La Bible affirme, les sciences confirment Les doctrines de l’inerrance et de l’inspiration verbale entraînent de fâcheuses conséquences théologiques, mais aussi au niveau de la recherche scientifique. Quand je regarde par exemple les recherches menées par les exégètes sur les origines du Pentateuque ou tel livre biblique, quand les historiens tentent de reconstruire une histoire d’Israël en élaborant des hypothèses explicatives sur ses origines, comparant les données extra-bibliques, tenant compte des apports de l’archéologie, etc., je me demande quelle contribution à ces recherches ont offert et offrent les évangéliques actuellement?
Comment est-il possible de participer à la recherche si l’on tient par principe que Moïse est le rédacteur du Pentateuque et que les récits bibliques sont historiques [1]? Non seulement la participation à la recherche est difficile, mais toute recherche authentique — c’est-à-dire indépendante, critique et la plus objective possible — est en elle-même rendue impossible. Sauf si, bien entendu, cette recherche se donne une finalité bien particulière et se mue en idéologie: défendre, voire démontrer, l’exactitude historique et la vérité de la Bible et, le corollaire obligé de cette démarche, critiquer toute recherche ne partageant pas cette même ambition et dont les résultats contrarient ou mettent en doute l’exactitude historique de la Bible. Par ailleurs, ce qui vaut en histoire, vaut également dans les sciences de la nature, avec le créationnisme.
Bien qu’existante, la séparation n’est pas absolue. L’approche évangélique des sciences n’exclut pas la recherche scientifique quand celle-ci se rapporte à un objet d’étude réduit, limité, local, ou, tout au plus, à un sujet dont les implications ne touchent pas à la sacro-sainte inerrance biblique [2]. De plus, ces limites imposées à la recherche n’excluent aucunement l’érudition dont peuvent faire preuve certains exégètes et historiens évangéliques [3]. Enfin, si je mets ici le doigt sur une faiblesse des évangéliques, cela n’exclut évidemment pas leurs forces dans d’autres domaines — malgré les reproches que je pourrais faire — comme la théologie pratique et la théologie biblique.
L’histoirePour les évangéliques qui croient par principe à l’historicité des récits bibliques, les avancées de l’histoire et de l’archéologie n’ont plus qu’un rôle de confirmation. La Bible affirme, les sciences confirment. Cette idée est exprimée de manière franche et directe par Émile Nicole, professeur d’Ancien Testament à la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine. En lisant l’un de ses articles, j’ai été agréablement surpris de l’autonomie accordée à la recherche archéologique. Je suis toutefois tombé des nues quand j’en ai lu la raison:
Croyant que la Bible dit vrai, nous avons tout à gagner qu’un témoignage indépendant soit porté sur les faits qu’elle rapporte. Laissons donc la recherche archéologique se poursuivre de manière indépendante, son témoignage n’en aura que plus de poids lorsque des confirmations évidentes apparaîtront […]. — (« La Bible dévoilée?« , Théologie évangélique, 2/2, 2003, p. 106)
Cette autonomie concédée à l’archéologie n’est qu’apparente, puisque son but manifeste est de témoigner de la vérité de la Bible, de « repérer les empreintes laissées par Dieu dans l’histoire antique » (p. 110). Quand, à la place de confirmer, l’archéologie met en question l’historicité de la Bible, Nicole est obligé de trouver toutes sortes d’échappatoires: manque d’objectivité des archéologues, approche biaisée, scepticisme de principe, limites et incertitudes de l’archéologie, etc. Comment pourrait-il en être autrement? Ainsi, l’histoire et l’archéologie sont des sciences respectables lorsqu’elles se réduisent à confirmer l’historicité de la Bible; elles ne démontrent, dans le cas contraire, que le scepticisme ambiant, un biais idéologique implicite ou tout autre poison mortel mis à nu par l’apologétique. Voilà à quoi se réduit bien souvent la participation évangélique à la recherche académique: une apologétique perpétuelle.
