes ces décorations intérieures a coûté une fortune colossale si on l’évalue d’après votre monnaie actuelle.
    D’un point de vu purement humain, tout cela peut paraître indigne de Dieu. Mais une fois que vous comprendrez les raisons de Dieu, et que le but poursuivi ne pouvait être atteint que par des moyens qui vous dépassent, alors vous admirerez Sa sagesse et Son amour infini qui se sont manifestés de cette façon. Malheureusement, cette connaissance du but recherché reste encore cachée pour vous, bien que les Saintes Ecritures l’indiquent et le montrent expressément. Vous avez perdu l’art de lire les Ecriture avec le niveau de compréhension nécessaire. Vous jetez un coup d’œil sur le contenu comme on parcourt un livre de votre monde. Votre interprétation de ce que vous lisez est purement humaine. Votre esprit tourné vers les choses matérielles ne parvient pas à y reconnaître l’œuvre grandiose de Dieu. C’est pourquoi vous n’arrivez pas à saisir la véritable signification de la structure physique du tabernacle et des holocaustes décrits dans l’Ancien Testament.
    Ouvre ta Bible et je te renseignerai et t’éclairerai au sujet de ce qu’elle dit de la tente de réunion, de son aménagement, des holocaustes et des prêtres. »
    La tente de réunion et la préparation du fluide
    « L’unique raison de toutes les prescriptions de Dieu est contenue dans ces paroles :
    [size=17]Ce sera un holocauste perpétuel pour toutes vos générations, à l’entrée de la Tente du Rendez-vous, en présence de Yahvé, où je vous donnerai rendez-vous pour te parler. Je donnerai rendez-vous aux Israélites en ce lieu et il sera consacré par ma gloire
     (Exode 29 : 42 – 43).
    C’était donc la communication entre Dieu et les Israélites qui était l’unique but de la construction de la tente de réunion et de la présentation des offrandes. Tu sais que tout esprit doit nécessairement utiliser de l’énergie fluidique terrestre s’il veut entrer en contact avec les créatures matérielles et se rendre perceptible à leurs sens. Il s’agit d’une loi créée par Dieu qui est valable pour tout être spirituel, à commencer par le plus grand des Esprits, Dieu, jusqu’aux Esprits les plus imparfaits des abysses. Si donc Dieu lui même, ou bien les Esprits de Dieu qui agissent sur Son ordre ou avec Son approbation, voulaient rencontrer les enfants d’Israël pour parler avec eux, ils devaient pouvoir disposer du fluide approprié.
    Toutes les mesures prises par Moïse, sur l’ordre de Dieu, à propos de la construction du tabernacle et de la présentation des offrandes étaient destinées à fournir le fluide terrestre le plus pur. En raison du fait que les êtres terrestres sont porteurs de fluides terrestres, et que le fluide humain est un merveilleux mélange des fluides de la terre les plus divers, le fluide nécessaire à Dieu pour parler aux hommes était tiré des sources fluidiques terrestres les plus variées. Ce fluide provenait des minéraux, des plantes, des herbes, des arbres et des animaux. Toutefois, il fallait avant tout préserver le fluide recueilli de toute souillure en empêchant la matière terrestre environnante de rayonner d’un fluide impur qui se serait infiltré dans le fluide pur en préparation. Pour ce faire, les matériaux de construction de la tente de réunion ne devaient contenir que le fluide le plus pur. Parmi les matériaux, l’or, l’argent et le cuivre sont porteurs du mélange fluidique minéral le plus pur. Tu peux t’en rendre compte par le fait que ces matières ne rouillent pas. La rouille se produit par l’absorption d’un fluide impur qui produit un effet destructeur sur tous les autres fluides qu’il pénètre.
    Ceci est également vrai pour les tissus employés, soit pour les vêtements des prêtres, soit pour les tentures et les tapis, soit comme couverture de la tente de réunion. Le beau lin retors, bleu, violet et cramoisi constitue l’étoffe qui possède le mélange fluidique le plus pur. C’est ainsi que l’éphod du Grand Prêtre, qui s’approchait au plus prés de l’esprit de Dieu parlant dans la nuée fluidique, était constitué de ces matières et de ces couleurs, le tout entrelacé de fils d’or. 
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    On confectionna le « pectorale du jugement » qui faisait partie de l’éphod, de la même manière. On le garnit de douze pierres précieuses qui contiennent de grandes quantités du fluide le plus précieux. Le surtout de l’éphod était en lin bleu. On plaça sur le bord inférieur des grenadines bleues, violettes et cramoisies, le tout garni de clochettes en or. Tous ces détails avaient une signification toute particulière. Les sous-vêtements étaient tissés de fins fils de lin retors. Les caleçons étaient taillés dans de la toile de lin pur. Vous savez aussi que le tissu que l’on porte sur le corps ou que l’on étend sur les lits possède des vertus salutaires. Cela vient du fait que ces fibres textiles contiennent du fluide particulièrement pur qui se communique à votre corps et produit ainsi des effets stimulants.
    De toutes les essences de bois, le bois d’acacia est le plus pur. Voilà pourquoi cette essence seule devait servir à la construction du tabernacle. Les autres prescriptions à ce sujet étaient également inspirées par l’unique souci de disposer d’un fluide extrêmement pur. Elles concernaient tout ce qui devait garnir la demeure, tels que les tentures, les tapis et la couverture. Tu en trouveras tous les détails dans la Bible.
    Ce que je viens de te citer se rapporte à des mesures de précaution en vue d’empêcher toute souillure du fluide préparé au-dessus de l’arche d’alliance. Ce fluide pur constituait la nuée fluidique destinée aux manifestations parlées de Dieu. C’est pour cette raison que les prêtres devaient se laver les mains et les pieds, avec de l’eau disposée à cet effet, près de l’entrée du Saint des Saints. Ce n’est qu’après qu’ils avaient le droit de s’approcher de l’arche d’alliance.
    Le point essentiel était donc la préparation du fluide, qui sous la forme d’une nuée fluidique flottait au-dessus de l’arche. Ce fluide était nécessaire à la production des sons par lesquels Dieu parlait avec Moïse. Dans ce cas, il ne s’agissait donc pas d’une discussion à travers un médium, mais d’une communication par voix directe. Les sons spirituels étaient rendus suffisamment denses par la nuée de fluide terrestre pour permettre à l’ouïe humaine de les percevoir. La Bible dit :
    [size=17]Quand Moïse pénétrait dans la tente du rendez-vous pour s’adresser à Lui, il entendait la voix qui lui parlait du haut du propitiatoire que portait l’arche du témoignage, entre les deux chérubins. Alors il s’adressa à Lui
     (Nombres 7 : 89). »
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    Les genres d’offrandes et d’holocaustes
    « Les holocaustes prescrits servaient à préparer le nuage fluidique qui se formait au-dessus de l’arche. Tu es suffisamment au courant de ces phénomènes pour savoir que le sang est le conducteur du fluide dans le corps physique. C’est pourquoi, on trouve dans le sang la plus grande quantité de fluide. Le sang représente donc la meilleure source de fluide. C’est uniquement dans le but de se procurer ce fluide que les païens, lors de leurs multiples cultes idolâtres, aussi bien que les juifs pour le culte divin, sacrifiaient des animaux. Le sang était répandu sur l’autel, ainsi que certaines parties solides. La graisse, les rognons et les lobes du foie étaient transformés en fluide par combustion. Les parties mentionnées sont les plus riches en fluide, tout comme le sang.
    Les païens, lors de cultes idolâtriques, préparaient le fluide approprié pour communiquer avec les mauvais Esprits. Dans la tente de réunion, la préparation du fluide était réalisée afin de mettre en communication le peuple d'Israël avec Dieu et Ses plus hauts Esprits. C’est ce qu’expriment les paroles dites par Dieu à Moïse :
    [size=17]Le prêtre versera le sang sur l’autel de Yahvé qui se trouve à l’entrée de la tente du rendez-vous et il fera fumer la graisse en parfum d’apaisement pour Yahvé. Ils n’offriront plus leurs sacrifices à ces satyres[ltr][ltr][19][/ltr][/ltr] 
    [color] à la suite desquels ils se prostituaient. C’est une loi perpétuelle que celle-ci, pour eux et leurs descendants (Lévitique 17 : 6 – 7).
    Comme la nuée fluidique au-dessus de l'arche d'alliance devait être constituée d'un mélange de fluides terrestres extrêmement purs, il n'était permis d'immoler que des bêtes possédant le fluide le plus pur. Les bêtes dites « impures » dans la Bible, ne pouvaient pas servir comme victime pour les sacrifices. Ces bêtes possèdent le plus mauvais des fluides pouvant être consommé par les hommes. Pour cette raison, il était interdit au peuple de manger la chair de ces animaux impurs. Avant tout, ces aliments qui contiennent du fluide malsain étaient nuisibles à la santé. Vos médecins savent bien que la consommation de la viande de porc n'est pas recommandable pour la croissance des enfants. Ce que vous appelez scrofule ne se produirait pas facilement chez les enfants s'ils délaissaient la viande de cochon. Le porc consommé régulièrement et en grande quantité n'est d'ailleurs pas très sain pour les adultes.
    Il existe une autre raison pour laquelle on interdisait au peuple juif de se nourrir de la chair de bêtes impures. Tu sais que tout fluide impur qui se trouve dans un homme donne dangereusement prise aux mauvais Esprits qui stimulent ses mauvais penchants. Le fluide impur et malsain représente l'élément vital des Esprits inférieurs. Ainsi, lorsqu'ils trouvent un fluide identique chez quelqu'un, il leur sera facile d'influencer les pensées et l'imagination de cette personne et même de troubler ses sentiments ou de le pousser vers ses passions terrestres.
    Le mal a peu de prise sur un homme dont le fluide est pur. Le rayonnement de ce beau fluide repousse mal, qui ne supporte pas davantage la proximité du fluide pur, qu'un malade souffrant des yeux ne supporte la lumière. La pureté fluidique d'un homme dépend de la pureté de son esprit. La plupart des hommes possèdent en eux-mêmes suffisamment de fluide impur, en raison de l'impureté de leur esprit, pour offrir assez d'opportunités aux attaques du mal. Il ne faut pas que, de surcroît, leur fluide soit détérioré davantage par un apport supplémentaire de fluide terrestre impur contenu dans une alimentation malsaine.
    Par conséquent, Dieu possédait d'excellentes raisons d'interdire la consommation de la chair de bêtes impures. Précisément, en ce temps là, l'influence des puissances du mal était considérable à cause de la pratique très répandue des cultes païens. Dieu voulait protéger le peuple qu'il avait élu comme gardien et porteur de la vraie foi en lui, contre ces influences et ces agressions possibles du mal. C'est également pour cette raison qu'il avait publié les nombreux décrets s'appliquant à tous les cas où les israélites pouvaient entrer en contact avec du fluide impur et tomber ainsi dans l'impureté.
    Pour la préparation du mélange fluidique exigé pour la tente de réunion, le fluide de bêtes pures, saines et sans défaut ne suffisait pas. On employait également dans ce but le fluide le plus parfait tiré du règne minéral et du règne végétal. Le fluide provenant de myrrhe liquide, de cinnamome aromatique, de canne aromatique, de la pulpe de casse, du pain de seigle, de la farine, du vin et de l'huile d'olive fut mélangé à du fluide issu de la gomme résine odorante, de roseau odoriférant, du galbanum, de l'encens pur et du sel. Ainsi le fluide devint une odeur agréable pour le Seigneur. Tu peux comprendre ce que signifie « une odeur agréable pour le Seigneur » si tu penses à mes enseignements antérieurs. Un fluide très pur répand la plus douce des odeurs.
    Dans la tente de réunion, le mélange de tous ces fluides fut réalisé par des Esprits de Dieu chargés de faire correspondre la qualité du fluide finalement obtenu à la pureté de l'esprit qui se manifestait. Ces « chimistes de l'au-delà » appartenaient à la catégorie des Esprits que vous appelez les chérubins. C'est pourquoi leur image se trouvait représentée par des figures dorées au-dessus du propitiatoire de l'arche d'alliance et par des dessins sur les tentures et les tapis.[/color]
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    Le fluide recueillit sur le propitiatoire de l'arche, était recueilli et employé pour les manifestations parlées des Esprits de Dieu. Il fallait donc que la préparation du fluide se fasse tout prêt de l'arche d'alliance. En effet, la source du fluide servant à la communication avec les Esprits doit toujours se trouver tout près de l'esprit qui en a besoin. Pour cette raison, les autels et les tables où l'on préparait les sacrifices se trouvaient à proximité du rideau derrière lequel était placée l'arche. L'arche reposait dans un espace fermé par des tapis et un rideau. Cela facilitait le travail consistant à recueillir, à conserver et à densifier le fluide. Vous aussi vous utilisez une « chambre noire » à l'intérieur de laquelle se tient le médium, la source du fluide, afin de concentrer le fluide recueilli. Les lois de la communication entre les Esprits et les hommes demeurent partout les mêmes. L'installation elle-même facilitait la tâche qui consistait à assurer la conservation du fluide. Comme les ailes des deux chérubins recouvraient le propitiatoire tel un toit, elles contribuaient à maintenir la nuée fluidique au-dessus de l’arche.
    La sévérité des prescriptions visant à éloigner tout fluide impur de la tente de réunion avait encore une autre raison. Lorsque les intenses courants fluidiques purs produits dans la tente de réunion par les Esprits de Dieu côtoyaient des courants fluidiques impurs, le porteur du fluide impur trouvait la mort. Il arrive la même conséquence mortelle aux hommes qui entrent en contact avec des câbles à haute tension sans avoir pris la précaution de s’isoler. Voilà pourquoi Aaron n'était pas autorisé à pénétrer dans le sanctuaire à n'importe quel moment, mais seulement quand le processus de densification du fluide qui se trouvait au dessus de l'arche était terminé et que les forts courants d'énergie utilisés dans ce but étaient coupés. On l'avertissait quand ce moment était arrivé. S'il n'avait pas pris garde, il aurait perdu la vie comme ses deux fils. Ceux-ci moururent pour ne pas avoir respecté l'ordre au sujet de la pureté qu'il faut observer lors de la préparation du fluide au moment de l'encensement. Après cet enseignement, la loi des sacrifices et l'installation de la tente de réunion t'apparaîtront sous un nouveau jour. »
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:54

    LES MEDIUMS



    [size=17]Bien des fois et de bien des manières,
    Dieu avait parlé à nos pères par les prophètes
    Hébreux 1 : 1
    [/size]



    Généralités
    « Au temps où les hommes cherchaient Dieu du fond de leur cœur, leur contact avec le royaume de Dieu s’établissait directement. Individuellement, beaucoup d'entre eux possédaient la faculté naturelle leur permettant de communiquer avec le monde des Esprits. Leur propre esprit tourné vers les choses élevées et divines, était capable de recevoir les messages de l’au-delà au moyen de la vision, de l'audition et de la sensation spirituelle. C'est ce que vous nommez aujourd'hui, clairvoyance, clairaudition, clairsensitivité et clairsensibilité. Jadis, aucun intermédiaire n’était nécessaire pour recueillir et transmettre les messages du Ciel.
    Ces dons disparurent dès que l'humanité se détourna de Dieu pour orienter ses préoccupations et toute son attention vers les choses de ce monde. La course aux richesses et aux biens matériels firent oublier Dieu. Ainsi, non seulement les échanges avec les Esprits furent limités, mais les dons qui avaient permis de communiquer avec eux disparurent en même temps. Aujourd'hui, l'humanité en est arrivée à un point tel qu'elle ne songe et ne croît même plus à la possibilité d'une telle communication. Relativement peu de personnes possèdent encore ces dons réservés aux hommes pieux d'autrefois qui avaient la particularité de rencontrer les bons Esprits. Le temps reviendra où sera rétabli l'ancien état des choses. Chaque individu pourra percevoir l’au-delà par la vision et par l'audition spirituelles.
    Entre temps, ceux qui continuent à croire en Dieu, pourront entretenir des relations avec le monde des Esprits d'une autre manière. De plus, beaucoup de ceux qui ne croient pas pourront observer de leurs propres yeux l’activité du monde des Esprits. Cette expérience les secouera et réveillera leur cœur afin qu'ils retrouvent leur foi en Dieu, en l'au-delà et en la survie après la mort physique. C'est dans ce but que Dieu fit don à l'humanité d'aujourd'hui de ceux que l'on appelle les médiums. Le sens de ce mot n'est pas nouveau pour toi si tu veux te souvenir de tout ce qui a déjà été dit.
    Comme la juste connaissance de la nature des médiums est une chose essentielle dans le domaine de la communication avec les Esprits, je voudrais te donner à ce sujet un enseignement très détaillé. Je me limiterai cependant aux médiums humains et je ferai abstraction des cas où les animaux peuvent servir de médiums.
    Les médiums sont des intermédiaires, des individus qui servent d'instruments humains aux Esprits, afin que ceux-ci puissent se communiquer aux hommes. L'énergie fluidique étant indispensable aux Esprits pour atteindre ce but, les médiums sont des personnes qui servent de source d'énergie fluidique au monde des Esprits.
    Les médiums fournissent principalement leur propre fluide aux Esprits qui se manifestent. De plus, les médiums sont des centres collecteurs du fluide que les non-médiums qui participent aux réunions leur cèdent. La mise en place d'un aqueduc nécessite parfois le regroupement de plusieurs ruisseaux qui viennent renforcer le débit de la source principale. De même, la capacité du médium à fournir du fluide s'accroît lorsque ce médium capte ces forces fluidiques plus faibles provenant des participants.
    Bien que tous les hommes possèdent de l'énergie fluidique, chez la plupart d'entre eux cette énergie est trop liée à leur propre corps pour être cédée facilement. Il en ressort que la quantité utilisable par les Esprits s'avère trop infime. Les individus aptes à servir de médiums sont des sujets très sensitifs. Ceci veut dire que leur facilité à se séparer de leur fluide leur confère la faculté d'être plus aisément impressionnable que les autres hommes. Il n'y a en cela rien de morbide ou de pathologique, comme vos savants terrestres l'affirment. Il ne s'agit pas non plus de névropathie, de crises d'hystérie, d'instabilité ou de faiblesse de volonté. Bien au contraire, les bons Esprits ne peuvent pas utiliser comme médium des individus malades, névrotiques ou faibles mentalement. Un bon médium doit posséder une force de volonté, une santé mentale et une condition physique supérieures à la moyenne.
    Les médiums sont répartis en plusieurs groupes, selon l’usage qui est fait de leur fluide par le monde des Esprits. On classe ainsi les médiums en différentes catégories. »
    Les médiums à tables tournantes
    « Si la force fluidique d'une personne doit servir à faire bouger une table, à la faire se soulever et s'abaisser ou à produire des coups frappés dans la table, vous appelez ces personnes « médium à table tournante ». Ce phénomène de tables qui bougent et qui frappent des coups appartient au domaine du langage des signes, par lequel on obtient des messages de la part des Esprits. C'est la forme la plus grossière de communication avec l’au-delà. Ce sont pour la plupart, et presque sans exception, des Esprits imparfaits et inférieurs qui se présentent à ces séances de tables tournantes. Les Esprits supérieurs ne choisissent pas ce moyen pour se manifester. Lors de pareilles réunions, il arrive que des Esprits inférieurs sèment le trouble et la discorde. Cette malice est de surcroît fréquemment accentuée par des supercheries de certains participants. Malheureusement, ces activités de tables tournantes, parfois ridicules et souvent frauduleuses, contribuent à jeter le discrédit sur le spiritisme de haut niveau. Quiconque cherche Dieu et la vérité évitera ce genre d’échange avec les Esprits et choisira des voies de communication plus digne du but élevé qu'il se propose de suivre. »
    Les médiums scripteurs
    « Lorsque des messagers du monde spirituel sont transmis à travers l'écriture d'une personne, vous donnez à cet individu le nom de médium écrivain ou médium scripteur. La façon de produire l'écriture, offre bien des nuances et bien des variations chez les médiums écrivains.
    Les uns, pleinement conscients, reçoivent l'inspiration de pensées qu'ils mettent par écrit. Ce sont les médiums que l'on appelle généralement médiums à inspiration. A d'autres on guide la main et en même temps, les mots écrits par la main correspondent à l'inspiration mentale qu'ils reçoivent. Pendant cette activité, ils restent conscients. L'inspiration simultanée s'impose lorsque le médium oppose trop de résistance à l'esprit qui guide sa main. D'autres savent seulement qu'ils écrivent, mais ignorent le contenu de ce qu'ils écrivent. Il en est d'autres qui écrivent dans un état d'inconscience totale et ne savent pas qu'ils écrivent ni ce qu'ils écrivent. En outre, un même médium pourra écrire selon plusieurs méthodes parmi celles que je viens d'expliquer.
    L'écriture directe diffère considérablement de l'écriture médiumnique. Elle se produit lorsqu'un esprit n'utilise pas la main du médium mais se sert uniquement de la force fluidique du médium. Au moyen du fluide prélevé chez le médium, l'être spirituel densifie sa propre main spirituelle. A l'aide de sa main partiellement matérialisée, il écrit sur un objet qui n'est pas nécessairement en contact avec le médium. Par exemple, l'esprit peut écrire sur une ardoise, sur du papier ou toute autre chose. La quantité de fluide nécessaire à la mise en œuvre de cette méthode est bien plus importante que lorsque c’est la main d’un médium qui est utilisée pour écrire. La Bible cite deux cas d'écriture directe :
    Les tables de la loi sur le mont Sinaï furent écrites par la main même de Dieu, comme cela est rapporté dans les livres de Moïse : [size=17]Les tables étaient l'œuvre de Dieu et l'écriture était celle de Dieu, gravée sur les tables
     (Exode 32 : 16).
    L'autre cas se présente lorsque : Le roi Balthazar donna un grand festin pour ses seigneurs…. Ils burent du vin et firent louange aux dieux d'or et d'argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre. Soudain apparurent des doigts de main humaine qui se mirent à écrire, en face du lampadaire, sur la chaux du mur du palais royal, et le roi vit la paume de la main qui écrivait(Daniel 5 : 1 - 5).
    Enfin, la main du médium peut aussi être utilisée pour dessiner ou pour peindre, plutôt que pour écrire. Dans ce cas, il est question de médium dessinateur et de médium peintre et ce processus correspond à celui de l'écriture. »
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    Les médiums à planchette
    « Une autre variété de médium écrivain est connue sous le nom de médium à planchette. Une planchette est une tablette en bois, en métal ou faite d'une autre matière, sur laquelle sont tracées les lettres de l'alphabet, les chiffres et d'autres signes. La surface de la planchette est lisse afin qu’un objet puisse facilement glisser dessus. Le médium, tout à fait conscient, pose sa main sur un objet mobile muni d'une flèche ou d'une pointe indicatrice et qui est placé sur la tablette. Puis le médium attend jusqu'à ce que l'objet soit déplacé jusqu’aux lettres. La pointe de la flèche indique l'une après l'autre les différentes lettres avec lesquelles des mots et des phrases sont formés. Le médium à planchette se tient assis, les yeux fermés. Il est même préférable que ses yeux soient bandés. Cela évite le risque qu'il donne un coup de pouce supplémentaire au mouvement de la main pour reproduire ainsi ses propres pensées. »
    Le pectoral du Grand – Prêtre
    « La planchette la plus célèbre citée dans l'Ancien Testament était le pectoral sur le vêtement du Grand Prêtre, lui-même étant médium. Le pectoral est appelé « oracle » dans la Bible, selon la traduction actuelle, parce que les Israélites s'en servaient pour consulter Dieu. Il était de forme carrée et garni de quatre rangées de pierres précieuses :
    [size=17]Une sardoine, une topaze, une émeraude pour la première rangée.
    Une escarboucle, un saphir et un diamant pour la deuxième rangée.
    Une agate, une hyacinthe, et une améthyste pour la troisième rangée.
    Une chrysolite, une cornaline et un jaspe pour la quatrième rangée
     (Exode 39 : 10 - 13).
    Chaque pierre était gravée d'une lettre qui correspondait au nom d'une des douze tribus d'Israël. Ainsi elles formaient comme un alphabet. Les pierres précieuses avaient été choisies pour leur haute teneur en énergie fluidique, et la faculté médiumnique du Grand Prêtre s'en trouvait renforcée. Ces gemmes étaient enchâssées dans une large monture d’or qui formait une cannelure entre les pierres et qui les enserrait sans angles ni arrêtes. A cela s’ajoutait la lamelle d’or pur que l’on portait comme un diadème sur le turban et sur laquelle on gravait les mots : Consacré à la Sainteté du Seigneur. On y nouait un cordon de pourpre violette pour l’attacher sur le turban du Grand Prêtre. Cet ensemble constituait l’objet le plus important pour consulter Dieu, ce qui justifiait l’inscription : Consacré à la Sainteté du Seigneur.
    Pour consulter Dieu, le Grand Prêtre dénouait le pectoral de la partie inférieure du vêtement sacerdotal et le ramenait en position horizontale. Puis il détachait la lamelle d’or du turban et la plaçait dans une des cannelures entre les pierres précieuses. Ensuite, il tenait sa main au-dessus du pectoral au niveau de la position de la lame, sans toucher ni l’un ni l’autre. Les Esprits de Dieu utilisaient alors la très intense énergie fluidique du Grand Prêtre pour mettre en mouvement la lame d'or. Elle glissait sur les montures d'or et, avec le petit anneau qui servait à l'attacher au turban, elle heurtait les pierres précieuses dont les lettres, dans l'ordre indiqué par la lame, s'assemblaient pour composer un mot. Dès que la composition des caractères avait formé un mot entier, la lame glissait vers le bord droit du pectoral pour y actionner une clochette. Cela indiquait que le mot était terminé. Une fois que plusieurs mots avaient formé une phrase entière, la lame glissait d’abord vers le bord droit, puis ensuite vers le bord gauche du pectoral et faisait tinter là les clochettes l’une après l’autre. Ce double signal annonçait la fin de la phrase.
    On ne pouvait réunir au mot précédent aucun caractère appartenant au mot suivant, et aucun mot de la phrase précédente ne pouvait être réuni à la phrase suivante. Ce dispositif faisait que la réponse de Dieu était donnée sans méprise et sans malentendu possible, de sorte que l'ensemble des clochettes et de la lame portait le nom de « lots sacrés » en signe de vérité et de clarté. Le texte hébraïque dit : l'Ourim et le Toummim, ce qui signifiait également clarté et vérité. Au temps des rois d'Israël, cet oracle était souvent utilisé pour consulter Dieu, les médiums étant les prêtres eux-mêmes. C'est surtout le roi David qui, presque pour toutes les requêtes importantes, consultait Dieu à travers le prêtre Ebyatar (ou Abiathar) qui se servait de l'oracle et qui recevait de cette manière les réponses de Dieu. »
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    Les médiums parlants
    « Les médiums qui ont le plus d'importance quand il s'agit de communiquer la vérité sont les médiums parlants, dès qu'ils sont formés pour devenir des médiums à transe profonde. La transe profonde existe chez un médium lorsque son propre esprit se détache entièrement de l'enveloppe physique de son corps. Dans cet état, le médium ressemble à un cadavre, avec la différence que son esprit reste encore lié à son corps physique par un lien fluidique. Dans le cas d'un cadavre, ce n'est pas le cas car ce lien vital fait défaut. Grâce à ce cordon fluidique, le corps du médium reçoit de l'esprit qui l'a quitté assez d'énergie vitale pour que les organes physiques continuent à fonctionner. C'est grâce à ce lien fluidique que plus tard, l'esprit qui avait quitté l'enveloppe charnelle revient dans le corps du médium.
    A la place de son propre esprit, un autre être spirituel peut entrer dans le corps pour transmettre ses messages à l'aide des organes de la parole du médium. Ce faisant, il utilise l'énergie fluidique qui est restée dans le corps lors du départ de l'esprit du médium. Naturellement, un médium à transe profonde ne se souvient plus du tout des paroles prononcées par l'esprit étranger. Au sortir de la transe, au moment de la réintégration de son propre esprit dans son corps, il a l'impression d'avoir dormi. Dans ce cas vous parlez du sommeil médiumnique des médiums à transe profonde.
    Pour ceux à qui s'adresse un esprit étranger à travers un médium, il est de la plus haute importance de se renseigner sur la nature de l'esprit qui a pris possession du corps du médium. Il est indispensable de savoir s'il s'agit d'un esprit supérieur ou inférieur, d'un bon ou d'un mauvais esprit. C'est pourquoi je conseille à tout homme de sonder les Esprits pour savoir s'ils sont vraiment les envoyés de Dieu ou s'il s'agit de mauvais Esprits. Pour cela, il faut faire jurer les Esprits au nom de Dieu de déclarer leur identité. Un bon esprit prêtera ce serment, un mauvais esprit s'y refusera. Si c'est un bon esprit, il vous informera, vous admonestera, vous donnera des instructions et des enseignements qui s'avéreront être pour votre plus grand bien. Si l'esprit se révèle être un mauvais esprit, qu'il soit chassé. Toutefois, auparavant, ayez soin de lui recommander de se tourner vers le Seigneur par la prière. Si, parmi les Esprits qui entrent dans le médium parlant, certains, tout en appartenant aux Esprits inférieurs et souffrants, font preuve de bonne volonté, mettez les au courant de leur condition et de leur état. Adressez-les à Dieu et demandez-leur de prier avec vous. Ainsi vous rendrez un grand service à beaucoup de « pauvres âmes du purgatoire », comme vous avez coutume d'appeler ces Esprits. Ils vous en resteront reconnaissants à tout jamais.
    Le devoir de sonder les Esprits était toujours expressément recommandé aux premiers chrétiens par les apôtres. Chaque communauté chrétienne recevait un enseignement complet à ce sujet, de même que les hommes des époques antérieures au christianisme connaissaient précisément ce sujet. »
    Les médiums d’apport
    « Les médiums d'apport sont également pour la plupart des médiums à transe profonde. Le monde des Esprits se sert de l'énergie fluidique de ces médiums pour transporter des objets et les faire entrer et sortir d'espaces clos. L'état de transe profonde est nécessaire dans la plupart des cas, parce que les Esprits ont besoin de la totalité du fluide corporel du médium pour rendre les « apports » possibles. Les objets matériels apportés devront, en effet, être dissous en fluide à un certain endroit pour être ensuite à nouveau matérialisés ailleurs. Il existe cependant des médiums qui, sans entrer en transe profonde, peuvent fournir une quantité suffisante de fluide pour réaliser les apports. Cela arrive surtout lorsque plusieurs médiums puissants servent simultanément de source de fluide. Bien que vous n’ayez aucune perception physique de l’intense chaleur dégagée par les courants fluidiques destinés à désintégrer la matière, il vous est possible de percevoir un peu de cette chaleur résiduelle sur les objets à nouveau matérialisés.
    Un exemple te servira d'illustration. Des Esprits que vous appelez « frappeurs » apportent parfois depuis la rue, des pierres, du sable ou d'autres objets à l'intérieur de l'espace clos d'une maison. Ils ne peuvent le faire que si une quantité suffisante de fluide est mis à leur disposition pour qu'ils produisent de forts courants fluidiques chauds. Avec ces courants, ils désintègrent la substance des objets et la transportent sous forme de fluide à l'intérieur de la pièce, où elle est reconvertie en matière solide. Les objets ainsi matérialisés paraissent chauds au toucher, bien qu’ils furent reformés à l’aide de courants froids. C’est comme de l’acier incandescent qui est plongé dans de l’eau froide et qui reste chaud pendant un long moment.
    Il arrive parfois que le corps d'un médium soit transporté d'un lieu à un autre, même très éloigné. Dans ce cas, il est dématérialisé ici pour être rematérialisé là-bas. Dans l'Ancien Testament, il est dit du prophète Habaquq qu'il devait être transporté avec de la nourriture jusqu'à la fosse aux lions où croupissait Daniel. L'ange du Seigneur ne le transporta pas à travers les airs, comme vous semblez le croire, mais il l'avait dématérialisé avec tout ce qu'il portait sur lui pour le matérialiser après être arrivé dans la fosse aux lions. La même chose arriva à Philippe, dont il est question dans les Actes des Apôtres. Lorsqu'il eut catéchisé et baptisé le surintendant de Candace, reine d'Ethiopie, l'esprit du Seigneur enleva Philippe qui se retrouva à Azot. L'esprit avait dématérialisé le corps Philippe, de sorte qu'il disparut soudain aux yeux du surintendant, et l'esprit matérialisa de nouveau le corps de Philippe à Azot.
    Les hommes ne comprennent rien à ces phénomènes parce qu'ils ne voient pas les forces qui sont mises en œuvre. Et pourtant on ne peut plus nier la dématérialisation de la matière, y compris celle des corps de personnes vivant à un endroit et leur rematérialisation ailleurs. Les cas de dématérialisation et de rematérialisation d'objets et de personnes sont beaucoup trop nombreux pour être mise en doute. Mes explications antérieures te suffiront pour comprendre les lois naturelles qui régissent ces phénomènes. »
    Les médiums à matérialisation
    « Chez les médiums à matérialisation, le totalité de l'énergie fluidique corporelle du médium est employée pour rendre un ou plusieurs Esprits perceptibles à vos yeux corporels. Comme la totalité du fluide du médium est nécessairement utilisée, il faut que l'esprit du médium quitte son corps physique. Selon la quantité de fluide à sa disposition, l'esprit étranger en revêt soit sa forme complète, c'est à dire tous ses membres, soit une partie de ses organes, par exemple ses yeux, son visage ou ses mains. Si la matérialisation doit atteindre un niveau qui fait apparaître l'esprit étranger comme un être humain complet, le fluide d'un seul médium ne suffira pas. Il faudra en plus prélever de la matière sur son corps afin de l'utiliser sous forme de fluide pour matérialiser l'esprit. Ce phénomène fait perdre au médium une quantité de poids égale à la quantité de fluide et de matière cédée à l'esprit étranger. La diminution de poids a été contrôlée par vos savants au moyen d'une balance automatique sur laquelle le médium avait pris place.
    Il existe des cas où des médiums à matérialisation perdent jusqu'à 40 kg en quelques minutes. Mais aussi bien le fluide que la matière du corps qui sont prélevés restent reliés au médium par le cordon fluidique dont j’ai parlé. Dès la dématérialisation de l'esprit qui avait été matérialisé, tout le fluide et toute la matière prélevés réintègrent l'enveloppe charnelle du médium. Ce qui fait que vous voyez toujours les matérialisations se produire à proximité du médium. Vous pouvez aussi constater que les mouvements de l'esprit matérialisé sont souvent accompagnés de mouvements similaires exécutés par le médium. En effet, la liaison entre le médium et l'esprit matérialisé est alors très étroite. Si tes mains et tes bras se trouvent reliés aux mains d'un autre par des liens très tendus et si tu fais des mouvements précis, les mêmes mouvements se reproduisent dans les mains et les bras de cette autre personne. Des liens semblables, mais fluidiques, existent entre l'esprit matérialisé et le médium.
    La liaison étroite entre le médium et l’esprit matérialisé explique aussi un autre phénomène que vos savants ne comprennent pas. Ces derniers ont constaté que la matérialisation est souvent accompagnée de différentes odeurs qui émanent du médium. Tantôt ces odeurs sont agréables, tantôt il s'agit de puanteurs cadavéreuses. Ces odeurs dépendent de la nature des Esprits qui se matérialisent au moyen du fluide du médium. Le chapitre sur les fluides t'a déjà appris que le fluide qui entoure un esprit prend l'odeur et les caractéristiques spécifiques à cet esprit. Le fluide prélevé au médium et utilisé par un esprit pour sa matérialisation prend par conséquent l'odeur qui correspond à la nature de cet esprit. Le fluide matérialisé de l'esprit reste étroitement lié au médium et l'odeur du fluide de l’esprit se transmet au médium. Tout cela donne l'impression et fait croire que le médium est la cause de l'odeur agréable ou nauséabonde que l'on perçoit. En réalité, ces odeurs proviennent des Esprits qui se sont matérialisés avec le fluide du médium. »