Dans cette même logique de « confirmation », certains auteurs versent dans le triomphalisme. Selon Henry C. Thiessen « les découvertes archéologiques ont grande-ment contribué à confirmer la précision historique de l’Ancien Testament. » [4] Dans le Nouveau Dictionnaire Biblique (Emmaüs, 1992), nous lisons à l’entrée « Archéologie » que « des hommes remarquables ont illustré cette science. Dieu s’en est servi pour confirmer les récits bibliques » (p. 111).
[édit 13/02/2012: ajoutons que l’infatigable Alfred Kuen intitule son dernier ouvrage L’archéologie confirme la Bible! À l’opposé de ce qu’il faut bien appeler des outrances d’un autre âge, je signale la parution récente d’un livre rédigé par Matthieu Richelle – un chercheur évangélique prometteur (voir son blog) – La Bible et l’archéologie, dont la table des matières annonce un traitement sobre et équilibré (du moins évangéliquement parlant).]
Alfred Kuen, pour sa part, esquive complètement le problème du rapport entre Bible et histoire [manque comblé comme je viens de le signaler!]. Dans Comment interpréter la Bible (Emmaüs, 1991), un chapitre est consacré au « contexte historique, géographique et culturel« . Ce chapitre est présenté comme une des étapes de l’interprétation biblique, qui doit être attentive aux contextes historiques et culturels de la Bible. L’histoire et l’archéologie sont ainsi instrumentalisées et d’usage ponctuel au fil des textes, réduites à un rôle d’aide, d’illustration et de clarification. Le présupposé fondamental est que « toutes les paroles et tous les événements relatés dans la Bible sont […] intimement liés à leur temps » (p. 97). L’idée induite par l’approche de Kuen est que les récits de la Bible sont tous historiques et que le seul obstacle à leur compréhension réside dans leur distance dans le temps. Ce qui se résout en partie par la contextualisation. C’est exactement la recette mise en oeuvre dans les « histoires bibliques d’Israël »: la Bible sert de trame historique que les apports de l’archéologie viennent consolider [5], obtenant ainsi un ouvrage prétendument « d’histoire » mais dont le caractère consiste davantage dans une paraphrase [6]. Si l’on pousse cette logique à son extrémité, il suffirait pour réaliser une « histoire biblique » de munir nos Bibles de notes culturelles et historiques!
Le PentateuqueOn peut le comprendre, les auteurs évangéliques n’ont pas de réel intérêt pour la recherche académique et son évolution sur les origines du Pentateuque. C’est pratique-ment en vain qu’une telle recherche existe, puisque le rédacteur principal du Pentateuque a toujours été, est définitivement et sera à jamais, Moïse. Quand ces auteurs — exégètes, historiens ou dogmaticiens — abordent le sujet, c’est dans le seul et unique but de rappeler à leurs lecteurs que la théorie documentaire est erronée et contraire à la foi. Bien que la profondeur du traitement diffère en fonction de l’ouvrage et du public visé, les conclusions sont toujours les mêmes.
Recherche en crise, fin de la recherche?Un fait significatif mérite d’être relevé. Depuis les années 90, les publications évan-géliques — livres ou articles — critiquant la recherche sur le Pentateuque ne manquent pas de relever la phase de remise en question qui traverse effectivement le monde universitaire [7]. C’est le cas de Brian Tidiman qui, dans son Précis d’histoire biblique d’Israël (p. 28-29), signale que « le crédit accordé à ces théories, longtemps admises dans le monde universitaire, se perd depuis quelques années, parfois chez leurs propres partisans« . Ce que Tidiman ne dit pas, ou plutôt dissimule, c’est que ce qui « se perd » en réalité, c’est la théorie « classique » des sources, non le fait — admis par tous les spécialistes — qu’il y ait plusieurs sources, plusieurs fragments et divers auteurs à l’origine du Pentateuque. Même chose chez le dogmaticien luthérien Wilbert Kreiss, dans un article paru dans La Revue réformée [8], qu’il serait plus exact de qualifier de prêche. Fort de citations habilement sélectionnées d’universitaires engagés dans cette crise, il déclare: « Le glas semble avoir définitivement sonné pour l’hypothèse documentaire et ses variantes. » (p. 67) Comme Tidiman, il donne l’impression que le tout de la recherche est à jeter à la poubelle — si je puis m’exprimer ainsi —, que les spécialistes enterrent leurs théories et font leur mea culpa, pour n’avoir plus qu’à revenir à la traditionnelle attribution mosaïque du Pentateuque [9]. Rien n’est plus faux. Ce qui est remis en question, c’est un modèle explicatif particulier — certes dominant —, pas la recherche en soi. La recherche sur le Pentateuque évolue, se poursuit, et de nouvelles pistes sont proposées [10]. En fait, ce que voudrait Kreiss, c’est purement et simplement l’abolition des méthodes historico-critiques, pour revenir à la « ‘critique’ légitime de l’Écriture » telle que la pratiquait Luther (p. 52)! Ce qui, évidemment, ne risque pas d’arriver, à moins que soit découverte la machine à remonter le temps.
Sois orthodoxe et tais-toi!Le second élément que je retiens, c’est bien entendu la prétendue incompatibilité des théories développées par la recherche biblique avec l’inspiration de la Bible, telle qu’elle est conçue et définie par les évangéliques. Tidiman écrit: « Ce traitement du Pentateuque va souvent de pair avec le refus de reconnaître son inspiration divine« . Kreiss va dans le même sens:
[…] la conviction de tous ceux qui ont participé à la genèse des différentes techniques de la méthode historico-critique est qu’il n’existe pas de dogme de l’inspiration qui la classe dans une catégorie à part et la soustraire à une telle critique. — (p. 53)
Kreiss sait se montrer extrêmement ferme envers quiconque aurait des doutes: « C’est une théorie à laquelle nous n’avons pas le droit de souscrire. Notre foi en l’origine divine et l’inspiration de la Bible nous l’interdit. » (p. 66; il souligne) Kreiss appelle aussi à la repentance et au retour à l’orthodoxie [11]:
La traditionnelle hypothèse documentaire […] a perdu aujourd’hui toute crédibilité dans les lieux spécialisés qui avouent leur perplexité et ne savent pas dans quelle direction orienter leurs recherches. Peut-être pourraient-ils tout simplement souscrire à la foi traditionnelle en l’authenticité mosaïque du Pentateuque, si les a priori philosophiques de leur théologie ne leur interdisait [sic] pas… — (p. 60)
Comme l’a dit — si je ne me trompe — un hérétique des temps modernes, Alfred Loisy: une homélie ne peut être réfutée!
Conclusion
Il est communément admis par les auteurs évangéliques que le caractère inspiré de la Bible lui confère un statut particulier, à part de tout autre ouvrage, tant du point de vue de la foi que du point de vue de la recherche scientifique. Si je peux comprendre et parfaitement admettre que la Bible soit un livre à part du point de vue de la foi, je ne vois pas pourquoi il faudrait la soustraire à la critique historique ou lui réserver un traitement spécial. Je ne vois pas davantage en quoi consisterait cette différence dans la pratique et le concret de la recherche. Sauf si cette différence ne se joue pas dans le cours de la recherche mais dans ses présupposés dogmatiques, ce qui est manifestement le cas de la théologie évangélique. C’est entendu: La Bible est historique; Moïse a écrit le Pentateuque. Deux faits élevés au rang de doctrines.