    Les médiums à effets physiques
    « Il existe aussi des médiums fort peu utiles à l'humanité et qui sont essentiellement utilisés par les Esprits mauvais. On les appelle : médiums à effets physiques. Les Esprits se servent de l’énergie fluidique de ces médiums pour déplacer des objets se trouvant à proximité du médium. Des tables, des chaises, des meubles se soulèvent et bougent d'un endroit à l'autre. Des instruments de musique se mettent à jouer, une trompette monte en l'air et joue toute seule. Un tambour bat seul, des cloches traversent la pièce et tintent et d'innombrables choses de ce genre se produisent. Il est évident que les bons Esprits ne participent pas à de tels spectacles. Ils ne provoquent pas de tels phénomènes qui ne servent qu'à satisfaire la soif humaine de l'insolite et de l'extraordinaire. Bien sûr, de telles dérives, peuvent être observées dans l'activité d'autres catégories de médium, mais c'est beaucoup moins fréquent que dans le cas des médiums à effet physique.
    Tu voudras connaître pourquoi pendant les séances spirites actuelles, les Esprits inférieurs sont autorisés à se livrer à de telles perturbations carnavalesques. La réponse est que les Esprits inférieurs jouissent de la même liberté d’action que les êtres humains vulgaires et méchants. Tout comme ces derniers sont libres d'agir à leur guise, les mauvais Esprits font ce qu’ils veulent, au moins jusqu'à une certaine limite. A vrai dire, leur liberté n’est pas totale, sinon ils feraient encore plus de mal à l'humanité. Parce que le but de l'humanité est de s'unir à Dieu, Il a établit des limites aux agissements de ceux qui commettent le mal. Il faut cependant faire remarquer que même ces fanfaronnades des mauvais Esprits pendant les réunions spirites produisent, à l'occasion, des effets salutaires. Comme de nos jours de nombreuses personnes se refusent à croire à Dieu, à l'au-delà, au monde des Esprits et à la survie après la mort physique, il est utile aux hommes de connaître de telles expériences. Cela les fait réfléchir, ébranle leur incrédulité, et les pousse à rechercher la vérité. Ceci s'applique à tous les phénomènes qui se déroulent pendant les séances spirites actuelles, à commencer par les tables qui bougent et frappent des coups, jusqu'aux matérialisations d'Esprits. S'il est vrai que seul le sensationnel intéresse la plupart de ceux qui assistent aux séances, il reste néanmoins que chez beaucoup subsiste une impression de la réalité de l'au-delà. Ce succès est peut-être insignifiant, mais il vaut mieux que de ne porter aucune attention à l’au-delà.
    Ce dont les hommes ont vraiment besoin, c'est d'être éclairés au sujet de la communication avec les Esprits et des méthodes pour entrer en relation avec le monde des bons Esprits. Voilà en quoi consiste la tâche de toute ta vie. Voilà pourquoi tu reçois ces informations. Elles ne s'adressent pas qu'à toi-même, mais également à tes semblables. C’est ton devoir d’enseigner ces vérités à tes frères et sœurs. Lorsque les hommes connaîtront la manière d’établir une communication avec le royaume de Dieu, chaque réunion spirite deviendra un culte divin inspiré. »
    La clairvoyance et la perception auditive
    « Vos savants comptent également parmi les médiums, les personnes qui possèdent le don de clairvoyance et de clairaudition. Ceci n’est pas correct. Les clairvoyants, les clairauditifs, et les clairsensitifs possèdent certes des facultés médiumniques, mais ils ne sont pas de véritables médiums. Chez eux, c'est leur propre esprit qui agit, qui voit et qui entend, alors que chez les vrais médiums, un esprit étranger agit pendant que l'esprit du médium est temporairement écarté.
    Bien sûr, les dons de clairvoyance et de lucidité auditive rendent un humain capable de voir et d'entendre les Esprits qui l'entourent. Mais le clairvoyant ne peut pas être l'instrument de ces Esprits et pour cela ne fait pas partie des médiums. L’esprit d’une personne douée de clairvoyance, de clairaudition ou de clairsensibilité de l’odorat, du toucher ou du goût, possède ces facultés uniquement parce qu’elle est capable de se dissocier plus ou moins de son corps. L'esprit qui a quitté son corps n'est plus dépendant des sens physiques et possède les qualités d'un esprit non incarné. Il voit, entend, sent comme les Esprits de l'au-delà, selon son degré de séparation avec son corps et selon la pureté du fluide qui l'entoure. La pureté du fluide joue un rôle capital chez le clairvoyant. Tout comme les impuretés d’un verre affectent sa transparence. De la même manière, les Esprits de l'au-delà possèdent des capacités sensitives différentes selon la composition de leur fluide. Les uns voient, entendent, sentent et perçoivent ce que les autres sont incapables de détecter. La même chose se produit chez les humains clairvoyants ou sensibles aux Esprits. Chez eux, ces facultés existent en de multiples graduations et nuances, depuis le degré le plus imparfait jusqu'au niveau le plus élevé. Les uns ne font que capter une impression personnelle, mais ils ne voient pas et n'entendent pas les Esprits eux-mêmes. D'autres voient les Esprits mais ne les entendent pas. D'autres encore, voient les Esprits, entendent leurs paroles et sont capables de distinguer l’apparence de ces Esprits. Les nombreuses erreurs commises par vos clairvoyants dans leurs déclarations s'expliquent par le fait que la plupart d’entre eux possèdent cette faculté de manière imparfaite.

    La clairvoyance est souvent mentionnée dans les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. Il est dit du patriarche Jacob : [size=17]Comme Jacob poursuivait son chemin, des anges de Dieu le rencontrèrent. En les voyant, Jacob dit : c'est un camp de Dieu
     (Genèse 32 : 2 - 3). Lorsqu'au temps de David un ange de Dieu envoya la peste comme châtiment en Israël, il est dit que David vit cet ange : L'ange de Yahvé se trouvait près de l'aire d'Aurana le Jébuséen. Quand David vit l'ange qui frappait le peuple, il dit à Yahvé : c'est moi le berger qui ai péché, c'est moi qui ai commis le mal, mais celles-là, ces brebis, qu'ont elles fait ? (Samuel 24 : 16 - 17).
    Le prophète Elisée possédait le don de clairvoyance. Le Livre des Rois dit que sa capacité de voyance lui permit de voir comment son serviteur Géhazi se mit à la poursuite de Naaman, le chef de l'armée qui avait été guéri et purifié, puis comment en dénaturant les faits Géhazi avait obtenu des présents : Quand il vint se tenir près de son maître Elisée lui demanda : « D'où viens-tu Géhazi ? » Il répondit « Ton serviteur n'est allé nulle part. » Elisée lui dit : « N'étais-je pas là en esprit quand un homme est descendu en hâte de son char pour venir à ta rencontre ? Est-ce le moment de prendre de l’argent, de prendre vêtements, oliviers, vignes, brebis et bœufs, serviteurs et servantes » (Rois 5 : 25 - 26). Elisée eut aussi la vision par clairvoyance du destin d'Hazaël : Puis les traits d'Elisée s'immobilisèrent, il les figea à l'extrême, et l'homme de Dieu pleura. Hazaël dit : Pourquoi mon seigneur pleure-t-il ? Elisée répondit : C'est que je sais le mal que tu feras aux Israélites … Dans une vision de Yahvé, je t'ai vu roi d'Aram (Rois 8 : 11 - 13).
    Les grands prophètes étaient clairvoyants et voyaient les Esprits qui leur étaient envoyés. Ces prophètes prédisaient les destins de l'humanité, des peuples, des individus. Le monde des Esprits leur révélait l'avenir choisi par Dieu, le plus souvent sous forme de symboles. Un exemple de ces dons de clairvoyance et de clairaudition est mentionné dans le livre de Daniel, surtout dans le passage qui relate l'apparition de l'archange Gabriel : Je parlais encore en prière, quand Gabriel, cet homme que j'avais vu précédemment dans la vision, s'approcha de moi d'un vol rapide, au moment de l'oblation du soir. Il m'instruisit et me dit : Daniel, maintenant je suis sorti pour t'ouvrir l'intelligence. Dès le début de ta supplication une parole a été émise et je suis venue te l'annoncer, car tu es l'homme des prédilections. Considère cette parole et comprend la vision (Daniel 9 : 21 - 23).
    Le vingt-quatrième jour du premier mois, étant au bord du grand fleuve, le Tigre, je levais les yeux pour regarder. Voici un homme vêtu de lin, les reins ceints d'or pur. Son corps avait l'apparence de la chrysolite, son visage l'aspect de l'éclair, ses yeux comme des lampes de feu, ses bras et ses jambes comme l'éclat du bronze poli, le son de ses paroles comme la rumeur d'une multitude. Seul, moi Daniel, je contemplais cette apparition. Les hommes qui étaient avec moi ne voyaient pas la vision, mais une grande frayeur s'abattit sur eux et ils s'enfuirent pour se cacher. Je demeurai seul, contemplant cette grande vision. J'étais sans force, mon visage changea, défiguré, ma force m'abandonna. J'entendis le son de ses paroles, et au son de ses paroles je défaillis et tombai face contre terre. Voici : une main me toucha, faisant frémir mes genoux et les paumes de mes mains (Daniel 10 : 4 - 10).
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    Ces deux passages du Livre de Daniel sont très instructifs et confirment plus d'un enseignement que je t'ai donné jusqu'ici. Tout d’abord, vous trouvez là l’exemple le plus frappant d’un véritable cas de clairvoyance et de clairaudition. Daniel voit la forme de l’esprit, mais ses compagnons ne la voient pas. Cependant, ses compagnons n'étaient pas entièrement dépourvus de facultés médiumniques. Ils sentent, ils captent la proximité de l'esprit et la puissance de son énergie fluidique, puis ils s'enfuient de terreur. Ainsi se confirme le fait que j'ai exposé, à savoir que beaucoup d'hommes ne voient pas et n'entendent pas les Esprits, mais ressentent leur présence. De plus, ces passages, comme tant d'autres dans la Bible, prouvent que les Esprits ont une forme et des membres semblables à ceux des hommes. Enfin, Daniel sentit qu'une main le touchait et le relevait. C'était la main de Gabriel qu'il avait matérialisée à l'aide de l'énergie fluidique de Daniel. Car seule une main matérialisée pouvait permettre à Gabriel de relever un homme. Les paroles audibles prononcées par l'esprit et la matérialisation de sa main demandaient tant de force fluidique que Daniel tomba à terre, inerte. Gabriel fut donc obligé de le fortifier au moyen de sa propre énergie fluidique : [size=17]Alors celui qui avait l'apparence d'un homme me toucha de nouveau et me réconforta
     (Daniel 10 : 18).
    Du nouveau testament, je ne voudrais citer que la clairvoyance de l'apôtre Paul. A Troas, Paul vit pendant la nuit apparaître devant lui un Macédonien qui lui adressait cette prière : Passe en Macédoine et vient à notre secours ! (Actes 16 : 9). Pendant une autre nuit, le Seigneur apparut à Paul et lui dit : Courage, de même que tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à Rome (Actes 23 : 11). Lors d'un voyage en Italie par voie de mer, Paul dit à l'équipage du bateau : Mes amis, je vois que la navigation n'ira pas sans péril et sans grave dommage non seulement pour la cargaison et le navire, mais même pour nos personnes (Actes 27 : 10). Je t'ai déjà dit que la vision prémonitoire de grands événements à venir n'est possible aux clairvoyants que si les Esprits les leur montrent en images. Ceci nous est confirmé par le cas cité. En effet, l’équipage n’accorda aucune attention aux avertissements de Paul et reprit la mer. Un vent violent se déchaîna et il fallut délester l’embarcation et jeter par dessus bord jusqu’aux agrès du navire. Tous avaient perdu l’espoir de s’en sauver. Alors Paul se leva au milieu d’eux et dit : Il fallait m'écouter, mes amis, et ne pas quitter la Crète ; on se serait épargné ce péril et ce dommage. Quoi qu'il en soit, je vous invite à avoir bon courage, car aucun de vous n'y laissera la vie, le navire seul sera perdu. Cette nuit en effet m'est apparu un ange du Dieu auquel j'appartiens et que je sers, et il m'a dit : « Sois sans crainte, Paul. Il faut que tu comparaisses devant César, et voici que Dieu t'accorde la vie de tous ceux qui naviguent avec toi. » Courage donc, mes amis ! Je me fie à Dieu de ce qu'il en sera comme il m'a été dit. Mais nous devons échouer sur une île (Actes 27 : 21 – 26).
    Paul écrit également aux Corinthiens : Eh bien ! Moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a perpétré une telle action (Corinthiens 5 : 3).
    De même, il écrit aux Colossiens : Sans doute, je suis absent de corps ; mais en esprit je suis parmi vous, heureux de voir le bel ordre qui règne chez vous et la solidité de votre foi au Christ (Colossiens 2 : 5).
    Les deux derniers passages cités démontrent que l’esprit de Paul pouvait quitter son corps pour assister à des événements qui se passaient au loin. »
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:55

    LA FORMATION DES MEDIUMS



    [size=17]Car je vais répandre de l'eau sur le sol assoiffé et des ruisseaux sur la terre desséchée;
    je répandrai mon esprit sur ta race et ma bénédiction sur tes descendants.
    Isaïe 44 : 3
    [/size]



    Le but de la formation des médiums
    « Ce qui doit servir à des fins déterminées doit auparavant être préparé et rendu conforme. Vos machines et vos outils sont construits en conformité avec l'usage auquel on les destine. Les médiums sont les instruments du monde des Esprits. Ils doivent rendre possible la communication des Esprits avec les êtres incarnés dans la matière. Ces médiums doivent par conséquent être rendu aptes à accomplir ce qui est nécessaire afin d'atteindre ce but. Cela se fait par le développement de leurs facultés médiumniques. Les médiums sont essentiellement des sources d'énergie d'où les Esprits puisent la force motrice pour leur action. Ce sont les médiums qui fournissent l'énergie fluidique.
    Pour te faire comprendre autant que possible ce qui se passe lors de la formation des médiums, je veux encore recourir à une comparaison. Pour actionner vos véhicules automobiles, vous vous servez d'une substance dérivée du pétrole. En ouvrant un gisement pétrolier, on cherche d'abord, par un forage profond, à obtenir une quantité de pétrole suffisante pour rendre l'exploitation rentable. Mais le pétrole brut obtenu de ces puits n'est pas encore utilisable. Il faut d'abord le purifier et l'adapter à différents usages par diverses méthodes de filtrage. C’est la même chose pour le monde des Esprits, qui est surtout soucieux de se procurer à travers les médiums, une quantité de fluide aussi grande que possible. Ce fluide étant fermement attaché au corps du médium, il est essentiel que ce fluide soit traité de manière à devenir facilement transmissible aux Esprits, en quantité nécessaire.
    En ce qui concerne vos engrais artificiels, vous parlez de la solubilité de leurs composants. Vous distinguez la quantité totale de phosphore, de potasse, d’azote et de chaux du pourcentage soluble de ces éléments. Seule la partie soluble a de la valeur pour vous et détermine le prix. Pour les Esprits, seule la partie du fluide qui est dissociable du corps terrestre et qui peut leur être transmise, les intéresse. Plus le fluide d’un médium est facile à détacher, plus la quantité de fluide libéré est grande. Les phénomènes produits par les Esprits n’en deviennent que plus intenses et plus perceptibles.
    Une remarque s’impose à propos du fluide rendu disponible par la formation des médiums et qui sert de force motrice aux Esprits pour leurs activités. S’il s’agit d’une mission particulière confiée par le Seigneur à un certain esprit, celui-ci disposera d’une quantité de fluide supérieure à celle de toutes les créatures de la Terre réunies. Dans ce cas, l’esprit se trouve connecté à la source de toute énergie fluidique, c’est à dire avec Dieu Lui-même, et obtient de cette source toute la force nécessaire à l’exécution de l’ordre divin. Un esprit reçoit-il l’ordre de Dieu d’aller instruire l’humanité, il lui sera octroyé le fluide nécessaire à l’accomplissement d’une pareille mission. Cependant, l’esprit se servira également de votre propre fluide, car les Esprits font un usage parcimonieux de cette belle substance, tout comme vous le faites avec vos matières précieuses. Dans ce cas, vous renforcez de votre fluide vital, le fluide dont dispose l'esprit et vous le rendez capable d'amplifier et de prolonger ses manifestations au-delà de ce qui était possible initialement. Ceci ressemble à votre procédé terrestre qui consiste à ajouter un peu d'eau fraîche à l'eau glacée d'une tour de réfrigération après le refroidissement pour augmenter l’efficacité de la durée de l’opération.
    Souvent, il n'y a pas d'ordre formel de la part de Dieu, et les bons Esprits, de leur propre initiative et avec l'approbation de Dieu, sont actifs parmi vous. Leur travail dépend alors de la quantité de fluide qui pourra leur être fournie par les sources terrestres, c'est à dire par les médiums.
    La quantité de fluide qui peut être fournie est différente chez chaque médium. Chez l'un, elle suffit à peine à exécuter les tâches les plus simples du monde des Esprits. Chez l'autre, elle rend possible un effet utile bien plus grand. Chez un troisième, ce fluide permet la réalisation de ce qu'il y a de plus ardu dans ce domaine. A ce niveau, un esprit peut densifier si intensément le fluide subtil de son corps fluidique qu'il apparaît devant vous comme un être humain incarné et semblable en tous points à un être humain ordinaire. C'est sous cette forme, par l'effet d'une densification de ce genre, que trois messagers de Dieu apparurent à Abraham, que l'archange Raphaël accompagna le jeune Tobie et que le Christ se montra à ses disciples après sa résurrection. »
    La cession et la purification du fluide
    « L’essentiel du travail du médium consiste à rendre son fluide corporel autant détachable que possible. Cela se produit par le recueillement intérieur et par ce que vous appelez la concentration. Les bons médiums sont obligatoirement des individus qui savent se recueillir et détourner leurs pensées des choses matérielles. Voilà qui explique que les médiums les plus nombreux se trouvent parmi les hindous, dont la religion recommande dès leur jeunesse, de s’adonner à un recueillement contemplatif quotidien. Ils nomment cette méditation « contemplation spirituelle », et beaucoup d’entre eux la pratiquent à la perfection. Lors du recueillement spirituel, l’esprit humain n’a besoin que de son fluide spirituel, pendant ce temps le fluide corporel se trouve au repos. Ce fluide corporel ne produisant aucun effort, il peut ainsi devenir disponible et utilisable par le monde des Esprits.
    Plus un homme pratique le recueillement spirituel, plus il lui sera facile de libérer le fluide corporel au repos et de le transmettre par rayonnement. Les choses se passent comme lors de l’emploi d’un aimant. Au début, l’aimant parait très faible et n’attire même pas la moindre parcelle métallique, mais plus on s’en sert, plus sa force s’intensifie. Sa force finit par devenir assez considérable pour retenir de gros morceaux de fer. Il en est de même en ce qui concerne l’énergie fluidique. Elle se révèle minime chez les médiums en formation, mais elle s’intensifie au fur et à mesure de la fréquence du recueillement intérieur du médium. Le rayonnement fluidique utilisable par les Esprits en devient d’autant plus efficace. Le but primordial de la formation des médiums est donc l’obtention de la plus grande quantité possible de fluide au moyen de la concentration spirituelle. La quantité de fluide corporel qui émane du médium revêt donc une importance capitale pour tous les Esprits, qu’ils soient bons ou mauvais.
    La formation des médiums a ensuite pour but l’adaptation du fluide du médium avec celui de l’esprit qui travaille à travers lui. C’est l’affaire du monde des Esprits d’y parvenir. L’adaptation du fluide varie grandement selon qu’il sera utilisé par des Esprits supérieurs ou inférieurs. Un esprit supérieur devra purifier et affiner le fluide du médium. Il faudra, en quelque sorte, qu’il le filtre. Un esprit inférieur n’a pas besoin de procéder de la sorte, car son propre fluide impur s’accommode fort bien du fluide terrestre non purifié. »
    La dissociation de l’esprit du médium et de son corps
    « Chez certains médiums, la formation poursuit encore un troisième but. Si la quantité totale de fluide corporel d’un médium doit servir au travail des Esprits, cela ne pourra se faire qu’à condition que l’esprit du médium se sépare de son corps. Une séparation de l’esprit et du corps devra alors s’effectuer. Cela n’est pas aisé et demande aux Esprits beaucoup de temps et de travail. Durant ce procédé, les sensations du médium ne sont pas semblables à celles d’une personne mourante. Dans le cas du mourant, le décès se produit par la séparation de l’esprit et du corps. Je t’ai déjà expliqué la différence qui existe entre le corps d’un médium dont l’esprit est sorti et un cadavre. Tu te rappelles que lorsque l’esprit d’un médium à transe profonde quitte son corps, un cordon fluidique le relie encore à son enveloppe charnelle. Dans le cas d’un cadavre, la mort survient au moment de la rupture de ce lien vital.
    D’après ce que je viens de dire, tu dois avoir les idées claires à propos des objectifs de la formation des médiums. Il s’agit tout d’abord d’obtenir la libération de la plus grande quantité de fluide possible, puis de purifier ce fluide en vue des tâches des Esprits supérieurs, et enfin de libérer l’esprit du médium de son corps lors de la transe profonde. »
    Les clairvoyants et les médiums
    « Le développement des facultés de clairvoyance et de clairaudition nécessite également une formation. Là aussi se produit une séparation partielle de l’esprit et du corps du clairvoyant. Là aussi, le fluide qui enveloppe son esprit devra être purifié en conséquence. Cependant, la séparation partielle de l’esprit s’opère différemment chez un clairvoyant et chez un médium à transe profonde. Il est vrai que l’esprit du clairvoyant se dissocie de son corps, cependant il reste relié à toutes les parties de son corps et à la totalité de son fluide corporel. Le fluide ne fait que se dilater, pour parler simplement, et par cette dilatation, rend possible la dissociation partielle de l’esprit. L’esprit du clairvoyant ne se sépare pas de son fluide corporel.
    Chez le médium à transe profonde, la totalité du fluide, à l’exception d’un cordon fluidique vital, est séparé de son esprit. Ainsi, son esprit se trouve libre de quitter l’enveloppe charnelle et peut même s’en éloigner de beaucoup grâce à l’extrême expansibilité du lien fluidique. Dans cette enveloppe charnelle rendue vacante par la sortie de l’esprit du médium, un esprit étranger prend place et délivre ses messages. Ce phénomène ne peut pas se réaliser chez le clairvoyant. Un esprit étranger ne peut pas s’emparer de lui et entrer en lui, pour la simple raison que l’esprit du clairvoyant reste toujours relié à la totalité du fluide de son corps. L’esprit du clairvoyant ne laisse donc aucune place libre à un esprit étranger.
    Chez le clairvoyant, il subsiste donc une union très étroite entre son propre esprit et le fluide de son corps. Chez le médium à transe profonde, la dissociation de son esprit avec son fluide corporel est presque totale. Chez le clairvoyant c'est son propre esprit qui peut voir et entendre. Chez le médium à transe profonde, l'esprit du médium laisse la place à un esprit étranger, afin que celui-ci puisse se manifester à travers le corps du médium en utilisant le fluide corporel qui y est resté. Enfin, il existe des clairvoyants qui sont en même temps des médiums à transe partielle ou à transe profonde. »
    Le travail des Esprits sur les médiums
    « Tu comprendras aisément quel travail varié et difficile les Esprits doivent accomplir pour former et perfectionner les médiums. Sans doute, ne peux-tu pas réaliser combien la formation d'un médium est coûteuse pour le monde des Esprits, si j'ose m'exprimer selon vos termes. Tu ne saurais imaginer combien de courants d'énergie, de précieuses substances et d'autres moyens spirituels sont employés pour réussir. Il faut des opérations spirituelles souvent plus importantes et plus complexes que les interventions chirurgicales pratiquées par vos médecins sur les corps terrestres. Beaucoup de médiums ont des défauts qu'il faut corriger avant que leur formation ne puisse débuter.
    Tout comme vos médecins emploient des instruments et des médicaments extrêmement variés lors de leurs interventions et de leurs traitements, ainsi en est-il de nous. Sur le plan spirituel il y a tout ce qui existe chez vous sur le plan matériel. Il va sans dire, que nous autres les Esprits ne tombons pas malades et que nous n'avons pas besoin d'opérations ni de traitements médicaux. Nous employons nos connaissances étendues et nos ressources pour agir dans les mondes d’incarnation, c’est à dire pour guérir les hommes et les bêtes et pour former des médiums à devenir des moyens de communication avec le monde des Esprits. Pour ce faire, nous disposons de spécialistes dans tous les domaines, dont celui de la formation de médiums. Nous disposons de médecins en chef, d'assistants et de personnel de toutes sortes. Nous possédons un choix très large d'instruments spirituels, d’anesthésiants, de fortifiants et de remèdes. Toutes ces choses trouvent leur application lors de la formation des médiums.
    Il faut un nombre considérable d'Esprits pour former un médium qui pourra entrer en activité au service du bien. Chacun de ces Esprits, à l'instar des équipes chirurgicales terrestres, accomplit une tâche particulière qui contribue à la formation des médiums. Tout cela est merveilleusement agencé et organisé. Vos médiums en voie de formation se trouvent donc toujours entre de bonnes mains, s’ils se mettent à la disposition des bons Esprits, s’ils se détournent du mal et s’ils suivent le chemin du Seigneur. Que personne ne ressente d'inquiétude s'il est témoin des phénomènes qui se déroulent lors de la formation des médiums, surtout celle des médiums à transe profonde. Tout se passe en conformité avec des lois précises et les bons Esprits sont vos meilleurs amis, vous n'avez rien à craindre d’eux. »
    Les réunions spirites
    « L'instruction des médiums s'effectue de la façon la plus rapide au moyen de ce que l'on appelle les réunions spirites. L'importance de la formation des médiums m'incite à te décrire plus longuement comment ces séances devraient se tenir. Je t'indiquerai aussi les raisons pour lesquelles il faut tenir compte de certains détails. Je te mettrai au courant des phénomènes qui se produisent à l'occasion de ces réunions d'instruction des médiums.
    Les personnes en quête de Dieu et de vérité qui ont décidé de s’unir pour d'entrer en communication avec le royaume de Dieu, devront d'abord s'entendre sur le lieu où elles se réuniront régulièrement. Il faut choisir un endroit tranquille qui préserve l’intimité. Vous n'aimez pas non plus être dérangés dans vos travaux terrestres que vous estimez délicats et particuliers. Ceci est encore plus vrai quand il s'agit d'établir des liens purement spirituels. Toute cause de trouble s'avère même bien plus gênante que lorsqu'il s'agit d'un travail terrestre. Le meilleur moment pour ces réunions se situe après vingt heures. Alors, le travail de la journée avec son cortège de soucis est terminé, et les gens peuvent se recueillir.
    En général, il ne faut pas se réunir plus de deux fois par semaine. Il faut que la pièce soit aérée avant le début de la séance et que toutes les vapeurs, la fumée de tabac et l'air vicié soient expulsés. L'énergie fluidique des participants est considérablement amoindrie par l'air vicié, cela fait que le rayonnement fluidique si indispensable au monde des Esprits s'en trouve perturbé. Pour s'assurer que l'air reste frais, on place dans la pièce une coupe d'eau fraîche. Cette eau absorbe en partie l'air vicié qui s'accumule pendant la séance.
    Sur la table autour de laquelle les participants prennent place, on dispose quelques feuilles de papier et un crayon pour chaque personne. Pendant les moments qui précèdent la réunion, les participants doivent éviter toute conversation sur les choses matérielles et triviales afin de se recueillir en éliminant les pensées mondaines. Il ne faut pas oublier qu’ils se rencontrent afin de servir Dieu !
    Les places que l’on choisit lors de la première réunion devront être conservées par la suite, parce que les courants fluidiques qui différent chez chacun devront peu à peu être équilibrés. Pour la même raison, les participants se répartiront selon leur sexe, une femme à coté d’un homme. Le fluide masculin est essentiellement positif, le fluide féminin négatif. L’un et l’autre se compensent et le mélange des deux permet d’obtenir un équilibre. Toutefois, cette alternance des places n’est pas un impératif, mais cela facilite la répartition équilibrée du fluide pour former un courant fluidique plus efficace. On ne changera de place habituelle que lorsqu’un esprit l’aura demandé à travers un médium déjà formé ou en cours d’apprentissage.
    S’il se trouve un instrument de musique dans la pièce, comme un piano, on fait bien de commencer par chanter un cantique en s’accompagnant de cet instrument. On peut remplacer l’instrument de musique par un enregistrement. On fait jouer un disque avec un hymne religieux ou avec un autre air solennel. Le chant et la mélodie d’un beau cantique produisent l’harmonie et le recueillement dans le cœur des participants et dirigent leurs pensées vers les choses élevées. De plus, c’est un moyen efficace pour éloigner l’influence néfaste des mauvais Esprits qui cherchent à troubler et à empêcher les assemblées. Comme le « mal » c’est la discorde, il ne se sent pas à sa place là où l’harmonie de la pensée et des sentiments s’exprime par le chant et la parole. C’est pour cette raison que selon la narration biblique, le mauvais esprit s’éloignait de Saül dès que David jouait de la harpe en chantant des psaumes à Dieu.