La mosaïcité du Pentateuque soulève aussi la question de la pseudépigraphie qui, par principe, ne peut être admise par un évangélique, car celle-ci est de facto assimilée à une tromperie mettant en cause l’intégrité morale de Dieu. Si Jésus attribue le Pentateuque à Moïse, alors c’est indiscutablement Moïse qui doit l’avoir écrit, sans se demander si cette attribution ne doit pas plutôt être comprise comme étant de l’ordre du traditionnel, non comme l’indication d’une vérité factuelle.
Suite à ce qui a été exposé dans cet article, il n’y a rien d’étonnant à ce que les exégètes et historiens qui ne partagent pas les convictions évangéliques fassent très peu si ce n’est pas du tout référence à leurs travaux. Comment le leur reprocher? Pourtant, grâce aux exigences scientifiques de la recherche universitaire, notamment biblique, cette dernière rassemble en son sein des spécialistes issus du catholicisme, du protestantisme et du judaïsme indistinctement. Bien sûr, je vois l’argument venir: ce sont tous des libéraux!
Les évangéliques ne cesseront jamais de me fasciner.
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1. Voir ce qu’écrit Émile Nicole face aux théories relatives à l’installation des israélites en Canaan: « Il appartient à ceux qui, comme nous, croient par principe à la fiabilité historique de ces récits d’examiner les problèmes qui se posent […]. » À la fin de son article, il récidive et parle de « ceux qui croient à l’exactitude historique de ces récits » (« L’installation des Israélites en Canaan« , Fac-réflexion n° 17, octobre 1991, je souligne). On le voit: vérité, inspiration et historicité sont étroitement liés, de sorte que la position évangélique se trouve complètement cadenassée. Jean-Pierre Berthoud est du même avis que Nicole, quand il écrit que « si la Bible est vraie, elle doit l’être dans tout ce qu’elle dit, dans ses affirmations géographiques, archéologiques, historiques et scientifiques, autant que dans ce qu’elle déclare sur le plan spirituel et théologique » (Création, Bible et science, p. 265). Henri Blocher confirme l’idée en confessant « la vérité intégrale, à tous les niveaux, de la Parole de Dieu. Donc aussi en histoire » (« Histoire, vérité et foi chrétienne« , Théologie évangélique vol 7, n°2, p. 134).
2. Par exemple, il est communément admis dans la recherche néotestamentaire, plus spécifiquement paulinienne, que 7 épîtres sur les 13 sont incontestablement de Paul, tandis que les autres sont sujettes à débat. Si un exégète évangélique travaille sur une épître incontestée comme celle aux Galates, il n’aura aucun mal à admettre son authenticité, voire à renforcer son point de vue en citant des exégètes de renommée internationale. Par contre, s’il s’agit d’une épître dont l’authenticité paulinienne est largement contestée, comme la première ou la seconde à Timothée, l’exégète évangélique, ne pouvant souscrire à une telle option, est obligé de se mettre sur la défensive et déployer un argumentaire dont la logique explicite ou implicite est motivée par la doctrine de l’inerrance et celle de l’inspiration verbale qu’il professe. L’accumulation de tels cas amène à des positions curieuses, suspectes d’un point de vue académique.
3. Un brillant exemple en matière d’histoire est donné par l’égyptologue anglais Kenneth A. Kitchen, qui a publié en 2003 (rééd. en 2006) une somme à l’intitulé programmatique: On the Reliability of the Old Testament. Dans le domaine de la théologie systématique, Henri Blocher fait preuve d’une pénétrante et vaste érudition, restituant avec acribie la pensée de ceux qu’il critique. En exégèse, je vois un équivalent chez Samuel Bénétreau, dont j’apprécie particulièrement les travaux.
4. Dans Esquisse de théologie biblique, Marne-la-Vallée / Lennoxville (Quebec), Farel / Bethel, 1995 (2e éd. française; 1re éd. angl. révisée 1979), p. 81.