    Après le chant, un des assistants récite une petite prière simple et improvisée. S’il est trop timide pour le faire sans préparation, il prend soin d’écrire la prière par avance pour la lire avec piété. Quiconque participe à ces réunions devrait, à tour de rôle, être celui qui récité la prière d’introduction.
    Dès que la prière est terminée, quelqu’un lit à haute voix un passage de l’Ancien ou du Nouveau Testament et les personnes présentes commentent ce qui a été lu. Le chant, la prière, la lecture et le commentaire devraient prendre environ une demi-heure.
    Après le commentaire en commun, les assistants se donnent la main dans la pièce où la lumière est tamisée. La main droite de l’un est placée dans la main gauche du voisin. C’est ce que l’on appelle faire la chaîne. Ceci est nécessaire pour faire converger la force fluidique des uns et des autres afin de former un seul courant d’énergie. C’est comme les fils métalliques qui doivent être connectés si on veut faire passer un courant électrique sur une ligne. Rappelons-nous que l’action des Esprits durant les réunions dépend de la force du courant fluidique et que l’efficacité du fluide est grandement accrue en baissant les lumières.
    La chaîne possède aussi une signification symbolique particulière. Elle représente l’unité de pensée. Les assistants s’unissent extérieurement par le geste de se donner la main. Cela traduit la nécessité de former une unité, de s’aimer les uns les autres, de s’entraider, de se pardonner mutuellement les fautes et les manquements et de bannir de son cœur tout ce qui pourrait troubler l’harmonie du groupe. Pour les raisons indiquées, les premiers chrétiens se tenaient également la main de la même façon, au cours de leurs assemblées religieuses. Par-là, ils témoignaient leur unité de pensée, mais avant tout ils s’appliquaient à produire un fort courant fluidique afin de permettre au du monde des bons Esprits de délivrer des messages.
    La chaîne dure environ douze à quinze minutes. Pendant ce temps chacun s’efforce de se recueillir, de chasser les pensées futiles et d’entretenir des sentiments positifs. Dans ce but, il fait un examen de conscience, examinera sa vie passée, ses manquements, son comportement envers Dieu et son prochain, son omission de faire le bien. Il remercie Dieu pour ses bienfaits, il chante Ses louanges et sa Gloire. Par une prière ardente, il implore Dieu d’accorder la communication avec le monde des bons Esprits. Il peut inclure dans sa prière tout ce qui conduit à son élévation spirituelle.
    Quand le temps prévu à cet effet s’achève, le directeur de l’assemblée rompt la chaîne. Chacun s’empare du crayon posé devant lui et l’appuie légèrement sur la feuille de papier. Il doit s’efforcer de ne rien vouloir écrire lui-même, par une initiative personnelle. Il détend sa main, de façon à céder à la moindre impulsion transmise par les Esprits.
    Lors des premières séances, l’énergie fluidique disponible est généralement encore très faible, et les participants sont confrontés à de sérieuses difficultés. Tout est encore trop inhabituel pour eux. Ils ont du mal à se recueillir et attendent trop impatiemment ce qui va suivre. C’est précisément cette tension qui constitue le plus grand obstacle à la libération de leur fluide, je reparlerai de cela plus tard. Du reste, les assistants ressemblent encore trop à un aimant vierge qui ne peut être rendu efficace que par un usage prolongé.

    Il arrive souvent qu’un des participants soit beaucoup plus avancé dans son développement médiumnique qu’il ne le pensait lui-même. Dans ce cas, les Esprits se manifestent parfois dès la première séance. La main qui tient le crayon se sent sollicitée, elle ressent un raidissement et se met à bouger. Il ne faut opposer aucune résistance à cette action, mais relâcher la main et céder à l’impulsion. Il se peut que, pendant les premières séances, les Esprits ne produisent par l’écriture au crayon que des traits, des courbes, des ronds ou d’autres formes, avant de tracer un caractère bien formé, un mot ou une phrase. Ceci provient du fait que l’énergie fluidique fournie par les assistants est encore insuffisante. Avant tout, c’est la force fluidique du médium scripteur novice qui fait défaut. Grâce aux exercices d’écriture, l’énergie fluidique se renforce. Lorsque les premières interventions des Esprits se font sentir, on se rend particulièrement compte de l’obstacle causé par la tension des assistants. Toute attente fiévreuse retient le rayonnement fluidique des individus, tout comme une personne qui attend le dénouement d’un suspens retient involontairement son souffle. De ce fait, le courant fluidique diminue et l’action des Esprits se trouve entravée. Le meilleur mécanicien reste impuissant devant une machine dont l’approvisionnement en énergie a été coupé ou diminué.
    Tout comme le fait d’être fébrile ou anxieux exerce une influence néfaste sur l’énergie fluidique, ainsi les sentiments de crainte, de frayeur, de méfiance, de doute et de conflit intérieur, ont le même effet défavorable. Celui qui ressent de tels sentiments et qui prend part une réunion spirite, non seulement ne peut pas lui même céder d’énergie fluidique, mais en outre il interrompt le courant fluidique des autres. Voilà pourquoi les médiums sentent immédiatement si parmi les assistants, il se trouve un élément perturbateur qui se comporte comme un corps étranger. C’est donc avec raison qu’ils demandent l’éloignement d’un tel participant jusqu’à ce qu’il adopte une autre attitude. »
    Les réunions à des fins uniquement scientifiques
    « S'il n’y a pas l’harmonie des sentiments et des pensées lors des réunions spirites, le courant fluidique ne peut pas s’établir de façon homogène. Le succès de la manifestation se trouve alors partiellement ou entièrement compromis. C’est la raison pour laquelle les commissions scientifiques qui examinent les médiums ne réussissent pas leurs expériences dans de nombreux cas. Les médiums qui sont des sources d’énergie pour les manifestations des Esprits se sentent inquiets, intimidés et méfiants. Ils s’aperçoivent qu’on les soupçonne de fraude et que les observateurs, pleins de préjugés, refusent d’admettre la réalité du spiritisme. Ces sentiments négatifs diminuent considérablement la capacité des médiums à fournir de l’énergie fluidique, quand cela ne les en empêche pas complètement.
    Il s’agit là d’une loi naturelle, semblable au principe qui fait pâlir de crainte en arrêtant l’afflux du sang au visage. Le sang est refoulé vers le cœur par l’énergie fluidique qui se concentre vers l’intérieur. Le sang en tant que conducteur de fluide dans le corps, suit le sens de la force fluidique. Votre science interprète souvent mal les échecs des médiums lors des tests. Vos savants feraient mieux d’étudier les obstacles qui empêchent les médiums d’être des sources d’énergie pour le monde des Esprits, obstacles que les scientifiques dressent eux-mêmes. Ainsi, ils leur suffiraient d’écarter ces difficultés pour obtenir des démonstrations probantes concernant la faculté des Esprits à se manifester.
    Il est vrai que le monde des bons Esprits ne participe que très rarement à des manifestations qui servent non pas à promouvoir le bien, mais à satisfaire la recherche scientifique ou la simple curiosité. C’est là le domaine de prédilection des Esprits inférieurs qui s’y livrent à des ébats spectaculaires et y causent bien du mal. »
    Les manifestations d'Esprits lors des réunions
    « Les assistants des bonnes réunions spirites doivent surtout éloigner le doute et la méfiance de leur cœur, ils doivent attendre avec patience, sans tension, la suite des événements. Lorsqu’un participant se sent intérieurement poussé à écrire une pensée qui lui est suggérée, qu’il le fasse ! Il apprendra peu à peu à faire la différence entre les pensées inspirées et les siennes. Il faut dire que lorsque vous essayez d’éliminer vos propres pensées, les pensées inspirées par les Esprits reviennent continuellement et s’imposent avec acuité et insistance. Si vous les écartez, elles reviennent sans cesse.
    Toutes les fois qu’un des assistants ressent une certaine torpeur, un alourdissement de ses membres, s’il sent qu’on lui manipule la tête dans tous les sens, que son corps bouge d’une manière inexplicable, c’est le signe que le monde des Esprits l’a pris en main. C’est surtout le corps de ceux qui sont destinés à devenir des médiums à transe profonde qui subit ces transformations. Les tiraillements, les contorsions du corps, sont en rapport avec la dissociation de l’esprit du médium d’avec son corps terrestre et d’avec son fluide corporel. Les symptômes physiques observés à cette occasion sont souvent une cause d’inquiétude pour les spectateurs. C’est une sorte d’agonie, quoique indolore pour le médium. Cependant, il n’y a pas lieu de s’alarmer, tout se passe selon des lois précises.
    Le moment le plus difficile pour les médiums à transe profonde, lorsqu'ils sont encore des novices en voie d'instruction, est l’étape de la transe partielle. Le propre esprit du médium n'a pas encore complètement quitté son corps que déjà, un esprit étranger utilise le corps du médium pour ses manifestations. L'esprit du médium, qui est encore présent, entend les paroles que l'esprit étranger prononce à travers lui. Le médium en déduit facilement que c'est lui-même qui parle, qui agit et qui exprime ses pensées. Par-là, le médium court le risque d'être induit en erreur et de considérer ces manifestations comme illusoires. A ce stade de la formation, il arrive que le propre esprit du médium intervienne dans les manifestations de l'esprit étranger, provoquant ainsi des doutes justifiés chez les participants.
    A première vue, on pourrait croire que l'esprit étranger ferait mieux de différer ses manifestations jusqu'à ce que le médium soit complètement formé pour éviter de tels déboires. Les raisons qui poussent cependant l'esprit étranger à se manifester prématurément sont souvent de nature si importante, qu'il préfère s'accommoder des inconvénients d'un tel procédé plutôt que de différer ses manifestations. C'est précisément quand aucun médium efficace n'est encore disponible, que les participants doivent être renseignés sur de très nombreux points. Voilà pourquoi ces manifestations imparfaites, mais instructives, ne sauraient être remises à plus tard. Pour des novices, des instructions incomplètes valent mieux que l'absence totale d'enseignement.
    Le délai de transition entre la transe partielle et la transe totale ne dure généralement pas trop longtemps, à condition que le médium s'efforce d’accomplir un progrès personnel et de corriger ses faiblesses humaines. Dès qu’il atteint la phase de la transe complète, un médium ne sait plus rien de ce que dit ou fait l'esprit étranger. »

    Les manifestations des mauvais Esprits lors des réunions
    « A tous ceux qui cherchent à communiquer avec l'au-delà à des fins bonnes et utiles, les mauvais Esprits cherchent continuellement à créer les plus grandes difficultés. Ici, de même que partout ailleurs et dans tous les domaines, le mal cherche à empêcher le bien. Pour cela il emploie tous les moyens.
    L'esprit du mal commence à suggérer aux participants et aux médiums en formation, que tout cela n'est qu'illusion, autosuggestion et hypnose. Il leur souffle à l’oreille de ne pas s’occuper de telles choses s’ils veulent éviter de s’exposer à la risée de leurs semblables. Les mauvais Esprits auront déjà gagné une manche s’ils éveillent des doutes importants concernant la réalité, l’authenticité et l’aspect bénéfique du spiritisme. Les mauvais Esprits se servent des prétextes les plus futiles. Par exemple, ils attirent l’attention sur les petites erreurs et les minuscules défauts qui se glissent nécessairement dans cette activité comme dans toute activité humaine.
    Les clairvoyants en voie de formation se trouvent confrontés aux persécutions des mauvais Esprits qui s’efforcent de les terroriser par des visions d’épouvante, de diables grimaçants ou d’autres horribles visages, afin qu’ils renoncent à poursuivre leur formation de médium.
    Naturellement, les individus qui se consacrent à la forme la plus basse du spiritisme ne sont pas inquiétés par les mauvais Esprits. Cela s’explique par le fait que le coté négatif du spiritisme est justement la connexion avec le mal. Par conséquent, le monde des mauvais Esprits n’a aucun mobile pour empêcher les hommes de s’y adonner.
    Le temps de l’action des mauvais Esprits est un temps de probation pour les participants, surtout pour les médiums. Chacun est mis à l’épreuve et toujours testé par son cotés le plus faible. Seul celui qui passe ce test avec succès reçoit les dons médiumniques. Celui qui succombe doit renoncer sans tarder ou bien il deviendra la proie des mauvais Esprits. C’est pourquoi il faut que tous prient pour qu’il leur soit donné l’aide et le courage nécessaires pour résister aux tentations du mal. »
    Les manifestations des bons Esprits lors des réunions
    « En ce qui concerne la durée des séances, il est recommandé de ne pas les prolonger trop longtemps. En général, une heure suffira. Dès que les Esprits se manifestent à travers les médiums, ce sont eux qui décident quand la réunion prend fin. Dieu apprécie l’ordre et Ses Esprits sont des Esprits ordonnés. Cette qualité ressort de façon admirable lors des séances qui se déroulent sous l’égide de Dieu. Ces réunions se passent toujours sous le contrôle d’un esprit qui les dirige. Cet esprit décide du rôle des participants pour faciliter la formation des médiums. Il leur explique la manière de travailler à leur progrès personnel. Il leur indique, au cas par cas, les défauts à corriger et les vertus à cultiver. C’est l’esprit contrôleur qui souvent précise quels passages de l’Ecriture Sainte sont lus en début des réunions. C’est lui qui change parfois les participants de place, selon les besoins, afin d’augmenter le flux d’énergie fluidique. De plus, il désigne les Esprits qui sont admis à utiliser les médiums. Il décide de la nature des messages qu’ils peuvent délivrer et du temps qu’ils restent dans le médium. Il autorise même la présence de mauvais Esprits pour permettre aux participants de distinguer les différentes catégories d’Esprits selon leur manière d’agir. Cette expérience permet d’apprendre de façon pratique comment se comporter face à ces Esprits. Il autorise de préférence des Esprits souffrants, qui font preuve de bonne volonté, à prendre possession des médiums. Cela donne une opportunité à ces Esprits souffrants d’être conseillé par les assistants et d’entendre parler de Dieu. C’est là un grand acte de charité que les participants font à leur frères et sœurs de l’au-delà. Il arrive que l’esprit contrôleur explique le pourquoi de la permission donnée à certains Esprits de se manifester.
    L’esprit contrôleur est le premier à se manifester à chaque séance en saluant toujours en se référant à Dieu. Il est le guide spirituel des assistants. Il les admoneste, leur donne des avertissements, les réprimande et les instruit. Aussi bien pendant la formation des médiums que plus tard, il insiste sur la nécessité d’une plus grande croyance et confiance en Dieu. Plus l’homme entre en union avec Dieu, plus il participe à la force qui vient de Dieu et plus les dons qu’il reçoit du Seigneur, pour le bénéfice de ses semblables, sont grands. Le but de chaque séance fréquentée par les Esprits de Dieu est : plus près de toi mon Dieu !
    Dans les premiers temps de la formation des médiums, lorsque les premiers messages écrits de l’au-delà sont reçus, il s’agit en général de vos proches défunts et de vos amis. Ceux-ci obtiennent la permission d’entrer en communication avec vous, à condition qu’ils suivent eux-mêmes le chemin vers Dieu et qu’ils n’appartiennent pas aux mauvais Esprits. Eux aussi vous exhortent sans cesse à croire en Dieu et vous répètent que vous êtes sur la bonne voie en communiquant avec les bons Esprits. Souvent ils regrettent que durant leur existence terrestre personne n’ait attiré leur attention sur cette voie.
    Au cours de la formation ultérieure, les parents et les amis défunts cessent complètement de se manifester. Ce sont alors les Esprits supérieurs qui se présentent. Pour cela, il est indispensable que, au préalable, les participants cherchent à devenir meilleurs et que leurs intentions soient pures. Dès qu’un participant cesse de progresser et ne tient pas compte des exhortations qui lui sont adressées, il est exclu des réunions sur l’ordre de l’esprit contrôleur. La raison est que l’intéressé constitue un grand obstacle pour les autres. Les mauvais Esprits s’agglutinent à lui. Ils le suivent dans les réunions et troublent les autres participants par leur influence néfaste. De plus, le courant fluidique se trouve grandement perturbé par la discorde que cet individu introduit dans l’assemblée, et qui est le résultat de son attitude négative.
    Les réunions spirites sans le contrôle d’un esprit envoyé par Dieu ne sont pas voulues par Dieu. Même si extérieurement, elles ressemblent à un culte divin, elles ne constituent pas une voie qui conduit à Dieu. Sans la supervision divine, les Esprits chargés du salut des hommes ne viennent pas. Le salut spirituel des participants est l’unique but des réunions spirites. »
    Les dérives des églises spirites
    « A partir de là, on peut dire que même des églises que l’on appelle « spirites », et qui animent leurs réunions par des prières et des chants religieux, ne servent pas la cause de Dieu en raison de leur objectif. Les personnes employées dans ces églises comme dirigeants ou collaborateurs possèdent généralement une constitution médiumnique ainsi que diverses facultés de clairvoyance. Elles peuvent donc entrer en communication avec les Esprits qui accompagnent les membres de ces congrégations. Le rayonnement fluidique de ces Esprits se met en contact avec celui des médiums de ces églises. Ces derniers ne ressentent pas seulement la présence des Esprits, mais sont capables de recevoir les messages provenant des Esprits et destinés à favoriser leurs amis encore incarnés.
    La caractéristique principale de ce genre d’assemblée est la transmission des messages qui se limitent presque exclusivement aux préoccupations matérielles. Ce sont de tels discours qui attirent la plupart des participants qui considèrent ces églises comme des bureaux de renseignements. Ils paient un droit d’entrer pour obtenir, à travers les médiums ou les clairvoyants, des renseignements fournis par des parents et des amis décédés à propos de leur destin terrestre. C’est pourquoi les dirigeants de ces églises veillent à ne laisser partir aucun visiteur sans message de ce genre.
    Les Esprits de Dieu évitent ces réunions et donc ne les contrôlent pas. Ce sont alors les Esprits inférieurs qui mènent le jeu. Même si ce ne sont pas précisément de mauvais Esprits qui y participent, cette communication n’apporte aucun profit spirituel aux hommes.
    De plus, si des médiums à transe partielle fonctionnent dans ces églises, elles deviennent la porte ouverte à tous les Esprits inférieurs qui s’y rendent librement, puisqu’il n’y a aucun esprit contrôleur pour les éloigner et maintenir l’ordre. Il en résulte une pagaille de messages venant des Esprits qui n’a rien d’édifiant. A cause de cela, la communication entre les hommes et les Esprits telle qu’elle est voulue par Dieu subit un préjudice considérable et se trouve discréditée aux yeux des personnes inexpérimentées dans ce domaine. Le battage religieux qui couvre ces assemblées d’églises donne l’impression que ce qui s’y passe correspond à un spiritisme voulu par Dieu. En réalité, les dirigeants de ces églises encourent une grande responsabilité devant Dieu pour tout ce qui se passe pendant leurs réunions. Ils ont le devoir de mettre leurs dons au service de Dieu. Ils doivent le faire d’une façon désintéressée sans se laisser diriger par des considérations matérielles. Ils devraient plutôt prier pour qu’un contrôle des Esprits leur soit accordé car ils l’obtiendraient certainement. Mais alors, ils seraient obligés de laisser les Esprits contrôleurs diriger les réunions à leur place. S’ils se pliaient à cette exigence, les réunions deviendraient vraiment des services divins. Elles serviraient à l’édification et au progrès des participants parce que les Esprits inférieurs seraient chassés par la présence des Esprits supérieurs de Dieu.
    Si les réunions se tiennent comme je viens de te le décrire, elles vous apportent la bénédiction divine, le bonheur et la paix intérieure. Chaque séance se termine par une courte prière d’action de grâces récitée par le président de la séance et, si possible, par un cantique. »
    Les cultes spirites isolés
    « La formation d’un médium ainsi que toute autre communication avec le monde des bons Esprits, ne nécessite pas forcément des rassemblements importants. Chacun peut, quotidiennement ou plusieurs fois par semaine, se recueillir individuellement pendant une demi-heure au moins. Il procède tout comme on le fait lors d’une réunion à plusieurs. Il commence par une courte prière, lit un passage de l’Ecriture Sainte et médite sur ce qu’il a lu. Alors, il se penche sur une feuille de papier, un crayon à la main, comme je l’ai décrit précédemment, et attend patiemment, dans un état de parfaite relaxation.
    S’il se sent poussé à écrire des phrases qui lui sont inspirées avec beaucoup d’insistance, qu’il écrive sans hésiter. S’il sent que sa main est mue par une force extérieure, qu’il se laisse guider. Lorsque le temps qu’il s’est fixé pour ce culte privé est passé, il termine par une prière. Il peut être assuré que les bons Esprits avec lesquels il cherche à entrer en contact commencent à agir sur lui dès l’instant où il désire cette communication et que déjà les Esprits préparent les conditions préalables au contact. Ce travail débute du reste au moment même où un individu nourrit de telles idées.
    Il arrive souvent que des personnes prédisposées à devenir médium, se sentent envahies par un sentiment inexplicable lorsque, pour la première fois, elles assistent à une conversation sérieuse à propos du spiritisme. L’origine de ce sentiment vient de ce que les Esprits de l’au-delà, dont certains vous suivent constamment, essaient d’interpeller ces personnes qui, en raison de leurs facultés médiumniques, sont influencées par les actions fluidiques du monde des Esprits. Avant qu’un homme ne soit au courant de la possibilité d’entrer en contact avec les Esprits, tout travail préparatoire de la part des Esprits serait vain et inutile. Non seulement de tels efforts seraient stériles, mais ils pourraient entraîner des conséquences très désagréables d’un point de vue pratique. Ni lui, ni ses proches ne seraient capables de comprendre les symptômes médiumniques qu’il développerait. On le prendrait pour un malade, on lui ferait subir un traitement médical ou on l’enverrait dans un centre psychiatrique. Les bons Esprits s’engagent donc qu’à bon escient et lorsqu’ils sont certains du succès, jamais avant. »
    Le spiritisme peut-il devenir nocif ?
    « Pour compléter cet enseignement, je voudrais encore répondre à une question que beaucoup se posent. La voici : le spiritisme altère-t-il l’état de santé des médiums ou des pratiquants qui prennent part à des séances spirites ? La réponse est : non et oui.
    Si vous assistez à une séance spirite conduite sous les auspices de Dieu et si vous faites tout en Son nom. Si vous vous placez sous Sa protection, si vous l’aimez et ne recherchez que le bien, la communication avec le monde des Esprits ne vous nuira jamais. Au contraire, vous serez renforcés physiquement et spirituellement. Cela s’applique notamment aux médiums. Les médiums qui entrent en transe profonde n’ont pas besoin de sommeil pendant ce temps. Tant que les médiums sont en état de transe, leur corps se repose et ils s’en trouvent revigorés. Si nous autres, les bons Esprits, exerçons notre action sur eux ou à travers eux, cela ne saurait aucunement leur nuire. Ils se reposent physiquement et après la séance, ils se sentent même mieux qu’avant. L’énergie fluidique prélevée sur le médium et sur les participants est remplacée par du fluide frais par les bons Esprits. A cela s’ajoute que, lors de la formation des médiums, certains défauts internes qui empêchent l’état de transe, sont éliminés en priorité par l’intervention des bons Esprits. L’individu concerné se sentira par conséquent en meilleure santé après sa période d’apprentissage à la transe profonde.
    D’un autre coté, le spiritisme est certainement préjudiciable si vous le pratiquez en ignorant Dieu et la prière et si, de surcroît, vous agissez en union avec le mal. De cette manière, petit à petit, vous prenez le chemin du mal. Ceci, non seulement parce que les mauvais Esprits vous écartent du chemin de la vérité, mais aussi parce qu’ils altèrent gravement la santé de votre corps. En effet, ils ne remplacent pas la force fluidique qu’ils vous prélèvent. Ainsi, la santé des médiums pour commencer, puis celle des autres participants, s’en trouve grandement affaiblie. La croyance populaire qui dit que celui qui fait alliance avec le diable risque son âme, contient donc une part de vérité car son énergie fluidique est peu à peu absorbée par le mal, et son corps perd sa capacité à retenir la vie. Beaucoup de médiums qui servent le spiritisme inférieur souffrent de défaillances physiques et mentales.
    Les dangers et les conséquences funestes ne concernent donc que le spiritisme pratiqué en dehors de Dieu, sans intention d’apprendre les vérités divines et sans volonté de s’améliorer intérieurement. Ces risques guettent les curieux qui pratiquent le spiritisme pour connaître des expériences nouvelles et insolites, ou pour obtenir des renseignements utiles à des gains matériels ou encore par simple intérêt scientifique.
    Mets donc tes semblables sérieusement en garde contre une communication avec les Esprits qui ne serait pas au service d’un but élevé. Explique leur les bienfaits d’un spiritisme voulu par Dieu et mis au service du bien. C’est pour l’humanité la seule voie vers la vérité et le plus court chemin qui mène à Dieu.
    Ceux qui ne sont pas encore arrivés à acquérir la croyance en Dieu, devraient pratiquer le spiritisme dans sa forme élevée, à condition qu’ils se sentent prêts à accepter la vérité dès qu’elle leur sera présentée de façon probante. Les chercheurs de la vérité qui chemineront dans cet état d’esprit, trouveront la vérité, ainsi que la liberté qui est l’héritage des enfants de Dieu. Ils apprendront à connaître le sens véritable de la religion. C’est à eux que s’adresse la parole du Christ : cherchez et vous trouverez.
    Ceux qui n’ont pas encore appris à croire en Dieu devraient cependant Le prier, même si c’est en employant le conditionnel. Ils peuvent adapter leur prière à leur situation du moment. La prière suivante peut être dite par un incroyant animé de bonnes intentions et qui se sent prêt à accepter la vérité :
    « Ô Dieu ! S’il est vrai que vous existez, je vous supplie du fond du cœur de me guider sur le chemin qui mène à vous et qui m’apprendra à vous connaître. Amen. »
    Sa prière sera sûrement exaucée, car Dieu montre de la compassion pour tous ceux qui cherchent à bien faire. Peu importe la confession religieuse à laquelle un homme appartient, ceci n’a pas d’importance quand il s’agit de participer à des réunions spirites bonnes et saines. »
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:55

    MEDIUMS ET ECOLES DE MEDIUMS DANS LA BIBLE



    [size=17]J'avais suscité parmi vos fils des prophètes et aussi parmi vos jeunes gens de Nazir.
    N'en est-il pas ainsi, enfants d'Israël ? Oracle de Yahvé.
    Mais vous, vous avez fait boire du vin aux nazirs, aux prophètes, vous 
    avez donné cet ordre : ne prophétisez pas !
    Eh bien moi, je vais alourdir votre sort comme est alourdi un chariot tout rempli de gerbes.
    Amos 2 : 11 - 13
    [/size]



    Généralités
    « Les gens d'aujourd'hui refusent d’admettre la possibilité d'une communication avec les Esprits car ils s'imaginent qu'il s'agit là d'une étrange nouveauté. Ceci vient du fait que vous ne lisez la Bible que superficiellement, sans réfléchir à son contenu. Si vous étiez attentifs à ces récits, vous vous poseriez les questions suivantes : Comment cela s'est il passé ? Comme tout cela a-t-il pu se produire ? Comment m'expliquer tout cela ?
    Dès les premiers chapitres de la Bible, il est dit que Dieu parla aux hommes, avec Adam et Eve, avec Caïn et Abel, avec Abraham, Isaac, Jacob et Moïse. Ceci devrait normalement vous inciter à chercher la manière dont se sont établis ces dialogues, puisque vous êtes des êtres rationnels. Les individus avec lesquels les Esprits de Dieu ont parlé étaient pourtant des êtres humains comme vous. Ils avaient leurs péchés et leurs défauts comme vous. Les lois naturelles qui régissaient leur existence terrestre étaient les mêmes que les vôtres. Dieu et les Esprits de Dieu sont les mêmes aujourd’hui qu'autrefois. Si vous continuez à lire la Bible, vous voyez qu'il existait une communication permanente et quotidienne entre le peuple d'Israël et le royaume spirituel de l'au-delà. Chacun avait le droit de consulter Dieu et recevait une réponse. Les guides du peuple n'entreprenaient rien sans le conseil du monde des bons Esprits. Votre bon sens doit bien vous faire penser, après ces lectures, que la communication avec le monde des Esprits est possible. Si elle est possible et si elle a été pratiquée autrefois pendant des millénaires, pourquoi l'humanité d'aujourd'hui devrait-elle être privée d'une telle communication ?
    Il est vrai que vous semblez penser que cette communication ne dépend que des Esprits qui, selon vous, décideraient si oui ou non ils se manifestent. Vous croyez que les Esprits peuvent à leur guise entrer en contact avec vous, sans coopération de votre part. Vous vous imaginez que les Esprits peuvent venir vous rendre visite chaque fois qu'ils en ont envie. Vous estimez qu'il suffit que les hommes attendent tranquillement pour entendre ce que les Esprits ont à leur dire. Et comme vous ne remarquez rien au sujet de cette communication spirituelle qui jouait un si grand rôle dans l'histoire biblique, alors vous en concluez que l'au-delà a interrompu tout dialogue avec l’ici-bas. C'est une erreur regrettable. Le monde des bons Esprits demeure encore et toujours aussi désireux de venir vers vous. Les Esprits sont toujours prêts à franchir le pont qui conduit de l'au-delà à l’ici-bas, mais il faut que vous aidiez à construire ce pont. Autrefois, il fallait que les hommes commencent par remplir toutes les conditions préalables à cette communication pour qu'elle puisse s'établir. Les peuples anciens connaissaient ces conditions et s'y conformaient.