5. Dans certains cas, les apports de l’archéologie ne suffisent pas. Par exemple, la plupart des exégètes et historiens évangéliques abordent tout à fait sérieusement une question liée au déluge (Gn 6-9), a savoir si son étendue fut locale ou universelle. Les tenants de l’une et de l’autre position recourent à des arguments de type ethnologique (histoires antiques relatives à un déluge), géologique, paléontologique, voire biologique. Pour une belle compilation des arguments en présence, voir Alfred Kuen, Encyclopédie des difficultés bibliques, vol 1. Pentateuque, Emmaüs, 2006, p. 121-132. Un autre exemple réside bien sûr dans le récit de la création, dont certaines lectures littéralistes — ou plutôt « scientifiques » — font appel à des arguments issus des sciences naturelles ou dures. Dans tous les cas, le récit biblique, préalablement conçu comme intégralement historique, fait office de réceptacle des diverses théories de tous ordres censées en expliquer le contenu. L’interprétation sombre bien souvent dans un naturalisme qui frise parfois le ridicule.
6. Dans cette veine, le livre de Werner Keller, publié pour la première fois en allemand en 1956 — La Bible arrachée aux sables —, est paradigmatique. Voir aussi les travaux de Kenneth A. Kitchen, déjà cité; Brian Tidiman, Précis d’histoire biblique d’Israël, Nogent-sur-Marnes, Institut biblique de Nogent, 2006, dont le sous-titre prête à sourire: « De la création [!] à Bar-Kochba »; sous la forme d’atlas, voir Paul Lawrence, Atlas de l’histoire biblique, Cléon d’Andran (France), Excelsis, 2009; d’un point de vue juif engagé, voir André et Renée Neher, Histoire biblique du peuple d’Israël, Paris, Adrien Maisonneuve, 19884 (1re éd. 1962). Moins caricatural que le précédent, touffu (700p), mêle érudition et édification.
7. Sur le sujet, voir l’ouvrage collectif sous la direction de Albert de Pury et Thomas Römer, Le Pentateuque en question, Genève, Labor et Fides, 2002 (3e éd. revue et augmentée), premièrement paru en 1989, reprenant une série de conférences de 3e cycle données en 1986/87. Tidiman et Kreiss y font référence.
8. « Que penser de la critique du Pentateuque? », La Revue réformée n° 186, 1995, p. 51-67.
9. C’est le même genre de raisonnement qui est appliqué par les créationnistes à la théorie de l’évolution. Ses inconnues et ses faiblesses l’invalideraient totalement, en faveur bien évidemment du modèle « scientifique » créationniste. Kreiss fait lui-même le parallèle: « Se pourrait-il que la critique du Pentateuque connaisse le sort de la théorie de l’évolution articulée par Darwin? Qu’elle survive dans l’esprit de beaucoup de gens, bien qu’elle soit scientifiquement indémontrable et même discréditée, parce que, faute de vouloir souscrire au créationnisme, on ne lui a pas trouvé de substitut satisfaisant? » (p. 62) Quel hasard que les évangéliques qui rejettent la recherche du Pentateuque, et les méthodes historico-critiques en général, soient à peu près les mêmes qui rejettent la théorie de l’évolution… Cela dit, je ne conteste pas que l’on puisse porter un regard critique, au contraire, ni même rejeter telle pratique ou telle théorie. Ce que je conteste, ce sont les raisons invoquées et la logique dogmatique sous-jacente.
10. Voir p. ex. en ligne l’histoire de la recherche tracée par Thomas Römer: « La formation du Pentateuque selon l’exégèse historico-critique » (sans date; vers 1994-95 si l’on s’en tient aux dates des publications citées dans les notes). À partir du bas de la page 10 (« La contestation de la théorie documentaire »), il expose les raisons de cette contestation et les nouvelles voies d’exploration. Pour une histoire plus récente de la recherche, je renvoie à la 4e édition de l’Introduction à l’Ancien Testament publiée en 2009.
https://exegeseettheologie.wordpress.com/2011/03/10/les-evangeliques-et-la-recherche/.