    Aujourd’hui, en lisant les récits de la Bible qui relatent les événements qui entourent et qui accompagnent les manifestations d'Esprits, vous pensez qu'il ne faut y voir que des fioritures sans rapport avec les moyens de communication avec les Esprits. Croyez-vous vraiment que tout cela n'était qu'une suite d'agitations puériles et inutiles ? Pour ne citer que l'exemple où l'ange du Seigneur parla à Moïse depuis le buisson ardent et aux Israélites depuis la colonne de nuée, croyez-vous qu'il aurait pu se faire entendre sans la flamme et sans la nuée fluidique ? Pensez-vous que Dieu ne parlait pas sérieusement quand il disait à Moïse : « Je vais venir jusqu’à toi dans l'épaisseur de la nuée, afin que le peuple entende », comme si Dieu avait pu amplifier le son de ses paroles sans rendre la nuée fluidique plus dense ? Croyez-vous que l'épaisse nuée qui enveloppait le Sinaï précisément au moment ou le tonnerre et des sonneries de trompettes se faisaient entendre se trouvait là par hasard ? Etait-ce une chose futile que David demanda au prêtre Ebyatar d'apporter l'éphod avec l'oracle en vue de consulter Dieu et d'en recevoir une réponse ? Est-ce que le buisson ardent, la colonne de nuée, le pectoral et toutes les choses inscrites dans la Bible à propos des communications avec le monde des Esprits n'étaient pas plutôt des fils conducteurs en vue d'établir une connexion entre l'au-delà et l’ici-bas, tout comme s’établit une conversation par téléphone ?
    Tout ces moyens constituaient le pont permettant aux Esprits de Dieu de franchir le fossé qui les séparaient des hommes de cette époque. Sans cette passerelle, les Esprits n'auraient pas pu rejoindre l'humanité. Le matériel fourni par les êtres terrestres pour construire ce pont était la force fluidique, qui devint visible à tous sous la forme d’une flamme dans le buisson ardent, et sous la forme d’une colonne de nuée. De la même manière, le fluide était également indispensable pour réaliser les nombreuses matérialisations des Esprits qui prirent des formes incarnées, comme l’attestent les chroniques de cette époque. Cette énergie fluidique devait posséder la force suffisante pour que les Esprits puissent se servir de l'oracle, en indiquant les lettres qui formaient les phrases qui donnaient les réponses de l'au-delà. Les sources d'énergie fluidique, pour réaliser la communication avec les Esprits dans l'Ancien Testament, étaient, comme de nos jours, les médiums. »
    Les vrais et les faux prophètes
    « Dans l'Ancien Testament, il est souvent question de prophètes et d'écoles de prophètes. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Croyez-vous peut-être que l'on puisse apprendre le don de prophétie dans des écoles, comme on mémorise le programme éducatif d'une science humaine ? Dans votre vocabulaire moderne, un prophète est un homme qui prédit l'avenir par divination. A partir de là, vous supposez que, dans les anciennes écoles de prophètes, on pouvait acquérir la faculté de connaître l'avenir.
    Il s'agit d'une interprétation erronée des expressions « prophète » et « école de prophètes » que vous trouvez dans la Bible. Un prophète est un homme à travers lequel un esprit étranger peut parler. C'est dans ce sens que l'apôtre Paul parle des Esprits des prophètes : [size=17]Les Esprits des prophètes sont soumis aux prophètes, car Dieu n'est pas un Dieu de désordre mais de paix, comme dans toutes les églises des saints 
    (1 corinthiens 14 : 32 - 33). Si les Esprits qui se manifestent à travers les prophètes sont des Esprits de vérité, la Bible les appelle vrais prophètes ou bien prophètes authentiques. Si ce sont les Esprits du mensonge, c’est à dire les mauvais Esprits, qui se manifestent chez les prophètes, ceux-ci sont appelés faux prophètes.
    Ceux que l'on désignait sous le nom de prophètes aux temps bibliques, sont connus aujourd'hui, sous le nom de médiums. Ce n'est pas l'appellation qui importe mais le fond du sujet. Tous les principaux personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament étaient des médiums d'envergure. Bien que leurs états médiumniques, pendant lesquels ils fournissaient leur fluide aux Esprits, ne soient pas décrits minutieusement, l'Ecriture Sainte en fait pourtant souvent mention. »
    [/size]
    Abraham et Moïse médiums 
    « Abraham était un médium. Un passage de la Bible mentionne clairement l’état de transe dans lequel il entrait en vue de transmettre le fluide nécessaire à ses contacts avec l'au-delà :[size=17]Comme le soleil allait se coucher, un profond sommeil tomba sur Abraham et voici qu'un grand effroi, une obscurité, le saisirent … Quand le soleil fut couché et que les ténèbres s'étendirent, voici qu'un four fumant et un brandon de feu passèrent entre les animaux partagés
     (Genèse 15 : 12 - 17). Le profond sommeil n’était pas un sommeil ordinaire, mais il s'agissait du phénomène que vous appelez actuellement : sommeil médiumnique. Dans cet état, le fluide du médium se libère pour être utilisé en vue des manifestations d'Esprits. L'effroi et l'obscurité qui s'emparent fréquemment des médiums au service du bien, sont les effets des mauvais Esprits qui cherchent ainsi à entraver la manifestation des bons Esprits. En effet, chez tous les médiums, le sentiment de peur empêche la libération de l'énergie fluidique et réduit à néant les manifestations d'Esprits. Déjà auparavant, les puissances maléfiques avaient tenté de jeter le trouble sur Abraham. Sur l'ordre du Seigneur, Abraham avait tué des animaux pour les débiter en morceaux. Des oiseaux de proie s'abattirent alors sur les cadavres et Abraham les chassa. L'abattage des bêtes avait pour but de fournir une source de fluide supplémentaire, en complément du fluide d'Abraham. On se procurait de cette manière de l'énergie fluidique à partir d'animaux abattus. Les oiseaux de proie mentionnés dans ce récit n'étaient pas naturels. Il s'agissait de mauvais Esprits matérialisés en oiseaux de proie. Leur matérialisation était indispensable pour qu'ils puissent saisir et s'emparer des morceaux de viande.
    Tu comprends aussi leur intention. En premier lieu, ils voulaient détruire la source d'énergie fluidique obtenue par l'abattage des animaux. En second lieu, il leur importait de tarir la source humaine d'énergie fluidique représentée par Abraham en lui inspirant de la terreur. Le moment choisit pour les activités médiumniques d’Abraham était après l’aurore, car la chaleur et la lumière perturbent le processus de condensation des fluides, en vertu de lois immuables. Quand il est question d’un « four fumant et d’un brandon de feu », on veut parler d'un nuage fluidique légèrement lumineux, comme tu le sais déjà.
    Moïse était également un médium. Il contribua à produire l'énergie fluidique qui brillait comme une flamme dans le buisson ardent. Son propre fluide fut renforcé grâce à un apport supplémentaire de fluide provenant du troupeau de bêtes que Moïse faisait paître dans les parages. Dans ce cas encore il faisait nuit. La densification du fluide se fit à l'intérieur d'un buisson, parce que les très nombreux branchages de l'arbuste constituaient un rideau naturel qui rendait possible la concentration d'une masse fluidique homogène. Le buisson produisait le même effet que le rideau de la tente de réunion ou que la pièce obscure des séances spirites actuelles. De plus, le buisson lui-même possédait du fluide qui s'ajoutait aux fluides provenant des autres sources. »
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    Samuel et son école de médiums
    « Autrefois, les médiums s'appelaient « voyants », parce que, en plus de leurs facultés médiumniques, ils possédaient généralement le don de clairvoyance. Le terme de « prophète » n'apparut que plus tardivement.
    Partout, il y avait des voyants ou des prophètes. Lorsque Saül et son serviteur recherchaient des ânesses perdues et qu'ils ne les trouvaient pas, le serviteur dit : [size=17]Voici qu'un homme de Dieu se trouve dans cette ville. C'est un homme réputé, tout ce qu'il dit arrive sûrement. Allons y donc, peut-être nous renseignera-t-il sur le voyage que nous avons entrepris. A cet endroit, le récit biblique ajoute : Autrefois en Israël, on parlait ainsi lorsqu'on allait consulter Dieu : "Allons donc chez le voyant", car le prophète d'aujourd'hui on l'appelait autrefois "le voyant". Saül dit au jeune homme : tu as bien parlé, allons donc ! Et ils allèrent à ville où se trouvait l'homme de Dieu (S
    amuel 9 : 6 - 10). C'est ainsi que Saül et son serviteur rencontrèrent Samuel. Non seulement Samuel était lui-même médium, mais de surcroît il dirigeait l'école des médiums de Rama. Ces établissements s'appelaient à l'époque : « Ecoles de prophètes».
    Lorsque, à son retour chez lui, Saül arriva à Gibéa, il rencontra un groupe de médiums en état de transe qui chantaient la gloire du Seigneur. Saül tomba lui aussi en transe et un esprit de Dieu fondit sur lui. Vos traducteurs bibliques qui ignorent cet état disent : « il tomba en extase prophétique » ou simplement : « il prophétisa ». Ces expressions laissent le lecteur perplexe. Ce furent les bon Esprits de l'au-delà qui s'emparèrent de Saül et des médiums. Pour cela, l'état de transe profonde n'était pas indispensable, une transe partielle suffisait. La Bible raconte encore que David se réfugia à Rama auprès de Samuel et qu'ils y demeurèrent tous les deux dans la maison des prophètes, c'est à dire dans l'école des médiums. Lorsque Saül envoya des messagers pour prendre David, Samuel était en train de présider une séance spirite avec des médiums en état de transe. Voici comment vos traducteurs ont rédigé ce passage biblique : Saül envoya des émissaires pour s'emparer de David. Ils aperçurent la communauté des prophètes en train de prophétiser et Samuel se tenait à leur tête. L'esprit de Dieu s'empara des émissaires de Saül et ils entrèrent en transe eux aussi. On le rapporta à Saül qui envoya d'autres émissaires et ils entrèrent en transe eux aussi. Saül envoya un troisième groupe d'émissaires, et ils entrèrent en transe eux aussi. Alors il partit lui-même pour Rama et arriva à la grande citerne qui se trouvait à Sékou. Il demanda où étaient Samuel et David et on répondit : « Ils sont aux Nayoth de Rama ». De là il se rendit donc aux Nayoth de Rama. Mais l'esprit de Dieu s'empara de lui aussi et il continua à marcher en état de transe jusqu'à son arrivée aux Nayoth de Rama. Lui aussi il se dépouilla de ses vêtements, lui aussi il entra en transe devant Samuel, puis il s'écroula nu et resta tout ce jour et toute la nuit. C'est pourquoi on dit : « Saül est-il aussi parmi les prophètes ? » (Samuel 19 : 20 - 24).
    Beaucoup de points obscurs de cette histoire méritent d'être élucidés. La raison pour laquelle tous les émissaires de Saül entrèrent en transe si rapidement s'explique, en autre, par le fait qu'ils possédaient tous une constitution médiumnique. A cela s'ajoute qu'un intense courant d'énergie fluidique circulait partout où des médiums débutants ou expérimentés étaient rassemblés. C'était justement le cas dans l'école de médiums de Samuel. Il était donc facile aux Esprits de provoquer une transe partielle chez des individus doués de quelques facultés médiumniques. Saül étant un médium lui-même, nul besoin de recourir à un apport d'énergie fluidique extérieur pour le faire enter en transe partielle. C'est ainsi qu'il entra dans cet état dès qu'il s'approcha de Rama.
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    Ne soyez pas interloqués d'apprendre que les médiums de l'école de Rama qui, selon la tradition se tenaient assis ou couchés, ne portaient que des sous-vêtements légers. De nos jours aussi, les médiums s'habillent le plus légèrement possible pendant les séances. Il faut éviter une chaleur trop importante qui limiterait ou empêcherait la concentration du fluide. Voilà pourquoi Saül s'allongea quasiment nu. Lorsqu'on dit qu'il resta ainsi couché tout un jour et toute une nuit, cela ne signifie pas que sa transe se prolongea durant tout ce temps là. Tout en étant conscient, il fut retenu tout ce temps par les bons Esprits qui tentèrent une dernière fois de le ramener à Dieu dont Saül s'était détourné par un acte de désobéissance. Il n'était plus en communication avec le monde des bons Esprits, mais possédé par un esprit mauvais. Il était venu à Rama ce jour là pour prendre et exécuter David. Cette conduite lui fut reprochée par un dernier message des Esprits de Dieu qui parlaient à travers les médiums présents. Samuel lui-même s'efforçait de conseiller et de sauver d'une perte imminente le premier roi oint par lui. Il poursuivait le même but en célébrant différents cultes divins en présence de Saül, mais dont la Bible ne parle pas. Il voulait émouvoir le cœur du roi et l'amener à se repentir pour qu'il se convertisse.
    Le culte divin représentait l'essentiel des cérémonies qui se déroulaient dans les écoles de médiums. Les médiums novices, que l'on appelait alors « élèves prophètes », travaillaient à s'unir le plus intimement possible à Dieu. Ils cherchaient à l'aimer de tout leur cœur. Une foi inébranlable et une totale confiance en Dieu constituaient les bases de l'éducation médiumnique des élèves. C'est ainsi qu'ils devaient devenir de dignes instruments de Dieu et de Ses Esprits pour se mettre au service de leurs semblables, car les dangers qui guettaient les apprentis médiums de cette époque étaient les mêmes qu'aujourd'hui. »
    Les dangers qui guettaient les médiums dans l’Ancien Testament
    « Le plus grand danger était alors, comme de nos jours, la quête d'honneurs et la cupidité. Les médiums jouissaient de l'estime et de la considération de tous. Non seulement les souverains terrestres s'entouraient volontiers d'un grand nombre d'entre eux, mais les familles riches possédaient à demeure un médium pour consulter l'au-delà et l'appelaient « prêtre ». On les comblait de magnifiques présents et on les entretenait complètement. Il s'agissait, pour la plupart, de médiums que vous appelleriez aujourd'hui des médiums à planchette. Pour consulter les Esprits, ils se servaient d'un oracle qui était une imitation du pectoral utilisé dans la tente de réunion. Ceci est confirmé dans le Livre de Juges où il est rapporté comment un homme du nom de Mika rendit à sa mère l'argent qu'il lui avait volé. Celle-ci, avec une partie de l'argent, fit faire [size=17]une image taillée et une idole de métal fondu,
     qui fut placée dans la maison de Mika. Il engagea un de ses fils pour qu'il devienne son « prêtre ». Mais il engagea aussi un Lévite de Bethléem et lui dit : Fixe-toi chez moi, sois pour moi un père et un prêtre et je te donnerai dix sicles d'argent par an, l'habillement et la nourriture (Juges 17 - 10). Ce que votre traduction désigne par « image taillée » et « idole de métal » était les deux parties d’une planchette.
    Il est compréhensible, humainement parlant, que les médiums s'efforçaient de s'attirer les faveurs des gens auprès desquels ils vivaient. C'était pourtant là le véritable danger. Soucieux de ne dire que des choses agréables à leur maître, ils ne reculaient pas devant la tromperie et préféraient cacher les vérités déplaisantes pour prêcher le faux. Ainsi ils devenaient des « prophètes de mensonges » et se séparaient du camp des bons Esprits. Ils entraient dans les rangs du mal et en devenaient les instruments. Cela ne les empêchait pas d'avoir toujours le nom de Dieu à la bouche pendant leurs activités médiumniques, pour le principe et pour sauver les apparences.
    C'est surtout les médiums au service des souverains temporels qui succombaient facilement à cette tentation, comme il ressort de l'histoire du roi Achab. Quatre cents médiums se mirent d'accord pour ne promettre que du bien au roi. Ce plan commun était dicté par leur bassesse de cœur. Ils s'écartaient ainsi de tout échange avec les bons Esprits et savaient qu'ils devenaient les outils des Esprits mensongers. Ils pouvaient donc craindre d'être démasqués comme faux prophètes, si le roi s'adressait à un médium de vérité au service des bons Esprits. Par conséquent, lorsque le roi voulu faire venir et interroger Mika, un médium des bons Esprits, les faux prophètes réagirent. Ils envoyèrent un messager afin d'essayer de persuader Mika de ne dire également que du bien au roi. Cependant Mika, comme l'esprit de Dieu le lui avait révélé, annonça au roi sa chute. Alors un des faux prophètes frappa Mika à la mâchoire et s'exclama : Par où l'esprit de Yahvé m'a-t-il quitté pour te parler ? (Rois 22 - 24). Ces faits te montrent toute l'infamie de ce genre de prophètes. Par ambition et par cupidité, ils se laissaient aller à la fraude et au mensonge tout en faisant semblant d'être des instruments divins. De telles activités médiumniques étaient provoquées par des Esprits mensongers, ces prophètes le savaient pertinemment et faisaient tout pour le cacher.
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    Ces médiums au service de monarques étrangers à Dieu, devaient nécessairement conduire tout le peuple à la ruine dès qu'ils affichaient ouvertement leur culte idolâtre. On les appelait les prophètes de Baal. Ils étaient si nombreux, que souvent ils éclipsaient les bons médiums. C'est ainsi qu'il est dit au sujet du temps où régnait le Grand Prêtre Eli : [size=17]Le jeune Samuel servait donc Yahvé en présence d'Eli. La parole de Yahvé était rare en ces jours là, la vision n'était pas chose courante 
    (Samuel 3 - 1).
    A la montagne du Carmel, le prophète Elie, seul prophète de Dieu, dut faire face à quatre cent cinquante prophètes de Baal et aux quatre cent prophètes d'Achér.
    En ces temps là, les médiums se laissaient également entraîner à user de leurs facultés médiumniques pour obtenir des avantages matériels tout en se réclamant de Dieu. C'est dans ce sens qu'il faut interpréter la parole que Dieu a placée dans la bouche du prophète : Ainsi parle Yahvé contre les prophètes qui égarent mon peuple. S'ils ont quelque chose à se mettre sous la dent, ils proclament la paix. Mais à qui ne leur met rien dans la bouche, ils déclarent la guerre sainte. Aussi pour vous c'est la nuit, plus de visions ! Pour vous ce sont les ténèbres, plus de divination. Le soleil se couchera sur les prophètes (Michée 3 : 5 - 6). Ses chefs jugent pour des présents, ses prêtres enseignent pour un salaire, ses prophètes exercent la divination pour de l'argent, et c'est sur Yahvé qu'ils s'appuient ! (Michée 3 : 11).
    N'allez pas croire que les hommes de cette époque acceptaient sans contrôle les phénomènes médiumniques et les tenaient toujours pour authentiques. Leur méfiance envers les médiums égalait la votre. Ils gardaient en tête qu'ils pouvaient être abusés par des agissements frauduleux. Ils ligotaient les médiums pour que ceux-ci ne les bernent point au moyen de tours de passe-passe. A cet effet, les médiums privés, qui vivaient de leurs facultés médiumniques, fournissaient eux-mêmes à leur clientèle des bandeaux et des liens. Le client s’en servait pour bander les yeux du médium ou lui recouvrir la tête et pour lui attacher les mains et les pieds. Ce n’est que devant démonstrations, qui effectivement ne pouvaient être réalisées que par les Esprits, que les assistants impressionnés reconnaissaient la réalité de la communication avec l’au-delà. Mais comme ce n’était pas les bons Esprits qui utilisaient de tels médiums, les participants tombaient donc peu à peu sous l’emprise du mal. Les enseignements que les Esprits inférieurs leur dispensaient à travers les médiums les éloignaient du vrai Dieu et les entraînaient à faire le mal en commettant toutes sortes de turpitudes. C’est surtout les médiums féminins qui avaient le plus de succès. C’est à ces fausses prophétesses que s’adresse la menace de Dieu par la bouche du prophète Ezéchiel : Et toi, fils d'homme, tourne-toi vers les filles de ton peuple qui prophétisent de leur propre chef, et prophétise contre elles. Tu diras : Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Malheur à celles qui cousent des rubans sur tous les poignets, qui fabriquent des voiles pour la tête de gens de toutes tailles, afin de prendre au piège les âmes ! Vous prenez au piège les âmes des gens de mon peuple et vous épargneriez vos propres âmes ? Vous me déshonorez devant mon peuple pour quelques poignées d'orge et quelques morceaux de pain, en faisant mourir des gens qui ne doivent pas mourir, en épargnant ceux qui ne doivent pas vivre, et en mentant à mon peuple qui écoute le mensonge. Eh bien ! ainsi parle le Seigneur Yahvé : Voici que je vais m'en prendre à vos rubans, avec lesquels vous prenez au piège les âmes comme des oiseaux. Je les déchirerai sur vos bras et je libérerai les âmes que vous essayez de prendre au piège comme des oiseaux. Je déchirerai vos voiles et je délivrerai mon peuple de votre main, pour qu'il ne soit plus un gibier dans votre main. Et vous saurez que je suis Yahvé. (Ezéchiel 13 : 17 - 21). »
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    La formation et l’instruction des médiums aux temps bibliques
    « La façon de former les médiums dans les écoles de prophètes aux temps bibliques n’est pas présentée en détail dans les documents originaux des Ecritures. On commençait par tester les dispositions médiumniques des élèves. On identifiait rapidement ceux qui possédaient les aptitudes nécessaires, les autres étaient renvoyés. Seuls ceux qui faisaient preuve de prédispositions médiumniques importantes pouvaient rester, encore fallait-il que leur caractère et leur personnalité garantissent la mise en œuvre de leur vocation de médium au service de Dieu et du bien. Les dirigeants des bonnes écoles insistaient sur ces conditions et les rendaient obligatoires. Par contre, dans les écoles dirigées par des prêtres idolâtres, seule la faculté médiumnique comptait.
    La formation des médiums d’alors ressemblait à celle d’aujourd’hui. Toi-même tu as été le témoin oculaire de la formation de plusieurs médiums. Tu as personnellement organisé et dirigé les réunions pendant lesquelles cette formation a eu lieu. Tu organisais les séances pour en faire un service divin, et tes efforts visaient à rapprocher les assistants de Dieu. Vous aviez soin de vous mettre sous la protection de Dieu. Vous commenciez et terminiez par la prière et par la louange du Seigneur. Votre lecture était la parole de Dieu telle qu’elle apparaît dans les Livres Saints. Vous ne cherchiez que le bien et vous ne désiriez, en respectant la volonté de Dieu, que devenir de bons instruments au service du bien. C’est de la même manière que la formation des médiums était organisée par les Israélites craignant Dieu.
    A l’opposé de vos assemblées, tu devrais voir ce qui se passe dans certaines séances spirites actuelles. Il n’est presque jamais question d’y louer Dieu. On se rassemble pour satisfaire sa curiosité et pour vivre des événements insolites qui procurent des sensations. Peu importe qu’il s’agisse de bons ou de mauvais Esprits. De plus, beaucoup de gens refusent, par principe, d’attribuer ces phénomènes au monde des Esprits. On s’obstine à leur chercher une origine humaine, et de ce fait, les bons Esprits qui travaillent à rapprocher l’humanité de Dieu ne peuvent pas atteindre leur objectif.
    C’était aussi dans ce genre de réunions que l’on formait les médiums de Baal. Bien que les participants savaient qu’il s’agissait d’une communication avec le monde des Esprits, ils ne s’y intéressaient que dans le but d’obtenir des informations utiles à leurs activités terrestres. Leur destinée dans l’au-delà ne les préoccupait pas plus que les hommes d’aujourd’hui. Voilà pourquoi ils n’attachaient aucune importance à une formation des médiums axée sur les choses divines.
    Les écoles des prêtres idolâtres ne sont pas mentionnées dans la Bible parce que la formation des médiums de Baal avait lieu pendant les regroupements organisés pour honorer les idoles. Pour parvenir au mal, nul besoin d’instructions spécifiques, le mal arrive de lui-même. L’homme est naturellement tenté par le mal dès sa jeunesse. Mais celui qui veut progresser, parvenir au bien et accomplir la volonté de Dieu ne peut y parvenir que par l’effort, et une formation particulière est nécessaire. Elle s’impose donc pour tous les médiums qui désirent servir les plans de Dieu. Ces bons médiums recevaient un enseignement dans les écoles de prophètes mentionnées dans la Bible. Les dirigeants de ces établissements étaient des hommes de Dieu, tels que Samuel, Elie et Elisée.
    Au temps où les hommes de Dieu dirigeaient ces écoles de médiums, elles étaient très fréquentées. Les familles croyantes considéraient qu’avoir des enfants doués de facultés médiumniques, et instruits par ces hommes de Dieu, était un bienfait divin. Au temps de Samuel, Elie et Elisée, une école de médiums se trouvait dans chaque localité d’une certaine importante comme par exemple Rama, Gilgal, Béthel et Jericho. Les élèves d’Elisée furent si nombreux que le lieu de leur réunion devint trop étroit. Ainsi, ils dirent un jour à Elisée :[size=17]l'endroit où nous nous tenons assis devant toi est trop petit pour nous. Permets que nous allions jusqu'au Jourdain; nous y prendrons chacun une poutre et nous nous ferons là un abri pour s'y asseoir." Il répondit "Allez." 
    (Rois 6 : 1 – 2). »
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    Les médiums chez les premiers chrétiens
    « Les chrétiens du Nouveau Testament ne disposaient pas d’écoles de médiums. Ces établissements n’étaient pas nécessaires parce que les assemblées chrétiennes étaient des cultes divins célébrés de telle façon qu’ils remplaçaient parfaitement les anciennes écoles de médiums. Les assistants se donnaient la main pour prier. Ils exprimaient ainsi l’unité de pensée et de sentiment ainsi que leur attachement à une même communauté. Ils concrétisaient leur désir de prier Dieu en commun, tous membres du même corps spirituel, tous animés du même esprit, tous remplis de la même espérance, tous unis dans la même foi, tous priants le même Dieu. Se donner la main était d’une importance capitale pour les assistants doués de facultés médiumniques. Par cet acte, l’énergie fluidique des personnes présentes s’unissait pour constituer un seul courant de fluide. Les Esprits pouvaient alors l’utiliser soit pour se manifester à travers les médiums déjà formés, soit à travers les médiums novices en voie de formation.
    Les phénomènes médiumniques étaient bien connus des premiers chrétiens qui se souvenaient de ce qui se passait avant leur conversion au christianisme. Quand ils étaient encore païens, ils vénéraient le monde des mauvais Esprits et ils connaissaient les lois naturelles pour y accéder. Ils savaient que l’idolâtrie signifiait le contact avec les Esprits inférieurs. Ce contact était soumis aux même lois que les échanges avec les Esprits supérieurs. Voilà pourquoi Paul n’eut pas à enseigner aux Corinthiens les principes fondamentaux de la communication avec les Esprits, mais il lui suffisait de les mettre au courant de la différence entre les effets de la fréquentation des bons Esprits et ceux résultant du contact avec les mauvais Esprits. »
    L’apôtre Paul et les communications avec les Esprits
    « Les chapitres 12 et 14 de la première épître aux Corinthiens contiennent tout ce qu’un homme croyant et serviteur de Dieu devrait savoir à propos des échanges avec les bons Esprits. Malheureusement, de nos jours, vous ne comprenez plus ce que l’apôtre voulait préciser aux Corinthiens dans ces chapitres. Ceci provient de votre ignorance générale de tout ce qui concerne la communication avec les Esprits. Sans compter que vos traductions imparfaites de la Bible, ainsi que les commentaires erronés qui en découlent, ajoutent à la confusion des chrétiens. Pour clarifier cette question, j’aimerais reprendre avec toi les chapitres 12 et 14 de la première épître aux Corinthiens afin de te les expliquer. Selon votre traduction, le chapitre 12 commence par ces mots : [size=17]Au sujet des phénomènes spirituels, je ne veux pas frères, que vous soyez dans l'ignorance. Vous savez que lorsque vous étiez païens, vous étiez entraînés, comme au hasard, vers les idoles muettes.
     Déjà les premiers mots renferment une faute de traduction qui désoriente. Le lecteur pourrait comprendre qu’il s’agit de phénomènes ou de dons envoyés par Dieu et qui concernent l’esprit de l’homme sur la terre. Le texte grec parle tout autrement. La traduction littérale est : « Pour ce qui est de la communication avec les Esprits, je ne voudrais pas vous laisser dans l’ignorance». Aujourd’hui on dirait plus simplement, « En ce qui concerne le spiritisme, je ne voudrais vous laisser dans l’ignorance ». A l’origine, on ne disait pas « idoles muettes » mais on parlait de « dieux morts ». On appelait habituellement ainsi les démons ou les Esprits séparés de Dieu qui sont toujours désignés dans la Bible par l’expression : « les morts ».
    La traduction correcte du passage cité devrait par conséquent être la suivante : « En ce qui concerne le spiritisme, je ne voudrais pas vous laisser dans l’ignorance. Vous en savez déjà quelque chose depuis le temps où vous étiez dans le paganisme. En ces temps là, vous alliez vers les Esprits séparés de Dieu vers lesquels vous vous sentiez irrésistiblement attirés ». Dans ce qui suit, deux phrases manquent également dans le texte grec à votre disposition. Les voici : « Ainsi vous étiez devenus les associés des mauvais Esprits qui ne reconnaissent pas Jésus comme leur maître. A présent que vous appartenez au Christ et que vous êtes soumis à son autorité, vous êtes en relation avec les bons Esprits ». C’est à ces deux phrases manquantes que se rattache le verset 3 que vous avez traduit de la manière suivante : C'est pourquoi je vous le déclare, personne, parlant sous l'inspiration de l'Esprit de Dieu, ne dit "maudit soit Jésus", et nul ne peut dire "Jésus est seigneur", si ce n'est par l'Esprit Saint. Ce verset 3 contient encore une faute de traduction qui rend le passage difficile à comprendre. Le texte grec ne dit pas « par l'Esprit Saint », mais « par un esprit saint», c'est à dire sous l'action d'un esprit qui est saint.
    Ce n’est pas Dieu lui-même qui produit directement les effets dont il est question, mais ce sont les Esprits à son service, qui exécutent les missions confiées par Dieu à l’aide de la force de Dieu. C'est parce que vos traducteurs de la Bible se servent très souvent de l'expression « le Saint Esprit », là ou le texte grec dit « un esprit saint » qu'ils sont la cause de l'interprétation erronée de ce passage. Vos traducteurs vous désorientent tellement à propos de la notion du Saint Esprit qu'ils sont arrivés à fabriquer la fausse doctrine qui prétend que le Saint Esprit est une divinité.
    Afin de t'expliquer les notions exactes relatives à l'Esprit et aux Esprits, je vais prendre un exemple issu de votre vie terrestre. Cela te facilitera d'ailleurs la compréhension de ces deux premiers chapitres de la première épître aux Corinthiens. A l'époque où vos rois régnaient en souverains absolus, tout ce qui se passait dans leur royaume dépendait de la seule volonté du monarque. C'est sa volonté qui représentait la loi. Ses serviteurs et ses fonctionnaires, dans l'exercice de leurs charges, n'agissaient qu'en fonction de ses directives. Ceci ne signifiait pas que pour chacune de leurs actions ils devaient demander la permission du roi, mais qu'il existait des directives royales que chacun devait suivre. Beaucoup de fonctionnaires s'agitaient dans le royaume, mais le seul qui fixait les règles était le roi.
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    Il en est de même dans le royaume de Dieu. Un seul souverain y règne et sa volonté fait autorité, ce souverain c'est Dieu. Comme Dieu est esprit, la Bible le désigne parfois par l’expression : « l'Esprit de Dieu » ou encore « le Saint Esprit ». Les autres Esprits, qu'on appelle également « Esprits de Dieu » ou « saints Esprits », ne sont que les organes exécutifs, les serviteurs et les fonctionnaires. Ces Esprits sont guidés par des lois et par des directives. Il est inutile que Dieu leur assigne systématiquement une mission bien déterminée puisqu'ils oeuvrent en accord avec la volonté de Dieu. Ces Esprits représentent un corps gouvernemental constitué de nombreux membres différents et indépendants les uns des autres. Tous ces Esprits sont cependant dirigés comme faisant partie d'un tout, par l'Esprit créateur du monde des Esprits qui leur octroie sa puissance et sa force. C'est dans ce sens que Paul dit : [size=17]Il y a certes, diversité de dons spirituels, mais c'est le même Esprit; diversité de ministères, mais c'est le même Seigneur; diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère tout en tous
    (Corinthiens 12 : 4 - 6). Par conséquent, lorsque dans les assemblées de Corinthe, un esprit s'exprimait à travers un médium dans sa langue maternelle et qu'un deuxième esprit faisait la même chose dans une langue étrangère, et qu'un troisième esprit guérissait à travers un autre médium, et que beaucoup d'autres Esprits se manifestaient de diverses manières, et bien, tous ces Esprits n'agissaient pas de leur propre chef et avec leur propres moyens, mais il le faisaient en conformité avec la volonté et avec la force du même Dieu, l'Esprit suprême et tout puissant.
    Les Corinthiens étaient très impressionnés et interloqués lorsqu’un esprit parlait à travers un médium dans une langue étrangère. C’est pourquoi ils le désiraient ardemment et priaient pour que le maximum d’Esprits se manifeste ainsi à eux. Comme ce désir ne servait essentiellement qu’à satisfaire la curiosité humaine, Paul les en blâmait. Il leur expliquait que les visites ponctuelles des Esprits ne devaient servir qu’à les instruire et à les édifier afin de développer la communauté chrétienne. Des Esprits s’exprimant dans une langue étrangère ne pouvaient être d’aucune utilité. Le médium lui-même n’en tirait aucun avantage puisqu’il ne comprenait rien à ces discours prononcés dans d’autres langues que la sienne. Tout comme les assistants qui ne connaissaient pas ces dialectes n’en obtenaient rien de bénéfique. Paul demanda donc à ces chrétiens de prier pour que des Esprits qui dispenseraient un enseignement dans la langue maternelle des assistants leur soient envoyés. Paul leur dit aussi que, si un esprit parlait dans une langue inconnue, les assistants devaient faire traduire ce discours, soit par l’esprit lui-même, soit par un autre esprit. 
    Le fait qu’un esprit s’exprime dans une langue inconnue du médium ne servait qu’à prouver l’authenticité de l’action d’un esprit étranger et donc constituait une preuve concrète de l’existence du monde spirituel. Paul dit avec raison que ce phénomène apportait au moins une preuve aux incroyants. Je fais remarquer que vos traducteurs désignent cette manifestation dans une langue inconnue par l’expression « parler en langues » et désignent les enseignements donnés dans la langue maternelle par l’expression « don de prophétie ».
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    Paul approuve les Corinthiens quand ils s’efforcent d’entrer en relation avec les Esprits. Il dit : [size=17]Vous de même, cherchez à être inspirés, et le plus possible, puisque cela vous attire, mais que ce soit pour l'édification de l'assemblée 
    (1 Corinthiens 14 : 12). Cette phrase a également été déformée et rendue incompréhensible par vos traducteurs qui ont écrit « vous cherchez à être inspirés » alors que le texte grec dit « vous ambitionnez des Esprits ». Ce passage dit pourtant textuellement : « De même vous, puisque vous ambitionnez des Esprits, alors que ce soit pour l'édification de l'assemblée que vous cherchiez à les avoir en abondance. »
    A la fin de son enseignement, Paul avertit les Corinthiens d’éviter tout désordre à l’occasion de leurs communications avec les Esprits. Il veut que tout se déroule décemment et avec ordre, car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais d’ordre et de paix. Paul souhaite que les médiums se plient également à cette discipline. Pas plus de deux ou trois médiums ne doivent se mettre à la disposition des Esprits qui parlent en langues. De plus, d’autres Esprits doivent traduire ces langues étrangères et servir d’interprètes aux assistants. S’il n’y a aucun esprit pour interpréter, alors qu’on se taise et qu’aucun médium ne parle en langue devant l’assemblée. Quant aux discours prononcés dans la langue maternelle des participants, que le nombre des Esprits qui s’expriment soit limité à deux ou trois. Ainsi, ceux qui les écoutent ont le temps de discuter entre eux à propos des sujets abordés, ils peuvent faire-part de leur interprétation et exprimer ce qu’ils ont compris. Paul dit : « que les autres jugent». Cette exhortation que Paul adresse aux Corinthiens est identique à celle que j’ai si souvent répétée lors de vos réunions. Aussi bien moi, que tous les autres Esprits qui ont parlé, nous vous avons toujours invités à échanger vos points de vue à la fin de la réunion. C’est ce que Paul appelle « juger ». L’essentiel n’est pas d’entendre beaucoup de choses à la fois, mais de bien comprendre ce qui a été dit. Lorsque vous commentez ensemble ce que les Esprits vous ont dit, cela nous permet, à nous les Esprits, de nous rendre compte quels assistants ont bien compris et lesquels ont mal compris. Pendant vos débats et vos discussions, nous sommes encore présents et nous vous écoutons. Si nous estimons que votre interprétation est inexacte ou si des opinions divergent, nous reprenons possession des médiums et nous précisons les points que vous avez mal compris. Celui qui est ignorant du déroulement des manifestations d’Esprits et de la relation entre les Esprits et les médiums, ne peut pas comprendre les directives établies par Paul.
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    Pour compléter ce sujet, soyez certains que les relations entre les bons Esprits et vous ressemblent tout à fait à vos relations humaines. Ils sont en effets vos meilleurs amis et se joignent en grand nombre à vos assemblées. Ces Esprits étaient, pour la plupart, des mortels comme vous qui, dans l’au-delà, ont progressé vers Dieu. Ils sont destinés à être vos guides, vos conseillers et vos protecteurs. Leur désir le plus ardent est de vous rapprocher de Dieu pendant le temps de votre vie terrestre. Ainsi, au moment de quitter cette terre, vous serez en mesure d’atteindre la sphère la plus élevée possible dans le monde des Esprits. Vos amis spirituels sont souvent des Esprits ayant appartenu à des nations différentes de la votre, quand il était encore sur terre. Leur langue n’est pas nécessairement la votre. Beaucoup d’entre eux ignorent votre langue maternelle. Rendez vous compte que les Esprits, comme n'importe qui, doivent apprendre des langues terrestres qu’ils ignoraient en tant qu’êtres humains. Tous voudraient vous prodiguer de bons conseils et se pressent autour des médiums pour parler ou pour écrire à travers eux. Afin que tout se passe dans de bonnes conditions, un esprit contrôleur supervise chaque séance consacrée aux bons Esprits. Cet esprit désigne les Esprits qui prennent la parole et il leur indique pendant combien de temps ils ont l’autorisation de le faire. En donnant cette permission aux Esprits visiteurs, l’esprit contrôleur fait appliquer les règles définies par les participants eux-mêmes. Si par exemple, les participants décident qu’on ne parlera pas dans une langue inconnue des personnes présentes, alors l’esprit contrôleur n’admettra aucun autre esprit qui ne maîtrise pas la langue des assistants. Rappelons que les médiums ont tout à fait le pouvoir de refuser l’accès de leur corps à un esprit. L’état de transe ne devient possible que lorsque le médium l’accepte volontairement. Voilà pourquoi Paul dit que « les Esprits des prophètes sont soumis aux prophètes », c’est à dire aux médiums.

    Un passage des directives de l’apôtre Paul parait obscur, en partie par sa tournure et en partie en raison d’une traduction imparfaite. Ce passage est ainsi rédigé : [size=17]Quand vous êtes réunis, chacun de vous peut chanter un cantique, apporter un enseignement ou une révélation, parler en langues ou bien interpréter : que tout se fasse pour l’édification commune 
    (Corinthiens 14 : 26). Tout d’abord cette traduction est erronée. Voici ce que dit précisément ce passage : « Toutes les fois que vous vous assemblez, chacun d’entre vous a un cantique, a un enseignement, a une langue, a une interprétation…etc. ». Chacun d’entre vous le reçoit de la part des médiums présents. Ceux qui viennent aux réunions n'ont pas déjà tout cela, comme s’ils l’avaient préparé d’avance et apporté avec eux. C’est au cours de la séance que les Esprits assemblés présentent, récitent, et exposent ces différentes choses à travers les médiums : l’un un cantique, l’autre une instruction, un troisième une révélation, un autre encore un discours dans une langue inconnue, et enfin un autre la traduction des dialectes étrangers dans la langue maternelle. Chacun des assistants peut prendre, parmi cette nourriture spirituelle si abondante, ce qui est le plus utile aux besoins immédiats de son âme. Toute la communauté doit trouver de quoi l’édifier et pas seulement quelques uns des assistants. C’est la raison pour laquelle tant de choses sont offertes. Les besoins spirituels des participants sont nombreux et variés. L’esprit qui apporte beaucoup peut distribuer quelque chose à chacun. L’homme qui a reçu un bienfait pour lui même ou pour les siens trouve dans des louanges chantées par un esprit à travers un médium, une représentation de ses sentiments de gratitude. Un homme qui se sent déprimé trouve des encouragements en entendant des paroles réconfortantes et adaptées à sa situation. Parfois une personne se débat dans le doute et se demande si ce qu’elle expérimente correspond bien à des communications d’Esprits. Elle se libérera de ses doutes en entendant le médium s’exprimer dans une langue étrangère.
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    Enfin, l’apôtre Paul, en instruisant les Corinthiens des méthodes pour communiquer avec les bons Esprits, ne donne pas simplement son opinion personnelle, mais il transmet un ordre du Seigneur. Il termine son exhortation par ces mots : [size=17]Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré par l’esprit, il doit reconnaître que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur.(Corinthiens 14 : 37) et il ajoute : Voilà ce que j’enseigne à toutes les communautés des saints.»[/size]
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:55

    LA CONSULTATION DE DIEU DANS L’ECRITURE SAINTE



    [size=17]Tournez-vous vers moi et vous serez sauvé, tous les confins de la terre,
    car je suis Dieu, il n'y en a pas d'autre. Je le jure par moi-même,
    ce qui sort de ma bouche est la vérité, c'est une parole irrévocable
    Isaïe 45 : 22 - 23
    [/size]



    Le peuple de Dieu avait coutume de consulter Dieu
    « Dieu est source de vérité. Quiconque puisera à cette source atteindra la vérité et se tiendra à l’abri de l’erreur. Les croyants des temps anciens le savaient et ils cherchaient la vérité en sollicitant le contact avec Dieu. Pour cela, ils ne cherchaient pas à vivre une sorte d’illumination intérieure qui ferait naître en eux la connaissance. Non, ils mettaient en œuvre des procédés extérieurs qui rendaient la communication de la vérité divine directement accessible aux sens humains. Ils questionnaient Dieu par des moyens humains et Dieu leur répondait de la même façon.
    Ces gens savaient que le monde des bons Esprits au service de Dieu est l'agent de Sa volonté, et savaient que consulter les êtres spirituels du royaume de Dieu est équivalent à consulter Dieu lui-même. Ils connaissaient également l’existence d'un monde des Esprits du mal. L’expérience quotidienne leur prouvait d’ailleurs que l’on pouvait également dialoguer avec ce genre d’Esprits mauvais.
    A toutes les époques de l’Ancien Testament et du christianisme naissant, les hommes en quête de Dieu ont largement fait usage des procédés permettant de consulter Dieu. Les écrits de l’Ancien et du Nouveau Testament abondent en exposés et en récits relatant la consultation de Dieu par ses fidèles. Ces derniers obtenaient la vérité et recevaient les réponses de Dieu, transmises par le biais des Esprits de Dieu. Ouvre la Bible et relis les passages qui en parlent, ainsi tu en trouveras la confirmation.
    Dès les premiers chapitres, la Bible parle de consulter, d’interroger, de questionner Dieu. A propos de Rébécca, la femme d’Isaac, il est dit qu’elle consultait Yahvé lorsqu’elle avait des soucis pendant sa grossesse : [size=17]Or les enfants se heurtaient en elle et elle dit : S'il en est ainsi, à quoi bon vivre ? Elle alla donc consulter Yahvé (Genèse 25 : 22). On ne vous explique pas comment cette consultation eut lieu, ni comment elle reçut la réponse. Ce bref récit montre seulement que le fait de consulter Dieu était alors une chose très courante. »[/size]
    La consultation de Dieu au temps de Moïse, de Josué et de David
    « Après l'exode des Israélites d'Egypte, le peuple venait journellement trouver Moïse afin de consulter Dieu à propos de ses préoccupations. Le beau-père de Moïse, voyant tout ce qu'il faisait pour le peuple lui dit : [size=17]« Comment t'y prends-tu pour traiter seul les affaires du peuple ? Pourquoi sièges-tu seul alors que tout le peuple se tient auprès de toi du matin au soir ? » Moïse répondit à son beau-père : « C'est que le peuple vient à moi pour consulter Dieu. Lorsqu'ils ont une affaire, ils viennent à moi. Je juge entre l'un et l'autre en leur faisant connaître les décrets de Dieu et ses lois. »
     (Exode 18 : 14 - 16). Ici, il n'est pas non plus donné de précisions sur le procédé de consultation. Ce n'est que plus tard, lorsque, à la demande de Dieu, Moïse eut érigé la tente de réunion, que les méthodes pour consulter Dieu sont expliquées : Moïse prenait la Tente et la plantait pour lui hors du camp, loin du camp. Il la nomma Tente du Rendez-vous, et quiconque avait à consulter Yahvé sortait vers la Tente du Rendez-vous qui se trouvait hors du camp. Chaque fois que Moïse sortait vers la Tente, tout le peuple se levait, chacun se postait à l'entrée de sa tente, et suivait Moïse du regard jusqu'à ce qu'il entrât dans la Tente. Chaque fois que Moïse entrait dans la Tente, la colonne de nuée descendait, se tenait à l'entrée de la Tente et Il parlait avec Moïse. Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui se tenait à l'entrée de la Tente, et tout le peuple se levait et se prosternait, chacun à l'entrée de sa tente. Yahvé parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à son ami, puis il rentrait au camp, mais son serviteur Josué, fils de Nûn, un jeune homme, ne quittait pas l'intérieur de la Tente (Exode 33 : 7 - 11). 
    L'essentiel de cet exposé t'est déjà connu si tu te rappelles les explications antérieures. Cependant, tu peux noter une différence entre la manière employée par Moïse pour consulter Dieu et celle employée par le peuple. Dans ce passage, Moïse apparaît comme le représentant officiel du peuple, et c'est en tant que tel qu'il reçoit la réponse du Seigneur à travers la colonne de nuée, lors de cette consultation solennelle. Lorsque le peuple interrogeait Dieu, il ne recevait pas la réponse de Dieu à travers la colonne de nuée, mais d'une autre manière. Il est vrai que cette méthode n'est pas clairement présentée, cependant elle est suffisamment indiquée pour paraître compréhensible à tous ceux qui sont familiers de ces phénomènes. Il est rapporté que Josué, serviteur de Moïse, n'était pas autorisé à quitter la tente des révélations. Il fallait bien une raison à cela, et cette raison avait forcément un rapport avec la consultation de Dieu. Josué servait de médium aux gens du peuple qui interrogeaient Dieu au sujet de leurs préoccupations personnelles. Il est dit explicitement que quiconque voulait consulter Dieu allait vers la tente de réunion. Il n'y avait pas d'horaires fixés pour cela. Voilà pourquoi Josué se tenait en permanence dans la tente. Josué devait rester disponible pour servir de médium aux particuliers afin de pouvoir à tout moment leur communiquer les réponses de Dieu. Les Esprits de Dieu se servaient de lui comme instrument, tout comme ils se servent des médiums actuels.
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    C'était devenu la coutume chez les Israélites de ne rien entreprendre d'important sans avoir consulté Dieu auparavant. Dieu n'avait-il pas fait la promesse suivante à Moïse : [size=17]Ils me feront un sanctuaire, que je puisse résider parmi eux
     (Exode 25 : 8). Je te donnerai rendez-vous pour te parler. Je donnerai rendez-vous aux Israélites en ce lieu, et il sera consacré par ma gloire (Exode 29 : 43). En consultant Dieu, le peuple agissait donc selon la volonté de Dieu.
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    A la mort de Josué, les Israélites consultèrent Yahvé en disant : [size=17]« Qui de nous montera en premier contre les Cananéens pour les combattre ? » Et Yahvé répondit : « C'est Juda qui montera, voici que je livre le pays entre ses mains » 
    (Juges 1 : 1 - 2). Lorsque les Danites se cherchaient un territoire pour s'établir, ils envoyèrent cinq hommes de leur clan pour explorer le pays et le reconnaître. Ils rencontrèrent un Lévite qui demeurait dans la maison de Mika comme médium. Ils lui dirent : « Consulte donc Dieu, afin que nous sachions si le voyage que nous entreprenons réussira » (Juges 18 : 1 - 5). Dans ce chapitre 18, il est raconté dans le détail comment la consultation de Dieu se faisait. Il est dit que Mika s'était fait faire par un fondeur, une « image taillée » et « une idole de métal fondu » (Juges 18 : 14 - 31). « Une image taillée », disent vos traducteurs de la Bible, qui ne savent pas ce que cela veut dire et qui pensent même qu'il s'agit d'une idole. En réalité, il s'agissait d'une imitation du pectoral qui ornait le vêtement du Grand Prêtre et qui, comme on le sait, servait à consulter Dieu sous l'appellation « d'oracle ».
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    Ces imitations de l'oracle du Grand Prêtre servaient au peuple d'Israël à consulter Dieu en privé. C'était ce que les spirites d'aujourd'hui appellent une « planchette ». Cet instrument se composait également de deux parties : une base en plaque de fonte gravée des lettres de l'alphabet et d'autres signes, et une partie mobile en bois, légère et joliment sculptée en forme de pointe terminée par une aiguille. La plaque en fonte était, soit posée sur une table, soit fixée à un piédestal bien stable, soit placée sur une colonne. Pour questionner Dieu, on posait la pièce en bois sur la plaque polie. Le médium posait la main sur la pièce de bois, et attendait qu'elle soit déplacée par les Esprits en direction des lettres, grâce à sa propre énergie fluidique. Si cela se produisait, la pointe de la pièce de bois indiquait les lettres, les unes après les autres pour constituer des mots et des phrases qui correspondaient aux réponses des Esprits. Globalement, il s'agissait donc de la même chose que le pectoral du Grand Prêtre.

    Les oracles privés étaient parfois tout à fait semblables au précieux pectorale de Grand Prêtre. On faisait graver les lettres sur des pierres précieuses, puis on les faisait artistiquement enchâsser par un orfèvre dans la plaque de fonte. Cela nécessitait de grosses sommes d'argent. De même que le Grand Prêtre, pour consulter Dieu, portait un éphod extrêmement précieux, certains se procuraient un vêtement identique destiné aux médiums privés qui devaient s'en servir comme oracle. C'est ce que fit fabriquer Mika : [size=17]Le fondeur en fit une image taillée et une idole de métal fondu qui fut placée dans la maison de Mika. Cet homme, Mika, avait une maison de Dieu, il fit un éphod et des téraphims, et il donna l'investiture à l'un de ses fils qui devint son prêtre (Juges 17 : 5). Gedeon, avec l'or qu'il prit aux rois de Madian, fit un oracle de ce genre. Il le déposa dans sa ville, à Ophra
     (Juges 8 : 27). Tout le monde pouvait l'utiliser pour consulter Dieu. Cependant, bientôt le peuple l'utilisa également pour consulter le mal. Tout Israël alla par ce moyen se prostituer dans l'idolâtrie et l'oracle fut un piège pour Gédéon et pour sa maison. Gédéon destinait l'oracle à la consultation de Dieu, mais le peuple en abusait pour consulter les morts, c'est à dire pour se mettre en rapport avec les mauvais Esprits. C'était cela l'idolâtrie. »
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    Les réponses de Dieu
    « Les Israélites respectueux des commandements de Dieu, ne faisaient appel à des médiums privés, pour communiquer avec Dieu, qu'en cas d'urgence. Pour les sujets importants, ils préféraient plutôt se rendre à l'endroit défini pour cela par Dieu lui-même, depuis le temps de Moïse. Ils allaient à la tente de réunion dans laquelle le Grand Prêtre consultait Dieu pour eux, au moyen de son pectoral. Ainsi, les Israélites consultèrent Dieu, avant de prendre le chemin de Béthel, et Dieu leur répondit (Juge 1 : 1 - 2).
    Lorsque Saül voulait, pendant la nuit, poursuivre les Philistins et les détruire, les gens l'approuvaient, mais le prêtre lui dit :[size=17] « Approchons-nous ici de Dieu ». 
    Et Saül consulta Dieu en demandant : « Descendrai-je à la poursuite des Philistins ? Les livreras-tu entre les mains d'Israël ? ». Mais le Seigneur ne lui répondit pas ce jour-là, car le fils de Saül avait ce jour là désobéi à Dieu. En ne répondant pas, Dieu voulait faire comprendre qu'il ne répond qu'à ceux qui lui obéissent et respectent ses ordres (Samuel 14 : 36 - 46).
    David avait coutume de consulter Dieu au moyen de l'oracle. Son médium était le prêtre Ebyatar : David reprit courage en Yahvé son Dieu. David dit au prêtre Ebyatar, fils d'Ahimélek : « Je t'en prie, apporte-moi l'éphod », et Ebyatar apporta l'éphod à David. David consulta Yahvé en disant : « Poursuivrai-je cette bande ? Pourrais-je les rattraper ? » Yahvé lui dit : « Poursuis, car tu les rattraperas et tu délivreras les tiens » (1 Samuel 30 : 7 - 8).
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    Dieu ne se laisse consulter que par ceux qui ont pleinement confiance en lui et espèrent qu'il leur viendra en aide. Mais Dieu repousse celui qui commerce avec le mal et attend de l'aide des Esprits inférieurs.[size=17] Ces hommes-là portent leurs idoles dans le cœur, ils mettent devant eux l'obstacle qui les fera pécher. Vais-je me laisser consulter par eux ?
     (Ezéchiel 14 : 1 - 3 et suivants).
    Pas plus aujourd'hui qu'hier, Dieu ne répondra à ceux dont le cœur est partagé, à ceux qui aujourd'hui vont vers Dieu et demain iront vers Baal, à ceux qui aujourd'hui fréquentent les églises et demain se complairont dans la méchanceté. Dieu décrit la vraie nature de ces gens quand il dit au prophète Isaïe : C'est moi que jour après jour ils consultent, c'est à connaître mes chemins qu'ils mettent leur plaisir, comme une nation qui a pratiqué la justice et n'a pas abandonné le droit de son Dieu. Ils exigent de moi des jugements selon la justice. Ils mettent leur plaisir dans la proximité de Dieu : « Que nous sert de jeûner, si tu ne le vois pas, de nous humilier, si tu ne le sais pas ? » Or, le jour de votre jeûne, vous savez tomber sur une bonne affaire et tous les gens de peine, vous les brutalisez ! Or vous jeûnez tout en cherchant querelle et dispute et en frappant du poing méchamment ! Vous ne jeûnez pas comme il convient le jour où vous voulez faire entendre là-haut votre voix. Doit-il être comme cela le jeûne que je préfère, le jour où l'homme s'humilie ? S'agit-il de courber la tête comme un jonc, d'étaler en litière sac et cendre ? Est-ce pour cela que tu proclames un jeûne, un jour en faveur de Yahvé ? Le jeûne que je préfère, n'est-ce pas plutôt ceci : dénouer les liens de la méchanceté, détacher les courroies du joug, renvoyer libres les opprimés, bref que vous mettiez en pièce tous les jougs ! N'est-ce pas partager ton pain avec l'affamé ? Et encore héberger chez toi les pauvres sans abri; si tu vois quelqu'un de nu, tu le couvriras; devant celui qui est ta propre chair, tu ne te déroberas pas. Alors la lumière poindra comme l'aurore et ton rétablissement s'opérera très vite, ta justice marchera devant toi et la gloire de Yahvé te suivra. Alors tu appelleras et Yahvé répondra (Isaïe 58 : 2 - 9).
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    Lorsque l'on s'adressait à Dieu, Dieu ne se communiquait pas de la même façon aux uns et aux autres. Dans l'histoire de Saül il est relaté de quelle façon ce premier roi d'Israël recevait les réponses de Dieu aussi longtemps qu'il lui resta fidèle. La veille de la bataille de Gelboé, Saül consulta Dieu, mais l'esprit de Dieu ne l'habitait plus à cause de sa désobéissance : [size=17]Saül consulta Yahvé, mais Yahvé ne lui répondit pas, ni par les songes, ni par l'oracle, ni par les prophètes
     (Samuel 28 : 6). Ce passage démontre que jusqu'ici, Saül avait obtenu les réponses de Dieu, soit par les songes, soit par l'oracle, soit par les prophètes. Ce que vos traducteurs de la Bible désignent par « songes » est en fait une vision perçue par clairvoyance et clairaudition. C'est un des moyens spirituels pour communiquer une vérité. Cette capacité de voyance n'est donnée qu'à des individus qui possèdent une constitution médiumnique. En choisissant ce moyen, les Esprits doivent par conséquent s'adapter à la capacité de perception et de compréhension de l'individu qui reçoit la vision. Pour ce qui est de l'oracle, les réponses de Dieu n'étaient données qu'avec la coopération d'un médium, comme je te l'ai déjà si souvent expliqué. En ce qui concerne les prophètes qui apparaissent si souvent dans la Bible comme porteurs des messages divins, il s'agit de médiums parlants. Ceux-ci pouvaient, dans bien des cas, recevoir les réponses de Dieu par clairvoyance ou par clairaudition et les transmettre.
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    Toutes les fois que, dans les Ecritures Saintes, il est question de consulter Dieu, vous trouverez la confirmation de la vérité que Dieu communique Sa réponse, par un moyen humainement perceptible à tous ceux qui s'adressent à Lui en toute confiance, et qui font appellent à Lui pour les guider. »
    LA CONSULTATION DES MORTS DANS L’ECRITURE SAINTE



    [size=17]Un peuple ne doit-il pas consulter son Dieu ?
    Doit-il consulter les morts au sujet des vivants ?
    Isaïe 8 : 19
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    Le sens donné par la Bible aux expressions « la mort » et « les morts »
    « Dans les paroles et dans les écrits de la génération actuelle, vous désignez par les « morts », les personnes qui ont cessé de vivre sur la terre et dont le corps repose au cimetière. Cette désignation de « morts » ne veut rien dire d'autre dans votre langage usuel. Pour vous, la « mort » se limite à la séparation de l'esprit et du corps terrestre. L'Ecriture Sainte fait constamment référence à « la mort » et aux « morts », mais rarement pour désigner la mort terrestre. Les « morts » de la Bible ne sont pas ceux qui ont quitté la vie de ce monde. Il ne s'agit pas de la séparation de l'esprit et du corps, mais il s'agit de la séparation de l'esprit et de Dieu. La vie, c'est l'union avec Dieu, c'est lui appartenir. La mort, c'est être séparé de Lui. Etre mort équivaut à être séparé de Dieu.
    Ce sens donné à la notion de « mort » se retrouve tout au long de l'Ancien et du Nouveau Testament. Les « morts » sont donc les séparés de Dieu. Ils sont ceux qui sont frappés de mort spirituelle, qu'il s'agisse d'Esprits séjournant dans l'au-delà ou de personnes vivant encore sur la terre, mais en état de séparation d'avec Dieu.

    Déjà, dès la première fois que le mot « mort » se présente dans la Bible, il signifie la séparation d'avec Dieu. Lorsque, Dieu donna l'ordre, aux premiers habitants du paradis, de ne pas manger les fruits d'un certain arbre, il ajouta cet avertissement : [size=17]du jour où tu en mangeras, tu devras mourir 
    (Genèse 2 : 17). Dieu ne faisait pas allusion à la mort terrestre qui n'existait pas à ce moment là, mais à la séparation d'avec lui. En désobéissant à ce commandement, les premiers hommes ne moururent point physiquement, mais ils furent frappés de mort spirituelle. Leur désobéissance les rangea du coté du mal et, ainsi, ils se séparèrent de Dieu.
    Lorsque, avant sa mort physique, Moïse prit congé de son peuple, il lui adressa cette exhortation : je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie pour que tu vive toi et ta descendance en aimant Yahvé ton Dieu, écoutant sa voix, t'attachant à lui (Deutéronome 30 : 19 - 20). Il ne leur proposait évidemment pas la vie corporelle et il ne leur demandait pas d'éviter la mort corporelle, ce qui serait un non sens. Moïse leur parlait de la vie spirituelle qui dure aussi longtemps que l'on s'attache à Dieu, et de la mort spirituelle qui intervient dès qu'on l'abandonne et dès que l'on se sépare de Lui. Qui garde les préceptes se garde lui-même, qui est indifférent à sa propre conduite mourra (Proverbes 19 : 16). En vérité, en vérité, je (Jésus) vous le dit, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort (Jean 8 : 51).
    Le péché et l'abandon de Dieu engendrent donc la mort spirituelle : Ne savez-vous pas que vous êtes esclave soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance (à Dieu) qui conduit à la justice (Romains 6 : 16). Ou encore : Quel fruit recueilliez-vous alors d'actions dont aujourd'hui vous rougissez ? Car leur aboutissement, c'est la mort. Mais aujourd'hui, libérés du péché et asservis à Dieu, vous fructifiez pour la sainteté, et l'aboutissement, c'est la vie éternelle. Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur (Romains 6 : 21 - 23). Jacques le rappelle aussi : Que nul, s'il est éprouvé, ne dise : « C'est Dieu qui m'éprouve. » Dieu en effet n'éprouve pas le mal, il n'éprouve non plus personne. Mais chacun est éprouvé par sa propre convoitise qui l'attire et le leurre. Puis la convoitise, ayant conçu, donne naissance au péché, et le péché, parvenu à son terme, enfante la mort. (Jacques 1 : 13 - 15). Trébucher par défaillance humaine et tomber sur le chemin qui conduit à Dieu, ne cause pas la mort spirituelle du fidèle qui cherche Dieu loyalement. Il ne s'agit là que d'un vacillement dû à la faiblesse des hommes, d'une simple chute le long de la route vers Dieu. Mais tourner le dos à Dieu, vivre comme s'il n'existait pas, c'est cela le péché qui engendre la mort spirituelle.
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    Les morts sont les ennemis de Dieu. Ils se sont mis sous la domination des Esprits impurs et malfaisants : [size=17]Comme Adam, ils ont violé l'alliance, là, ils m'ont trahi
     (Osée 6 : 7). Ils ont déserté leur camp et servent le prince des ténèbres, dont ils ont fait leur dieu. C'est cela le sens des mots « idolâtrie » et «prostitution » qui reviennent si souvent dans l'Ecriture Sainte :Leurs œuvres ne leur permettent pas de revenir vers Dieu, car un esprit de prostitution est en leur sein et ils ne connaissent pas Yahvé (Osée 5 : 4). C'est leur état d'esprit d'apostats qui les empêche de revenir à Dieu. Et les libérerai-je du pouvoir du Shéol ? Les rachèterai-je de la mort ? Où est ta peste ô mort ? Où est ta contagion ô Shéol ? (Osée 13 : 14). La peste et les épidémies sont les châtiments que Dieu réserve aux apostats en laissant se répandre la troupe des Esprits malfaisants. Il faut d'abord mater ces malheureux et les mortifier par la souffrance et la misère. Il faut qu'ils tombent aussi bas que l'enfant prodigue, jusqu'à ce que la nostalgie de la maison du Père, la nostalgie de Dieu, s'empare d'eux et les pousse au retour. »
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    L’idolâtrie et la consultation des morts
    « Il est naturel que Dieu, qui n'attache de prix qu'à ce qui est bénéfique à la vie de l'esprit, interdise si sévèrement toute espèce d'échange avec les « morts », ses ennemis. Auprès des morts, on apprend rien de bon, ni la vérité, ni la vertu. Certains anciens entretenaient des relations avec les Esprits malfaisants et séparés de Dieu. Ils s'adonnaient à des pratiques spirites d'un genre inférieur qui entraînaient de terribles conséquences que la Bible désigne partout sous le nom « d'idolâtrie ».
    Les « morts », en se servant de leurs médiums humains, ont poussé le peuple crédule aux atrocités les plus impensables. Le peuple mangeait la chair des victimes offertes en sacrifice aux démons et signifiait ainsi son alliance avec eux. Mais bien pire, il sacrifiait ses fils et ses filles aux mauvais Esprits. Au cours des repas, à l'occasion des sacrifices, il se livrait aux plus abominables fornications. Dès que ces humains se mirent en communication avec le mal, le mal s'emparait d'eux, les dominait et les incitait à commettre une foule de méfaits. [size=17]Ils se mirent sous le joug de Baal-Péor et ils mangèrent les sacrifices aux morts
     (Psaume 106 : 28). Ils ont sacrifié leurs fils et leurs filles aux démons (Psaume 106 : 37).
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    Dans le Livre de la Sagesse, l'influence de cette idolâtrie sur le peuple est ainsi décrite : [size=17]Avec leurs rites infanticides, leurs mystères occultes, ou leurs orgies furieuses aux coutumes extravagantes, ils ne gardent plus aucune pureté ni dans la vie ni dans le mariage, l'un supprime l'autre insidieusement ou l'afflige par l'adultère. Partout, pêle-mêle, sang et meurtre, vol et fourberie, corruption, déloyauté, trouble, parjure, confusion des gens de bien, oubli des bienfaits, souillure des âmes, crimes contre nature, désordres dans le mariage, adultère et débauche. Car le culte des idoles sans nom est le commencement, la cause et le terme de tout mal. Ou bien en effet ils poussent leurs réjouissances jusqu'au délire, ou bien ils prophétisent le mensonge, ou ils vivent dans l'injustice, ou ils ont tôt fait de se parjurer. Comme ils mettent leur confiance dans des idoles sans vie (mortes), ils n'attendent aucun préjudice de leurs faux serments 
    (Livre de la Sagesse 14 : 23 - 29).
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    En lisant cela, vous pensez peut-être que ces hommes étaient devenus fous. Ces êtres n'avaient pas perdu la raison, ils étaient aussi normaux que vous. Mais le pouvoir du mal est si grand, sa ruse pour séduire si habile, que quiconque tombe sous sa domination aura bien de la peine à lui échapper. L'arme la plus efficace des puissances de ténèbres est le mélange du vrai et du faux.
    Ces puissances parvenaient à convaincre ceux qui communiquaient avec elles en « consultant les morts », que les animaux, le soleil, la lune et les étoiles contenaient de grands Esprits capables d'apporter le bonheur ou le malheur aux hommes. Les humains se laissaient persuader qu'il fallait adorer ces animaux et ces corps célestes pour se préserver des calamités et s'assurer le bien être. De plus, les mauvais Esprits enseignaient que la communication avec eux s'obtenait par des sacrifices, surtout par des sacrifices d'enfants. 

    Ils disaient vrai en prétendant que des Esprits sont incorporés dans chaque chose matérielle. Ils disaient vrai en affirmant que la communication avec les Esprits peut être établie en sacrifiant des offrandes. Ce qui n'était qu'un mensonge fatal, c'était l'affirmation que les Esprits des sphères inférieures étaient puissants, bienveillants et préoccupés par le bonheur de ceux qui les honoraient. Une fois que les Esprits malfaisants avaient persuadé leurs partisans de croire ce mensonge, le pas vers le sacrifice humain était vite franchi. On promettait aux parents, dont on voulait sacrifier l'enfant, que l'esprit de cet enfant deviendrait, après sa mort, le protecteur de sa famille et qu'il leur apporterait la prospérité. Par contre, si les parents refusaient de sacrifier leur enfant à l'idole, des malheurs indicibles s'abattraient sur les parents et sur l'enfant. Ce chantage avait pour conséquence de les faire souvent céder à une telle aberration.
    Que tout cela ne vous étonne pas, puisque, au cours des cérémonies idolâtres, les mauvais Esprits enseignaient ces doctrines à travers leurs médiums en transe et confirmaient leurs dires par des miracles stupéfiants. Il arrivait que les idoles elles-mêmes se mettent à parler. Ces paroles étaient entendues par un phénomène de « voix directe » produit par le monde des Esprits inférieurs à l'aide du fluide des offrandes et des médiums présents.

    A l’époque, tout comme maintenant, la cause pour laquelle on se séparait de Dieu était la course au succès matériel et à la prospérité. La différence est qu’en ces temps là, on connaissait les conditions pour contacter les Esprits, alors que, de nos jours, elles sont tombées dans l’oubli. Le rejet de Dieu se manifestait non seulement par une volte-face intérieure, mais aussi par une idolâtrie qui provoquait des manifestations d’Esprits inférieurs que chacun pouvait voir. Cette consultation des « morts » était devenue un besoin quotidien pour tout ceux dont le cœur était attaché à la matière, tout comme la consultation de Dieu était devenue un culte divin quotidien pour les croyants.

    Au travers de leurs médiums, les « morts » ne transmettaient que des messages agréables et susceptibles de flatter les passions humaines. Les gens rejetaient les bons médiums parce que, ceux-ci en tant qu’instrument de Dieu, n’avaient que des messages qui semblaient en comparaison durs et contraignants : [size=17]Car c'est un peuple révolté, des fils trompeurs, des fils qui refusent d'écouter la Loi de Yahvé, qui disent aux voyants : Ne voyez pas, et aux prophètes : Ne prophétisez rien de juste, dites-nous des choses agréables, ayez des visions trompeuses. Eloignez-vous du chemin, écartez-vous du sentier, ôtez de devant nous le Saint d'Israël. «
     (Isaïe 30 : 9 – 11). On ne désirait entendre que ce qui était agréable et pouvait contribuer au bien-être matériel. De plus, on cherchait à s’entretenir avec tel ou tel esprit bien particulier, comme Saül qui demanda à la nécromancienne d’En-dor de faire apparaître l’esprit de Samuel. Les bons Esprits n’apparaissent pas sur commande, ni ne cèdent aux caprices des humains avides de sensations. Ils se manifestent à vous spontanément, avec la permission de Dieu ou sur son ordre, dans des circonstances bien précises et avec une mission déterminée. Les bons Esprits ne visitent que les hommes en quête de Dieu pour les instruire, les éclairer et leur montrer le chemin. Même si les hommes doivent créer les conditions nécessaires aux manifestations d’Esprits, il n’appartient pas aux humains de décider lequel, parmi les bons Esprits, devra se manifester. Cette décision reste l’affaire des Esprits supérieurs. En ce qui concerne les Esprits inférieurs, ce ne sont pas non plus toujours ceux que les hommes appellent qui se manifestent. Tout simplement parce que les Esprits inférieurs ne peuvent pas non plus se manifester sans l’autorisation de Dieu. Les Esprits inférieurs affirment systématiquement qu’ils ont été invoqués parce que ce sont des Esprits du mensonge. Ainsi, ils flattent leurs partisans et ne leur disent que ce qu’ils veulent entendre pour les mettre en confiance.
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    Quelle sottise de la part de beaucoup de gens incrédules qui conviennent entre eux que le premier qui mourra devra revenir se manifester, afin d’apporter aux survivants la preuve de la vie future ! Un tel accord fait dépendre la foi de la réalisation d’une promesse humaine. Aucune preuve ne sera obtenue pas un tel procédé. Ceux qui se laissent aller à de semblables insanités montrent que leur foi en Dieu est inexistante. Quiconque meurt sans la foi trouvera dans l’au-delà un destin qui lui barrera le chemin de toute communication avec ceux qui lui survivent. De toute façon, les Esprits des sphères inférieures perdent le souvenir d’un tel engagement. Même s’ils s’en souvenaient, ils seraient incapables de quitter le lieu dans lequel leur propre faute les a relégués. Celui qui croit en Dieu pourra, quant à lui, avoir l’occasion de communiquer avec ses chers disparus qui ont été croyants, sans avoir établi un accord préalable et sans faire d'efforts particuliers dans ce sens. Ici également se vérifie cette parole du Christ : [size=17]Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, le reste vous sera donné par surcroît
     (Mathieu 6 : 33) 
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    Rechercher le royaume de Dieu n’était nullement dans les intentions de ceux qui s'associaient avec le monde des Esprits inférieurs. Au lieu de tendre vers Dieu, tous leurs efforts allaient à la poursuite des biens terrestres. C’est pourquoi ils refusaient de côtoyer les bons Esprits dont les réponses n’ont jamais flatté les hommes esclaves de leurs passions et de leurs vices. Les déclarations divines semblaient pour eux un pesant fardeau. Les exhortations et les avertissements que Dieu leur adressait directement ou par les prophètes constituaient à leurs yeux ce qu’ils désignaient par ce qualificatif sacrilège : « la charge de Yahvé ». « Quelle est la charge de Yahvé ? » était la question habituelle toutes les fois qu’on voulait savoir ce que Dieu avait fait annoncer. Et Dieu leur fit donc dire : [size=17]Et quand ce peuple, ou un prophète, ou un prêtre, te demande : « Quelle est la charge de Yahvé ? » Tu leur répondras « C'est vous la charge, et je vais vous rejeter, oracle de Yahvé ! » Et le prophète, le prêtre ou celui du peuple qui dira « charge de Yahvé », je sévirai contre cet homme-là, et contre sa maison. Ainsi parlerez-vous entre vous, entre frères : « Qu'a répondu Yahvé ? » Ou : « Qu'a dit Yahvé ? » Mais vous ne mentionnerez plus le « la charge de Yahvé », car la charge est pour chacun sa propre parole et vous pervertissez les paroles du Dieu vivant, Yahvé Sabaot, notre Dieu ! Tu parleras ainsi au prophète : « Que t'a répondu Yahvé ? » Ou « Qu'a dit Yahvé ? » 
    (Jérémie 23 : 33 – 37).
    Quiconque appartenait au peuple de Dieu n’avait pas le droit de s’avilir en communiquant avec les Esprits qui avaient déserté Dieu. Il n’avait pas le droit de « consulter les morts ». C’était là un crime de haute trahison envers Dieu et un reniement de la vérité. La vérité n’est pas du coté des « morts ». Les « morts » ne savent rien. Ce qu’ils disent est mensonge et tromperie, ils ne cherchent qu’à leurrer les croyants pour mieux les précipiter dans l’abîme.
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    Dieu adresse à son peuple ces exhortations : [size=17]Demandez moi ce qui va se passer au sujet de mes fils ! (mais) au sujet de l'œuvre de mes mains, me donneriez vous des ordres ? 
    (Isaïe 45 : 11). Je suis Yahvé ton Dieu, je t'instruis pour ton bien, je te conduis sur le chemin que tu parcours (Isaïe 48 : 17). Isaïe présente sa mission de prophète en disant : Voici que moi et les enfants que Yahvé m'a donnés nous devenons des signes et des présages prophétiques en Israël, de la part de Yahvé Sabaot qui habite sur la montagne de Sion. Et si l'on vous dit : Allez consulter les devins nécromanciens, ceux qui murmurent et qui marmonnent. Répondez plutôt : Un peuple ne doit-il pas consulter son Dieu ? Un peuple doit-il consulter les morts au sujet des vivants ? Pour recevoir l'instruction et le témoignage de Dieu, on s'exprimera par cette parole contre laquelle il n'y a pas d'arguments(Isaïe 8 : 18 - 20). Et Dieu prévient encore : Eh bien ! dis à la maison d'Israël : Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Est-il vrai que vous vous souillez en vous conduisant comme vos pères, en vous prostituant en suivant leurs horreurs, en présentant vos offrandes et en faisant passer vos enfants par le feu, que vous vous souillez avec toutes vos idoles jusqu'à ce jour ? Et moi, je me laisserais consulter par vous, maison d'Israël ? Par ma vie ! oracle du Seigneur Yahvé, je ne me laisserai pas consulter par vous (Ezéchiel 20 : 30 – 31). 
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    Les Israélites avaient pratiqué la consultation des « morts spirituels » en Egypte et nombre d’entre eux étaient tombés dans l’idolâtrie. Ceci explique l’interdiction de Dieu faite aux Israélites après leur exode d’Egypte : [size=17]Vous ne pratiquerez ni divination ni incantation
     (Lévitique 19 : 26). Ne vous adressez pas à ceux qui évoquent les morts ni aux devins, ils vous souilleraient. Je suis Yahvé votre Dieu (Lévitique 19 : 31). Celui qui s'adresse aux morts et aux devins pour se prostituer à leur suite, je me tournerai contre cet homme là et je le retrancherai de son peuple (Lévitique 20 : 6). L'homme ou la femme qui parmi vous serait nécromant ou devin; ils seront mis à mort, on les lapidera, leur sang retombera sur eux(Lévitique 20 : 27). Ce passage concerne les nécromanciens, hommes ou femmes, qui étaient des médiums à travers lesquels parlaient des Esprits malfaisants. Ces médiums étaient les propres responsables de leur association avec le mal. Ils auraient pu se garder du mal en s’adressant à Dieu avec foi et confiance et s’ils avaient communiqué avec le monde des bons Esprits. Leur châtiment était donc justifié car ils avaient commis un grand crime : Aussi même avec le crime tu as familiarisé tes voies. Jusque sur les pans de ta robe on trouve le sang des pauvres et des innocents que tu n'as pas surpris à forcer les portes(Jérémie 2 : 33 - 34). On parle ici de crime sanglant, mais il ne s’agit pas d’effusion de sang, de meurtre, ou d’homicide. Par crime, la Bible désigne le meurtre spirituel, la séparation de l’esprit d’avec Dieu. Les nécromanciens se rendaient coupables de crimes, dans ce sens qu’ils mettaient ceux qui s’adressaient à eux en rapport avec les mauvais Esprits. Par ce moyen, les nécromanciens les livraient à la mort spirituelle et les rendaient odieux aux yeux de Dieu : Quand tu te lessiverais à la potasse, en y mettant beaucoup de savon, ton iniquité resterait marquée devant moi, oracle de Yahvé. Comment oses-tu dire : Je ne suis pas souillé, après les Baals je n'ai pas couru ? Regarde tes traces dans la vallée, reconnais ce que tu as fait (Jérémie 2 : 22 - 23). La souillure que s’attirent ceux qui s’entretiennent avec les nécromanciens n’est pas d’ordre physique. Elle est surtout provoquée par le fluide mauvais qu’ils absorbent lors de leur visite chez le nécromancien. Ce fluide souille leur propre corps fluidique qui attire davantage encore les mauvais Esprits. »
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    Saül et la nécromancienne d’En-dor
    « La Bible rapporte un cas précis de nécromancie, très instructif à bien des égards. Il s’agit de la consultation de la nécromancienne d’En-dor par Saül.
    Samuel était physiquement mort. Saül avait fait bannir tous les nécromanciens. Les Philistins avaient envahi son pays en très grand nombre. A la vue du camp des Philistins, Saül ressentit une grande peur. Il consulta donc Yahvé qui ne lui répondit ni par clairvoyance, ni par l’oracle, ni par les bons médiums. Car, par sa désobéissance, Saül s’était séparé de Dieu et les Esprits de Dieu l’avaient abandonné. Alors Saül demanda à ses serviteurs de rechercher une femme possédant la faculté de consulter les « morts » afin de lui rendre visite. Comme les bons Esprits refusaient de répondre à Saül, il était résolu à s’adresser aux mauvais Esprits. Les serviteurs l’informèrent de la présence d’une telle femme à En-dor. Saül changea de vêtements pour se déguiser et il se mit en route avec deux hommes. Il arriva de nuit chez la femme et la questionna ainsi : [size=17]« Je t'en prie, fais-moi dire l'avenir par un revenant, et évoque pour moi celui que je te dirai. » Mais la femme lui répondit : « Voyons, tu sais toi-même ce qu'a fait Saül et comment il a supprimé du pays les nécromants et les devins. Pourquoi tends-tu un piège à ma vie pour me faire mourir ? » Alors Saül lui fit ce serment par Yahvé : « Aussi vrai que Yahvé est vivant, dit-il, tu n'encourras aucun blâme pour cette affaire. » La femme demanda : « Qui faut-il évoquer pour toi ? », et il répondit : « Evoque-moi Samuel. » Alors la femme vit Samuel et, poussant un grand cri, elle dit à Saül : « Pourquoi m’as- tu trompée ? Tu es Saül ! » Le roi lui dit : « N'aie pas peur ! Mais que vois-tu ? » et la femme répondit à Saül : « Je vois un elohim qui monte de la terre. » Saül lui demanda : « Quelle apparence a-t-il ? », et la femme répondit : « C'est un vieillard qui monte, il est drapé dans un manteau. » Alors Saül sut que c'était Samuel et, s'inclinant la face contre terre, il se prosterna. Samuel dit à Saül : « Pourquoi as-tu troublé mon repos en m'évoquant ? » - « C'est, répondit Saül, que je suis dans une grande angoisse : les Philistins me font la guerre et Dieu s'est détourné de moi, il ne me répond plus, ni par les prophètes, ni en songe. Alors je t'ai appelé pour que tu m'indiques ce que je dois faire. » Samuel dit : « Pourquoi me consulter, quand Yahvé s'est détourné de toi et est devenu ton adversaire ? Yahvé t'a fait comme il t'avait dit par mon entremise : il a arraché de ta main la royauté et l'a donnée à ton prochain, David, parce que tu n'as pas obéi à Yahvé et que tu n'as pas satisfait l'ardeur de sa colère contre Amaleq. C'est pour cela que Yahvé t'a traité de la sorte aujourd'hui. De plus, Yahvé livrera, en même temps que toi, ton peuple Israël aux mains des Philistins. Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi; le camp d'Israël aussi, Yahvé le livrera aux mains des Philistins. » Aussitôt Saül tomba à terre de tout son long. Il était terrifié par les paroles de Samuel; de plus, il était sans force, n'ayant rien mangé de tout le jour et de toute la nuit 
    (Samuel 28 : 8 – 20).
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    Ce passage appelle un commentaire pour que vous le compreniez correctement. Saül tremblait de peur à la vue du camp des Philistins. Cela devrait d’interpeller, puisqu’il s’agissait d’un soldat vétéran, courageux et qui s’était souvent battu sans crainte ni appréhension. D’où venait donc ce sentiment d’épouvante qui le terrassait ? Il s’agit là d’un phénomène fréquent dans la vie et dont vous êtes tous témoin. C’est le pressentiment de la mort. En fait, l’expression « pressentiment de la mort » est mal choisie. C’est plutôt la certitude de la mort qu’il faudrait dire. Dès qu’il aperçut le camp des Philistins, Saül sentit de façon certaine que sa dernière heure était venue. Le destin de Dieu a fixé cette heure pour chacun. Mais d’où venait cette voix intérieure qui donnait à Saül l’absolue certitude de mourir au cours de la bataille imminente ? Quelle est donc cette chose qui avertit intérieurement beaucoup de soldats en guerre et qui leur dit : « A la prochaine attaque, tu trouveras la mort. » ? Ou bien : « Tu ne survivras pas, cette journée est pour toi la dernière ». Ou encore : « C’est ta dernière permission, tu ne reverras plus les tiens ». Pourquoi plus d’un soldat a-t-il soudainement le cœur lourd avant de retourner au front d’ou il ne reviendra pas, alors qu’il n’avait jamais éprouvé ce sentiment lors de ses permissions précédentes ? La réponse est que pour Saül, comme pour tous les autres qui savent pertinemment que leur mort est proche, ce sont les Esprits protecteurs qui annonçaient cette dernière heure, la plus capitale de la vie d'un homme. Ces Esprits protecteurs vous sont donnés comme amis et guides. Souvent au cours de votre vie, leurs voix vous avertissent d’un danger qui vous guette. Ils cherchent à vous protéger et à vous sauver d’une catastrophe. Au moment où la vie terrestre va s’achever, ces Esprits protecteurs ébranlent votre cœur à un point tel que vous entendez forcément sonner l’heure de votre fin prochaine. Ce glas résonne pour vous comme une certitude. Ces Esprits ne sont pas autorisés à avertir tous les hommes, mais seulement ceux qui, par une grâce particulière de Dieu, ont cette bonne fortune. Cela permet à ces personnes, durant les derniers moments qui leur reste à vivre, de se rapprocher de Dieu et d'implorer Son aide pour franchir le seuil de l’au-delà.
    Pour Saül, c'était également le dernier appel des messagers de Dieu pour le presser de retourner à Dieu qu'il avait abandonné. Cependant, au lieu de renouveler sa foi et sa fidélité à Dieu au moment où il pressentait sa mort, Saül commença par consulter Dieu par l'intermédiaire des médiums dans le but de résoudre ses soucis matériels. Il n'a pas cherché à s'unir à Dieu intérieurement par le repentir, mais il voulait de l'aide pour remporter la victoire. Voilà pourquoi Dieu ne répondit pas à cette consultation extérieure. Dans sa peur devant la mort physique, Saül alla trouver la nécromancienne. »

    L’annonce de la mort

    « A cette occasion, je voudrais t'indiquer brièvement de nombreux autres présages qui annoncent l'imminence de la mort. La croyance populaire voit l'annonce d'une mort prochaine dans le hurlement d'un chien, l'apparition d'un oiseau, des plantes qui deviennent blanches et dans beaucoup d'autres choses. Ceci n'est pas de la superstition comme votre époque illuminée par la science voudrait le faire croire. C'est la vérité. Et même si ces signes précurseurs ne désignent pas les intéressés avec précision, tous ceux qui connaissent ces phénomènes devraient néanmoins y prêter attention et faire un examen de conscience. C'est un avertissement de vos Esprits protecteurs qui vous rappellent, de cette façon, les comptes que vous allez devoir rendre après votre vie sur terre. Les Esprits se servent d'animaux comme instrument et leur font faire ce qui vous sert de présage. Je vous ai souvent dit que les animaux servent également de médiums. Ils sont utilisés comme tels, aussi bien par les bons que par les mauvais Esprits. Ceci est aussi vrai pour les plantes et pour les fleurs. Mais les Esprits n'utilisent ces signes que si les hommes qui les voient sont capables de les comprendre. Les Esprits n'agissent pas en vain. J'en ai dit assez sur ce sujet. »
    Saül et la nécromancienne d’En-dor (suite)
    « Pour en revenir à la nécromancienne d'En-dor, il peut paraître étrange que Samuel ait répondu à son invocation. En effet, il n'appartenait point aux « morts », les séparés de Dieu. Samuel ne faisait pas partie des Esprits des ténèbres avec lesquels la femme d'En-dor entretenait des contacts jusqu'à maintenant. Il était un des bons Esprits de Dieu. La femme s'en aperçut d'après la grandeur surhumaine qui était celle de l'apparition de Samuel. En fait, l'apparition de Samuel représentait le châtiment divin qui s'abattait sur Saül pour avoir commis le crime de chercher à consulter les Esprits du mal. Si, à la place de Samuel, un esprit malin était apparu, il ne lui aurait pas révélé la vérité concernant son destin fatal, mais il l'aurait leurré en lui annonçant des choses agréables. Dieu, par contre, avait décrété que ce serait le bon esprit de Samuel qui se présenterait devant la clairvoyante. Ainsi, Samuel a annoncé à Saül ce que serait son lendemain. La communication de cette terrible nouvelle, la veille de son accomplissement, asséna à Saül un coup des plus sévères : [size=17]Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi, le camp d'Israël aussi.
     Ces paroles déclenchaient pour Saül, le commencement d'une indicible agonie. A partir de cet instant, et jusqu'au moment fatidique, elles allaient broyer son être intérieur. Voilà pourquoi, en les entendant, Saül s'effondra à terre de toute sa hauteur. Non seulement le but qu'il poursuivait en consultant la nécromancienne, et qui était de connaître le moyen de triompher de ses ennemis, ne fut pas atteint, mais de plus, les choses qu'ils redoutait et qu'il ne voulait surtout pas entendre, lui furent confirmées, pour son châtiment. En lui s'accomplirent les paroles que Dieu prononça à travers le prophète Ezéchiel : Car à tout homme de la maison d'Israël, à tout étranger séjournant en Israël, s'il s'éloigne de moi pour mettre ses idoles dans son cœur, s'il place devant lui l'occasion de ses crimes, et s'il vient trouver le prophète pour me consulter par lui, c'est moi Yahvé qui répondrai moi même. Je dirigerai ma face contre cet homme, j'en ferai un exemple et un proverbe, je le retrancherai de mon peuple et vous saurez que je suis Yahvé (Ezéchiel 14 : 7 - 8).
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    La nécromancienne d'En-dor reconnut Saül dès l'apparition de Samuel. Cela s'explique par le fait que, par clairaudition, elle apprit de la bouche de Samuel le nom de Saül. Lorsque Samuel dit ensuite à Saül : « Demain toi et tes fils seront avec moi », cela ne signifie pas que Saül et ses fils partageraient le sort de Samuel dans l'au-delà. Samuel veut annoncer à Saül et à ses fils qu'ils mourront le lendemain et que lui, Samuel, il viendra les chercher au moment de leur passage dans l'au-delà. En effet, les Esprits des mourants sont reçus et salués sur leur lieu de mort par ceux qui les ont précédé et qui avaient été leurs amis de leur vivant. Ils les exhortent et les instruisent avant qu'ils ne rejoignent l’endroit correspondant à leur sort. Il s'agit là d'une loi invariable du monde spirituel que l'on comprend aisément, tout comme il est évident d'aller au port attendre ses amis qui viennent de l'étranger, après être arrivé avant eux. Malgré cela, votre destin dans le pays d'arrivée n'est pas forcément identique à celui de vos amis.
    Chez la nécromancienne d’En-dor, la communication avec les morts s’effectuait par le moyen de la clairvoyance et de la clairaudition. Elle ne transmettait à ses consultants que ce qu’elle voyait et entendait. D’autres nécromanciens étaient d’authentiques médiums qui entraient en transe afin que l’esprit étranger puisse entrer en eux et parler lui-même à travers eux. Quand il est écrit que l’esprit de Samuel montait de la terre, cela ne fait que décrire les apparences. L’esprit, pour se rendre visible, a besoin d’une nuée fluidique. Il prélève cette énergie fluidique sur le rayonnement fluidique des êtres humains qui l’entourent. La nuée fluidique ne se forme pas d’emblée, mais elle se forme et se condense peu à peu. Généralement, la nuée s’agrandit de bas en haut, de sorte qu’on dirait une montée vers le haut. Samuel apparut comme un vieillard enveloppé du manteau qu’il avait coutume de porter de son vivant afin qu’on le reconnaisse. Les Esprits se révèlent en donnant à leur corps fluidique les marques distinctives qui avaient été les leurs du temps de leur vivant. Vous êtes libre de vous habiller comme il vous plaît, ainsi les Esprits sont libres de donner à leur apparence fluidique les formes qui leur semblent les plus indiquées pour un but déterminé.»
    Le rappel des lois de la communication
    « Les lois de la communication sont identiques chez les Esprits inférieurs et chez les bons Esprits, vous trouverez, dans les exposés bibliques, l’indication des mêmes moyens, qu’il s’agisse de la consultation des « morts » ou de la consultation de Dieu. Dans les deux cas, les fournisseurs de l’énergie fluidique nécessaire sont les médiums, qu’ils soient prophètes de Baal ou prophètes de Dieu. Dans les deux cas, on sacrifie des bêtes et on offre des holocaustes afin de renforcer l’énergie fluidique. Dans les deux cas, on choisit des endroits calmes et abrités, où la lumière et la chaleur ne viennent pas perturber la condensation du fluide.
    Remarquons que la Bible s'en prend tout autant à l’idolâtrie, qu'aux lieux où se passaient les échanges avec les mauvais Esprits : [size=17]Mon peuple consulte son morceau de bois, c'est son bâton qui le renseigne; car un esprit d’idolâtrie les égare, et ils se prostituent, s'éloignant de leur Dieu. Sur le sommet des montagnes, ils sacrifient, sur les collines, ils brûlent de l'encens, sous le chêne, le peuplier et le térébinthe, car leur ombrage est bon
     (Osée 4 : 12 - 13). Ce passage de la Bible prouve, une fois de plus, que les idoles sont les Esprits du mal. Quiconque s’associe avec ces Esprits morts se sépare de Dieu et succombe à la mort spirituelle : Quand Éphraïm parlait, il apportait la terreur, le peuple d'Israël était grand, mais quand il se rendit coupable par Baal, il mourut(Osée 13 : 1).
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    Le culte de Baal, sachez-le, ne consistait pas seulement à fabriquer des idoles pour s’entretenir volontairement avec les mauvais Esprits, comme aux anciens temps ou comme cela se fait encore lors des cultes idolâtres de certains peuples. L'idolâtrie est surtout une façon de penser qui exclut Dieu de la vie quotidienne, qui se consacre entièrement aux affaires temporelles et qui, sous l’influence du mal, remplace Dieu par des considérations matérielles. Les hommes d’aujourd’hui pratiquent l’idolâtrie au même titre que les peuples bibliques, encore que, dans les pays dits civilisés, on n’érige plus d’idoles en bois ou en pierre. Les idoles règnent dans les cœurs. Ces idoles sont la richesse, l’ambition et le bien être matériel. On sacrifie tout autant à ces idoles qu’aux idoles tangibles il y a des millénaires. On sacrifie encore, même si le procédé est devenu plus subtil, des millions d’hommes et d’enfants à ces idoles. Les mauvais Esprits du royaume des morts règnent encore de nos jours sur la plus grande partie de l’humanité. Ce que le prophète Michée dit des générations d’alors est tout aussi valable pour celles d’aujourd’hui : [size=17]Les fidèles ont disparu du pays : pas un juste parmi les hommes ! Tous sont aux aguets pour verser le sang, ils traquent chacun son frère au filet. Pour faire le mal leurs mains sont habiles : le prince réclame, le juge se fait payer, le grand prononce suivant son bon plaisir. Le meilleur d’entre eux est comme une ronce, le plus juste comme une haie d'épines. Aujourd'hui arrive du Nord leur épreuve; c'est l'instant de leur confusion. Ne vous fiez pas au prochain, n'ayez point confiance en l'ami; devant celle qui partage ta couche, garde-toi d'ouvrir la bouche. Car le fils insulte le père, la fille se dresse contre sa mère, la belle-fille contre sa belle-mère, chacun a pour ennemis les gens de sa maison. Mais moi, je regarde vers Yahvé, j'espère dans le Dieu qui me sauvera; mon Dieu m’écoutera 
    (Michée 7 : 2 – 7).
    Mais Dieu aura pitié aussi de l’humanité actuelle. Il fera en sorte qu’elle entre en communication avec le monde des bons Esprits et la fera ainsi ressusciter des « morts » : Après cela je répandrai mon esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront, vos anciens auront des songes, vos jeunes gens, des visions. Même sur les esclaves, hommes et femmes, en ces jours-là, je répandrai mon esprit (Joël 3 : 1 - 2).
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:56

    3ème partie
    LES MESSAGES DES BONS ESPRITS A PROPOS DES DOCTRINES RELIGIEUSES



    [size=17]Il est écrit dans les prophètes : ils seront tous renseigné par Dieu.
    Quiconque s'est mis à l'écoute du Père et à son école vient à moi (Jésus).
    Jean 6 : 45
    [/size]



    Avant-propos
    L'exposé des lois de la communication des Esprits avec la création matérielle ainsi que tout ce que j'avais vécu et observé avaient si bien éclairé les événements bibliques restés obscurs jusqu'alors, qu'ils n'avaient désormais plus de secrets pour moi. En outre, je pus aisément comprendre des phénomènes apparemment extraordinaires qui me furent relatés plus tard, soit verbalement, soit par des publications.
    Or, ce qui me tracassait le plus dans mon for intérieur se rapportait aux grands principes définis par les théologiens de ma confession. Il me fallait obtenir des certitudes au sujet de ces dogmes. J'étais prêtre et j'avais consacré ma vie à catéchiser mes semblables. J’avais naturellement besoin de savoir si ce que je croyais jusqu'ici et que j'enseignais était vrai, ou bien si dans mon Eglise, il existait des croyances qui s'écartaient de la vérité.

    Je n'imaginais pas que les divergences allaient être aussi nombreuses et aussi importantes que l'avenir devait me l'apprendre, à mon grand étonnement d'ailleurs. Pourtant, je m'étais préparé à rencontrer de telles surprises. Ces dernières années, j’ai lu que des écrivains appartenant à l’Eglise catholique avaient publié des mises en garde vigoureuses contre le spiritisme et en particulier contre le « spiritisme de révélation », comme ils l’appellent. C’est à dire précisément contre ce que tout chercheur de vérité est particulièrement désireux d’apprendre. De toute évidence, quiconque, comme moi, organise des assemblées spirites comme des cérémonies du culte divin, n’essaye pas de vivre des phénomènes spirites sensationnels, comme cela se fait parfois lors de séances occultes. Le but est d'entrer en contact avec les mêmes bons Esprits qui avaient été les instructeurs de l'humanité aux temps bibliques.

    J'espérais obtenir de leur part la vérité sur les questions les plus vitales qui intéressent l'être humain. Je désirais être instruit par les bons Esprits sur les relations qui existe entre l'ici-bas et l'au-delà. Tout le reste était pour moi secondaire et sans importance.

    En me plaçant du point de vue des « Eglises », je comprenais les raisons de leur opposition au spiritisme tel que je le pratiquais, à savoir le spiritisme de révélation. En effet, en acceptant que les hommes puissent aujourd'hui apprendre la vérité par le biais des Esprits de Dieu, les Eglises risqueraient d'ébranler leurs fondements. Les Eglises aux dogmes et aux credo souvent contradictoires craignent de perdre leurs fidèles. Le danger pour elles est que les hommes ne dépendent plus du clergé pour connaître la vérité, et qu’ils se mettent en communication avec le monde des Esprits de Dieu, comme ils le faisaient aux temps bibliques. C’est l'instinct de conservation qui pousse certains chefs religieux à se déclarer ouvertement contre le spiritisme et plus particulièrement contre le spiritisme de révélation.

    Cette lutte ressemble au combat mené par Hérode pour conserver son royaume lorsqu'il fut informé de la naissance du Roi des Juifs. Ce combat engagé par quelques Eglises contre la communication avec les bons Esprits qui est voulue par Dieu, sera tout aussi vain et inutile que le combat d'Hérode contre l'envoyé de Dieu. La vérité est que les bons Esprits se mettent en rapport avec les hommes pour les éclairer sur les grandes questions de l'au-delà, indépendamment des institutions humaines. Cette vérité se propagera triomphalement sur toute la terre. Il arrivera un jour où l'on dira de l'autoritarisme et du sectarisme : ils sont morts en effet, ceux qui en voulait à la vie de l'enfant (Mathieu 2 : 20).

    Les représentants des Eglises actuelles doivent répéter les messages qu'ils ont reçus de leurs supérieurs humains sous peine de sanctions. Cependant ce qu'ils enseignent au peuple ignorant ne correspond pas à la vérité. Toutes autres sont les réponses données par le monde des Esprits de Dieu à propos de Dieu, Sa création de la Rédemption, du Christ, des sacrements, du ciel et de l'enfer, ainsi que des origines et des fins.

    ENSEIGNEMENTS SUR DIEU



    [size=17]Prétends-tu sonder la profondeur de Dieu, atteindre la limite de Shaddaï ?
    Elle est plus haute que les Cieux : que feras-tu ?
    Plus basse que le Shéol : que sauras-tu ?
    Job 11 : 7 - 8
    [/size]


    Dieu
    « Tu voudrais que je t'instruise sur Dieu ? Mais que te dire que tu puisses comprendre ? Tu ne saisis même pas ce qui existe autour de toi. Tu ne comprends pas ton propre être. Tu ne comprends pas le plus petit caillou au bord des routes et le vermisseau qui rampe dans les jardins. Si tu ne parviens pas à comprendre la matière la plus élémentaire que tu peux voir, alors comment voudrais-tu que je t'explique l'Etre Suprême, qui est purement spirituel ? Ceci est impossible. Tu manques des notions requises pour saisir ces hautes vérités, car : un corps corruptible, en effet, appesantit l'âme, et cette demeure d'argile alourdit l'esprit aux multiples soucis. Aussi avons-nous peine à imaginer ce qui est sur terre, et ce qui est à notre portée nous ne le trouvons qu'avec des efforts. Mais ce qui est dans les Cieux, qui l'a découvert ? (Sagesse 9 : 15 - 16).

    Il est cependant une chose que chacun d'entre vous peut arriver à découvrir s'il pense logiquement. Il doit exister quelque chose qui est la cause de tout ce qui est créé. Une montre n'est pas imaginable sans horloger. L'horloge de l'univers qui est le mécanisme le plus merveilleux et le plus exact qui existe, n'est pas pensable sans un grand maître qui a fabriqué cette horloge universelle avec des trillions innombrables de rouages, qui tous s'adaptent les uns aux autres, s'emboîtent et s'assemblent avec une telle minutie que, dès à présent, il vous est possible de calculer comment après des milliers d'années, ils s'enchaîneront et se réaliseront.
    Ce grand créateur de l'horloge de l'univers inconcevable pour un cerveau humain, vous l'appelez "Dieu". Donc chacun est bien obligé de reconnaître qu'il existe un Dieu et seul : [size=17]l'insensé dit dans son cœur : non il n'y a pas de Dieu ! 
    (Psaume 14 : 1). Mais je ne saurais te rendre compréhensible ni l'essence divine ni la cause de l'être divin. Chercher à le faire équivaudrait à vouloir expliquer à un enfant de quatre ans le calcul de l'orbite d'un astre. Cet enfant ne posséderait évidemment aucune notion en astronomie ou en mathématiques et ignorerait les formules et les équations. Donc, si vos astronomes les plus célèbres ont eu besoin de nombreuses années pour calculer l'orbite d'un seul astre, tu finirais par rendre fou un homme dépourvu de telles connaissances en essayant de lui inculquer ce qui est pour lui inconcevable. Tu perdrais toi aussi la raison si je devais remplir ta tête de notions inaccessibles à ton intelligence et que ton raisonnement n'arrive pas à élaborer. Toi aussi tu es obligé d'avouer : Merveille de science qui me dépasse, trop élevée, je ne puis l'atteindre (Psaume 139 : 6).
    [/size]

    Je ne puis donc pas t'en dire beaucoup plus au sujet de Dieu que tu n'en saches déjà. Ta propre raison te présente Dieu comme un esprit souverain, créateur, cause première de toute chose, doué de volonté et qui a tout ordonné dans une harmonie universelle. Tu sais qu'Il est tout puissant, souverainement sage et parfait selon que ton intelligence arrive à saisir la portée de ces attributs. Les Saintes Ecritures te révèlent des détails sur sa façon de gouverner l'univers, sur ses œuvres merveilleuses, sur sa charité et sa pitié envers ses créatures. Je ne peux que t'expliquer les vérités de l'Ecriture Sainte au sujet de Dieu et attirer ton attention sur les fausses interprétations que vos doctrines religieuses donnent de Dieu et de Ses attributs.
    La personnalité de Dieu
    Toutes les religions s'accordent à dire que Dieu est un esprit, selon la parole du Christ : [size=17]Dieu est esprit, et les adorateurs, c'est en esprit et en vérité qu'ils doivent adorer 
    (Jean 4 : 24). Là où des divergences émergent, c'est sur la forme que l'on attribue à cet Esprit Suprême. Beaucoup s'imaginent que la forme ne s'applique qu'à la matière et non à l'esprit. Ceci est une erreur. La matière n'est que le reflet de l'esprit. La matière possède une forme et un aspect, l'esprit également, il en est donc de même pour Dieu. Rien n'est dépourvu de forme, qu'il s'agisse du monde matériel ou spirituel. La beauté c'est la perfection des formes ici-bas et dans le royaume de Dieu. Dieu est la perfection de la beauté, donc la perfection de la forme.
    Dieu, en tant qu'être indépendant, libre, pensant et doué de volonté, possède une personnalité. Or il n'existe pas de personnalité, pas de « moi » sans forme et sans aspect.
    Dieu en tant qu'esprit suprême, est différent de tous les Esprits créés. Une différence ne peut se remarquer que là où il y a des marques distinctives. Et il n'y a de marques distinctives que là où il y a une forme. Parce que Dieu possède une forme, il peut être vu par les autres Esprits. Tous ceux qui viennent à Lui le verront tel qu'il est, face à face. Moïse pria Dieu de conduire le peuple d'Israël en personne : si tu ne viens pas en personne, ne nous fait pas monter d'ici … Yahvé dit à Moïse : Cette chose que tu as dite, je la ferai encore parce que tu as trouvé grâce à mes yeux et que je te connais par ton nom (Exode 33 : 15 - 17). Et Moïse dit aussi : fais moi de grâce voir ta gloire … et Yahvé répond : tu ne peux pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre (Exode 33 : 18 - 20). Dieu a donc une forme et une face. Même si les hommes ne peuvent pas le voir, les Esprits le peuvent.
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    L'omniprésence de Dieu
    Dieu étant une individualité consciente qui possède une forme, il n'est pas omniprésent au sens où vous l'entendez. Il est vrai que tout ce qui est et tout ce qui se fait est présent pour lui grâce à la force qui émane de lui ; car tout ce qui est, existe et vit, le doit à l'énergie vitale qui émane de Dieu :[size=17] En lui nous vivons, nous nous mouvons et nous sommes 
    (Actes 17 : 28). Il est relié par son énergie à tout ce qui existe. Rien ne peut se soustraire à son influence. Mais en tant qu'individualité consciente spirituelle, Il n'est pas partout. C'est pourquoi lorsque vous récitez l'oraison dominicale, vous dites : notre Père qui êtes aux cieux. C'est pourquoi il est écrit : du haut des cieux Yahvé regarde, il voit les fils d'Adam; du lieu de sa demeure il observe tous les habitants de la terre, lui qui seul forme leur cœur, qui est attentif à toutes leurs actions (Psaume 33 : 13 - 15). Des cieux Dieu se penche vers les fils d'Adam, pour voir s'il en est un d'avisé, un qui cherche Dieu (Psaume 53 : 3). Et de la demeure de Dieu, il est dit : les bras d'un fleuve réjouissent la cité de Dieu, la plus sainte des demeures où habite le Très Haut. Dieu est au milieu d'elle, elle ne peut chanceler (Psaume 46 : 5 - 6).
    Ce que l'Ecriture Sainte vous dit de nombreuses fois n'est pas uniquement une image ou une allégorie, mais la vérité. Cependant ce que vous imaginez de façon matérielle devrait être conçu de façon spirituelle quand il s'agit de Dieu. Il existe un trône de Dieu et une demeure de Dieu. Dieu peut se rendre en personne dans les différentes parties de la création. La Bible dit vrai lorsqu'elle affirme : Lorsqu'il eut fini de lui parler, Dieu remonta au ciel, d'auprès Abraham (Genèse 17 : 22). Tu connais bien tous les passages de la Bible dans lesquels il est question des allées et venues de Dieu.
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    Le savoir divin
    Combien est merveilleuse la façon dont Dieu gouverne le monde est une chose que je ne parviens pas à vous indiquer, même un tant soi peu ; tout cela dépasse trop les limites de votre intelligence. Ainsi vous ne pouvez pas imaginer que, auprès de tous les êtres vivants, il se trouve des Esprits de Dieu qui lui rendent compte de tout ce qui se passe. Donc rien ne se passe sans que Dieu le sache. Voilà pourquoi vous dites de Dieu qu’il est omniscient, et vous n’avez pas tort. Sur un point, cependant, vous allez trop loin en parlant de l’omniscience de Dieu, de peur de lui voler un peu de sa grandeur. Vous enseignez que Dieu connaît également les libres décisions de l’homme qui appartiennent encore à l’avenir. A ce sujet, vous êtes mal informés. Dieu connaît tout ce qui est concret et fondé sur le réel. Il connaît le passé et sait le présent. Il connaît chaque pensée. Pour ce qui est de l’avenir, il connaît les destins qu’il a lui-même fixés pour ses créatures. Mais il ignore quel usage les êtres créés feront de leur libre arbitre dans le futur. Il ne sait pas ce qui dans l’avenir va dépendre des décisions de la volonté des êtres créés. Il ne sait pas d’avance comment le libre arbitre de la créature se manifestera dans telle ou telle circonstance. C’est la raison pour laquelle il met ses créatures à l’épreuve. Une telle mise à l’épreuve n’aurait aucun sens et s’avérerait inutile si Dieu connaissait d’avance, et sans faire de test, le résultat de la probation. Or Dieu ne fait rien d’inutile et sans but.

    De plus, si Dieu possédait la prescience de l’usage du libre arbitre par Ses créatures, cela ne serait possible qu’en vertu de lois qui dicteraient obligatoirement la décision à venir. Un tel système éliminerait l'usage de la libre volonté. Il y a contradiction à affirmer que tout dépend des choix de la volonté tout en étant inéluctable. La réalisation s’opérerait inéluctablement si Dieu l’avait prévu dans ce sens. Mais le savoir de Dieu, comme tout autre savoir, est soumis à des lois éternelles. Pour Dieu, la règle que deux et deux font quatre est la même que pour tout autre esprit. En l'absence de toute raison fondamentale, il ne peut y avoir ni connaissance, ni prescience, même de la part de Dieu. Car, pour ce qui est du savoir de Dieu, la formule qui dit qu’il n’existe rien sans raison, reste valable. Si Dieu connaissait par avance les décisions prises par les créatures libres il existait une prescience divine absolue, il existerait aussi une raison pour le savoir. Cette raison ne pourrait provenir que de Dieu qui, de lui-même, provoquerait la décision de la créature en la rendant nécessaire au point qu’elle ne saurait être évitée. Dans ce cas, la liberté de Ses créatures cesserait.

    L'ignorance des décisions futures prises librement par les créatures n’est pas un défaut dans la perfection divine, mais elle est la conséquence logique du libre arbitre, le don le plus précieux octroyé par Dieu à Ses créatures. Tout comme il est impossible à Dieu de faire des choses contradictoires entres elles, comme par exemple faire que deux et deux fassent cinq, il lui serait impossible de créer un être à la fois doué de liberté et dont les décisions seraient prévues d’avance et devraient nécessairement se produire. La liberté et l’obligation de prendre certaines décisions sont deux choses contradictoires entre elles. La certitude absolue d’un événement est forcément liée à la nécessité impérieuse de cet événement. Cette vérité ne saurait être contredite par vos théologiens, quelle que soit la quantité de livres composés par eux pour tenter de prouver le contraire. Ce sont des sophismes, de fausses conclusions avec lesquels ils induisent en erreur leurs semblables. Quel sophisme que de prétendre que pour Dieu tout est présent, que pour lui l’avenir n’existe pas, que le futur, y compris les actions délibérément choisies par les créatures, sont déjà pour lui des faits réels et présents, et que par conséquent Dieu les connaît. Or, pas plus que pour vous une maison que l'on projette de construire n'est pas encore debout au moment où l'on en conçoit l'idée, les événements à venir ne sont pour Lui des faits présents.

    L'existence même du libre arbitre entraîne forcément des décisions aléatoires dans leur raisonnement comme dans leur mise en œuvre. Tu sais que je dis ici la vérité comme pour tout ce que je t'ai dit auparavant. Je t'ai donné de multiples preuves que, moi qui t’instruis, je suis un esprit de vérité. Je te l'ai juré par Dieu Tout Puissant. Si je t'annonce que Dieu ne prévoit pas l'usage que fera la créature de sa liberté, je ne diminue en rien la grandeur de Dieu. C'est vous qui déshonorez Dieu en enseignant le contraire et en présentant Dieu comme une entité repoussante. En effet, nombreux sont ceux qui nient son existence parce qu'ils ne peuvent pas concevoir que Dieu puisse créer des créatures dont il sait avec certitude qu'elles vont être éternellement malheureuses. Vous enseignez bien à tort que les damnés le resteront éternellement. Votre doctrine veut que Dieu ait créé des millions d'êtres dont il sait d'avance qu'ils seront damnés pour l'éternité. Un tel Dieu ne serait pas un Dieu mais un monstre. Même le père terrestre le plus inhumain et le plus dénaturé n'enverrait pas ses enfants souffrir dans un lieu de tourments éternels. Ce qui, pour un père terrestre, équivaudrait à se rendre coupable d'une monstruosité, devrait selon vous s'appliquer à Dieu, ce Père infiniment bon !

    Relis l'Ecriture Sainte. Elle te dira que Dieu envoie des épreuves afin de constater par le comportement des hommes la direction qu'ils prennent : [size=17]C'est Yahvé votre Dieu qui vous éprouve pour savoir si vraiment vous aimez Yahvé votre Dieu de tout votre cœur et de toute votre âme 
    (Deutéronome 13 : 4). La Bible indique également la raison pour laquelle Dieu ne livra pas plusieurs nations aux mains de Josué, mais les laissa subsister. Voici ce qu'on y lit : Voici les nations que Yahvé a laissé subsister afin de mettre par elles Israël à l'épreuve, tous ceux qui n'avaient connu aucune des guerres de Canaan … Ils serviraient à éprouver Israël, pour savoir s'ils écouteraient les commandements que Yahvé avait prescrits à leurs pères par l'intermédiaire de Moïse (Juges 3 : 1 - 4). Au sujet d’Ezéchias, ce roi fidèle à Dieu, il est dit : Et même avec les interprètes des officiers babyloniens envoyés près de lui pour enquêter sur le miracle qui avait eu lieu dans le pays, c'est pour l'éprouver que Dieu l'abandonna, et pour connaître le fond de son cœur (Chroniques 32 : 31). Dans les psaumes on lit : Yahvé dans son palais de sainteté, Yahvé, dans les cieux où est son trône; ses yeux contemplent le monde, ses paupières sondent les fils d'Adam. Yahvé éprouve le juste et l'impie. Son âme hait celui qui aime la violence (Psaume 11 : 4 - 5). Et dans les proverbes : Le creuset est pour l'argent, le fourneau est pour l'or, celui qui éprouve les cœurs c’est Yahvé (Proverbes 17 : 3). Dans Isaïe nous lisons : Voici que je t'ai acheté mais non pour de l'argent, je t'ai éprouvé au creuset du malheur (Isaïe 48 : 10). Le destin de Job narré dans la Bible n’est que l’épreuve au moyen de laquelle Dieu voulait savoir comment ce juste se comporterait au milieu des plus grands malheurs. Toutes les épreuves que Dieu destine aux hommes ne seraient que de simples farces si Dieu pouvait prévoir à l’avance la manière dont elles se termineront.
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    Les erreurs des religions à propos de Dieu
    Il est certain que Dieu, qui connaît ses créatures jusqu’au plus profond de leur cœur, sait de cette manière comment leurs décisions seront très probablement prises. Nous autres, Esprits, nous possédons également cette connaissance dans une large mesure. Vous aussi, vous êtes capables de prédire avec une certaine finesse comment un de vos semblables, dont vous connaissez le caractère, se comportera dans telle ou telle circonstance. Tout cela n’est cependant que conjecture. Il n’est pas question de cela ici. Nous voulons parler d’une prescience infaillible à propos d’une décision à venir qui dépend de la libre volonté. Aucun esprit ne possède une telle connaissance. Dieu non plus. C’est pourquoi Dieu ne savait pas d’avance ni que quelques uns de ses Esprits se sépareraient de lui, ni lesquels parmi ces Esprits le feraient. Il ne connaissait que la possibilité d’une défection, qui dépendait de la liberté de décision de chacun d’eux. Si Dieu avait pu prévoir avec exactitude, comme vous l’enseignez, que des créatures qui lui doivent leur existence se sépareraient de lui en abusant de leur liberté, il ne les aurait pas créées. Il se serait limité à créer des êtres dont il savait qu’ils lui resteraient fidèles.

    Je vais t’indiquer deux autres erreurs de votre religion sur le concept de Dieu. Je vous expliquerai cela plus tard dans le détail. Vous enseignez un Dieu en trois personnes. Vous prétendez donc qu’il y a trois personnes, dont chacune est Dieu, et qui ensemble ne forment qu’un seul Dieu. Cela n’est que folie humaine et sottise incommensurable. Il n’y a pas de Dieu en trois personnes comme vous l’enseignez. Dieu n’est qu’une seule personnalité. Seul le Père est Dieu. Tous les autres Esprits saints sont des créatures de Dieu. Aucun n’est l'égal du Père.
    En outre, vous enseignez que Dieu inflige des châtiments éternels. L’enfer n’est certainement pas éternel. Dieu est amour. Il ne rejette aucune créature pour l’éternité. Tout ceux qui par leur faute se sont détournés de Lui, retourneront à Lui. Telle est la vérité, je t’en donnerai les preuves plus tard. »
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    Message  Arlitto Jeu 19 Nov 2020 - 18:57

    ENSEIGNEMENTS SUR LA CREATION DE DIEU ET SON DESTIN



    Mais tu as tout réglé avec mesure, nombre et poids.
    Car ta souveraine puissance est toujours à ta disposition,
    et qui peut résister à la force de ton bras
    Sagesse 11 : 20 – 21



    La création spirituelle
    « Dieu est esprit et tout ce qu’il a créé est esprit. Il tire du néant des êtres spirituels à son image en quantité si considérable que vous n'aurez jamais assez de chiffres à votre disposition pour les énumérer tous, même approximativement. La manière dont Dieu infiniment grand et puissant a créé le monde des Esprits ne peut pas être présentée clairement à ton intelligence humaine. Il n’est du reste pas utile à l’homme de le comprendre et cela ne sert en rien son salut spirituel. Il suffit de connaître les relations existant entre l’homme et la création de Dieu. Elles lui apprennent pourquoi il est sur terre et quels sont ses devoirs au cours de son existence terrestre. C’est le but que je me propose d’atteindre en te parlant de la création de Dieu.
    Dieu n’a pas créé le monde des Esprits en une seule fois. Dieu est le grand créateur qui, selon des lois éternellement sages, forme de grandes choses en partant de ce qui est petit. De l’unité, il crée la multiplicité et la diversité. De la moindre graine, il crée l’arbre avec ses trillions de graines qui seront les germes de nouveaux arbres. Il est celui qui ne forme pas la famille en appelant à la vie en même temps des parents et des enfants, mais il est celui qui crée le couple de parents et lui donne la faculté et le choix de procréer. Ainsi, peu à peu, la famille s’accroît par la naissance des enfants, qui à leur tour forment des couples de parents, qui engendreront d’autres familles et ainsi de suite, sans limitation.

    Dieu a procédé de la même façon pour sa création spirituelle. Toutes les lois que vous rencontrez dans l’univers terrestre sont présentes dans le monde spirituel. Je te l’ai dit et redit, et je le ferai encore afin que tu saches que cette vérité est la base de toute la science de l’au-delà, que vous l’acceptiez ou que vous le refusiez avec un sourire incrédule.
    C’est ainsi que vous ne me croirez probablement pas si je vous dis que la loi qui régit la nature terrestre et les êtres incarnés, et qui est celle de l’union du masculin et du féminin, existe nécessairement et avec la même ampleur dans la création spirituelle. La matière n’est que la représentation incarnée de ce qui est éthéré, elle apporte donc une autre forme à l’esprit. La matière n’abolit pas les lois spirituelles, mais elle leur donne un effet adapté à la forme matérielle. Tout comme dans la création matérielle il existe des êtres de sexe masculin et féminin, pour toutes les espèces et pour toutes les races, il existe aussi des Esprits masculins et féminins dans la création spirituelle. Le nombre des Esprits masculins est égal à celui des Esprits féminins. A chaque esprit masculin la loi de Dieu fait correspondre un esprit féminin. Ils sont parfaitement assortis et se complètent admirablement, et ainsi ils trouvent un bonheur suprême à œuvrer ensemble à la tâche que Dieu leur confie. Ces couples d'Esprits faits l'un pour l'autre s'appellent des « duals », ce qui veut dire deux qui vont ensemble, qui sont faits l'un pour l'autre. Ces unions sont contractées au Ciel. Toute la création est ainsi composée de couples : Contemple donc toutes les œuvres du Très-Haut, toutes vont par paires, en vis-à-vis (L’ecclésiastique ou Sirac, 33 : 15).

    Seul Dieu, et le Fils de Dieu que vous appelez le Christ, et qui a été la première créature de Dieu, sont exclus de ce principe d’existence basé sur l’union du masculin et du féminin. Les phrases de la Bible : Il les créa homme et femme (Genèse 1 : 27) et : Croissez et multipliez-vous (Genèse 1 : 27 - 28), s’appliquent à tous les autres Esprits créés.
    Le Christ est l'esprit suprême, le plus grand que Dieu ait pu créer dans sa toute-puissance. Il correspond en tout point à Son image, aussi parfaitement qu'un esprit créé peut posséder la perfection du créateur. C'est pourquoi Paul l'appelle très justement : l'image de Dieu l'invisible, premier né de toute créature (Colossiens 1 : 15). Le Christ n'est donc pas Dieu, comme certains l'enseignent injustement aujourd'hui. Il est le Fils de Dieu, créé en premier, sa créature la plus sublime, la plus grande et la plus parfaite.
    Après le Christ, six autres Esprits sont entrés dans l'existence avec l’appellation de « fils de Dieu». Cependant, ils doivent l'existence de leur corps spirituel, au Fils de Dieu le premier créé. Tous les six autres Esprits sont inférieurs au Christ en grandeur, en puissance et en majesté.
    Le deuxième fils de Dieu était celui que vous désignez sous le nom de Lucifer, le porteur de lumière, qui était après le Christ le plus éminent des Esprits créés et, comme on le verra, un rebelle contre Dieu. Un autre des sept fils de Dieu vous est présenté dans l'histoire de Tobie. Le noble esprit céleste matérialisé, qui avait accompagné le jeune Tobie, se fait connaître à la famille de Tobie par ces mots : Je suis Raphaël, l'un des sept anges qui se tiennent toujours prêt à pénétrer auprès de la gloire du Seigneur (Tobie 12 : 15).

    A l’exception du Fils de Dieu, le premier créé, le monde entier des Esprits ne fut pas amené à exister par une création directe de Dieu, comme c'était le cas pour le premier Fils de Dieu. Le monde des Esprits a été appelé à l'existence par ce Fils, à qui Dieu avait octroyé le pouvoir de création. C'est pourquoi Paul dit dans sa lettre aux Colossiens : en lui (le Christ), ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, les Trônes, les Seigneuries, les Principautés ou les Puissances, tout a été créé par lui et pour lui. Il est antérieur à tout et toutes choses subsistent en lui (Colossiens 1 : 16 - 18). 
    De même que toute l'espèce humaine a la source de son existence corporelle dans le premier homme, ainsi, le monde entier des Esprits doit son existence corporelle au Christ. De même que les hommes n'ont hérité de leur premier ancêtre humain que de leur corps matériel à travers de nombreuses générations, tandis que leur esprit est à chaque fois uni à leur corps sans la coopération des parents géniteurs, ainsi les êtres célestes doivent leur corps spirituel au Premier Né de la création céleste, au Fils de Dieu, alors que leur esprit venant de Dieu, a été chaque fois uni par Dieu à leur corps spirituel. La différence qui existe entre le corps céleste et le corps terrestre devrait te sembler claire grâce à mes explications précédentes. Chez les êtres de l'autre monde, le corps existe sous une forme spirituelle. Paul vous le dit dans sa première lettre aux Corinthiens : Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres, mais autre est l'éclat des célestes, autre celui des terrestres… S'il existe un corps matériel, il existe aussi un corps spirituel (Corinthiens 15 : 40 - 44).
    L’esprit revêt une forme par l’intermédiaire de ce que l’on appelle le corps fluidique. L’esprit lui-même est une étincelle de Dieu, dont la clarté et l’éclat se reflètent dans l’enveloppe dans laquelle il se trouve enchâssé. Ceci n’est qu’une image, mais je ne puis expliquer aux hommes ce qui relève du monde spirituel, qu’à l’aide d’images imparfaites. De même que la création terrestre se compose de différentes sortes d’êtres vivants situés à des niveaux d’évolution plus ou moins élevés, et que chaque espèce est en soi parfaite pour remplir la fonction qui lui revient, ainsi les Esprits placés par Dieu dans les corps célestes pour constituer des êtres indépendants et autonomes, se répartissent en espèces et en genres magnifiquement variés. Vous distinguez bien, d’après la Bible, les chérubins, les séraphins, les archanges, les anges, les dominations, les trônes, les puissances et les principautés. »
    L’unité des Esprits créés
    « Le monde des Esprits créé par le Christ pour former une communauté unie à Lui représentait un merveilleux organisme vivant. Tous les Esprits appartenaient à une même communauté spirituelle, bien que très variée en genres et en espèces. De même que les membres d’un corps terrestre forment une unité organique, malgré la diversité de leurs aspects et de leurs fonctions, une unité dans laquelle chaque membre possède son utilité et n’existe pas isolément pour son propre compte, ainsi les Esprits créés forment un corps spirituel avec le Christ comme chef et les autres comme membres. Dans un royaume terrestre bien ordonné, le roi en tant que souverain de la nation forme avec ses ministres, ses fonctionnaires supérieurs et inférieurs, et tous les sujets pris dans leur globalité, une seule et grande famille. Tout le monde œuvre pour le bien commun et l’intérêt de l’individu dépend de l’intérêt collectif. Il en est de même dans la grande famille des Esprits. Chaque esprit avait une mission à remplir, soit élevée, soit plus modeste, mais tous formaient une grande et merveilleuse unité. Aucun esprit n’était de trop et l’esprit isolé ne travaillait pas pour lui-même, mais avec l’ensemble pour concourir à l’harmonie universelle et au rôle dévolu à la création de Dieu. Il s’agissait de prendre part à la grande œuvre divine, au bonheur et à la beauté du créateur, à la magnificence de Dieu et du Christ, le roi désigné par Dieu.

    Voilà pourquoi l’apôtre Paul, dans ces épîtres, revient toujours à parler du mystère du corps du Christ : Car, de même que notre corps en son unité possède plus d'un membre et que ces membres n'ont pas tous la même fonction, ainsi nous, à plusieurs, nous ne formons qu'un seul corps dans le Christ, étant, chacun pour sa part, membres les uns des autres. Mais, pourvus de dons différents selon la grâce qui nous a été donnée, si c'est le don de prophétie, exerçons-le en proportion de notre foi … (Romains 12 : 4 – 6). Mais, vivant selon la vérité et dans la charité, nous grandirons de toutes manières vers Celui qui est la tête, le Christ, dont le corps tout entier reçoit concorde et cohésion par toutes sortes de jointures qui le nourrissent et l'actionnent selon le rôle de chaque partie, opérant ainsi sa croissance et se construisant lui-même, dans la charité (Ephésiens 4 : 15 – 16). Le vaniteux ne s'attache pas à la tête, dont le corps tout entier reçoit nourriture et cohésion, par les jointures et ligaments, pour réaliser sa croissance voulue par Dieu (Colossiens 2 : 19).
    Paul appelle également cette grande communauté d’Esprits « l’Assemblée » ou « l’Eglise » : Et il est aussi la tête du corps, c'est-à-dire de l’Eglise : Il est le principe, premier-né d'entre les morts, il fallait qu'il obtînt en tout la primauté, car Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute la plénitude (Colossiens 1 : 18 – 19). Il a tout mis sous ses pieds, et l'a constitué, au sommet de tout, tête pour l’Eglise, laquelle est son corps, la plénitude de celui qui est rempli, tout en tout. (Ephésiens 1 : 22 - 23). L’Eglise est donc la communauté des Esprits fidèles à Dieu dans un royaume dont le Christ est le roi. Le mot « Eglise » veut dire « domination du seigneur ». Quiconque se soumet à cette domination, donc à Dieu, fait partie de « l’Eglise ». Le véritable sens d’Eglise est donc étranger à vos Eglises terrestres et aux communautés religieuses. Tout cela a été inventé par les hommes, c’est le résultat d’erreurs humaines, et par conséquent, éphémère comme tout ce qui est humain.
    Ce que Paul écrit à propos du « corps spirituel du Christ » était une réalité concrète dans la création spirituelle. Tous les Esprits qui entraient dans l’existence étaient membres de la grande organisation spirituelle et étaient soumis au Christ. Ils n’étaient cependant soumis à aucune contrainte. Ils étaient parfaitement libres. Ce qu’ils faisaient était dicté par leur propre volonté. Tous étaient volontairement dévoués au Christ, leur roi et vicaire de Dieu, et tous se trouvaient ainsi unis à Dieu. Un lien très étroit d'affection et d'amour unissait cette grande famille d'Esprits. Le règne du Christ, ce souverain envoyé et mandaté par Dieu, n'était pas la domination d'un despote, mais un accompagnement fraternel. C'était la main protectrice du plus fort placée pour soutenir le plus faible. »
    La défection d'une partie des Esprits
    « Le libre arbitre, ce don le plus précieux que le créateur octroya aux Esprits, leur offrait également la possibilité de s'opposer aux décrets de leur roi institué par Dieu. A tous les Esprits créés, excepté au premier Fils de Dieu, s'applique la parole de l'Ecriture : A ses serviteurs, Dieu ne fait pas confiance, et en ses anges même il trouve de la folie (Job 4 : 18), et cette autre parole : A ses saints même Dieu ne fait pas confiance et les cieux ne sont pas purs à ses yeux (Job 15 : 15). Et pourtant ces Esprits restaient de saints Esprits tant qu'ils reconnaissaient l'autorité de Dieu et du Christ, et qu'ils ne se séparaient pas du royaume de Dieu par la défection.
    Malheureusement, la séparation d'une grande partie des Esprits eut lieu. Ces Esprits abandonnèrent Dieu et se révoltèrent contre le royaume du Christ. Il ne s'agissait pas, comme vous l'enseignez, d'une révolte dirigée directement contre Dieu en personne, mais contre le souverain qu'il avait institué, c'est à dire contre le Christ.
    Ce fut la première révolte. Les événements correspondaient à ce qui se passe sur la terre lors d'une révolution. Dans vos révolutions humaines, ce ne sont pas les corps matériels des révolutionnaires qui manigancent les plans de la rébellion, mais bien les Esprits des hommes terrestres. Si vous analysez minutieusement l'origine et le déroulement des révolutions humaines, vous obtiendrez une image assez proche des faits qui se sont déroulés lors de la première révolte dans le monde des Esprits de Dieu.
    Les révolutions n'éclatent pas spontanément, elles se préparent. Elles sont imaginées par un meneur qui rallie le plus grand nombre de sympathisants, il les initie, leur dévoile ses intentions et les informe de ses projets. Surtout il leur laisse entrevoir, qu'en cas de réussite, ils bénéficieront de fonctions élevées et de postes de commandement. Les initiés endoctrinent ensuite les masses, d'abord prudemment, puis de plus en plus ouvertement. Car sans l'appui des masses, aucune révolution n'est possible. Ces nombreux suiveurs qui, à l'occasion des révolutions terrestres, s'agitent et font beaucoup de tapage, ignorent généralement le véritable enjeu des événements. Ils suivent parce que d'autres suivent, ils crient parce que d'autres crient. Voilà pourquoi ils sont beaucoup moins coupables que les meneurs qui ont préparé l'ensemble du plan jusque dans les moindres détails. Ces dirigeants savent fort bien ce qu'ils veulent. C'est la raison pour laquelle vos lois humaines prévoient à leur égard un châtiment plus lourd que pour la masse des suiveurs qui sont jugés et traités avec davantage d'indulgence.

    Le meneur, celui qui s'est mis à la tête de la révolte dans le monde des Esprits, était Lucifer, le deuxième fils du Très Haut, le porteur de lumière qui, après le Christ, était le plus grand et le plus beau des Esprits de la création de Dieu. Que cherchait-il ? Il voulait être encore plus grand. Il voulait régner et détenir le premier rôle et non se résigner à être le second sous l'autorité du premier. Il voulait prendre la place du Christ et devenir roi. Il voulait renverser le frère. Ce projet n'a pas germé en lui d'un seul coup. Sa réflexion a mûri peu à peu jusqu'à devenir une décision ferme et bien arrêtée, qui a entaché d'un péché grave cet esprit sublime.
    Dieu n'intervint pas pour étouffer la révolte dans l'œuf et l'empêcher par la force, comme il aurait pu le faire. Il laisse les créatures se servir de leur libre arbitre, tout comme il n'intervient pas chez vous, les hommes, lorsque vous méditez des crimes et que vous en préparez l'exécution. Dieu laissa œuvrer Lucifer et ses proches collaborateurs et ne les empêcha pas de déployer leurs efforts pour duper les Esprits dirigeants et séduire la masse des suiveurs. C'était la grande épreuve que Dieu voulait faire subir au monde entier des Esprits créés. Les Esprits devaient choisir librement s'ils voulaient rester du côté du Christ, leur roi légitime et désigné, ou s'ils allaient adhérer au parti de Lucifer.
    Les suiveurs regroupaient toutes les catégories d'Esprits et un prince du monde des Esprits en faisait partie. Dans votre Bible, il apparaît comme l'homme qui porte le nom d'Adam. Il existait d'innombrables princes parmi les Esprits de Dieu. Un grand nombre d'Esprits étaient soumis à des princes de cette hiérarchie céleste et Adam était l'un de ces princes. Certains princes aidèrent Lucifer à fomenter la révolution. D'autres, comme Adam, faisaient partie des suiveurs.
    L'heure vint où Lucifer et ses partisans se croyaient assez forts pour oser revendiquer le pouvoir au royaume des Esprits, d'autant qu'une partie des troupes de Michel s'était ralliée à lui. Lors de vos révolutions terrestres, il est essentiel de gagner l'armée à la cause révolutionnaire. Et bien, Lucifer avait réussi la même manœuvre de manipulation vis à vis d'une partie de l'armée du ciel. Depuis toujours, Dieu avait prévu des Esprits combattants, une sorte d'armée régulière, pour parer à toute éventualité. Vous aussi vous pensez à constituer une armée permanente pour vous préserver de toute menace. Dès que le combat s'engagea et que les Esprits eurent pris position, pour ou contre le Christ, Dieu intervint énergiquement. La mise à l'épreuve était terminée. La défection, dans les comportements comme dans les cœurs était désormais accomplie. Ce fut l'heure du châtiment. Le prince Michel reçut l'ordre de renverser les rebelles avec les légions de son armée qui étaient restées fidèles. Nanti de la force de Dieu, il exécuta l'ordre. Le sort subi par celui qui avait été le porteur de lumière et par ses collaborateurs fut effroyable. »
    Le châtiment des Esprits renégats
    « Ils furent jetés dans les sphères les plus basses de la création, dont vous ne sauriez imaginer les ténèbres et la terreur. Je ne peux pas t'expliquer facilement la nature et la composition de ces ténèbres. L'obscurité sur la Terre est produite, par la disparition progressive de la lumière. Moins il y a de lumière, plus la nuit est profonde. La nuit prend donc consistance lorsque la lumière se retire, mais vous ne savez pas de quoi est faite l’obscurité. Vous savez par expérience que la couleur blanche est le résultat du mélange de toutes les couleurs et que le rayon de lumière contient toutes les couleurs. De plus vous savez que le noir est l'effet produit par l'absence de couleur. Si tu compares cette observation au fait que les Esprits ont perdu tout contact avec la lumière et les couleurs, tu comprendras combien impénétrable devait être cette obscurité, même si tu ne connais pas son essence.
    L'Ecriture Sainte parle fréquemment de ce combat des Esprits et de la chute du camp maléfique. Le Christ s'en souvient lorsqu'il dit : Je voyais le Satan tomber du ciel comme l'éclair (Luc 10 : 18). Et l’apôtre Jean fut témoin, dans une vision, du combat de Michel et de ses légions contre Lucifer : Et, il y eut une guerre dans le ciel : Michel et ses anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta, avec ses anges, mais ils eurent le dessous et il n'y eut plus de place pour eux dans le ciel. Et il fut jeté, l'énorme Dragon, l'antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l'appelle, le séducteur de tout le monde habité, on le jeta sur la terre et ses anges furent jetés avec lui(Apocalypse 12 : 7 – 9). Pierre écrit : En effet, Dieu n'a pas épargné les anges qui avaient péché, mais les a livrés aux chaînes de ténèbres du Tartare, pour les garder en réserve pour le jugement(Pierre 2 : 4). La description de la création des Esprits et de la révolte d’une partie d’entre eux figurait également, à peu près comme je te l’ai raconté, dans la première version de la Bible. Plus tard, cette description fut supprimée.
    En face de cette apostasie d’une grande partie des Esprits, vous autres les hommes, vous vous interrogez : comment est-il possible que les grands et bienheureux Esprits de Dieu aient pu tomber aussi bas ? La raison ressemble à vos considérations qui entraînent souvent vos défaillances : l’ambition, la prétention de monter plus haut. Celui qui possède voudrait posséder davantage. Celui qui détient le pouvoir voudrait devenir encore plus puissant, même au risque de tout perdre d’un seul coup. Ne voyez-vous pas qu'il se passe la même chose dans les grands événements de l'histoire de l’humanité et dans les petites situations de votre vie quotidienne ?
    Ezéchiel, sur l’ordre de Dieu, décrit la défection du roi de Tyr, qui était un esprit de haut niveau lors de la grande révolte menée par Lucifer. Ce roi avait fait partie des suiveurs, ce qui lui avait valu sa chute : Tu étais un modèle de perfection, plein de sagesse, merveilleux de beauté, tu étais en Eden, jardin de Dieu. Toutes sortes de pierres précieuses formaient ton manteau : sardoine, topaze, diamant, chrysolite, onyx, jaspe, saphir, escarboucle, émeraude, d'or étaient travaillées tes pendeloques et tes paillettes; tout cela fut préparé au jour de ta création. Toi, j'avais fait de toi un chérubin protecteur aux ailes déployées, tu étais sur la sainte montagne de Dieu, tu marchais au milieu des pierres de feu. Ta conduite fut exemplaire depuis le jour de ta création jusqu'à ce que fût trouvée en toi l’iniquité. Par l'activité de ton commerce, tu t'es rempli de violence et de péchés. Je t'ai banni de la montagne de Dieu et je t'ai fait périr, chérubin protecteur, d’entre les pierres de feu. Ton cœur s'est exalté à cause de ta beauté. Tu as perdu ta sagesse à cause de ton éclat. Je t'ai jeté à terre, je t'ai offert en spectacle aux rois. Par la multitude de tes fautes, par la malhonnêteté de ton commerce, tu as profané tes sanctuaires. J'ai extrait de toi un feu : c’est lui qui t’as dévoré; je t'ai réduit en cendres sur la terre, aux yeux de tous ceux qui te regardaient. Quiconque te connaît parmi les peuples est frappé de stupeur à ton sujet. Tu es devenu un objet d'effroi, et pour jamais tu n’es plus (Ezéchiel 28 : 12 – 19).
    « Ton cœur s’est exalté », voilà qui exprime admirablement la cause de la défection des Esprits. « Je ne veux pas servir, je veux commander », voilà ce qui a été à l’origine de la chute. »

    Le paradis comme sphère spirituelle

    « Qu’est-il donc advenu des suiveurs ? Ceux-ci étaient bien moins coupables que les meneurs. Dieu ne punit qu’en proportion de la faute commise. Cela aurait été une injustice si Dieu les avait précipités avec Lucifer dans le même abîme ténébreux. Dieu les traita avec clémence. Il leur infligea une peine relativement bénigne. Certes, ils furent privés des splendeurs dont ils avaient joui jusqu’alors, mais la sphère où Dieu les exila semblerait magnifique à vos yeux. Si ce lieu ne ressemblait pas aux splendeurs passées, il rappelait pourtant beaucoup le Ciel. Il s’agissait effectivement du « paradis » de votre Bible. C’était cela le lieu de leur relégation. Ce lieu n’était pas situé sur la terre, comme vous avez coutume de l’expliquer. En effet, en ce temps là, le monde matériel n’existait pas encore.
    La description biblique du paradis, qui le présente comme un beau jardin sillonné de fleuves, planté d’arbres et de fleurs, rempli de fruits, vous a donné l’idée de situer ce lieu sur la terre. Vous ignorez que tout ce que vous voyez sur votre terre sous une forme matérielle, existe dans les sphères de l’au-delà sous une forme spirituelle. Il y a là-bas des formes, des demeures, des rivières, des arbres, des bois, des fleurs, des fruits, des aliments, des boissons, de l’or, des pierres précieuses, des montagnes, des vallées, de la musique, des chants, des parfums, des couleurs et des sons. La Bible confirme fréquemment mes dires. Elle décrit la cité de Dieu comme entourée de murailles percées de portes. Il y a, dit-elle, des pièces d’eau, des fleurs épanouies, d’innombrables choses belles et précieuses qui réjouissent le cœur. Vous donnez à cette description une signification symbolique et imagée. Or tout cela est la réalité et non une simple image. Le Christ n’a-t-il pas dit : Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures, sinon, je vous l'aurais dit; je vais vous préparer une place. Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi, vous soyez (Jean 14 : 2 – 3). Il a dit aussi : En vérité, je vous le dis, je ne boirai plus du produit de la vigne jusqu'au jour où j’en boirai de nouveau dans le Royaume de mon Père(Marc 14 : 25).
    N’est-il pas fait expressément mention, dans la description que fait le prophète Ezéchiel du chérubin tombé, que ce dernier, avant sa chute, était resplendissant de beauté et vêtu d’or et de pierres précieuses ? Ne t’ai-je pas déjà expliqué, à propos du fluide vital, que chaque esprit possède un corps fluidique, et que les corps physiques terrestres ne sont que des matérialisations du corps fluidique. La forme la plus parfaite du corps n’est pas sa forme matérialisée, mais sa forme spirituelle. Le corps spirituel l’emporte en beauté sur le corps matériel. Le joyau spirituel est supérieur en beauté à la pierre précieuse matérielle. L’or spirituel dépasse largement en valeur l’or matériel. L’or et les gemmes, qu’ils soient sous une forme matérielle ou spirituelle, ne sont que du fluide merveilleusement préparé, qui est présent dans un cas dans un état condensé, et dans l'autre cas dans un état non condensé. Ceci peut vous sembler difficile à comprendre, à cause de vos notions et de vos concepts qui se limitent à l’univers matériel. Vous vous représentez mal ce qui est spirituel ou dans un état éthéré. Dans votre jeunesse vous n’avez jamais été orientés dans ce sens. Mais les clairvoyants, dont la vision spirituelle leur permet de voir ce qui est éthéré, peuvent parfaitement comprendre ce que je viens de dire. Ils comprendront également que la description du paradis, avec ses arbres, ses plantes, ses fruits et ses fleuves présente une sphère spirituelle, c’est à dire un environnement spirituel. Dans votre propre cas, ce que vous expérimentez, ce que vous voyez et entendez dans vos rêves, vous ne le percevez pas physiquement, mais cela vous apparaît sous une forme et un aspect spirituel. »
    La probation des Esprits dans le paradis
    « C’est dans un environnement spirituel, dans la sphère spirituelle du paradis, que les suiveurs de la révolte des Esprits furent relégués. Il ne s’agissait pas tellement de les punir, que de les mettre à nouveau à l’épreuve. Ce fut un acte de justice et de bonté de la part de Dieu qui donna à ses Esprits une chance de se racheter. Il s’agissait de suiveurs, et leur péché n’était pas le fait d’une volonté entièrement mauvaise et corrompue. Leur faute était due à une faiblesse passagère et à l’influence néfaste des séducteurs. Extérieurement, ils avaient participé à cette défection, à cette séparation d’avec Dieu. Mais leur cœur était partagé entre le Christ et Lucifer, comme cela se produit encore de nos jours chez tant de personnes. Ils penchaient pour ainsi dire des deux cotés. La justice de Dieu exigeait une prise de position claire de leur part. En les plaçant dans la sphère paradisiaque, Dieu leur allouait une sorte de zone neutre, où ils avaient tout le loisir de prendre une décision. Faire un choix aurait été pour eux une chose évidente s’ils avaient possédé les mêmes facultés spirituelles qu’auparavant, quand ils résidaient dans le royaume de Dieu. Mais ce n’était plus le cas. Comme je te l’ai enseigné en te parlant des lois de l’énergie fluidique, dès qu’un esprit ressent une opposition vis à vis de Dieu, cela entraîne un changement de son corps fluidique qui en est souillé. Le corps spirituel perd alors sa nature purement éthérée, il s'obscurcit et subit une certaine condensation. Cette transformation diminue non seulement l’intelligence, mais prive l’esprit du souvenir de son existence passée.
    Les Esprits relégués dans la sphère paradisiaque avaient donc perdu le souvenir de toutes les splendeurs vécues avant leur défection dans le royaume de Dieu. Sans cela, la mise à l’épreuve de ces Esprits dans le paradis aurait été impossible. En effet, le souvenir du bonheur passé et la comparaison avec la situation du moment n’aurait pas laissé de place à l’hésitation ou à une prise de position. Mais, ni le souvenir des splendeurs passées, ni celui de la révolte, ni celui du combat entre les Esprits, ni celui de leur propre défection, n’étaient présents dans leur mémoire. Ils ne connaissaient que leur existence du moment, comme vous autres vous ne connaissez que votre vie actuelle, sans vous souvenir de vos incarnations et de vos existences précédentes. La plupart des hommes s’imaginent que leur naissance correspond à leur première vie. Ils ne se souviennent plus de leur ancien séjour auprès de Dieu, ni des incarnations successives de leur esprit. Peu d’entre eux possèdent le sentiment diffus d’avoir déjà vécu autrefois. »
    « Le test donné aux Esprits dans le Paradis consistait à respecter une interdiction de Dieu dont ils ne comprenaient pas la raison. La Bible vous présente cette interdiction par l’image d’un fruit défendu. Cette interdiction s’appliquait à tous les suiveurs qui, comme Adam, étaient tombés. Ces suiveurs séjournaient avec Adam dans la même sphère spirituelle et leur corps fluidique était de la même nature que le sien. Aussi bien les armées célestes fidèles à Dieu, que les puissances des ténèbres se pressaient autour d’Adam et des autres Esprits. Les amis de Dieu les encourageaient à persévérer et à respecter l’interdiction faite par Dieu. Les puissances du mal ne ménageaient pas leurs efforts pour les persuader du contraire, par des interventions mensongères mais alléchantes qui présentaient le mépris de l’interdiction comme la meilleure option. Il s’agissait de la même lutte qui fait rage dans chaque individu encore de nos jours. D’une part, le démon insinue ses promesses illusoires et fait miroiter que la violation de la loi divine est plus avantageuse que l’obéissance. D’autre part la voix intérieure du bien exhorte, averti et supplie de ne pas céder au mal. C’est à l’homme de décider quelle route il veut prendre.
    Si dans votre vie terrestre, vous voulez rallier la masse du peuple à vos idées, vous cherchez en priorité à attirer les célébrités qui ont la faveur du peuple. Ces célébrités populaires adoptent des attitudes et des opinions qui sont copiées et suivies par un grand nombre de personnes. Ainsi, parmi la foule des Esprits du paradis, Adam, l’ancien prince céleste, occupait une place éminente en raison de ses grandes facultés spirituelles. Sa prise de position vis à vis de l’interdiction de Dieu était donc capitale aux yeux des autres Esprits. Voilà pourquoi les puissances du mal s’employèrent à le faire chuter en premier. Dans ce but, elles firent appel à l’esprit féminin qui avait été créé comme le « dual » d’Adam, et que votre Bible appelle Eve. Eve succomba aux sollicitations du mal et provoqua également la chute d’Adam, et son exemple fut suivi par les autres Esprits séjournant dans la même sphère paradisiaque.

    Par cette deuxième chute dans le péché, Adam et les autres devinrent la proie du mal, par conséquent ils se retrouvèrent presque au même niveau que Lucifer. Ils furent précipités du paradis vers l’abîme des ténèbres. Lucifer était à présent devenu le prince de ces Esprits. Dans son royaume il était le seul maître. Il est vrai que Lucifer ne pouvait pas échapper à la toute puissance divine et qu’il devait la respecter. Cependant, à l’intérieur de son royaume il possédait une liberté totale pour exercer ses doits souverains sur ceux qui étaient devenus librement ses sujets.
    Ce fut là une terrible conséquence de la justice divine qui châtia ainsi les coupables en les livrant entièrement au pouvoir de Lucifer. Il avait désormais le droit de traiter à sa guise tout ceux qui s'étaient rallié à lui. Le point de non-retour était atteint. Rien, pas même un repentir tardif, n’aurait pu les libérer. Ils étaient irrémédiablement tombés sous la coupe du prince de l’enfer. C’est la dette à laquelle Paul fait allusion dans ses épîtres

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     , et dont il dit qu’elle avait provoqué la « mort » de ceux qui avaient péchés.
    Il se passe la même chose dans vos nations terrestres. Quiconque devient le citoyen d’un pays doit se soumettre aux autorités de ce pays, et il ne peut pas repasser la frontière sans permission. Si le pays en question entre en guerre, il n'est jamais autorisé à passer à l’ennemi. Dans le fief de Lucifer, en état de guerre permanente contre le royaume de Dieu, il était hors de question que Lucifer laisse un de ses vassaux retourner dans ce royaume. Pour citer un autre exemple, je voudrai te dire que, quiconque s’engage dans la légion étrangère est obligé d’y rester, même s’il change d’avis plus tard à cause de la dureté de la vie qu’il doit mener dorénavant. S’il cherche à s’évader, les légionnaires le poursuivront. S’il est repris, son sort s’en trouvera aggravé. Il ne pourra pas retrouver son ancien mode de vie qu’il a abandonné volontairement.
    Le royaume de Satan était une sorte de légion étrangère. Celui qui y entrait ne pouvait plus faire marche arrière. Un abîme infranchissable séparait le pays des ténèbres du royaume de Dieu. Aucun pont ne permettait de passer d’une rive à l’autre. Le pont fut construit plus tard par la Rédemption apportée par le Christ, qui enseigne la même vérité dans la parabole du riche et du mendiant Lazare, dans laquelle Abraham dit : Entre nous et vous un grand abîme a été fixé, afin que ceux qui voudraient passer d'ici chez vous ne le puissent pas, et qu'on ne traverse pas non plus de là-bas chez nous (Luc 16 : 26).
    En prenant un troisième exemple, considérons le destin d'un soldat qui pendant une guerre déserte et passe à l’ennemi. Même si ensuite il regrette amèrement sa désertion, comme il ne peut pas revenir dans sa patrie, il ne sera pas libéré. »

    La décision de Dieu et ses conséquences
    « J’en suis arrivé à vous parler des deux royaumes, diamétralement opposés. Le royaume des « morts », des séparés de Dieu, et le royaume de Dieu. Le royaume des ténèbres contre le royaume de la lumière. Le royaume de Lucifer contre le royaume du Christ. Ici Lucifer, là le Christ.
    Dieu aime cependant tous Ses enfants, même ceux qui, par leur faute, ont quitté la maison du Père. Dieu les a créés par l’intermédiaire de Son Fils et Il en a fait des membres spirituels du corps spirituel du Christ. Pour cette raison, Dieu souhaite que ces membres séparés soient réunis à la structure de Son Fils : Et eux, s'ils ne persévèrent pas dans leur manque de foi, ils seront greffés : Dieu est bien assez puissant pour les greffer à nouveau (Romains 11 : 23).
    Mais, pour pouvoir à nouveau intégrer les branches arrachées à l’arbre de la vie, pour réincorporer les membres séparés dans l’organisme vivifiant du corps du Christ, il fallait que cela se fasse par une décision libre et volontaire des Esprits séparés. Dieu leur avait octroyé le libre arbitre. C’est librement et par choix, que les meneurs et les suiveurs avaient rejoint les rangs des rebelles lors de la guerre des Esprits. C’est librement et par choix, que les suiveurs avaient échoué une deuxième fois durant l’épreuve survenue lors de leur séjour dans le paradis. C’est donc librement qu’ils devaient aussi se relever et revenir à la maison du Père.
    Malheureusement, cela paraissait impossible.

    Tout d’abord, il fallait exclure tout retour de Lucifer et de ses meneurs. L’orgueil terrassé se transforme toujours en une méchanceté butée, qui préfère le malheur à l’humilité et à la soumission. Bien sûr, les anciens suiveurs parmi les Esprits séduits possédaient une mentalité différente de celle de leurs chefs. Mais ils avaient perdu tout espoir de salut. Sans espoir, il n’y a plus de volonté pour tenter de retrouver le chemin du salut, ni même pour s’y préparer. Et même s’ils avaient eu encore la volonté de retrouver Dieu, il existait un obstacle insurmontable qui était l’autorité souveraine de Lucifer sur ces Esprits, laquelle lui avait été concédée par Dieu.
    Mais les voies de Dieu sont merveilleuses et sa sagesse connaît les moyens nécessaires à atteindre ses buts : Mais tu as pitié de tous, parce que tu peux tout, tu fermes les yeux sur les péchés des hommes, pour qu'ils se repentent. Tu aimes en effet tout ce qui existe, et tu n'as de dégoût pour rien de ce que tu as fait; car si tu avais haï quelque chose, tu ne l'aurais pas formé. Et comment une chose aurait-elle subsisté, si tu ne l'avais voulue ? Ou comment ce que tu n'aurais pas appelé aurait-il été conservé ? Mais tu épargnes tout, parce que tout est à toi, Maître ami de la vie (Sagesse 11 : 23 - 26).
    Après la défection d’une partie des Esprits, Dieu arrêta le projet qui devait ramener à lui ces Esprits séparés. Le plan de salut de Dieu est le grand mystère communiqué à l’apôtre Paul et aux autres apôtres par les Esprits que le Christ leur envoya. Mais les apôtres n’osaient pas dévoiler dans leurs lettres aux premiers groupes chrétiens toute la vérité sur le plan de salut de Dieu. Ils n’auraient pas pu en comprendre l’essentiel par une simple lecture. Il fallut donc que, au cours des cultes divins, Dieu leur révèle, peu à peu toute la vérité, à l’aide des Esprits qui s’exprimaient à travers les médiums. Ceci se faisait d’après les lois que je t’ai expliquées, et que j’utilise pour t’instruire à présent au sujet des mêmes vérités.
    Toi-même tu ne comprendras pas d’emblée toute la vérité concernant le plan de Rédemption. Vous ne pouvez pas, comme Paul le répète si souvent aux premiers chrétiens, supporter des aliments solides. Comme les enfants, vous ne supportez que le lait. La vérité concernant la grandeur et l’ampleur du plan est pour l’esprit humain un aliment solide que seuls ceux dont l’esprit a pris de la vigueur sont capables de supporter. Les nourrissons dans le domaine de la foi et de la vérité ne digèrent que des vérités facilement assimilables par eux.
    Ce que je te donnerai ne sera pas du lait, mais des aliments solides. Je n’ai pas l’intention de me limiter à te communiquer simplement la connaissance de la vérité sur ce qui se passe dans l'au-delà. Il faut surtout que tu acquières la connaissance de l’enchaînement des causes et des effets pour chacune des vérités prises isolément. C’est cette connaissance qui te sera révélée par mes enseignements, car seule la connaissance des causes est capable de satisfaire et de nourrir l’esprit. »

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai 2024 - 16:41